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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Michael CONNELY, Darling Lilly ( Seuil Policiers, 2003)
Le polar mêle prostitution sur le net (via un site d’escort girls) et haute technologie (informatique moléculaire)… L’ensemble est assez palpitant, bien construit, même si on n’y croit qu’à moitié..
Chapitre 12, page 108.
- Allez, viens t’asseoir
Elle gagna le canapé et lui fit signe de s’asseoir à côté d’elle. Il s’exécuta.(…)
- Ce que tu vois te plaît ? demanda-t-elle.
Il était à peu près certain que c’était la fille de la photo affichée sur le web, mais ne pouvait en être sûr à cent pour cent dans la mesure où il ne l’avait pas regardée aussi longtemps et souvent que celle de Lilly. Robin était pieds nus et portait un débardeur bleu clair et un short en velours rouge si haut remonté sur les fesses qu’un maillot de bain eût été plus pudique. Elle n’avait pas de soutien-gorge et ses seins – avec implants, sans doute – étaient énormes. Grosses comme les biscuits ronds que vendent les girl-scouts aux fêtes de charité, ses aréoles se dessinaient très clairement sous son T-shirt. Cheveux blonds avec raie au milieu dégringolant en cascades de bouclettes de part et d’autre de son visage. Pas de maquillage visible.
- Oui, j’aime bien, répondit-il.
Chapitre 35, pages 307-308
Nicole lui passa les bras autour du cou, l’attira contre elle et l’embrassa. IL la fit tourner sur elle-même, la poussa doucement vers le lit et l’y assit. Puis il s’agenouilla devant elle, lui écarta les genoux et s’avança. Et s’avança encore, ils s’embrassèrent à nouveau. Plus longuement et plus fort cette fois. Il eut l’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis que ses lèvres avaient senti le contour des siennes.
Il posa les mains sur ses hanches et l’attira vers lui. Sans douceur. Bientôt elle lui prit la nuque d’une main et commença à lui déboutonner sa chemise de l’autre. Tous deux se débattirent avec les vêtements de l’autre jusqu’au moment où ils se séparèrent pour se déshabiller tout seuls. Sans en rien dire ils savaient bien que ça irait plus vite.
Ils accélèrent l’allure. Il ôta sa chemise, elle fit la grimace en découvrant les bleus qu’il avait à la poitrine et au flanc. Elle se pencha en avant et l’embrassa aux deux endroits. Et lorsqu’ils furent nus l’un et l’autre, ils s’étendirent sur le lit en une étreinte pleine de désir et de tendresse nostalgique. Il comprit qu’elle n’avait pas cessé de lui manquer – son intelligence et la texture émotionnelle de leurs relations surtout, mais aussi son corps. Il n’avait qu’une envie : la toucher et goûter.
Il enfouit son visage entre ses seins et lentement descendit plus bas, son nez sur sa peau, ses dents bientôt serrées sur l’anneau d’or qu’elle avait au nombril, à le mordiller doucement. Plus bas encore. Elle avait rejeté la tête en arrière, gorge exposée, vulnérable. Les yeux fermés, elle comprimait les lèvres du dos de la main, la phalange d’un doigt entre les dents.
Lorsque l’un et l’autre furent prêts, il se redressa contre elle, lui prit la main et la posa sur son sexe pour qu’elle le guide. Ils procédaient toujours ainsi, c’était leur routine. Elle bougeait lentement, lentement elle le prit en elle, ses jambes remontant le long de ses flancs pour se refermer dans son dos. Il ouvrit les yeux pour regarder son visage…
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