
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Elections. Dans moins de deux semaines, on vote. Déposer son bulletin dans l'urne, comme son sperme dans le vagin d'une poupée gonflable...
En vain. Ils ne tiendront pas leurs promesses, et on fera semblant d'avoir oublié. Tout cela n'est pas très sain.
Elections toujours. En 1997, Le Président de la République avait dissous l'assemblée, ou plutôt "dissolu" et la droite s'était fait "Chirakiri".
Bonheur. Les bons sentiments, c'est comme les mangues : c'est savoureux, mais ça ne dure que le temps d'une saison et ça voyage plutôt mal.
Amour-propre. Moi, ce qu'il me plaît de faire, c'est précisément ce qui ne se fait pas.
Voisinage. Au Brésil, nos voisins de palier, c'était
un couple : elle métisse plutôt blanche, lui franchement noir. Et pas du tout causants. Ils passaient leurs journées entières enfermés dans leur chambre, ils ne sortaient que pour manger, et
encore... Du balcon, on les voyait ( ou plutôt on les devinait) entièrement nus sur le lit. Ils devaient passer leur temps à se caresser, se branler et baiser. Ils ne faisaient pas de bruit, ils
étaient jeunes. Quand ils sortaient prendre l'air, elle avait le feu aux joues, lui restait impassible et muet.
Impressions de Guyane. Maisons grillagées et surprotégées, abondance de légumes et de fruits au marché, omniprésence de la police et de l'armée, femmes somptueuses, cocaïne et
crack à tous les coins de rue, poissons du fleuve majestueux, agressions et braquages, musiques métissées, soleil lourd et pluie de plomb...
Pluie. Averse tropicale de l'après-midi. La pluie tombe avec une telle violence qu'il semble que tout doive être écrasé, humilié par les gouttes d'eau lourdes comme des perles de
mercure transparent.
Arbre. Le grand lustre aux cristaux d'émeraude du manguier
Pour changer un peu, je me suis laissé aller à quelques jeux sans autre ambition que de divertir, et qui sait de faire sourire, en ces temps de précarité, de
misère intellectuelle et de chasse aux immigrés...
Un détournement de pub pour commencer. Cette photo qu'on peut voir actuellement dans les magazines illustre une publicité pour la marque de
salons Natuzzi ( canapés, fauteuils en cuir). Du mobilier plutôt classieux. Alors j'ai imaginé d'y ajouter ce petit dialogue coquin :
Et puis, j'ai composé ce court poème que j'ai intitulé, allez savoir pourquoi, "Elysée"
Le président fornique au Labrador
Car la brune y chante encore
Et sait s'il y a les amis dehors.
J'ai vécu plusieurs années (7 en tout) sous les Tropiques, et même tout près de l'équateur, que ce soit en Afrique ou
en Amérique du sud. Au cours de ces années, j'ai consigné dans des carnets des impressions, des détails.. En voici un premier et court florilège.
Bestiole : la scolopendre articulée comme un jouet répugnant.
Végétation : la feuille du bananier est comme une salade d'escargot géant. Et le régime de bananes pendu comme un lustre, avec la poire sombre de la fleu pour allumer la
lumière.
Fête : Bientôt l'Aïd-el-Fitr, le Ramadan touche à sa faim.
Bestiole 2. Le tango solitaire du caméléon : deux pas en avant, un petit pas en arrière.
Les Comores: Quelques grains de basalte noir dans le sablier du Canal du Mozambique.
Climat : Saison sèche ; l'haleine alezane des alizés.
Pour terminer, une anecdote à la fois triste et touchante. C'était un
homme déjà vieux qui s'appelait Mahamouda. Il me raconta qu'une nuit de grande chaleur, de retour à la case familiale très tard, il avait découvert sa nièce âgée de 15 ans endormie sur un lit, le
ventre à l'air, les cuisses écartées... Il me dit qu'il était resté plus d'une heure, à la lumière d'une lampe à pétrole, à regarder le sexe de sa nièce, qu'il n'avait jamais vu de sa vie une
chatte si large, si charnue, si poilue... Et tout en la regardant, il pensait qu'il ne pourrait jamais jouir de ce ventre, qu'il serait jaloux de l'homme qui le posséderait un jour
prochain, mais il ajouta que cet homme en deviendrait fou de désir et de plaisir, fou à lier !
SOUVENIRS 2
végétaux. Le badamier, ses frondaisons sont comme les bassins superposés d'une fontaine baroque dont l'ombre nous inonde de sa douche fraîche.
Les papayes sont des grappes de mamelles jaune-vert où viennent s'allaiter les roussettes et les makis.
