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La forme poétique du blason fut inventée par Clément Marot au 16ème siècle, bientôt suivie de son opposé, le contre-blason. Il s’agissait avant tout de célébrer la beauté de la femme dans la fleur de l’âge ou, dans le contre-blason, de mettre l’accent sur la laideur de ses appas perdus avec la vieillesse. Voici donc ma petite contribution personnelle, et bien modeste…
Sonnet : Blason « Le con fleuri »
Amie, quand reverrai-je, hélas
De ton con l’épaisse pelisse,
Les abords de ta vulve grasse
Sous la pâleur du clitoris,
Les poils de ta chatte angora,
Ta fente, velue à l’extrême,
Dont ma lèvre savourera
Le parfum que le désir sème ?
Je caresserai des deux mains
La pointe dure de tes seins,
Ta touffe noire d’anthracite.
Et ton cul poilu qui m’excite,
Grand ouvert à tous mes desseins,
Me livrera sa fleur presbyte.
Pour illustrer ce blason, il fallait un maître, ce sera évidemment Hugdebert
Sonnet : Contre-blason « Le con fané »
Me sera-t-il un jour permis,
Toute virilité perdue,
De contempler au bord d’un lit
Votre corps, nu, sans retenue ?
Vous aurez la touffe chenue,
Le ventre de désir meurtri,
La vulve trop large et lippue
Et le trou du cul flétri.
Je pétrirai vos seins pendants
Jadis si fermes et bandants.
Et sur votre con poivre et sel,
Je poserai mes doigts crochus,
Fouillant dans le bosquet fourchu
Où suinte encor un peu de fiel.
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