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Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
J'ai la chance de posséder un exemplaire d'une édition du XVIIIème siècle de ce
récit en 3 volumes qui connut un grand succès lors de sa parution en 1766. L'auteur en serait l'abbé Fos de Laurens. L'ouvrage connut 16 réimpressions avant d'être condamné en 1851
! Le texte est fortement inspiré des idées libérales et libertines de la fin du siècle des lumières. Savant mélange de philosophie, d'anticléricalisme et d'érotisme, "Le Compère Matthieu"
s'en prend aux préjugés moralisateurs, comme dans ce passage où il préconise à une mère supérieure de couvent des méthodes bien peu conventionnelles pour répondre aux exigences du corps
désirant (page123 à 126 du tome 1 de l"édition de 1777)
" ... je devins le Directeur de la Supérieure d'un couvent d'Ursulines.
Cette supérieure était une Maman d'une quarantaine d'années, qui avait été belle dans sa jeunesse, et qui avait encore le teint d'une femme
de trente ans. Elle me confiait souvent les assauts qu'elle avait à soutenir contre le démon de la Concupiscence ; elle me disait qu'elle lui opposait constamment le jeûne, la prière et la
discipline ; mais que ces armes avaient quelquefois si peu d'efficacité qu'elle se trouvait presque réduite à céder à la violence de son tourment, et à s'abandonner au seul soulagement que
la Nature lui suggérait dans son état (...)
Je fus touché du sort de cette Religieuse, poursuivit Père Jean, et de celui de tant de victimes infortunées que la cagoterie, l'avarice, la
politique, l'ambition des Parents, et quelquefois le délire de l'imagination d'une jeunesse aveugle et sans expérience, réduisent à lutter éternellement contre la nature et le
tempérament.
Un jour que la Supérieure m'avait fait la description d'une des plus vigoureuses attaques qu'elle eût encore essuyées, je lui dis que les
moyens dont elle se servait pour éteindre la Concupiscence, ne contribuaient qu'à l'enflammer ; que les jeûnes, les veilles et la discipline échauffaient le sang au lieu de le
tempérer ; que le moyen de s'affranchir de l'importunité des désirs était de les suivre ; et que je mettrais fin à son tourment, si elle me voulait jurer le secret. Elle le jura.
Je lui proposai mon moyen : elle l'approuva. En conséquence de l'accord elle me donna deux clefs avec lesquelles je pouvais entrer en son quartier ; la nuit suivante nous commençâmes à livrer le
premier assaut à son ancien ennemi, et nous ne nous donnâmes de relâche qu'autant que la prudence l'exigeait, pour ne point faire soupçonner mes évasions
nocturnes"
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