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Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
L'identité de l'auteur de ces mémoires rappelle trop celle de Casanova pour être honnête.
Le récit a beau débuter par cette phrase : " Cesario Casavecchia naquit à Padoue le 28 février 1631 de Lelio Casavecchia, secrétaire particulier du cardinal Pellacani et de
Martha Sinibaldi.", tout cela sent le pastiche à plein nez. L'ouvrage fut édité par Euredif ( collection Aphrodite Classique n° 78) en 1979. Même si on peut légitimement douter de la
véracité de ce récit, il n'en reste pas moins plaisant et agréablement ponctué de tableaux libertins, bien dans le style de l'époque. Voici une scène de la fin de l'ouvrage ( pages 112-173)
où le narrateur se trouve en présence d'une certaine Paquita qui va l'initier à la sodomie :
" Lorsqu'elle se rendit compte, à je ne sais quel signe, que
j'allais atteindre au but, elle se dégagea d'un mouvement qui me surprit. Instinctivement, je tendis les mains pour la rattraper, trouvant insupportable d'être privé aussi
brutalement du plaisir presque accompli.
- Pas de gaspillage, messire ! plaisanta-t-elle en remuant dans la nuit. Là, maintenant, reviens te placer
Déçu, bandé, j'avançai encore les mains et sentis ses fesses douces et fermes à ma hauteur. À genoux sur le lit, elle s'offrait de nouvelle manière, me
guidant de sa main jusqu'à l'orifice que je retrouvai avec une fureur nouvelle. Je m'y enfonçai avec une double sensation d'horreur et de délices, le contact de ses fesses sur mes cuisses
stimulant terriblement mon désir ravivé.
Pendant que j'allais et venais ainsi en elle, de plus en plus fort, son fondement effectuait un mouvement de rotation qui ajoutait à ma folle
excitation, comme si je frottais durant un cycle sur chaque partie de la gaine veloutée qui m'aspirait à peu près comme sa bouche auparavant.
Je crus bien que cette fois elle m'autoriserait à couronner ce besoin démentiel, mais elle se dégagea encore à l'instant qui précédait
l'explosion. À cette seconde, je compris comment la nature insatisfaite peut faire d'un homme un violeur car j'étais prêt à la frapper pour achever ce qui était depuis si longtemps commencé. À ma
grande surprise, elle ne changea pas de posture. Sa main reprenait mon sexe en le caressant doucement.
- Tout doux, tout doux ; cette fois, tu finiras dans le conduit le plus serré ; laisse-moi faire !
Si grande que fût la honte qui empourprait mon visage, je me laissai placer à l'entrée du petit orifice et je poussai quand elle me le demanda. J'eus
des difficultés à m'y faufiler, mais l'étroitesse de cette gaine provoqua l'émission de ma sève dès que je fus entièrment dans ses entrailles. Le mouvement de rotation de ses fesses qu'elle
reprit me fut insupportable, tant il brutalisait mon appendice. Je me retirai en râlant et mes jambes mollirent sous moi. Ne pouvant me retenir, je tombai sur l'épais tapis de la chambre,
cherchant vainement à reprendre une respiraton normale."
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