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"Pater noster", # 5
Effectivement, ce l’était. Marc me parla sans ambiguïté alors que nous étions seuls tous les deux, assis au bord du ruisseau : si je voulais aller plus loin avec Isabelle, il me faudrait accepter sa participation active.
- Toi ? Avec ta propre sœur !
- Ma sœur ne m’intéresse pas, dit-il en haussant les épaules. Tu ne comprends pas ? Si tu es d’accord, rendez-vous dans la grange, demain après-midi à trois heures…
La semaine précédente, le foin pour l’hiver avait été rentré dans la grange si bien que l’air y était encore imprégné d’une puissante odeur d’herbe séchée au soleil. C’était aussi capiteux qu’un parfum de fleur tropicale. On se retrouva tous les trois, à l’abri des regards, juchés au sommet du tas de fourrage, juste sous les ardoises tièdes. Pour l’occasion, Isabelle avait mis une courte robe rouge. Alors qu’elle grimpait devant moi à l’échelle qui menait à notre repaire, j’avais entrevu la blancheur fugace de sa petite culotte.
Marc me fit asseoir entre eux deux. Comme nous restions là, empruntés par notre brutale promiscuité, Marc prit l’initiative.
- Qu’est-ce que vous attendez ? Embrassez-vous ! Touchez-vous !
Je me penchai donc vers le visage d’Isabelle. Nos lèvres s’entrouvrirent, nos langues se rencontrèrent, nos salives se mêlèrent. Elle laissa ma main descendre le long de son cou, déboutonner le haut de sa robe et pétrir ses seins libres sous le tissu. Je ne pris pas garde à la main de Marc posée sur mon genou nu. Isabelle vrillait sa langue dans ma bouche avec volupté, son téton était ferme et grenu comme une mûre sauvage. Je la devinai en train d’écarter les jambes. Pendant ce temps, la main de Marc remontait ma cuisse. La poitrine à l’air, la robe relevée sur ses cuisses ouvertes, Isabelle se laissa tomber en arrière sur la couche de foin odorant. Elle m’abandonnait son ventre. Je bandais avec tellement d’ardeur que lorsque Marc ouvrit mon short et me libéra la bite, ce fut comme un soulagement. De la main gauche, je caressais le sexe dodu d’Isabelle à travers le coton de sa culotte blanche.
Au moment même où je glissais mes doigts sous l’élastique pour toucher la vulve d’Isabelle, Marc me prit en bouche. Je me souviens surtout du poids de sa tête posée sur mon ventre, de la caresse de ses cheveux puis, plus tard, de la chaleur humide qui enveloppa ma bite. Mais rien ne pouvait me détourner de la chatte d’Isabelle maintenant offerte. Ses lèvres devinrent plus molles, sa salive plus abondante, huileuse et sucrée comme celle qui suintait de son sexe. Tout en me suçant, Marc se branlait. Portant les doigts à son clito, Isabelle se mit aussi à se caresser. Des années plus tard, j’ai vu des scènes comme celle-là, sur des gravures illustrant des œuvres grivoises du dix-huitième siècle, quand on disait encore le foutre ou gamahucher… Chacun de nous était sur son chemin à lui, à la recherche du bonheur de l’instant, de son propre accomplissement… Je crois que c’est moi qui ai joui le premier, lâchant tout dans la bouche de Marc, mais je m’imaginais dans la chatte d’Isabelle. Il avala mon sperme. Après, je ne me souviens plus très bien. Marc a éjaculé, c’est sûr ; il avait gardé ma bite dans sa bouche et je sentis d’accélérer le souffle brûlant de ses narines sur les poils de mon pubis. Quant à Isabelle, elle se branlait toujours, les bords de sa vulve étaient trempés… Peut-être a-t-elle fini par jouir elle aussi…
Pour le tout jeune adolescent que j’étais alors, il était difficile de rêver vacances plus exotiques. De ce jour, les promenades en forêt avec Marc et sa sœur devinrent très excitantes : la pénombre fraîche des épicéas était propice à nos attouchements, aux déshabillages, aux soupirs et aux jouissances redoublées… La profondeur de la forêt se fit complice de nos jeux interdits.
Mais la cure thermale de cinq semaines s’acheva, notre aventure amoureuse aussi. L’année suivante, malgré mes vœux, mes parents louèrent une autre maison, plus modeste, dans un autre village. À ce jour, je ne sais pas ce que sont devenus Marc et Isabelle.
- Tu l’as baisée ? demanda Nadine en me donnant sa vulve à contempler.
- Non, elle était vierge.
- Tu aurais pu l’enculer !
- À cet âge-là, je ne savais même pas que ça pouvait se faire !
Nadine sourit. Je tenais fermement la bite de Daniel à la verticale. À genoux au-dessus de lui, Nadine se mit en position et je lui présentai l’engin de Daniel à l’entrée du vagin. Elle se l’enfila jusqu’aux couilles, se cambra au maximum. Des deux mains, Daniel lui écarta les fesses. Nadine tourna la tête vers moi.
- Michel, tu peux me la mettre dans le cul. Tu l’as bien mérité !
FIN
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