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Atsuko # 2
Mercredi, 15 heures. Deuxième séance.
Nous nous sommes retrouvés à l'atelier le mercredi après-midi pour la deuxième journée de formation. Première surprise : l'estrade avait été transformée en une petite scène de théâtre fermée par un rideau rouge. Quand tous les élèves furent assis, le maître, en costume à paillettes, vint nous présenter le contenu de la séance à la manière d'un Monsieur Loyal de cirque ambulant :
– Mesdames, messieurs, pour cette séance je vous ai demandé de n'apporter que sept feuilles de papier dessin, format demi-raisin. Je suppose que vous vous demandez pourquoi ! Alors, voilà : aujourd'hui, le rideau devant lequel je vous parle s'ouvrira sept fois et vous aurez à chaque fois dix minutes pour exécuter une ébauche du tableau vivant que vous aurez sous les yeux. Au bout des dix minutes, le rideau se refermera et on passera au tableau suivant. Le but de l'exercice est que vous parveniez à maîtriser vos émotions pour vous concentrer uniquement sur votre travail artistique, à faire abstraction de la fascination que ne manquera pas d'exercer sur vos esprits la sensualité ou l'obscénité des scènes que vous aurez sous les yeux. Vous êtes prêts ?
Et sans attendre notre réponse, le maître s'est posté à côté de l'estrade, a tiré sur un cordon à pompon doré pour lever lentement le rideau.
Premier tableau. Au lever de rideau, il y a d'abord un grand silence. Chacun retient son souffle, comme s'il craignait de rompre le charme. C'est elle. Elle, nue à l'exception d'une paire d'escarpins noirs à hauts talons dont les lanières de cuir enlacent ses chevilles délicates. Elle est assise dans le fauteuil rouge, les cuisses posées sur les accoudoirs ce qui ouvre son ventre à l'extrême. De sa main gauche, en tirant sur une cordelette blanche, elle extrait de son vagin un chapelet de boules de geisha enduites de sa mouillure. Déjà deux boules sont sorties, combien en garde-t-elle dans les ténèbres de son ventre huileux ? On ne le saura jamais car, en pleine lumière, elle arrête son geste et reste là, immobile comme une statue, comme si on jouait à "1,2,3,soleil"... Une fois passée l'émotion, chacun s'affaire sur sa feuille... Je ne dessine que sa main qui tire la cordelette, ses doigts fins où brille une alliance... Jusqu'au baisser de rideau.
Deuxième tableau. Après une pause de quelques minutes pendant lesquelles on entend qu'on s'affaire derrière le rideau baissé, la séance reprend. Le fauteuil a été remplacé par un canapé tout aussi rouge et Atsuko n'est plus seule mais accompagnée de deux éphèbes, nus comme elle et surtout très bien membrés. Ils bandent, ce qui suscite chez les élèves féminines un intérêt palpable et un souffle court. Astuko est installée au milieu, les cuisses écartées. L'homme qui est assis à sa droite est blond et musculeux. De sa main droite, Atsuko tient fermement sa bite pendant que penché vers elle, il lui tète le sein et une main posée sur son ventre lui masse doucement le clitoris. L'homme brun à la gauche d'Atsuko est plus âgé. Il se tient à genoux sur le canapé de sorte qu'on ne le voit que de profil et que sa bite fièrement dressée se trouve à la hauteur de la bouche d'Atsuko qui a posé les lèvres sur le gland gonflé de désir. Au début on pourrait croire que les poses sont figées, mais peu à peu, en regardant mieux, on devine d'imperceptibles mouvements, comme ceux des lèvres qui sucent le téton, comme celui de la langue d'Atsuko qui agace à petites touches le gland de son partenaire enduit de salive, comme la lente ondulation du bassin d'Atsuko qui accompagne la caresse du doigt sur son clitoris... Et alors qu'on ne s'y attend pas, elle se cambre, ses cuisses se crispent sous l'effort, ses yeux se ferment : elle jouit en silence. Fébrilement, à grands traits de crayon, j'essaie de saisir l'intensité de l'instant, juste avant que le rideau ne se referme.