Amour. Vous êtes vraiment félin pour l'autre.
- Le ventre à l'air, elle a le sexe au bord des larmes.
- Sous son T-shirt, les tétons de la pubère pointent le bout de leur promesse.
Météo. L'énorme tourbillon du cyclone déverse sur les îles des trombes de pluie violentes comme des gifles sur la joue d'un enfant.
Anthropologie. L'exotisme, c'est les autres vus de loin.
Moeurs. L'inceste, c'est du linge qu'on salit en famille.
- Il a échoué lamentablement, c'est une épave.
Dessins. Graffitis obscènes sur une table de classe d'une école dans la brousse. les mêmes qu'en Europe, mais plus crus, plus expressifs dans leur maladresse. On y retrouve
presque toujours le même thème, la même représentation : une femme, les cuisses écartées, le ventre nu, en train de se masturber ou de se faire pénétrer. Le plus remarquable est que cette femme
est toujours représentée avec force poils pubiens. C'est un message codé. En effet, la femme ainsi dessinée est à la fois non-mariée et sans enfants, puisque la religion et la tradition imposent
l'épilation intégrale du pubis à l'occasion du mariage ou de la maternité. La femme représentée est donc d'emblée désignée comme seule et libre de toute attache et par conséquent disponible
et accessible à tous les fantasmes.
Soir. le soleil se couche, très vite, comme s'il venait d'apercevoir une proie derrière la montagne.
Musique. Elle joue "La Mer" de Debussy sur un piano aqueux.
deux vignettes salaces de Robert Crumb
En préambule, notez que l'album insolite porno qui contient actuellement 20 images a atteint son format maximum, ce qui veut dire qu'à partir
d'aujourd'hui, chaque jour j'enlèverai une photo pour la remplacer par une nouvelle.
Lettre. Il y a quelques
années, une amie qui s'appelait Nadine m'écrivait ces quelques lignes : " La prochaine fois, déplie ton canapé, même si on regarde la télé. Cela nous permettra de nous caresser plus à
l'aise, si on en a envie... J'aime caresser ton corps, ta queue, afin de faire monter le sperme et que tu ne puisses plus le retenir. Je te dis au revoir en passant très doucement ma
langue sur ta queue, en la laissant glisser sur toute la longueur, bien dure et fière de l'être." Voilà des mots d'amour qui allaient droit au but !
Horizon. Le ciel a la couleur des nuits au sommeil léger et imprécis.
Conversation de bureau.
- Comment se passe cette journée ?
- Elle se passe de commentaires !
Cinéma. À Cannes, sur la Croisette, les pin-ups sont en première plage.
Subjonctif. " Encore eût-il fallu que je t'enfilasse mon thermostat dans la culasse."
Petite histoire.
Dans la rue, trois chiens parlent de leur vie quotidienne. Le premier est américain, le second russe et le troisième chinois. Ils en arrivent au chapitre de la nourriture.
- Moi, dit le chien américain, quand j'ai faim, j'aboie et mon maître m'apporte una gamelle de viande.
- Bien, dit le chien russe, mais juste une petite question : c'est quoi de la viande ?
- Et moi, continue le chien chinois, j'aimerais savoir ce que ça veut dire aboyer.
Haïku.
"Puis la mer se brise
À l'ombre des sémaphores
Surdes rochers pâles."
Périphrase.
Pour se branler, l'homme secoue la salière.
Social.
Reprise du travail, comme d'une chaussette. Ce n'est qu'un cache-misère.
Nouveauté. Je viens de créer aujourd'hui un nouvel album photo avec des images trouves sur internet, au fil des
navigations. L'album intitulé "album insolite porno" est essentiellement composé de photos étranges( pénétrations extrêmes, dilatations vaginales ou anales, performances lubriques...) Certes il
est évident que certaines de ces images sont bidon mais ce n'est pas ça qui importe, mais leur forte charge fantasmatique... On est là pour fantasmer, pour s'évader du quotidien. Si de
votre côté vous avez des images, n'hésitez pas à me les envoyer à mkoppera@wanadoo.fr. Je complèterai
régulièrement cet album pour le plus grand plaisir de vos yeux...
Jardin. Sur la pelouse, la taupe dépose un peu du sang de la terre.
Maison. Une araignée noire traverse le mur blanc, en ligne droite, comme une tache d'encre sur la page de mes angoisses.
Voyage. Le monde des îles : une collection de poche.
Métaphore. Les amants se nouent et se dénouent comme des lacets. Il se nouent avec le plus grand soin, mais se dénouent dans l'indifférence, sans y penser.
