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"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 3
Ma première éjaculation remontait à deux années plus tôt, par un après-midi d’été où je m’étais spontanément mis à bander en feuilletant un de ces romans-photos que maman laissait traîner dans les toilettes. Le verrou était tiré, l’appartement désert et la femme en noir et blanc du magazine plutôt jolie. Je n’eus pas besoin de me toucher : il me suffit de poser mon regard sur la culotte blanche de l’actrice en train de se maquiller devant le miroir de sa coiffeuse, sur l’arrondi de son mont de Vénus qu’épousait fidèlement le tissu, sur l’ombre portée de sa poitrine dont le soutien-gorge contenait difficilement l’opulence… Un brasier inconnu venait de germer au plus profond de mon ventre et, presque aussitôt, mon sperme jaillit avec force. L’onde du plaisir se saisit de moi, courant jusque dans mes jambes, me laissant quelques instants étourdi, comme privé de toute vie.
Quelques semaines plus tard, dans une des grandes poubelles du sous-sol de l’immeuble, j’avais aussi trouvé un numéro de Paris-Hollywood. Malgré les quelques taches de graisse qui maculaient les pages centrales, j’avais habilement caché ce trésor en haut de mon armoire, derrière la corniche, hors de portée de la curiosité maternelle. Il y avait surtout deux scènes de strip-tease bien excitantes, même si je ne comprenais pas très bien pourquoi les femmes y arboraient toutes le même bas-ventre, trop nu et comme voilé de brume.
Cependant, au bout de quelques mois, à force de patients exercices d’assouplissement, de flexions, d’étirements souvent douloureux, j’arrivai enfin à me lécher la fente du gland, à le bécoter du bout des lèvres, puis plus tard à le gober tout entier. À chaque centimètre gagné naissaient de nouvelles émotions. Ma langue roulait autour du fruit, le palpait, le pourléchait avec tendresse. Je ne tardai pas à m’éjaculer dans la bouche. Je connus la saveur de mon foutre, je m’en délectai chaque soir.
Lorsque je me revois dans les albums de famille que tint amoureusement maman depuis ma naissance jusqu’à ses derniers jours, j’ai parfois du mal à me reconnaître dans ce jeune garçon aux cheveux si courts, aux jambes si nues, déjà grand gaillard mais encore fragile. L’été, on me faisait porter des shorts en nylon, l’hiver des pull-overs tricotés main et d’épaisses chaussettes de laine qui me montaient jusqu’aux genoux. Je lisais Lassie, chien fidèle ou Les aventures de Pinocchio. Si mes devoirs étaient finis, j’avais le droit de regarder à la télévision un épisode de Rintintin ou Age tendre et Tête de bois. Quand papa était à la maison, on regardait en famille Les coulisses de l’exploit et La tête et les Jambes … Et pourtant, une fois dans ma chambre fermée à clef, je grimpais sur une chaise pour prendre le numéro de Paris-Hollywwod. Je bandais déjà. J’avais ma double page préférée, celle avec une brune à moitié dénudée, portant bas noirs, porte-jarretelles et slip rouge frangé d’une mousseline d’épaisse dentelle blanche. Combien de fois ai-je en pensée posé ma main sur ses seins lourds, saisi sa nuque sous sa sombre chevelure et ôté sa culotte où mon regard revenait sans cesse, comme aimanté par le rouge vif du satin ? Tout en me tétant le gland, je ne la quittais pas des yeux et c’était comme si c’était elle qui m’aspirait la bite et déglutissait mon sperme chaud.
Enfin, arriva le jour où je me taillai ma première véritable pipe, la queue raide à demi avalée, le nez au ras des couilles. Ma jouissance fut sans pareille. C’était en avril 1963, je venais d’avoir seize ans.
à suivre...
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