Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
« Le carnet de Rrose » d’Alina REYES est paru en 2006 aux éditions Robert Laffont. On le trouve maintenant en édition Pocket suivi de deux autres textes : « sept nuits » et « l’exclue ». Attention chef d’œuvre ! Achetez le bouquin, ça vaut vraiment le coup. C’est de la très grande littérature, qui impose le respect.
Le texte se compose comme par hasard de 69 courts chapitres écrits à la première personne. Je vous ai sélectionné les chapitres 38, 40 et 41.
38.
Je trouve que la nature est bien faite, d’offrir à l’homme que j’aime ma rrose, côté face, ma petite rose, côté pile, et ma bouche, dans mon visage.
Dans les grands moments on peut se servir des trois entrées alternativement et dans tous les ordres. On n’est que deux mais alors ça fait plus perdre la tête qu’une orgie pleine de monde.
Perdre le sentiment et le goût de l’orgie en amour c’est presque tout perdre.
J’aime par exemple, faire mettre l’homme à quatre pattes, lui mordre, lui malaxer, lui frapper les fesses ; me coucher, le visage sous son trésor qui pend, pour le mordiller et le suçoter et
m’enfoncer sa tige jusqu’aux amygdales ; puis me relever et le traire par derrière, en léchant sa petite rose à lui et en y enfonçant mes doigts. J’aime sentir sous sa peau le flot qui vient
en battant fort et va tomber lourdement sous lui, sur le drap ou par terre.
40.
Voici ma rrose. Honorez-la des yeux, du nez, de la langue et des doigts, glissez-y votre tige, enfoncez-vous jusqu’en son cœur qui est aussi le mien.
Le cœur de ma rrose va te mâcher la tige, mais gentiment. Ne t’étonne pas si tu m’entends dire miam-miam pendant que tu me baises. N’aie pas peur : tous les hommes savent bien que les femmes sont des fleurs carnivores, mais seules celles qui s’ignorent les dévorent vraiment.
Mon bon gros marshmallow, je jute sur toi pour te faire exprimer ta substance mais
sois tranquille, je suis la corne d’abondance où tu renaîtras et que tu rempliras encore, toujours plus gros, bonbon phénix !
41.
J’aime toucher ma rrose la nuit avant de m’endormir. Nichées entre mes cuisses, mes mains ressemblent à des ailes pliées le long du temps qui rêve.
Au matin, quand les pétales du sommeil s’écartent lentement, paupières encore fermées, je les cherche mes ailes-mains. Eparpillées dans le lit tout au bout de mes bras, elles gardent le secret de leurs virées nocturnes. De la langue, je me lave les doigts avant d’ouvrir les yeux.
Derniers Commentaires