Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Bourrages ( 2ème partie )
Vous reconnaîtrez aisément en illustration un dessin de Aslan et deux vignettes de
Martin VEYRON (par contre j'ignore l'auteur du premier dessin, tiré d'un Charlie mensuel de 1976 )
Anniversaire ? De qui, de quoi ? De la SIPPA ? D’un membre du personnel ? À tout hasard, j’ai acheté un cadeau : un livre d’art sur la porcelaine japonaise, car je me souvenais avoir vu quelques estampes du genre zen sur les murs du bureau de la directrice… Le 16, c’était un samedi. Je m’attendais à un repas style comité d’entreprise, avec cocktail maison en apéro, menu obligatoire, ambiance cantine et blagues à usage interne…
Mais quelle surprise ! Il n’y avait, réservée au nom de la SIPPA, qu’une table à trois couverts, dans un recoin à l’abri des regards de la rue. J’étais en avance. Elle ne tardèrent pas à arriver : la directrice accompagnée d’une jeune femme qu’elle m’a présentée :
- Sandrine, notre expert comptable… Et vous ?
- Michel, expert en bourrage, si je puis me permettre ce raccourci audacieux.
La directrice m’a souri en me serrant chaleureusement la main.
- Je m’appelle Patricia et je vous remercie d’être venu. Ce soir, Michel, j’ai quarante-deux ans et vous serez mon chevalier servant. Vous voulez bien ? Un cadeau ! Oh, je vois que vous êtes observateur… C’est très gentil… Allez, on passe à table !
Sandrine était une jeune femme vraiment curieuse, avec une poitrine exubérante qui paraissait trop lourde pour son corps plutôt frêle. Elle avait les cheveux châtain coupés court, des mains aux doigts fins avec des ongles longs… Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Toutes les deux étaient venues habillées très classe : Sandrine en pantalon noir et chemisier de soie indigo, Patricia en tailleur rose indien, châle brodé de fils d’or sur les épaules, collier de perles et boucles d’oreilles assorties…
Le repas fut des plus agréables, même si Patricia fumait trop et buvait de concert. Mais c’était son anniversaire. On parla un peu de la SIPPA, beaucoup de la vie… Peu après le gâteau et la sobre cérémonie des bougies, Sandrine nous quitta : elle était vraiment trop fatiguée ! Je restai donc seul en compagnie de Patricia qui commanda une nouvelle bouteille de Margaux.
- Vous êtes pressé, Michel ? Non ? Moi non plus. Je compte sur vous pour me raccompagner, n’oubliez pas votre promesse…
Après le départ de Sandrine et au fur et à mesure que le niveau du vin baissait dans la bouteille, la conversation de Patricia prit le ton de la confidence. Au fil des verres, elle m’apprit qu’elle était mariée depuis plus de quinze ans mais que son époux travaillait très loin d’ici, en Guyane où il s’occupait d’environnement. Ils ne se voyaient que deux fois par an : quand il venait pour les fêtes de fin d’année et pour le mois de vacances d’été. Pourquoi elle n’allait pas là-bas ? Parce qu’elle supportait difficilement la chaleur et pas du tout le soleil. Sur sa peau, les coups de soleil se transformaient en plaques bleuâtres, comme si elle avait été passée à tabac. Ils avaient aussi un fils de vingt ans qui suivait des études à Paris ; elle ne le voyait guère plus souvent que son mari. Je lui ai dit que j’avais trente-cinq ans, que j’étais divorcé, sans enfants, et que je vivais seul. Pourtant, elle pensait que mon boulot devait être plus intéressant que le sien parce que, moi, je pouvais rencontrer des gens comme elle disait. Moi, je lui ai répondu que les gens que je rencontrais étaient surtout en colère parce que leur machine était en panne et que ça les rendait au mieux stressés, au pire agressifs…
On a quitté le restaurant à l’extinction des feux. Elle habitait un quartier chic, de l’autre côté du fleuve. Au pied de son immeuble, elle m’a proposé de monter prendre un dernier verre. Son appartement était au dernier étage, avec balcon panoramique sur la ville et les monuments illuminés. C’était confortable et spacieux. Patricia a débouché une nouvelle bouteille de bordeaux, j’ai continué au cognac. Notre conversation a repris au salon, face à face, chacun dans son fauteuil, de part et d’autre de la table basse.
- Dites-moi franchement, Michel, est-ce que vous me trouvez aimable ?
- Bien sûr, quelle question !
Elle parut réfléchir, alluma une cigarette et reprit :
- Peut-être que je ne me suis pas bien exprimée… Je veux dire, pensez-vous que je suis digne d’être aimée, que je suis baisable pour parler plus simplement.
Ça commençait à m’exciter sérieusement cette soirée… Je me suis mis à bander en sourdine et à nourrir quelques pensées lubriques.
- Vous avez un mari qui vous aime…
- C’est un con ! Ça fait longtemps qu’il ne s’intéresse plus à moi. Il paraît que là-bas, en Guyane, il y a des filles venues du Surinam ou du Brésil, avec des fesses comme des pastèques, des peaux épicées, couleur de cannelle ou de bois exotique, et qui se vendent pour trois fois rien… Il ne peut pas y résister, il s’en tape par dizaines !
- Moi, je n’ai rien contre les peaux blanches…
Je vis passer dans ses yeux déjà noyés par l’ivresse la lueur salace du désir.
- Vraiment ? Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir ?
- Pas du tout !
Ensuite, tout est allé très vite. Elle a relevé sa jupe pour me montrer la peau blanche de ses cuisses, au-dessus des bas. C’était vrai qu’elle était blanche !
L’alcool aidant, Patricia perdit bientôt toute retenue. Nous avons sombré tous les deux dans l’impudique et l’obscène. Je me souviens de lui avoir demandé de se branler devant moi et de la vision de sa toison pubienne, comme un épais triangle de suie posé sur un lit de neige. Sous mes premiers coups de langue, sa vulve avait une saveur poivrée, mais quand elle se mit à mouiller, c’était aussi doux et collant qu’un sirop. (à suivre...)
©Michel Koppera, janvier 2010
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires