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"Le dîner", chapitre 4
Il me fallut pas moins de trois quarts d’heure pour atteindre enfin l’ambassade implantée dans un quartier aux rues grouillantes de vie noctambule et encombrées de voitures arrêtées en double file. À l’ambassade, malgré le laissez-passer signé de la main de Sarmel Colo 1er, les formalités d’entrée me parurent interminables. Puis, on m’escorta à travers des salons déserts, des escaliers, des couloirs, et encore des bureaux vides jusqu’à une antichambre où l’on me pria de patienter, M. Ibrahim Halimi était momentanément occupé. Je ne sais combien de temps j’attendis ainsi, seul dans cette petite pièce sombre juste éclairée par une lampe de salon – par courtoisie pour nos invités, j’avais retiré ma montre avant leur arrivée – et aucune pendule aux murs, rien que des photos des lieux saints et une très belle tapisserie orientale. L’homme à la cravate à pois et aux lunettes d’écaille parut enfin. Il se confondit en excuses et m’introduisit dans son bureau où une pendule indiquait déjà minuit trente. J’eus une pensée furtive pour la charlotte aux fruits rouges, mais mon calvaire n’était pas fini : je dus encore endurer une longue conversation téléphonique avec les traducteurs et une nouvelle longue attente dans l’antichambre où une femme que je pris d’abord pour une secrétaire entra avec un plateau de rafraîchissements. Comme elle restait à m’observer debout près de la porte, il me vint des pensées salaces. C’était une jeune femme noire, d’à peine trente ans si je pouvais en juger. Elle avait de longs cheveux tressés, un visage à l’ovale d’une grande pureté, une bouche charnue entrouverte sur des dents très blanches, et portait une courte robe chamarrée qui découvrait au-delà du raisonnable de charmants genoux et des jambes bien galbées. Il y avait dans sa façon de se tenir adossée au chambranle de la porte quelque chose de provocant. Peut-être était-ce la cambrure excessive de sa chute de reins ou l’effronterie de son regard…
- C’est une professionnelle, pensai-je intérieurement. Une pute…
Ce simple mot redonna consistance à mon érection du dîner.
- Est-ce que je peux faire quelque chose pour Monsieur ? demanda-t-elle avec une voix suave, aux fortes intonations d’Afrique de l’ouest.
- Ça dépend… Il y en a encore pour longtemps ?
Elle haussa les épaules. D’un geste, je l’invitai à venir me rejoindre. Elle s’approcha, mais au lieu de prendre place sur la chaise à côté de la mienne, elle se planta tout près de moi, si près que je me sentis enveloppé de son lourd parfum au jasmin et que j’avais ses jambes nues à portée de main. Lorsque je glissai ma main droite entre ses genoux, elle se laissa faire. Je vis même ses pieds s’écarter légèrement pour m’ouvrir la voie de ses cuisses fuselées. Dieu que sa peau était douce !
Ensuite, tout s’enchaîna dans un scénario d’une grande banalité. Toujours debout, la femme se laissa caresser les fesses, puis le sexe qu’elle avait entièrement glabre comme celui d’une petite fille. Pendant que je la masturbais, elle déboucla ma ceinture, ouvrit mon pantalon et me branla avec grâce. Elle vint d’elle-même s’agenouiller à côté de moi pour me sucer tout en s’ouvrant à mes doigts qui s’amusaient entre ses fesses, du con au trou de son cul. Elle avala mon foutre jusqu’à la dernière goutte, se rajusta, reprit le plateau et quitta l’antichambre sans m’accorder un regard.
Quelques instants plus tard, M. Hamidi était de retour avec l’enveloppe bleutée qu’il me remit avec un air cérémonieux. Il était près de deux heures du matin.
- Vous rendrez ce document à Sa Majesté en lui précisant que tout est réglé. Et encore merci, Monsieur Koppera, au nom de notre pays. Bonne fin de soirée, Monsieur Koppera.
Je me sentais en proie à une froide fureur, mais je trouvai néanmoins la force de lui adresser une ultime poignée de mains souriante.
à suivre...
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