la grande galerie

Mardi 4 juin 2013 2 04 /06 /Juin /2013 07:41

Ces deux photographies constituent à mes yeux un des sommets de l'érotisme. Tout d'abord, parce que le corps de cette femme est sublime de beauté, mais surtout parce que le voile, loin d'atténuer cette beauté ne fait que la mettre en valeur. Je pense que, contraiment à ce que l'on dit habituellement, le port du voile n'a pas pour but de préserver la pudeur des femmes, mais d'exacerber le désir des hommes. Il est connu que l'été, sur les plages, les femmes aux seins nus sont moins draguées que les femmes en maillot : une femme aux seins nus affirme son indépendance, sa liberté, son refus du conformisme...(c'est sans doute ce qui explique la haine des intégristes de tous poils envers les Femen !) Une femme libre fait peur à nombre d'hommes en quête de proies dociles... Le port du voile procède du même mécanisme.  Il n'en reste pas moins que ces photos sont magnifiques et très sensuelles.

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Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 31 mai 2013 5 31 /05 /Mai /2013 12:00

Egon SCHIELE : « Nu avec des bas verts », 1918

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Cette œuvre de Egon Schiele (1890-1918) datée de l’année de sa mort n’est pas le tableau le plus connu d’Egon Schiele, mais dans sa galerie de nus, c’est celui que je préfère. Tout d’abord parce que contrairement à son habitude, Egon représente une femme plutôt ronde, à la poitrine généreuse, aux formes épanouies. Ensuite, la pose est remarquable de sensualité. Tout concourt à faire naître chez le spectateur le désir charnel de cette femme. Parcourons ensemble le tableau dans le sens classique de la lecture, c'est-à-dire du haut à gauche vers le bas à droite. Nous avons d’abord une abondante chevelure libre de toute épingle, de barrette, de tout apprêtement, puis le visage pudiquement (le rose aux joues) tourné sur le côté comme une ultime tentative de se dérober à nos yeux… Ensuite, il y a ses seins en pomme qu’on devine fermes et gonflés de vie, les bas verts et les escarpins qui suggèrent l’urgence d’une jouissance, les cuisses relevées, le puissant arrondi du fessier et, enfin, son sexe fendu où viennent s’échouer nos regards amoureux. Tout est remarquablement construit et constitue un splendide hommage à la beauté du corps de la femme.

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Samedi 27 avril 2013 6 27 /04 /Avr /2013 09:00

La grande galerie : "Femme à la poitrine nue" par Willi Kissmer

Avant tout, je tiens à remercier John qui m'a indiqué le nom de l'artiste qui avait composé ce tableau.

Tout est construit sur le contraste entre la sobritété et l'exubérance, entre le puritanisme et l'indécence : sobriété du décor, exubérance du geste ; puritanisme des vêtements dont la noirceur et la rigueur ne sont pas sans évoquer un protestantisme oppressant à la Hanneke, indécence de cette poitrine nue aux mamelons roides, et surtout du rouge à lèvres purpurin. Un authentique chef d'oeuvre de sensualité.

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Vendredi 15 mars 2013 5 15 /03 /Mars /2013 10:00

Tableau de Marcel René HERRFELDT (1890-1965) Un immense merci à Anona Moose pour le renseignement !

galeria2Un portrait tout simple mais terriblement efficace.

Rien n'a été laissé au hasard :  ni la cambrure des reins, ni la roideur des mamelons, ni le grain de beauté sur la pommette, ni la noirceur du regard, ni la mantille posée haut sur les cuisses, ni les lourds bracelets d'argent, ni l'autre grain de beauté au bas du ventre, ni l'esquisse de la fente vulvaire, ni la dorure des accoudoirs lourdement sculptés... Tout est harmonie, d'une sensualité redoutable.

Elle nous regarde droit dans les yeux. Elle est belle, et elle le sait.

