au jour le jour

Mercredi 28 mai 2008 3 28 /05 /Mai /2008 14:21

3 janvier. Je me souviens de la magnifique touffe noire de Catherine Ringer quand elle n'était pas encore la chanteuse des Rita Mitsouko. Dieu qu'elle était belle !    et qu'elle doit l'être encore. ( voir les deux photos ci jointes )

15 juillet. Elle avait parfois cette position d'une grnde obscénité sensuelle. Montrer, cacher... Montrer tout en cachant, cacher tout en montrant...


3 septembre. Coliques néphrétiques : tout ça pour pisser du sable !
- J'ai deux amours : la chatte et le cul.
3 décembre. je me souviens qu'il y avait dans les années 80 une groupe de musiciens des rues qui s'appelait "Urban Sax". Ils défilaient lentement, tout de blanc vêtus d'une combinaison et de gants immaculés, la tête enveloppée d'une capuche et d'une sorte de masque blanc, sans aucune expression. Ils jouaient une musique lancinante, monotone et sinistre comme une sirène annonçant l'apocalypse...
 

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Lundi 26 mai 2008 1 26 /05 /Mai /2008 10:48
Pour le plaisir, le détournement d'une pub Hermès...
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Vendredi 16 mai 2008 5 16 /05 /Mai /2008 17:43

23 janvier.
- CDrom avec de pures merveilles obscènes, et le gros cul d'Internet, d'Internénettes...
- Le lapin, il grignote, il crotte... et ainsi de suite, jusqu'au civet final.
- Elle s'appelle Servane. C'est presque un nom de voiture. justement, on a comme une envie de se mettre au volant, de toucher à tous les boutons du tableau de bord, de lui soulever le capot, de lui vérifier les niveaux et de faire ronronner son petit moteur.
6 février. Lu ce matin un gros titre de magazine : "Orgasme : jouissance ou tyrannie ? " Déjà le titre est étrange, mais en plus le "ou" est incompréhensible. Où est l'alternative ?
3 mars. Relevé dans un petit catalogue de revues et vidéos X  ces quelques bribes d'anthologie : " Je baise ma mère, j'encule ma soeur. Ces filles sont nées pour être enculées, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Chatte perdue sans collier. Trois belettes accompagnées de leur moitié masculine à la couille glabre. Fellationnement vôtre. Éjaculations punitives..."
24 mars. Quelques blagues sans conséquence:
- À quoi voit-on qu'un avocat est en train de mentir ? Ses lèvres bougent.
- Donnez un franc à une blonde qui a une idée... elle vous rendra la monnaie
3 mai. Conversation.
- Laëla ! Laëla ! Elle est ou Laëla ?
- Elle est pas là.


23 mai.Bureaux L'instinct du chasseur ! Une remplaçante brune, petit ventre rond, peut-être 35 ans. Elle a l'air un peu coincée, mais je suis sûr que, entre ses jambes, c'est de la braise. j'ai deviné la touffe généreuse couleur anthracite, le clito arrogant... Bref, la super affaire au lit. Bon courage ! À consommer avec modération.
22 juillet. Je me souviens qu'adolescent, je m'allongeais sur le dos, entièrement nu, le sexe coincé entre mes cuisses serrées, rien que pour imaginer quelques instants que j'étais une jeune fille. Ce spectacle avait quelque chose de troublant.
11 septembre. Bienvenue dans le troisième millénaire !

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Jeudi 8 mai 2008 4 08 /05 /Mai /2008 17:04