Haïku.
" Blanche de désir,
Enroulée sur ellle-même,
Mon amour s'endort."
un tableau de Courbet pour la nuit...
Quatrain inconvenant.
Exploit.
Gabriel, ce grand salaud
Qui se branle à Granville
Eclabousse Saint-Malo
De son sperme futile.
Fable. Un vieux loup solitaire en mal d'amour dit au Petit Chaperon Rouge:" Tire la bobinette !" Il crut se la faire. Mais la chevillette chut et son coup foira. Moralité : chez les
vieux loups solitaires, l'appétit ne vient pas toujours en mangeant.
Sommeil. Nuit de verre où les rêves tintent comme du cristal.
Sécheresse. L'arbre assoiffé perd ses feuilles comme des cheveux blancs qui restent accrochés dans le peigne du soleil.
Hiver. C'est le temps des oranges, des soleils domestiques qui éclairent la table.
Poème d'amour. ( à une amie perdue )
Au
paddock
Comme une page bleue
Les chevaux se
reposent Les
draps sont ouverts
Les hommes y font des choses Sur les corps généreux
Ad
hoc
Des amants solitaires
S'ils ne sont pas trop émus On se
lisait la peau
Ni
amoureux
Et les lèvres
Trop
fiévreux Une
heure brève
D'un désir qui les
tue
Jusqu'au dernier mot.
Dans le Nouvel Observateur de cette semaine, du 4 au 11 janvier, trois clichés parus à quelques pages d'intervalle ont retenu mon attention, et je n'ai pu
m'empêcher de les rapprocher et de les confronter.
1) En couverture, le cul de Simone de Beauvoir, photographiée en 1952 dans une salle de bains à Chicago, photo prise par un certain Art Shay, ami de l'amant de Simone, l'écrivain américain Nelson
Algren. ( vous ne pouvez pas avoir raté cette une !)
Quel cul ! Fessier musculeux, chute de riens sublime accentuée par les mules à talons hauts qui forcent la cambrure. Quel âge avait-elle en 1952 ? 44 ans ! L'âge de la maturité. Dire que Sartre a
caressé ces fesses, baisé ce cul merveilleux ! Mais aussi Claude Lanzmann et combien d'autres... Il y a dans ce cliché toute la dualité de l'écrivain, à la fois personnage public, froide icône
médiatique, et la personne privée, secrète et sensuelle... Je crois que j'aurais volontiers donné une année de mon existence pour partager une nuit, en 1952, avec Simone de Beauvoir dans une
chambre à Chicago. Pas vous ?
2) Quelques pages plus loin, cette photo de Julien Gracq datée de 2004. Il vient de mourir le mois dernier, quelques jours avant Noël. Une autre image de
l'écrivain, sans doute plus conforme aux idées reçues: être solitaire, comme évoluant dans un autre monde, un univers intérieur qui nous est inaccessible. L'homme semble en harmonie avec le
paysage qui l'entoure, avec cette grève herbeuse, cette végétation épaisse mais accueillante, ce clocher qui émerge au-dessus de la cime des arbres, ce ciel chargé de promesses d'orage... L'homme
est en marche, fragile mais serein, presque souriant. Il ne nous regarde pas. Il marche. Il était né en 1910 à Saint Florent le Vieil, sur les bords de la Loire ; il est mort le 22 décembre 2007
à Saint Florent le Vieil sur les bords de la Loire, dans la douceur de l'hiver angevine... Tout Gracq est dit dans ces deux dates. Relisons Du Bellay ! " Quand reverrai-je hélas, de mon
petit village, fumer la cheminée, et en quelle saison... "
3) et puis, en page 37, Sarko et Carla Bruni sur le tarmac de l'aéroport de Louxor le 25 décembre 2007. On croirait une mauvaise doublure d'Al Pacino dans le Parrain. Un vrai chef mafieux ! Tout
y est : les Rayban, le col de chemise largement ouvert, la moue dédaigneuse, l'escort-girl de luxe... Il ne manque que la gourmette, la chevalière en or massif avec inittiales gravées... La
panoplie complète ! Mais ce n'est pas de la fiction, c'est l'image bling-bling de notre chef d'état... On se la fait à la Poutine, mi-playboy, mi-demi-sel... Misère et
décadence.
Voir ces 3 images juxtaposées me laisse une étrange impression de malaise... Cherchez l'erreur !
Avril 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |||||
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | ||||
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | ||||
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | ||||
28 | 29 | 30 | ||||||||
|
Derniers Commentaires