Troisième tableau. Il y a de l'électricité dans l'air. Maintenant, on a tous compris que ce ne sera pas une séance de pose ordinaire, qu'il s'agit d'une sorte de performance. Lorsque le maître s'approche de l'estrade pour lever une troisième fois le rideau, chacun essaie déjà d'imaginer quel nouvel agencement des corps il va découvrir. Le canapé rouge est resté en place ; y est assis l'homme brun, les cuisses velues légèrement écartées si bien qu'on voit avec netteté son scrotum gonflé de vie. Et, nous faisant face, accroupie sur le canapé, les pieds prenant appui de chaque côté de l'homme assis, il y a Atsuko qui présente sa vulve ouverte à la queue raide de son partenaire. On assiste "en live" à la lente pénétration de la bite dressée dans son vagin. : les lèvres s'écartent doucement, enlacent la colonne de chair, la guident dans les profondeurs de son ventre... Jusqu'à la racine. Ils s'immobilisent quelques instants. Atsuko se laisse aller en arrière, l'homme se saisit de ses seins pour les pétrir à pleines mains, Alors commence le très lent va-et-vient de la bite dans le con d'Atsuko. C'est elle qui donne le rythme de l'accouplement. Elle a le visage sérieux d'une madone en quête de l'extase mystique... C'est ce visage nouveau que je dessine alors que mes voisins s'exercent sur la danse langoureuse des sexes chevillés. Il flotte dans l'air une forte odeur de sexe qui monte à la tête. Je sens qu'il y a des hommes qui bandent, des femmes au visage sévère qui mouillent leur fond de culotte... Heureusement, le rideau retombe avant l'orgasme.
Quatrième tableau. À peine le temps de reprendre ses esprits que voici la quatrième étape de la journée. Les protagonistes sont les mêmes : Atsuko et l'homme aux cheveux bruns. Il n'a pas changé de position mais Atsuko est maintenant tournée vers lui, un peu penchée en avant, si bien qu'on ne peut pas ignorer son cul, ses petites fesses rebondies, sa raie culière vierge de tout poil, son anus étoilé et sa fente où est plantée la verge inlassable de son partenaire. Des deux mains, il lui écarte les fesses de façon qu'on la voie dans toute son impudeur. Ils ne bougent pas et pourtant je me rends compte qu'Atsuko, par de souples contractions de sa vulve, est en train de pomper le sexe de l'homme, de le sucer de l'intérieur, de tenter de lui faire cracher sa semence. La beauté obscène de leur accouplement jette le trouble dans l'assemblée des élèves. On devine des gestes furtifs sous les chevalets, on entend des froissements de tissu, des glissements de fermetures éclair... Ma voisine de droite, une quadragénaire à lunettes, jusque-là très appliquée, n'hésite pas à retrousser sa jupe pour se masturber discrètement. Je me demande ce qui lui donne tant d'audace : la fière bite de l'homme ou le cul offert d'Atsuko ? Quand le rideau se baisse, il y a comme un soulagement et je m'aperçois que, fasciné par le spectacle, ma feuille à dessin est restée blanche.
Cinquième tableau. Atsuko se trouve de nouveau en compagnie de ses deux mâles d'un jour. Elle est couchée sur le flanc, tournée vers le demi-cercle des élèves dont elle fuit ostensiblement les regards. Sa tête repose sur le ventre du jeune homme blond assis à sa droite et elle lui suce goulûment la bite tout en lui tenant les couilles à pleine main. De l'autre côté du canapé, carrément tourné vers le ventre d'Asuko, il y a l'homme brun. Il lui a pris une jambe qu'il maintient en l'air pour lui ouvrir les cuisses et l'enfiler par derrière. Ainsi, Atsuko a une bite dans la bouche et une autre dans le con. La pose doit être dure à tenir. Il nous faut faire vite pour dessiner une ébauche, d'autant plus que le jeune homme blond, peut-être perturbé par nos regards ou trop sensible à l'agilité des lèvres et de la langue d'Atsuko, ne tarde à éjaculer en poussant une sorte de râle d'agonisant. Bientôt, des larmes de sperme crémeux perlent à la commissure des lèvres de la suceuse... Rideau.