27 janvier 2000. Lu dans l'Odyssée, cette description de l'entrée de la grotte de Calypso :
      " Il (Hermès) passa sur la terre jusqu'à la vaste grotte que la nymphe aux cheveux bouclés habitait. Il la trouva devant un grand feu ; l'odeur du cèdre et du thuya ardents parfumait toute l'île. La nymphe chantait d'une belle voix, tissant une toile avec une navette d'or. Une forêt verdoyante environnait la grotte ; à l'entrée poussait une jeune vigne dont les grappes mûrissaient, quatre sources d'eau claire arrosaient de molles prairies de violettes et de persil. le Messager rapide et clair s'arrêta, et, ayant tout admiré, entra dans la vaste grotte."
Il ne s'agit  là que d'une édition destinée aux collégiens. Voici maintenant le même passage dans une traduction plus universitaire ' Garnier-Flammarion, n° 64, Traduction de Médéric Dufour et Jeanne Raison,1965)
     " Sur la terre, il (Hermès) allait jusqu'à ce qu'il eût gagné la grotte spacieuse où habitait la nymphe aux belles boucles. Il la trouva chez elle. Un grand feu flambait sur le foyer ; au loin, se répandait l'odeur du cèdre et du thuya facile à fendre (...) Un bois luxuriant avait poussé tout autour de la grotte : aulne, peuplier noir, odorant cyprès et sous les branches nichaient des oiseaux de large envergure, chouettes, faucons, tapageuses corneilles marines qui besognent le mer. Aux parois de la grotte, une vigne déployait ses rameaux vivaces, d'où les grappes pendaient en abondance. Quatre fontaines versaient une eau claire, elles étaient voisines et dirigées en sens divers. Tout  autour, de molles prairies de violettes et de persil étaient en fleur..."
      Bandant non ? Cela me rappelle un film de Bertrand Blier, "Calmos" où les hommes s'aventurent dans une vulve géante, sorte de grotte originelle... ( je me représente Calypso comme cette belle fille en noir et blanc, et sa chatte c'est la grotte mythique !)


24 mars 2000. Printemps : la bite aux champs !
28 mars 2000. Paris : manifestation de femmes qui réclament le maintien de la spécialité "gynécologie" dans la formation des médecins. Slogan repris en choeur par les manifestantes : " Une chatte, deux roberts, trois raisons d'être en colère !"
18 avril 2000. Dicton de saison: "Aux Rameaux, secoue-toi le poireau."
15 juin 2000. Il est tellement déshydraté qu'il éjacule en poudre.
23 juillet 2000. Le premier cercle, le deuxième souffle, le troisième homme, la quatrième dimension, la cinquième roue du carrosse, le sixième sens, le septième ciel, la huitième merveille du monde, la neuvième de Beethoven, le dernière chance...
Mais, la première main, la première fois, la première impression, les premières gelées, la première dent, la première fraîcheur, les premières neiges, le premier amour, le premier choix, les premières lignes, la première classe, le premier service, les premiers temps, les premiers hommes, le premier lit, le premier pas, la première communion, les premières loges, les premiers soins...
La dernière fois, le dernier cri, le dernier mot, le dernier vivant, les dernières volontés, la dernière pluie, le dernier des derniers, le dernier carat, le dernier métro, les derniers sacrements, la dernière demeure, la dernière touche, les derniers outrages, le dernier étage, le dernier soupir, les dernières extrémités, le dernier recours, la dernière guerre...
10 août 2000. - Vous ne connaissez pas votre bonheur !
                          - Si, justement ! C'est pour ça que je dois vous quitter...
23 septembre 2000. À la librairie, une employée qui téléphone. En attendant qu'elle en ait terminé de sa conversation, je l'observe : cheveux noirs bouclés, nez assez fort aux narines bien ouvertes,  léger duvet sur les avant-bras... Je sais déjà tout de son sexe : touffe noire très fournie, exubérante, clitoris de belle taille... J'aurais presque envie de le lui dire. Qu'en penserait-elle ?
16 octobre 2000. Écrire, c'est avant tout souffrir. Mais lire, c'est jouir.

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Mercredi 30 avril 2008 3 30 /04 /Avr /2008 15:43

Acariens. Le pou d'agouti, si petit mais si grand appétit

Passage à l'Euro

. Avant en Guyane, une passe c'était 200fr. Maintenant c'est 30 €. Le sida ( ou au mieux l'herpès) à 30 €, ça fait pingre... Et le préservatif à même pas 30 centimes ! A ce prix-là, ça n'inspire pas confiance... Moi, je me méfierais : sans doute de la camelote !

Grattage. Elle gratte et se gratte. À coups de pièce de monnaie, ou des deux doigts, parfois même en se pompant avec un gode. À chaque fois, l'espoir de décrocher le gros lot.

Ethnologie. En Guyane, les femmes n'ont pas froid aux yeux, ni nulle part ailleurs.

Ethnologie encore. Que reste-t-il des Indiens d'Amazonie ? Des lambeaux de mémoire, une indicible souffrance masquée par le silence et une paresse tenace. Ils s'abreuvent de bière et de tristesse.

Pub. Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil. Le malheur aussi...

Société. À la plage, les femmes s'exhibent, les ados s'inhibent, les hommes s'imbibent.

Zoologie. " Vous savez, dit la pie, je cause, je cause, mais c'est sans conséquence !"

