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Dans le recueil "Naufrages " de Francisco COLOANE (éditions Phébus, 2002
Collection Points n° 2377, 242 pages) on trouve le compte-rendu du naufrage du "Joven Daniel" qui eut lieu dans la nuit du 31 juillet au 1er août
1849 sur la côte d'Arauco, au sud de Valparaiso sur la côte occidentale du Chili. Du vaisseau chargé de marchandises on ne retrouva que des débris. Tout
l'équipage et les passagers disparurent corps et biens.
Or, parmi les parmi les passagers se trouvait un jeune couple composé de Don Ramón Bañados et son épouse doña Elisa Bravo, accompagnés de leur bébé, d'une nourrice et d'une
dame âgée. Comme aucun corps ne fut retrouvé, on soupçonna les indiens d'avoir pillé l'épave et assassiné tous les naufragés.
Voici le compte rendu qu'en fit don Benjamin Vicuña Mackenna dans le tome 1 de la Revista de Artes i Letras de Santiago : "Toutefois, le sort d'Elisa Bravo, fille de Valdivia et l'une des plus belles femmes du Calle-Calle, suscita un vif intérêt, chacun voulant la retrouver et l'arracher des mains des Indiens qui étaient supposés la retenir captive (...) Elisa Bravo, jeune mariée de L'Île de France (île Maurice), mourut chaste dans les rochers escarpés de Puancho car un Indien Parma raconta qu'il avait aidé à enterrer une demoiselle avec deux autres femmes qui paraissaient être ses servantes et un petit enfant dans une crevasse qu'ils avaient recouvert de sable et de trois pierres de Cancagua (sable utilisé comme ciment). Cette demoiselle était Elisa Bravo, les deux femmes une dame de compagnie et la nourrice, et le petit cadavre celui de l'enfant d'Elisa. De sorte qu'il ne reste de cette malheureuse sur la face de la terre que ces trois pierres friables qu'un barbare compatissant posa sur la tombe"
Cet article ne mit pas un terme à la légende de Dona Elisa Bravo. En effet, le peintre Raymond Quinsac Monvoisin (1790-1870), connu pour ses portraits et ses scènes historiques tira de cette tragédie une toile représentant Elisa Bravo captive des indiens. Comme on peut le constater, l'attitude de la jeune femme est bien loin de celle d'une prisonnière. Ce tableau d'un érotisme "exotique" ne fit que nourrir tous les fantasmes à propos de la malheureuse Elisa Bravo.
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