Sixième tableau. L'éphèbe blond s'est éclipsé dans les coulisses de l'atelier. Il ne reste plus qu'Atsuko et son forniqueur aux cheveux bruns et à la bite infatigable. Quand on découvre la scène, on a une impression de "déjà-vu"... Atsuko est à genoux sur le canapé. Très cambrée, le buste appuyé au dossier, elle nous tourne le dos et nous présente ses fesses. Debout derrière elle, les jambes écartées et légèrement fléchies, son partenaire la pénètre. Elle est prise en levrette, mais pas n'importe quelle levrette : une levrette anale. Afin qu'il n'y ait aucun doute sur la nature de la pénétration, l'enculeur a pris soin de ne pas s'enfoncer entièrement dans le rectum d'Atsuko, de sorte que l'on voit distinctement son membre planté entre les fesses. Ils sont immobiles, comme pétrifiés. Sauf qu'avec de subtiles contactions du périnée, du vagin et de l'anus, Atsuko palpe la queue de l'enculeur, l'aspire en elle, la pétrit de ses muscles voluptueux... Et brusquement, sans aucun signe avant-coureur, il cède : son scrotum se recroqueville, sa bite est saisie de spasmes... Il éjacule à grandes giclées dans la chaude nuit du ventre d'Atsuko, et ça déborde, dégouline sur sa vulve fiévreuse et tombe goutte à goutte sur le tissu rouge du canapé. Encore une fois, comme paralysé par le spectacle vivant, j'ai été incapable de dessiner quoi que ce soit !
Septième et dernier tableau. Après une telle progression dans l'audace de la mise en scène, on s'attend à un final d'une grande obscénité. Il n'en sera rien. Lorsque le rideau se lève pour la dernière fois, les trois protagonistes sont avachis sur le canapé, les corps emmêlés, comme endormis. Il flotte dans l'air une forte odeur de sperme tiède, de sueur et de mouillure. Couchée sur le dos, les cuisses écartées, Atsuko paraît épuisée. Son entrecuisse est enduit de foutre, j'imagine que l'haleine de ses lèvres entrouvertes doit avoir la même odeur. Ses deux partenaires ne sont guère plus fringants : les muscles relâchés, le sexe mou et rabougri... C'est le moment que choisit le maître pour intervenir.
– Mesdames et messieurs, c'était le dernier tableau. J'ose espérer que l'expérience vous aura été utile et surtout source d'enrichissement personnel. À propos d'enrichissement, je voudrais avant que vous partiez vous rappeler la "tradition du cornet", tradition qui consiste à ce qu'en clôture d'une séance de pose il soit organisé une sorte de quête dont la recette est destinée à améliorer l'ordinaire des modèles. Donc, en partant, vous trouverez près de la porte une urne où vous pourrez glisser votre obole. Au nom d'Atsuko et de ses partenaires, je vous en remercie d'avance. Quant à la séance de vendredi, je vous demanderai de ne venir avec aucun matériel : tout vous sera fourni sur place !
De retour dans ma chambre d'hôtel, j'ai pris la peine d'examiner les esquisses que j'avais exécutées pendant la journée de formation. Un vrai désastre ! À l'exception du dessin de la main d'Atsuko tirant sur la cordelette des boules de geisha, tout étant bon à mettre à la corbeille. J'avais encore beaucoup à apprendre.
illustration originale de Philippe Tolet
à suivre...