Lundi 4 février 2008 1 04 /02 /Fév /2008 11:32

Faussement attribué à Mirabeau ( qui en a commis d'autres !) Le Rideau levé est sans doute un des ouvrages érotiques de la fin du 18ème siècle des plus connus. Paru anonymement en 1786, et sous titré "l'éducation de Laure", il se présente sous la forme d'une sorte de lettre-confession où une certaine Laure confie à une amie les secrets de son éveil à la sexualité. Ce qui a rendu le livre sulfureux, c'est que l'éducation sexuelle de Laure est assurée par son propre père ( non génétique certes, mais son père légal tout de même ). L'ouvrage fut de maintes fois réédité, en particulier en 1980 aux Editions Lattès, dans la collection "Les classiques interdits" avec une intéressante préface de Françoise d'Eaubonne.
Le titre vient de la première scène vraiment érotique de l'ouvrage, au moment où Laure, jutement grâce à un rideau levé, observe secrètement son père en train de lutiner la jeune servante Lucette.
    18--me.jpg " Lucette, couchée sur lui, les fesses en l'air, les jambes écartées, me laissait apercevoir toute l'ouverture de la fente, entre deux petites éminences grasses et rebondies. Cette situation que je devais au hasard, semblait prise pou satisfaire entièrement ma curieuse impatience. Mon père, les genoux élevés, présentait plus distinctement à mes yeux un vrai bijou, un membre gros, roide, entouré de poils à la racine, où pendait une boule au-dessous ; le bout en était rouge, et demi-couvert d'une peau qui paraissait pouvoir se baisser davantage. Je le vis entrer dans la fente de Lucette, s'y perdre, et reparaître tour à tour. Ils se baisaient avec des transports qui me firent juger des plaisirs qu'ils ressentaient ; enfin, je vis cet instrument ressortir tout à fait, le bout totalement découvert, rouge comme le carmin, et tout mouillé, jetant une liqueur blanche, qui, s'élançant avec impétuosité, se répandit sur les fesses de Lucette. Conçois, chère Eugénie, dans quelle situation je me trouvais moi-même, ayant sous mes yeux un pareil tableau ! "  


Ou encore, à la page 167, cette incoyable description de 69 entre la fille et son tuteur. "Quelquefois, il se mettait sur moi, sa tête entre mes cuisses, et la mienne entre ses genoux ; il couvrait de sa bouche ouverte et brûlante toutes les lèvres de mon con, il les suçait, il enfonçait sa langue entre deux, du bout il branlait mon clitoris tandis qu'avec son doigt ou le godemiché, il animait, il inondait l'intéreiur. Je suçais moi-même la tête de son vit ; je la pressais de mes lèvres ; je la chatouillais de ma langue, je l'enfonçais tout entier, je l'aurais avalé. Je caressais ses couilles, son ventre, ses cuisses et ses fesses. Tout est plaisir, charmes, délices, chère amie, quand on s'aime aussi tendrement, et avec autant de passion." 
Uemura-Shoen.jpg

magnifique estampe de Uemura Shoen ( 1875-1949 )
Par michel koppera - Publié dans : lectures x
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