Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Cortisone Climax (4ème partie)
- Pas du tout. Entre eux deux, c’était fini. À ma connaissance, ils ne se sont plus jamais revus après le départ de Jean-Marc pour le Midi. Mais, avec quatre à cinq suppositoires par jour, Valérie dépassait largement la dose autorisée. Peu à peu, elle a perdu le sens du réel pour vivre en permanence dans une sorte de rêve euphorique où elle ne ressentait ni peur, ni douleur. La notion de danger n’existait plus pour elle. Ça a commencé par les giclées de sperme sur les lunettes, puis elle a accepté de se faire enculer sans capote. Elle était disponible à tous les fantasmes : double pénétration, fist anal… Lorsque son labo a eu vent de des dérives, ils l’ont retirée du circuit, afin d’éviter le pire.
- Tu veux dire qu’ils l’ont licenciée ?
- Crois-tu qu’ils allaient se passer des services d’une si bonne vendeuse ? Ils lui ont donné deux mois de congé, le temps qu’elle retrouve sa lucidité. Une fois remise en forme et reposée, Valérie a repris le boulot.
- Chez qui cette fois ? Les gynéco ?
- Tu n’y es pas du tout. Elle les avait en horreur. Ce qu’elle cherchait avant tout, c’était qu’on la désire. Un jour, elle m’a dit qu’un mec qui voit des chattes du matin au soir ne doit pas avoir envie d’y mettre ne serait-ce que le bout du gland. Un peu comme les employés des abattoirs de volailles qui ne mangent plus jamais de poulet et qui n’en supportent même plus ni la vue, ni l’odeur. Allez, dis-moi chez quels toubibs peut-on avoir l’occasion de se mettre quasiment à poil et trouver du mobilier propice aux accouplements confortables ?
- Chez les kinés !
- Exact. Elle y a été accueillie, si je puis dire, à bras ouverts parce que sa réputation l’avait précédée. Tu penses bien que dans la profession la rumeur de ses exploits circulait de bouche à oreille. Chacun espérait en secret recevoir sa visite… Chez les kinés, elle faisait dans la parapharmacie. Elle portait avec elle une mallette contenant des fioles d’huiles essentielles, des tubes de pommades et d’onguents, rien que des produits de massage.
- Et comme d’habitude, elle faisait don de son corps pour les tests de démonstration !
- Oui. Toutes ses visites débutaient par un massage intégral, de la nuque à la plante des pieds. Je devrais plutôt dire de la tête au cul. Elle venait en string, un string trop étroit, si bien que les poils de sa touffe débordaient sur les côtés. Une chatte presque rousse sur sa peau très blanche. Il y avait de quoi faire bander un cancéreux de la prostate en phase terminale. La séance de massage se prolongeait invariablement par un pelotage en règle de ses fesses et l’introduction de quelques doigts huileux dans le vagin.
- Par rapport aux visites chez les psy, elle était revenue à des pratiques plus classiques…
- Attends, j’ai pas fini. Tu es déjà allé chez le kiné ? Oui, alors tu sais comment ça se passe : le plus souvent, il y a plusieurs cabines, fermées par des rideaux, et le kiné va de l’une à l’autre. Il s’occupe de quatre ou cinq patients en même temps ; à chacun, il donne des exercices et supervise l’ensemble. Et puis, il y a tout le matériel professionnel : les chaînes, les sangles, les harnais avec contrepoids pour étirer les membres, soulager les muscles endoloris… Valérie se laissait harnacher sur une table de travail. Les poignets et les chevilles pris dans des bracelets de cuir, les cuisses ouvertes, une large sangle passée sous le ventre lui soulevait le bassin et la maintenait ainsi, comme suspendue en l’air, la croupe offerte, le cul ouvert, dans une position d’une totale obscénité. À chaque fois que le kiné passait la voir, il lui léchait la chatte et mettait sa bite en batterie. Il la limait quelques minutes, elle gémissait et les autres, dans les cabines voisines, croyaient que c’était à cause de la souffrance de l’effort. Quand elle se faisait baiser, elle entendait aussi la respiration des autres : ces souffles courts mêlés à l’odeur puissante de la sueur augmentaient sa jouissance.
Avec le matériel, l’éventail des positions était presque sans limites et chaque kiné avait ses fantaisies. On ne peut pas dire que c’était monotone !
- Arrête, tu vas finir par me donner des regrets !
- Comment ça ? demanda Christian alors qu’il venait de garer sa voiture dans la cour de leur maison.
- Parce que, quand j’étais gosse, j’ai rêvé de devenir kiné, rien que pour masser de jolies filles…
- Allez, ne sois pas triste ! Journaliste, ce n’est pas mal non plus !
- Et Valérie, qu’est-ce qu’elle est devenue ?
- Maintenant, elle a dépassé la trentaine. Aux dernières nouvelles, elle envisageait sérieusement de se marier avec un ingénieur en informatique et de le suivre à Paris.
- Parce que tu la revois ?
- Ça m’arrive. La dernière fois, c’était dans mon cabinet, il y a deux ou trois mois. Elle représentait un laboratoire qui venait de mettre sur le marché un nouveau gel spermicide…
Christian m’a jeté un regard plein de malice et a ajouté :
- Mais évidemment, pas un mot de tout ça à Bénédicte ! Secret professionnel.
FIN
©Michel Koppera, février 2010
Derniers Commentaires