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Jeudi 17 janvier 2013 4 17 /01 /Jan /2013 09:44

Alex Varenne , « la Vierge au gant noir »

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À ce jour, « La Vierge au gant noir » constitue sans aucun doute l’œuvre majeure d’Alex Varenne. Si le visage de sa vierge n’est pas sans rappeler celui de la « Vierge à l’enfant avec Sainte Anne » de Léonard de Vinci : traits quasiment identiques, même inclinaison devarenne-vierge Vinci la tête, même sourire énigmatique… ( voir document), le travail de Varenne va bien au-delà du simple pastiche. Le visage de sa vierge se trouve comme coiffé d’algues pourpres dont on ne sait s’il s’agit de drapés de voile ou de mèches de cheveux très sensuelles. Le visage est limpide, d’une grande pudeur, fait d’ombre et de lumière, d’innocence et de mystère. Aussi le contraste avec le buste et le ventre nus en sera-t-il d’autant plus violent. Ses seins aux tétons grenus, son ventre généreux et déjà rond comme en attente de maternité, son pubis glabre presque puéril, ses cuisses charnues et surtout le discret et pourtant délicieux sillon de sa vulve close, tout nous dit qu’elle est prête à l’amour, à l’accouplement qu’elle attend et qu’elle désire en secret…

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Jeudi 22 novembre 2012 4 22 /11 /Nov /2012 14:59

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J'ignore l'identité de l'artiste qui a réalisé ce tableau. Au premier coup d'oeil, sa facture n'est pas sans rappeler les compositions d'Edward Hopper (exposition en cours à Paris, au Grand Palais, jusqu'en janvier : à ne pas rater !) Même décor froid, impersonnel et standardisé, de salle de restauration rapide. On pourrait se croire dans un film américain des années 60. On ne serait pas étonné de voir arriver une serveuse blonde en tablier, passant de table en table pour proposer du café brûlant. C'est le soir, après la fermeture : les employés ont fait le ménage et préparé la salle pour le lendemain matin.

Puis notre regard s'évade par la porte ouverte, au fond de la salle. Et nous voici spectateurs-voyeurs d'une scène d'amour. Ils sont là, tous les deux, seuls au monde, entièrement préoccupés de leur propre plaisir. Le hasard a fait qu'ils se sont retrouvés côté à côte dans l'arrière-salle, si près l'un de l'autre. Les gestes leur sont venus naturellement. Ils n'en sont qu'aux préliminaires et pourtant, déjà, ils n'entendent plus rien, ils ne voient plus rien. Leur désir de l'autre est trop intense, trop urgent, trop vital...

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Mercredi 31 octobre 2012 3 31 /10 /Oct /2012 08:05

BALTHUS, Thérèse rêvant (1938)

« Thérèse rêvant », par Balthus ( comte Balthazar Klossowski de Rola) 1908-2001.

Dimensions : 150,5 X 130,2 cm

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Le première fois que j’ai vu ce tableau, j’ai été saisi d’une intense émotion. En effet, en le voyant, il m’est aussitôt revenu en mémoire un souvenir d’enfance que j’avais oublié. Nous avions 8 ans tous les deux. Elle se prénommait Marie. Nous avions fait connaissance un an auparavant au cours d’un repas de communion où nos familles avaient été conviées. Je me souviens que l’absence de pudeur de Marie m’avait étonné, surtout au moment où, au cœur de la nuit, prise d’un besoin pressant, elle s’était accroupie dans un coin de la cour pour pisser devant moi, sans chercher à se cacher. Pour moi, éduqué de façon très stricte, cela avait été une révélation.

Mais la scène que me rappelle le tableau avait eu pour cadre le préau de l’école primaire du village, pendant la récré d’un matin du mois de mai. Je discutais avec Marie lorsqu’elle se rendit soudain compte qu’un de ses lacets était défait. Alors, se penchant en avant, elle posa un genou à terre et entreprit de refaire le nœud de son lacet. Dans cette position, sa jupe se retroussa haut sur ses cuisses nues et découvrit sa petite culotte blanche dont l’élastique un peu lâche laissait entrevoir son sexe enfantin qui bâillait. Elle prit tout son temps. Savait-elle que je regardais intensément son ventre, sa vulve enfantine. Je ne saurais l’affirmer. Tout ce que je sais, c’est que ce fut ce jour-là que j’ai ressenti pour la première fois ce qui pourrait ressembler au désir et acquis la certitude que le sexe de la femme nourrirait mon écriture.

Dans le chiffon blanc posé à côté de la chaise, je ne peux m’empêcher de voir un visage grimaçant, comme celui d’un improbable voyeur. « Thérèse rêvant »… À quoi rêvait-elle cette gamine, fille d’un des voisins de Balthus qui se servait souvent des enfants de ses amis et connaissances comme modèles ? Mais en réalité, on ne croit ni au rêve, ni au sommeil… La pose est trop suggestive pour être innocente. Thérèse se savait observée et s’exhibait avec complaisance et un soupçon de perversité.

