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Ouvrage de Jean-Charles Gervaise de Latouche (1715-1782) paru sous le manteau en 1741 sous le titre de "Histoire de Dom Bougre, Portier des
Chartreux, écrite par lui-même". Comme on le devine, l'essentiel de l'action a pour cadre un couvent où moines et religieuses se livrent à la frénésie de la débauche. Réédité en 1978 par
Eurédif dans la collection Aphrodite Classique.
"Tantôt se rangeant en cercle autour de moi, elles (les soeurs) offraient à ma vue les tableaux
les plus lascifs ; l'une, mollement appuyée sur un lit, lassait voir négligemment la moitié de sa gorge, une petite jambe faite au tour et des cuisses plus blanches que l'albâtre qui me
promettaient le plus beau con du monde ; l'autre, les genous élevés, dans l'attitude d'une femme qui se prépare au combat, étendait les bras, soupirait et marquait par sa langueur et son
agitation l'ardeur qui la consumait ; d'autres, dans des postures toutes différentes, la gorge découverte, les jupes levées, se chatouillaient diversement le con en s'agitant avec fureur et
en exprimant par leurs soupirs et leurs exclamations le plaisir qu'elles ressentaient, marque assurée de celui qu'elles feraient ressentir ; tantôt toutes se mettaient nues et me présentaient la
volupté dans tous les points de vue qu'elles croyaient pouvoir me flatter ; l'une, le visage appuyé sur un canapé, me montrait le revers de la médaille et, passant sa main par-dessous son
ventre, elle écartait les cuisses et se branlait de manière qu'à chaque mouvement que faisait son doigt, je pouvais voir l'intérieur de cette partie qui m'avait causé autrefois de si vives
émotions ; une autre sur un lit de satin noir, couchée sur le dos, les jambes pendantes et écartées, me présentait à l'endroit la même image que l'autre ne m'offrait qu'à l'envers. Une
troisième me faisait coucher par terre entre deux chaises, et mettant un pied sur l'une et un pied sur l'autre, elle s'accroupissait et son con se trouvait perpendiculairement à mes yeux. Dans
cette situation, elle travaillait avec un godemiché pendant qu'une autre, placée devant moi, foutait de toutes se forces avec le plus vigoureux de nos moines, nu comme elle et posé de façon que
je voyais tous les mouvements du con de la soeur et du vit de sa révérence qui, semblable à ces béliers que l'on suspendait autrefois aux portes d'une forteresse pour les enfoncer, tombait avec
impétuosité sur le ventre de la soeur. Enfin, on offrait à ma vue les images les plus lubriques, tantôt toutes à la fois et tantôt successivement.
Quelquefois on me couchait tout nu sur un banc, une soeur se mettait à califourchon sur ma gorge, de sorte que mon menton était
enveloppé dans le poil de sa motte, une autre s'y mettait sur mon ventre, une troisième, qui était sur mes cuisses, tâchait de m'introduire mon vit dans le con, deux autres étaient placées à mes
côtés de façon que je tenais un con dans chaque main, une autre enfin, celle qui avait la plus belle gorge, était à ma tête et, s'inclinant, elle me pressait le visage entre ses tétons,
toutes étaient nues, toutes se grattaient, toutes déchargeaient, mes mains, mes cuisses, mon ventre, ma gorge, mon vit, tout était inondé, je nageais dans le foutre, mais
le mien refusait de s'y joindre."
(illustations signées Pichard..., mais vous l'aviez déjà reconnu, n'est-ce pas ?
)
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