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En 1907, Guillaume Apollinaire signa un petit ouvrage érotique ayant pour titre "Les onze mille verges". Moins connu que les "Mémoires d'un
jeune Don Juan", le texte n'en est pas moins joyeusement paillard. Longtemps ignoré de la bibliographie du poète, il fut tiré de l'oubli par Jean-Jacques Pauvert en 1973 et
publié dans la collection "J'ai lu" dès 1978. Voici trois extraits où transparaît la fascination d'Apollinaire pour les "cons bien touffus" :
" Dans la
cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut ses grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait
son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux."
" Ensuite l'Espagnole releva ses jupes jusqu'au nombril et les agrafa de façon à ce qu'elle restât ainsi découverte jusqu'à l'ornière ombilicale.
Ses longues jambes étaient gainées de bas de soie rouge qui montaient aux trois-quarts de ses cuisses. Là, ils étaient attachés au corset par les jarretelles dorées auxquelles venaient se nouer
les soies qui retenaient au loup de velours noir plaqué sur les fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était caché par une toison d'un bleu noir qui frisottait."
" La kellnerine, beau specimen d'Allemande deBrunswick, était lourde de croupe : on eût dit une robuste cavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons... Des
poils bonds très clairs lui pendaient jusqu'au milieu des cuisses. Cette tignasse couvrait complètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santé robuste et tous
les soldats sentirent leurs membres virils se mettre d'eux-mêmes au port d'armes."
La photographie anonyme qui illustre l'extrait est extraite du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel", recueil de poèmes érotiques et de photos
licencieuses de la Belle Epoque edité par le Club du Livre Secret en mars 1882. ( Des petits trésors d'érotisme à l'ancienne."
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