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Lundi 15 octobre 2012 1 15 /10 /Oct /2012 12:23

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle catégorie que j'ai intitulée "La grande galerie". Je sais que c'est un peu prétentieux (ça fait un peu Galerie des Glaces) mais je n'ai rien trouvé de mieux. Il s'agit de présenter une oeuvre que j'aime et de la commenter.


Jean-Jacques LEQUEU (1757-1824), "Et nous aussi nous serons mères, car..."

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Ce tableau, daté de 1794 ( an 2 de la République) est le plus célèbre de Jean-Jacques LEQUEU. Sa notoriété tient autant de sa beauté plastique que de la force de son titre, comme si, avec près de deux siècles d’avance, Lequeu avait mis en œuvre le slogan de Paris Match : « Le poids des mots, le choc des photos ».

Comme souvent chez Lequeu, le visage de la jeune religieuse n’exprime quasiment aucune émotion ; le regard semble absent, comme perdu dans le vide, frôlant le nôtre de quelques centimètres. Visage au demeurant d’une stupéfiante perfection, semblable à un masque de carnaval vénitien (on y retrouve l'obsession de la symétrie de l'architecte qu'était Lequeu). Aucune ride, aucune altération de la peau. De l’arc des sourcils à la fossette du menton, tout est sublimé. Et puis, il y a ce geste pour dévoiler sa gorge ronde, généreuse et le téton coquin. Observez que sa main aux doigts délicats tient le tissu comme un sexe d’homme…

Le titre demande quelques éclaircissements. Il ne prend tout son sens que replacé dans son contexte historique : 1794, c’est la Terreur instaurée par le Comité de Salut Public issu de la Convention Montagnarde, avec par exemple ses tentatives d’imposer le calendrier républicain et de contrôler le clergé qui droit prêter serment d'allégeance à la République.

« Et nous aussi nous serons mères, car… ». « Et nous aussi » : le titre est donc la suite d’une phrase déjà commencée. « nous aussi », comme qui ? Comme les autres femmes, les laïques, celles du dehors. Notez que Lequeu n’écrit pas nous serons femmes, mais nous serons mères, en contrepoint du sein nourricier dévoilé par la novice. « car.. » : le point de suspension laisse la phrase inachevée. Car avec la République, nous allons pouvoir disposer librement de notre corps ? 

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Lundi 21 mars 2011 1 21 /03 /Mars /2011 18:14

« Femme à la fenêtre » (1925), par Salvador Dali, Musée national de la Reine Sofia, Madrid ;

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Le titre du tableau varie au gré des sites : « Femme ou jeune fille à la fenêtre ». La jeune femme en question serait une certaine Anna Maria dont Dali fut à l’époque très épris. Aujourd’hui, au vu de sa croupe généreuse, je lui prêterais volontiers les traits de Carmen Maura, l’actrice fétiche d’Almodovar.

La fenêtre s’ouvre sur une anse où paresse un voilier. La pièce est sobre, sans doute une chambre au sol de parquet. On devine la femme nue sous sa robe dont le tissu léger et soyeux épouse discrètement les rotondités et esquisse la raie des fesses. Malgré son visage tourné vers le dehors, on la devine attentive à ce qui se passe dans son dos, à la présence de l’amant qui va s’approcher à pas lents et poser ses mains sur ses hanches. Il remontera sa robe haut jusqu’à sa taille, livrant à son regard concupiscent la blancheur laiteuse de ses fesses nues. Alors, elle écartera un peu les cuisses pour que sa main empaume son sexe moite.

Ils baiseront ainsi, dans l’embrasure de la fenêtre grande ouverte sur la sérénité de la mer.

 

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Vendredi 13 août 2010 5 13 /08 /Août /2010 09:10

Le musée Koppera

Yves Guezet.

L’œuvre sans titre date de février 1989. Il s’agit d’une peinture acrylique de petite dimension (24 X 32 cm). J’en ai fait l’acquisition la même année lors d’une exposition d’œuvres d’artistes normands au profit d’une section locale d’Amnesty International. Je connaissais personnellement Yves Guezet dont la notoriété a depuis largement dépassé nos frontières puisqu’il est exposé entre autres aux USA et au Japon. (pour plus de renseignements allez voir son site www.guezet.com )

guezet

Le tableau que je vous présente ici tient une place à part dans l’œuvre de Yves Guezet puisqu’à ma connaissance il s’agit du seul tableau représentant un nu ( tout au moins dans ses travaux rendus publics). On y retrouve cependant tout ce qui fait l’originalité de son univers :  créatures étranges sans être vraiment monstrueuses, ambiguïté des personnages évoluant dans un décor indéfinissable…  

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