Vendredi 15 avril 2016
5
15
/04
/Avr
/2016 08:00
Je ne connaissais pas William Suys. Il a fallu que je découvre par hasard ce tableau intitulé "Black hair" pour que je fasse
quelques recherches et découvre qu'il s'agissait d'un artiste américain contemporain.
Ce tableau, entre impressionisme et expressionnisme, m'a vraiment "impressionné" par sa composition tout en contraste entre
blanc et noir : noir de la chevelure, du regard et des gants ; blanc laiteux des seins, blanc de l'arrière-plan... Du grand art !
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
1
Jeudi 25 février 2016
4
25
/02
/Fév
/2016 08:00
Il est vrai que les puristes pourront ergoter sur la pertinence de "mise en abyme" pour qualifier cette photo, mais le
principe me semble respecté, à savoir la représentation d'une œuvre dans une œuvre similaire, ou l'inscrustation dans une image de cette même image. Au delà d'une querelle linguistique,
cette photographie m'est apparue comme significative de notre rapport à l'image, à notre propre image... L'image de notre corps passe nécessairement par le filtre des écrans numériques, nous ne
sommes plus qu'une re-présentation, ressemblante certes, mais jamais tout-à-fait identique à l'original... Morcellement des corps, mots de passe et alias...
Ceci étant dit, il n'en reste pas moins que la photo est belle, diablement sensuelle et troublante. C'est pourquoi je
l'intègre à ma Grande Galerie
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Lundi 1 juin 2015
1
01
/06
/Juin
/2015 08:00
Ce tableau date de 1825-1826. Eugène Delacroix avait à peine 30 ans
L'anecdote : Le duc D'Orléans dévoile le corps de sa maîtresse ( pas son visage et ce détail a son importance !) à son
chambellan, Albert Le Flamenc. Le piment de la situation réside dans le fait que la jeune femme, nommée Mariette d'Enghien, n'était pas seulement la maîtresse du duc, mais surtout la légitime
épouse du chambellan voyeur et cocu ridiculisé par l'amant de sa femme. Pour un non averti des circonstances de la scène, le tableau peut être lu comme une situation candauliste. Quelle que soit
la lecture que l'on en fait, l'ensemble dégage un fort parfum érotique qui n'est pas pour nous déplaire
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Lundi 13 avril 2015
1
13
/04
/Avr
/2015 08:00
Adel Abidin est un artiste irakien né à Bagdad en 1973. Il vit et travaille entre Helsinki et Amman. Je vous présente ici une
photo d'une de ses installations vidéo les plus connues "Psyché" qui date de 2008. Pour une explication détaillée du concept; reportez-vous à l'excellent article qui lui est consacré sur le net
(voir lien ci-dessous)
Adelabidin
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Mercredi 18 mars 2015
3
18
/03
/Mars
/2015 10:38
Rappel : Paul Laurenzi est un artiste français né en 1964.
Paul Laurenzi
C'est moi qui ai attribué le titre à ce tableau d'une grande pureté plastique. La sobriété du décor et les tons sombres
de la robe et des bas de la jeune femme, magnifient la flamboyance de sa chevelure. L'habillage de velours rouge de la chaise suggère la passion amoureuse. Et notre ligne de lecture verticale du
tableau part du pâle visage de la jeune femme, suit le bord de sa chevelure rousse, se pose sur ses mains affairées et finit par ne plus quitter le long croissant de chair nue de sa cuisse. Peau
si blanche, si pure qu'elle n'en est que plus sensuelle et désirable.
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Mercredi 11 mars 2015
3
11
/03
/Mars
/2015 09:37
Sardanapale, appelé aussi Assurbanipal, fut le dernier grand roi d'Assyrie qui régna de 669 à 627 av JC. En occident, la
légende en a fait une des figures emblématiques du stupre. En effet, il aurait vécu dans la débauche avant de trouver la mort lors de la prise de Ninive par les Babyloniens en 612 av JC.
