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Trente ans plus tard... Quelques clefs pour comprendre et expliquer
1) Comment ai-je pu cloisonner mon existence au point de mener pendant deux années entières (1991, 92) une quadruple vie ?
L'essentiel est de rappeler aux plus jeunes qu'au début des années 90, il n'y avait encore ni téléphone portable, ni internet, et par conséquent pas de réseaux sociaux. Il était donc facile d'être invisible et injoignable... Il suffisait tout simplement de ne pas répondre au téléphone.
J'avais très tôt acquis mon autonomie et accoutumé mes proches (famille et amis) à mes absences, voyages et déplacements professionnels. Ainsi, dès 1971, alors que je n'avais encore que 19 ans, j'avais entrepris avec ma compagne de l'époque, un voyage estival en Grèce (train, ferry et autostop) qui nous mena jusqu'en Crète... Nous dormions chez l'habitant, en camping ou le plus souvent sur les plages au sable encore tiède... Deux mois, sans adresse, sans itinéraire...
L'année suivante, en 1972, à peine titulaire du permis de conduire, nous avons acheté une voiture d'occasion (une Simca 1100), et nous voilà partis à la mi-juin pour un périple qui nous mena de Normandie jusqu'aux confins de la Turquie, en pays kurde, à la frontière de l'Iran, via l'Italie, la Yougoslavie et le nord de la Grèce... Plus de 15000 km en deux mois et demi. On allait au hasard de nos envies, de nos rencontres, de nos coups de cœur... Pour le meilleur et pour le pire.
Le pire, ce fut au printemps 1992, après l'accident mortel de mon frère, lorsque mes parents ont vainement cherché à me joindre. J'étais en Toscane, dans une superbe villa perdue au cœur du vignoble de Chianti, sans télé, sans radio, sans téléphone, sans journaux... Loin de la ville. J'ai su plus tard que des messages avaient été diffusés sur RFI (Radio France Internationale) pour retrouver ma trace. Sans succès. Ce ne fut que trois semaines plus tard que j'ai appris sa mort. Il ne restait plus de lui qu'une urne en pierre de sel que nous sommes allés jeter en mer au large des îles Chausey.
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