Mercredi 15 octobre 2014
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Evidemment, difficile de parler bancs publics sans évoquer la chanson de Brassens :
"Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics,
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes,
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics,
Bancs publics,
En s'disant des "je t'aime" pathétiques,
Ont des p'tites gueules bien sympathiques."
Je vous propose aujourd'hui en 10 images une vision souvent moins poétique de ces fameux bancs, quoique...
Par michel koppera
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Samedi 27 septembre 2014
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FENTE : division, séparation, ouverture dans le sens de la longueur. voir : fourche,
crevasse, fissure, sillon, entaille, écartement...
Rail à fente : rail comportant dans son profil une gorge pour le passage du boudin. (c'est
moi qui souligne !)
En escrime, position du corps jambes écartées.
Mettre le doigt dans la fente.
"Yi a confiance en sa délicate fente, la tirelire de son trésor qui, cachée, intacte, est l'enjeu véritable. Fente des
plaisirs et des fécondités." (Lucien Bodard, la Vallée des roses, 1977)
"Beautés mûres ou non, novices ou professes
Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies" (Verlaine)
Les illustrations de l'article sont signées Loïc Dubigeon et Tom Poulton, mais vous les aviez sans doute déjà reconnues au
premier coup d'oeil !
Par michel koppera
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Mardi 18 mars 2014
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GAMAHUCHER : terme argotique. Caresser et lécher le sexe de la (du) partenaire avec la langue. Voir
Cunnilingus, fellation.
L'emploi de ce verbe connut son apogée dans la littérature libertine du XVIIIème siècle, particulièrement dans les écrits de
Sade, Restif de la Bretonne... " Montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise" ( Sade, la philosophie dans le boudoir)
L'étymologie du mot est assez obscure. Selon Pierre Guiraud, le mot serait composé à partir de
gamma, le sexe de la femme, et de ut, c'est à dire le son le plus bas de la gamme, allusion à la descente le long du corps qu'on retrouve dans des expressions grivoises comme
"descendre à la cave" ou descendre à la crèmerie".
La citation la plus célèbre est celle attribuée à Baudelaire et qu'on retrouve dans le journal des Frères
Goncourt en date du 18 avril 1863. Baudelaire, arrivant en retard à une réunion aurait dit : "Pardon, je suis en retard, je viens de gamahucher ma mère".
Par michel koppera
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Lundi 3 mars 2014
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Le verbe jouir apparaît dans la langue française au XIIème siècle. C'est un dérivé du verbe latin
populaire "gaudere" qui signifie "se réjouir".
JOUIR : avoir du plaisir, profiter pleinement des plaisirs que procure ce que l'on a, ce qui s'offre.
Voir : Jouissance, jouisseur, jouissif
Cette même racine latine "gaudia" donnera le mot "joie"
À partir de là, le sens de certains mots ou expressions nous apparaît beaucoup plus clair. Comme la
gaudriole (plaisanteries grivoises), les "filles de joie" ( qui donnent à jouir), ou même "les joyeuses" pour parler des testicules. (Je
pourrais même y ajouter le nain "Joyeux" dans Blanche-Neige qui ne serait rien de plus qu'un jouisseur, représentant de la luxure, l'un des 7 péchés capitaux)
Sans oublier tous les dérivés du verbe "se réjouir" (1849). Rendre joyeux, mettre de bonne humeur. Ce qui
nous amène aux réjouissances : joie collective.
Dans les "Petits poèmes en prose" ( 1862), Baudelaire écrivait :" Mais qu'importe l'éternité de
la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance"
Voici donc quelques instantanés où il me semble que le photographe est parvenu à saisir dans son objectif cette seconde
d'infini. Il y a dans l'expression des visages, si proche parfois de la douleur, quelque chose qui ne trompe pas... Devant les photos de ces femmes au paroxysme du plaisir solitaire, je ne
peux m'empêcher de me souvenir des paroles d'une chanson de Charles Trénet où l'on avait surpris la bonne de la maison en train de "se donner de la joie" derrière une
porte ( avec quel objet ? je me me souviens pas. Mais caty m'informe qu'il s'agit d'une passoire !) ... Comme d'habitude, je vous laisse juges.
Par michel koppera
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Samedi 15 février 2014
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Un peu de pédagogie.
La leçon de choses est un principe éducatif théorisé à la fin du XIX ème siècle et consistant à faire
acquérir à un(e) élève une idée abstraite à partir de l'observation et de la manipulation d'un objet concret et accessible aux
sens. Jules Ferry, ministre de l'Instruction Publique en 1882, fut l'un des promoteurs de cette pédagogie nouvelle. L'élève devait être actif, sa curiosité devait être
éveillée et sollicitée, afin d'entretenir son désir d'apperndre.