En réalité, Sardanapale (mort bien avant la chute de Ninive) fut un souverain éclairé, qui certes ne dédaignait pas les
plaisirs sensuels. C'est cependant sous son règne que fut fondée une immense bibliohèque de tablettes cunéiformes (en ces temps de barbarie culturelle au Moyen-Orient, il est bon de rappeler
l'oeuvre d'hommes tels que Sardanapale). À la suite d'un conflit avec son frère, alors gouverneur de Babylone, qui intriguait contre lui, il fit le siège de cette ville (650-648). Son frère
vaincu préféra incendier la ville et se suicider avec les siens plutôt que de se rendre. La prise de Ninive en 612 fut en quelque sorte la vengeance des Babyloniens
Sardanapale est aussi passé à la postérité grâce au célèbre tableau d'Eugène Delacroix daté de 1827 "La mort de
Sardanapale".
Je vous propose aussi un dessin préparatoire au tableau, ainsi que trois détournements ou pastiches
Collage de Jacques Brissot
Tableau de Veggie Poulette
Photo de Maurice Melliet
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Mardi 24 février 2015
2
24
/02
/Fév
/2015 10:07
Je ne connaissais rien des origines de ce tableau : ni son auteur, ni sa date, ni son titre, mais Philippe m'a apporté les
références utiles. Il s'agit donc du portrait de Dorette Woodward, seconde épouse de l'artiste, réalisé en 1934. Par les couleurs et la sévérité du vêtement, la raideur de la pose et la tristesse
de l'arrière-plan, ce portait aurait tout pour être d'une grande austérité... Et pourtant l'ensemble dégage une indéniable sensualité qui émane de petits détails, à commencer par la pointe des
tétons qui poussent sous le tissu qu'on devine un peu rêche. De toute évidence, la jeune femme ne porte pas de soutien-gorge ! Et puis, il y a cette bouche aux lèvres charnues, qui esquissent
comme un début de sourire provocateur, ou encore son regard qui nous fixe hésitant entre sérieux et malice... Je contemple l'oeuvre et au bout de quelques instants, je n'ai plus qu'une envie :
m'approcher pour embrasser sa bouche, déboutonner le haut de sa robe (robe de laine ?) pour caresser ses seins et sucer ses tétons tout raides de désir...
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
1
Mercredi 11 février 2015
3
11
/02
/Fév
/2015 10:38
"La jeune fille à la mandoline" est le dernier grand tableau de Balthus qui décédera l'année suivante en
2001. Cette oeuvre est le condensé de l'univers de Balthus : présence du chat gardien des rêves, la fenêtre qui s'ouvre sur un paysage fait de collines sensuelles, une jeune fille endormie dans
une pose très suggestive (cuisses grandes ouvertes) l'instrument de musique, et le désir sexuel figuré par la présence du chien... Une pure merveille, comme un instantané de la beauté de la
vie.
C'est aussi par conséquent le dernier tableau où Anna Whali posa pour le peintre. Les problèmes de santé de Balthus étaient
devenus à l'époque si handicapants qu'il ne pouvait plus travailler sur des esquisses préparatoires et utilisait des polaroïds de sa jeune modèle pour réaliser ses tableaux...
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
0
Lundi 9 février 2015
1
09
/02
/Fév
/2015 07:54
Ces deux tableaux intitulés "Couple d'amoureux" datent de 1750. François Boucher y atteint des sommets
d'érotisme, à la limite de la pornographie. Le premier des deux tableaux est le plus sensuel.
Le simple tracé des deux diagonales permet de constater que le centre du tableau se trouve bien là où on le pressentait,
c'est-à-dire sur le ventre nu de la jeune femme. Le couple est entouré de motifs végétaux (branches tronquées) aux formes phalliques. La charge érotique du tableau repose sur une série de
contrastes : richesse et abondance des vêtements / nudité du ventre féminion, toisons épaisses des moutons / mont de Vénus glabre de la jeune femme... La main du jeune galant amorce un mouvement
de préhension du sexe de sa partenaire, plus que consentante comme l'indique son sein offert et l'écartement obscène de ses cuisses...
Le second tableau est plus conventionnel et plus mièvre : certes, on y retrouve le mouton et le décor végétal mais les
cuisses serrées de la jeune femme qui paraît sur la défensive, le couple d'angelots potelés et surtout l'absence de symboles phalliques assagissent le propos de l'artiste...
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
2
Mardi 30 décembre 2014
2
30
/12
/Déc
/2014 15:56
Fin de soirée à deux
En tête-à-tête
En corps à corps
Décor bourgeois
Ivresse légère
Désirs et fantasmes
Chaleur et moiteur
Transgressions
Envie de plus, de tout ...
Par michel koppera
-
Publié dans : la grande galerie
-
1
Derniers Commentaires