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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Cette fois, l'écrivain à l'honneur était Félicien Champsaur ( 1859-1934). Très prolifique, il se distingue par un style nettement plus "hard " que les précédents. Voici deux extraits que
j'ai réunis, tant ils me semblent s'enchaîner presque naturellement. ( Le premier est tiré d'une oeuvre de 1922 intitulée Ouha, roi des singes, et le second du Satyre
invisible daté de 1924.
" Une nuit, une de ces nuits électriques où l'atmosphère semble être imprégnée de lascivité, Mabel,
assoupie, énervée , se tordait sur son lit de plantes odorantes tous les jours renouvelées, mais dont l'odeur de foin coupé obsédait encore plus son corps fiévreux, ne pouvant supporter le
contact d'aucun vêtement. Elle avait rejeté jusqu'au dernier voile.
Il lui sembla entendre un léger bruissement près d'elle ; elle entrouvrit les paupières. Des yeux de braise luisaient tout près. Elle sentit un
souffle brûlant la parcourir dans tout le corps ; des mains dures, mais qui se faisaient douces pour la caresse, la saisirent aux épaules.
Elle eut un mouvement de recul.
Mais les sens furent plus forts soudain que sa volonté, et, à pleins bras, elle étreignit un géant velu qui, avec d'infinies précautions, s'étendit sur
elle."
Elle défaille à nouveau sous des caresses inconnues, et tout son corps chavire dans un ravissement voluptueux, qui la secoue en spasmes, et lui arrache des
plaintes puériles, des râles où se mêlent des mots d'amour, alternants ou simultanés qui disent son plaisir - et aussi un autre plaisir. C'est un cri d'homme sur sa bouche, tandis que l'étreinte
surnaturelle fait de sa corolle vivante la gaine d'un lingam puissant et artiste, l'épouse d'une chair inconnue. Dans une agonie toute mouillée, elle s'évanouit."
Pas mal, non ?
Il y avait aussi un dossier consacré au graveur Antoine Borel ( 1743-1810 ) dont je vous propose une illustration pour l'Arétin Français (1787) où l'on voit une scène
savoureuse dont le bambin dans son berceau est l'innocent complice. Puis un dossier sur Andrée Vivien, avec une photographie 1900 d'un couple de lesbiennes, enfin un dossier illustré "L'humour
érotique 1900", avec entre autres ce dessin de Frédéric Front paru dans la revue "Le Rire" le 18 mai 1901 avec en légende ces paroles de la mère ( mère maquerelle ? ) à la
jeune femme : " - Tu n'es pas honteuse, avec une poitrine comme ça, que ta mère soit
encore concierge ? "
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