Vie de famille : Déménager, cela ressemble à un verbe d'adultère. On change d'adresse comme si on divorçait.

Comptine. " Baisons-ci, baisons-là, lève la queue et puis s'en va. Ne jamais sous-estimer la queue du chat."


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Mardi 22 avril 2008 2 22 /04 /Avr /2008 11:01

    

Au cours de mon récent séjour à Marrakech, de passage au jardin Majorelle, j'ai photographié une porte verte. Cette photo m'a rappelé le célèbre film " Behind the green door" (1972) où la belle Marilyn Chambers rayonnait de sensualité. Je me souviens avoir vu le film il y a maintenant quelques années. Rappel : le film est construit à partir d'une sorte de légende qui court dan le milieu des routiers U.S. selon laquelle il y aurait, dans certains restoroutes des grands axes qui traversent les Etats-Unis, une mystérieuse porte verte qui ouvrirait sur un monde secret de fantasmes... Evidemment, la légende devient réalité. Je me souviens surtout des dernières scènes du flm ( l'intrigue est très succinte ) où l'on voit des éjaculations tournées au ralenti, avec ces gerbes de sperme qui traversent l'écran avant de venir éclabousser le corps de Marilyn... On peut parler de pornographie esthétique.


       Marilyn Chambers est née le 22 avril 1952. Elle a donc 56 ans aujourd'hui même. Alors, happy birthday et encore merci !   

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Mercredi 9 avril 2008 3 09 /04 /Avr /2008 15:22

Comme je sais à la lecture des stats de visite des articles que vous n'êtes pas insensible à ce genre d'exercice, je ne peux résister au plaisir de partager avec vous, fidèles blogueurs, quelques détournements de publicités récemment parues dans nos magazines. Comme la première fois, je me suis permis de les agrémenter de bulles "guillerettes" que je vous laisse apprécier.  Dans l'ordre, une pub pour les salons Natuzzi, la seconde pour New Man et la dernière pour une Volvo que je l'ai intitulée "échangisme" . Laquelle préférez-vous ? Aux urnes citoyens !

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Jeudi 3 avril 2008 4 03 /04 /Avr /2008 12:56

     Je crois qu'après quelques mois, est enfin venu le moment pour les lecteurs de ce blog de savoir qui est vraiment Michel Koppera. Alors, voilà : 
     

     Michel Koppera est sans doute né un soir de novembre 1977. Il avait déjà vingt-cinq ans.
     Michel Koppera ne sait qu'écrire, et rien d'autre. Il ne connaît ni la faim, ni le sommeil. Michel Koppera n'est jamais malade, d'ailleurs il n'a pas de carte vitale ; et l'INSEE ignore son existence. Il n'existe pas de photo de Michel Koppera si bien qu'il n'a pas non plus de carte d'identité.
      Et pourtant Michel Koppera est bien vivant : il désire, il aime, il souffre comme tout un chacun. Il tient son blog à jour, reçoit du courrier à son nom, envoie des e-mails. Il a des projets et est soumis à l'impôt sur le revenu.
       Michel Koppera est père de famille : deux romans, deux recueils de nouvelles et une ribambelle de poèmes libertins
       Michel Koppera aime parcourir le monde immobile, contempler à loisir l'océan, le ciel ou le sexe des femmes, rêver l'impossible et préparer ses obsèques ... Car Michel Koppera peut, à tout instant, décider de sa mort. Il lui suffirait d'un simple trait de plume... 

Retour à l'anthologie érotico-pornographique de Michel Koppera.
Quatrain n° 18 : Dominique X ( encore une Dominique !). Blonde intégrale. peau très blanche. Grosse poitrine, assez ferme et sensible. Sexe aux poils blonds, plutôt clairsemés. Entrefesses glabre. Chatte très large, élastique, très ouverte. Un vrai trou ! Se laisse lécher. Secrétions vaginales fluides comme de l'eau. Vagin tellement large qu'elle ne ressent presque rien quand elle baise et ne jouit qu'en se faisant fister.
Dominique l'impromptue
Baisée pendant des heures
Coulait comme du beurre
En regardant la rue.

Quatrain n° 19.
Madeleine en Levis
Les mains sur mes épaules
Me pressait la gaule
Contre son clitoris.     

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Dimanche 2 mars 2008 7 02 /03 /Mars /2008 14:31

Avertissement . Des contraintes professionnelles et éditoriales font qu'à compter de ce jour et pour quelques semaines, je ne serai plus en mesure d'assurer le quotidien de ce blog qui deviendra provisoirement hebdomadaire. Merci de votre compréhension.

