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Guillaume FABERT , Autoportrait en érection (1989, Editions Régine Deforges )
Ce fut avec Brigitte que la sodomie me révéla l’infinie variété des plaisirs que peut dispenser un anus complaisant, car Brigitte adorait se faire enculer.
Lorsqu’elle me rencontra, Brigitte n’était pas sans expérience amoureuse – son premier amant an avait même fait une excellente fellatrice – mais elle possédait toujours son pucelage postérieur.
Je lui ravis rapidement cet anachronique titre de vertu, en mettant à l’opération les ménagements souhaitables, et tout se passa fort bien. Mais ce ne fut que progressivement que son anus devint le siège premier de nos ébats, au point, sur la fin de notre liaison, de polariser l’essentiel de nos activités amoureuses. Non que nous n’usions plus de sa bouche et de son ventre ; mais aucune étreinte ne pouvait omettre une incursion, même brève, de mon membre dans son divin trou du cul.
J’y revenais toujours, j’en étais obsédé. Ma verge semblait irrésistiblement attirée par cette étoile brune qui savait si bien s’ouvrir pour l’aspirer, la masser, la sucer, la branler…(…)
Je prenais un plaisir extrême à m’acharner longuement dans les fesses de Brigitte. Mon ventre tambourinait avec volupté sur cette croupe mouvante, mon gland aimait à se rafraîchir à l’extérieur de l’anus avant d’y replonger avec fougue, mes couilles se balançaient gaiement sur le périnée, et lorsque je sentais, enfin et pourtant trop tôt, le sperme monter dans ma verge, je m’enfonçais de tout mon poids au plus profond de ce cul tressautant.
L’éjaculation m’immobilisait quelques secondes. La présence du corps de Brigitte entre mes bras se faisait alors plus intense que jamais : je sentais son anus palpiter autour de la base de mon membre, comme pour en extraire la dernière goutte de sperme ; mon ventre se pressait contre la chaude fermeté des fesses ; ma bouche se noyait dans les mèches folles de sa nuque et ma tête s’emplissait du parfum de ses cheveux.
Lorsque je déculais, les reins brisés et le souffle court, et m’affalais à ses côtés, j’avais encore envie de l’embrasser, de la pétrir, de la prendre, et seule la fatigue arrêtait la machine à enculer que j’étais devenu.
Je vois deux raisons à l’intensité du plaisir que je prenais à sodomiser Brigitte.
L’une, banale puisqu’exclusivement physique, tient aux différences anatomiques entre vagin et anus. Alors que le vagin enserre tout le corps de la verge et masse celle-ci sur toute sa longueur à chaque mouvement, l’anus ne débouche que sur la vaste cavité du rectum où la verge se perd et seul le sphincter branle la hampe, le gland n’étant caressé qu’épisodiquement. Les effets de friction de l’enculage sont sonc bien inférieurs à ceux d’un coït vaginal , et l’éjaculation en est retardée d’autant.
L’autre raison relève du sentiment, et donc du hasard : j’étais très amoureux de Brigitte.
Comme elle mon cul,devient obsédant du désir que j'ai de le donner.
Une peur que je suis en train de vaincre en acceptant mes désirs.