Jeudi 23 janvier 2014 4 23 /01 /Jan /2014 12:34

Philippe LECAPLAIN, Ces dames de l’annonce

Éditions Tabou, collection Vertiges, 2013

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Le principe : Le narrateur a passé une petite annonce pour rencontrer des femmes libertines… Le livre est le récit de 18 de ces rencontres originales. Si le scénario peut paraître à certains très artificiel et improbable, je peux témoigner que lorsque j’ai écrit mon roman « La seconde vie de Maximilien Bémol », j’ai moi aussi passé une petite annonce dans une revue littéraire afin de recueillir les témoignages intimes de femmes mûres à forte pilosité pubienne et que j’ai ainsi entretenu une longue et fructueuse correspondance avec trois femmes qui m’ont beaucoup aidé dans mon travail d’écriture

                             

14ème rencontre : Ludivine, la bavarde ( pages 138-139)

lecaplain5- J’ai la cramouille qui crame. Mon clito est devenu un mégot brûlant qui veut son coup de tisonnier. Arrête le cunni et bouge-toi. Tu m’as mis le feu au cul et il va falloir que tu sois un pompier à la hauteur. Vite, le brasier réclame ta lance à incendie.

Elle déverse cette vulgarité avec une gouaille poissonnière qui me vrille les tympans.

- Je t’en prie, remplis-moi bien au fond. J’offre la rôtisserie ; sois mon charcutier ! Enfourne ta viande. Du bon gros gigot bien sanguin, voilà ce que j’aime. Et en guise de garniture, envoie donc la purée.

Poétiquement grossier. On aurait cru du San Antonio

- Putain, quel calibre ! lança-t-elle en dégainant la chose. La bite idéale est celle que j’empaume sans que le pouce puisse toucher mes autres doigts. Je suis sûre que c’est du 20 sur 7. Tu vas pouvoir me remplir.

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Elle avait beau  être flatteuse, elle me laissait interdit.

- Ce qu’il me faut, c’est une bonne rasade de pine. Depuis toujours, j’ai la chatte qui réclame. De toutes les façons, entre un homme et une femme, cela se termine toujours à coups de queue. À le savoir, autant ne pas perdre de temps et s’économiser les préambules. Alors, vas-y, fous-la moi. Je veux en prendre.

Encore sous le choc mais avant tout serviable, je l’enconnais.

- Han, han, oui, comme ça. Han, han, encore. Han, han, plus fort.

Ma parole, elle se croyait dans un de ces bons vieux pornos qui m’ont déniaisé avant le saut dans le grand bain. À l’époque, c’était en crypté à la téloche le premier samedi du mois ou en vidéocassette achetée derrière la gare.

 

- Ouiiiiiii, t’arrête pas. 

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Commentaires

Comme dans les pornos, on se parle guère, c'est toujours étonnant ce genre de dialogue - si on n'a pas connu ça soit même.
commentaire n° :1 posté par : Camille le: 23/01/2014 à 15h37

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