Pornographie. Le sexe à portée de toutes les bourses.

portraits.jpg Femme. Belle créole : on a envie de mettre les mains partout, et il y a tant de rotondités à caresser qu'on se prend parfois à regretter de n'être pas poulpe géant..

Ophtalmologie. J'ai la vue qui baisse. Quand on dit ça, on croirait presque à une contrepéterie, mais il n'y a rien... On s'attend à quelque chose comme "J'ai la fesse qui pue" ou "j'ai vessie qui a bu"...

Entretien. Soyez bref, la mort m'attend.

Amour-propre. Il tombe, il dit qu'il a glissé.

Sport. Coupe du monde : il y a en a qui s'en foutent.

Météo. Chaleur, moiteur, torpeur, stupeur... Equateur.

Samedi soir. Alons dire bonsoir à ces dames, les putains du Surinam, en petite robe noire sous les acacias du boulevard, si sombres et si menues qu'elles se fondent dans l'ombre des feuillages.

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Samedi 1 mars 2008 6 01 /03 /Mars /2008 09:55

Bagne. La Guyane comme une immense prison : prison des maisons grillagées, comme Saint-Laurent du Maroni prisonnier de son cul-de-sac routier, prisonnier de la forêt qui nous cerne et nous étouffe, comme le territoire tout entier simplement relié au reste du monde par le fil ténu des lignes aériennes et téléphoniques, si fragiles...

Solitude. Je compte les jours comme Robinson sur son île mais je n'ai même pas l'espoir d'un Vendredi.

Utopie. Penser le réel, c'est d'abord rêver l'impossible.

Savoir-vivre. Ne pas dire " J'aime baiser en partouze", mais " J'aime les soirées conviviales". Ne pas dire " J'aime le cul des femmes", mais " Je suis très sensible à la plastique féminine". Ne pas dire "Je déteste baiser avec une capote", mais "Les matières synthétiques altèrent les relations humaines". Ne pas dire "Je te rappelle pour qu'on baise ensemble", mais "Je te contacterai dès que je serai disponible". Ne pas dire "J'en suis à mon troisième  mariage", mais "" Je cherche encore l'âme soeur". Ne pas dire "J'ai trois enfants à charge" mais " J'ai des responsabilités". Ne pas dire "Tu me fais bander", mais "J'ai un projet". Ne rien dire. 

Fait divers. Suicide d'un enseignant sur le haut-Maroni. Que croyez-vous qu'il fit ? Il se noya. 

Météo. Iracoubo. 23 décembre 1997, 4h30 du matin. 26 degrés Celsius.

Citation de Michel Tournier extraite de "Gaspard, Melchior et Balthazar". ( Gaspard, roi de Méroé)
         portraits-1.jpg " Dans ce sombre palais de basalte et d'ébène, les femmes africaines de mon harem se confondaient avec les murs et les meubles. Mieux, leurs corps aux formes dures et parfaites s'apparentaient à la matière de leur environnement. On pouvait les croire taillées dans l'acajou, sculptées dans l'obsidienne. Avec Biltine ( esclave blanche et blonde) il me semblait que je découvrais la chair pour la première fois. Sa blancheur, sa roseur, lui donnaient une capacité de nudité incomparable. "Indécente" : tel était le jugment sans appel tombé des lèvres de Kalhaha ( la favorite noire). J'étais bien de son avis, mais c'était précisément ce qui m'attirait le plus chez mon esclave. Même dépouillé de tout vêtement, le Noir est toujours habillé. Biltine était toujours nue, même couverte jusqu'aux yeux. Cela va si loin, que rien ne sied mieux  à un corps africain que des vêtements de couleur vives, des bijoux d'or massif, des pierres précieuses, tandis que ces mêmes choses, disposées sur le corps de Biltine, paraissaient lourdes et empruntées, et comme contrariant sa vocation à la pure nudité (...) Mais pourquoi fallait-il que je ne pusse rien voir de son corps sans découvrir quelque chose du mien ? Ma main sur son épaule, ma tête entre ses seins, mes jambes entre ses jambes, nos flancs serrés, c'était ivoire et bitume ! Dès que mes travaux amoureux se relâchaient, je m'abîmais dans la considération morose de ce contraste."
Pas mal, pas mal du tout...   

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