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Cortisone Climax (2ème partie)
« Lorsque Valérie et Jean-Marc se sont rencontrés, elle était étudiante à l’Ecole Normale et se destinait à devenir institutrice. Je ne sais pas dans quelles circonstances ils avaient fait connaissance. Valérie n’était pas très grande, mais plutôt jolie. Elle avait des cheveux châtain roux, très longs et lisses qui lui tombaient sur les reins, les yeux verts, quelques taches de rousseur, la peau très blanche… Elle portait des lunettes parce qu’elle était myope et marchait d’un pas félin, légère et silencieuse comme un chat.
Dès les premiers jours de leur relation, Jean-Marc m’avait confié que Valérie était une vraie bombe au lit, toujours prête à exploser et jamais satisfaite. C’est un peu à cause d’elle qu’il s’était mis à la coke : il était persuadé qu’avec ça il allait assurer. Avant, il ne fumait que du shit, comme nous tous.
Alors, il avait commencé à sécher régulièrement le premier cours du matin puis, au fil des semaines, tous les autres. À la fin, il passait son temps à attendre son dealer ou à lui courir après d’un bout à l’autre de la ville. Il disait sans rire qu’il s’offrait une année blanche, qu’il rattraperait tout l’année suivante, parce que sa mère ne pouvait rien lui refuser, ni l’argent, ni sa liberté : elle n’avait que lui au monde.
Lui, il avait Valérie et sa peau de lait. Pourtant, quand tu la voyais, tu avais bien du mal à croire ce que disait Jean-Marc : jamais un mot plus haut que l’autre, calme, parfaitement maîtresse d’elle-même.
Lorsque Jean-Marc a été envoyé pour la première fois en cure de désintoxication, Valérie a arrêté l’Ecole Normale, comme ça, d’un seul coup, sans prévenir. Du jour au lendemain, elle s’est mise à chercher du travail. Je me souviens qu’elle est venue me demander si je connaissais un boulot pour elle, pas trop débile, qui lui permettrait de bouger et surtout de parler à des gens, parce qu’elle en avait assez de vivre enfermée, en vase clos… C’est alors que je lui ai dit que visiteuse médicale, ça pourrait peut-être lui convenir : pas de diplômes requis, rien que de la disponibilité, de l’aisance et beaucoup de patience.
Valérie a commencé par démarcher des dentistes. Elle était chargée de les inciter à prescrire à leurs patients un tout nouveau bain de bouche, un produit qui ne se contentait pas de tuer les germes, mais qui, en même temps, rafraîchissait l’haleine. Et elle n’hésitait pas à payer de sa personne pour en faire la démonstration ! Elle prenait place dans le fauteuil et s’administrait un copieux rinçage de bouche. Une fois bien gargarisée, quand elle avait tout recraché dans le petit lavabo sur le côté, elle appelait le dentiste pour qu’il constate de lui-même l’efficacité du produit. Imagine la scène : Valérie, en jupe courte, confortablement installée dans le fauteuil réglable à volonté et le dentiste qui se penche vers elle, elle toute mignonne, aguichante, qui n’a ni carie, ni abcès, rien que ses dents blanches et son haleine fraîche. Alors, elle pose sa main sur la nuque du dentiste, l’attire vers elle et lui roule un patin d’enfer en lui fourrageant la bouche de sa langue frétillante.
Ensuite, il réglait le fauteuil à la bonne hauteur : le visage de Valérie juste en face de sa braguette ouverte sous la blouse blanche. Elle n’avait plus qu’à lui tailler une bonne pipe mentholée. Pendant ce temps, il avait tout le loisir de lui caresser la chatte, de lui mettre les doigts dedans si l’envie lui en prenait. Lui, il éprouvait les sensations inédites d’une pipe mêlant subtilement le chaud et le froid, une pipe norvégienne en quelque sorte. Elle le laissait jouir dans sa bouche, tout près des amygdales. Avec le petit lavabo sur le côté, à portée des lèvres, c’était pratique pour recracher le sperme. Il y avait même le gobelet en plastique blanc qui se remplissait tout seul d’eau bien fraîche pour se rincer les gencives.
- Comment sais-tu tout ça ? m’étonnai-je.
- Par Bénédicte.
- Ta femme ? Qu’est-ce qu’elle a à voir là-dedans ? Ne me dis pas que…
©Michel Koppera, février 2010
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