En 1888, M. Bain, dans son ouvrage "Science de l'éducation" développe le concept de Leçon de choses
"Les leçons de choses doivent s'étendre à tout ce qui sert à la vie et à tous les phénomènes de la nature. Elles portent
d'abord sur les objets familiers aux élèves, et complètent l'idée qu'ils en ont en y ajoutant les qualités qu'ils n'avaient pas tout d'abord remarquées. Elles passent ensuite à des objets que les
élèves ne peuvent apprendre à connaître que par des descriptions ou des figures, et finissent par l'étude des actions les plus cachées des forces naturelles. (...) La leçon de
choses ouvre aux élèves trois vastes domaines, l'histoire naturelle, les sciences physiques et les arts utiles à tout ce qui sert aux besoins journaliers de la vie ordinaire." (c'est moi qui attire votre attention sur les termes en caractères gras !)
Vous me connaissez et vous voyez où je veux en venir... Je dédie le texte et les images de cet article à notre grand "expert"
en pédagogie, j'ai nommé Monsieur J.F Copé et pour une fois je suis plutôt fier de mon article
Voici donc quelques illustrations de leçons de choses : images éducatives, leçons particulières, observations et
manipulations en tous genres....
Images éducatives
Observations et manipulations
Cours particuliers et travaux pratiques
Par michel koppera
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Mardi 14 janvier 2014
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/2014 09:33
La veuve, ce n'est pas simplement la femme qui a perdu son mari, c'est aussi une redoutable araignée venimeuse, en argot la
guillotine (veuve de tous ceux qul l'ont épousée) et bien sûr l'incontournable Veuve Poignet.
Théophile Gautier lui a même dédié un petit poème grivois
" La pine au poing, pose équioque,
À défaut de con, je t'invoque"
Voici donc quelques photos d'amour avec la dite veuve, suivies pour conclure d'une petite vidéo de démonstration
Vidéo : La veuve poignet
Par michel koppera
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Lundi 13 janvier 2014
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/2014 09:51
VEUVE : XI ème siècle, de l'ancien français vedeve, dérivé du
latin viduus, vide, privé de...
L'image de la veuve occupe une place importante dans le fétichisme vestimentaire occidental. Avec sa robe et sa voilette
noires, la veuve est en quelque sorte le négatif de la mariée tout de blanc vêtue. Le personnage est mortifère et morbide, mais en même temps attirant et d'autant plus désirable. En effet, à la
différence de la jeune femme vierge et supposée inexpérimentée, la veuve est réputée experte en amour et disponible. Dans l'inconscient masculin, le veuve est une femme mature, en mal d'amour et,
ce qui ne gâte rien, riche de l'héritage de son défunt mari.
" J'admire les femmes, elles ne sont pas les égales de l'homme, elles lui sont de très loin supérieures, n'ayant pas
leurs navrantes naïvetés. Elles font de triomphales veuves" (René Fallet, l'amour baroque)
Les modèles extrêmes de la veuve sont d'un côté la veuve joyeuse ( héroïne de l'opérette éponyme de Franz
Lehar créée en 1905). C'est une femme qui vit librement, au gré de ses désirs. " C'est avec les épouses tristes qu'on fait les veuves joyeuses" (H Jeanson)
À l'opposé, il y a la figure menaçante de la veuve noire, femme qui s'est mariée uniquement dans le but de
tuer son époux et de s'approprier sa fortune.
Vous retrouverez toutes ces contradictions dans les images
Par michel koppera
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Jeudi 9 janvier 2014
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"Clystère, c'est à dire ablution ou lavement, est une injection appropriée au siège et aux intestins" ( Ambroise
Paré)
Le mot clystère couramment utilisé aux XVII et XVIII siècles est aujourd'hui tombé en désuétude et a été remplacé par le mot
lavement. Il s'agit donc d'un remède liquide que l'on introduit par l'anus dans les intestions. Dans l'imagerie érotique, sa fonction thérapeutique n'est plus qu'un prétexte. Le lavement devient
alors soit un acte préparatoire à une sodomie plus hygiénque, soit en particulier pour les lesbiennes une variante du coït.
Par michel koppera
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Jeudi 17 octobre 2013
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/2013 12:52
ACROBATIE : Virtuosité qui se déploie dans la difficulté.
"L'amour est un art, une acrobatie c'est parfois de l'héroïsme" ( Lya Luft, in Pertes et profits)
Par michel koppera
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Dimanche 6 octobre 2013
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/2013 10:39
Recto : la façade, l'avant-scène, la proue, la devanture, la vitrine, le côté rue...
Verso : le postérieur, l'arrière-train, le cul, l'abside, l'arrière-boutique, l'envers, la poupe...
Finalement, l'envers vaut-il l'endroit ?
Par michel koppera
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