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1. La photo
2. Les textes
Le mari
Mail d’Hélène de la Motte-Veuillé à son mari
Mon Chéri,
Je suis arrivée à l’hôtel hier soir et sais-tu sur qui je suis tombée dans le hall ? Arnaud !
Nous avons dîné ensemble et tu penses bien qu’ensuite il m’a rejointe dans ma chambre.
Il a été très autoritaire, il m’a fait mettre à poil tout de suite avec instruction de m’allonger sur le lit à plat ventre, cuisses bien ouvertes, un petit peu cambrée, que je sois la plus indécente possible.
Rien que cette position, de sentir son regard sur mon sexe ouvert et mon anus, m’a fait mouiller immédiatement.
Je pensais qu’il allait me prendre tout de suite, mais non, il m’a longuement décrit mon sexe, tel qu’il le voyait : mes grandes lèvres pendantes et ouvertes laissant voir un intérieur luisant d’humidité, les quelques poils qui me restent après mon épilation au laser, entourant mon trou du cul dont il m’a dit que le petit chou-fleur témoignait de passages.
Évidemment pas les tiens mon chéri puisque je le réserve à mes amants devant toi.
J’ai compris qu’il s’était déshabillé, il m’a pris par les hanches pour me relever à quatre pattes.
J’ai senti son sexe très dur qui me fouillait le vagin, allant et venant avec facilité tellement j’étais prête. Mon plaisir est venu tout de suite ; j’ai compris qu’il se retenait. Il est sorti et j’ai senti son gland contre mon anus ; il m’a enculée d’un coup et a joui tout de suite. Il aime me dominer ainsi et me faire mal.
Dommage que tu n’aies pas été là.
Tu comprends que je ne pouvais pas attendre mon retour pour te raconter cela ;
Je t'embrasse mon chéri.
Hélène
L'amant
Allongée sur le ventre, les fesses relevées, les cuisses légèrement écartées, Hélène tourne les pages de son livre.
– Vous connaissez le texte d'Aragon, " Le con d'Irène" ?
– J'en ai beaucoup entendu parler, mais je dois avouer que je ne l'ai jamais lu.
– Ça m'étonne de vous... Vous voulez que je vous en lise un court passage.
– Volontiers
"Les mots ne lui font pas plus peur que les hommes, et comme eux ils lui font parfois plaisir. Elle ne s'en prive pas au milieu de la volupté. Ils sortent d'elle alors sans effort, dans leur violence. Ah, l'ordure qu'elle peut être. Elle s'échauffe, et son amant avec elle, d'un vocabulaire brûlant et ignoble. Elle se roule dans les mots comme dans une sueur. Elle rue, elle délire. Ça ne fait rien, c'est quelque chose, l'amour d'Irène".
– Alors, qu'en pensez-vous ?
– Intéressant... mais aujourd'hui, je lui préfère le cul d'Hélène;
– Vraiment ? Alors, parlez-moi de mon cul et de mon con aussi, il leur tarde de vous entendre.
– Je ne vais pas vous les décrire, vous les avez déjà vus des centaines de fois en photo, mais cela m'étonnerait que vous en connaissiez le parfum et la saveur... Je me trompe ?
– Non, vous avez raison.
– Votre raie culière a des senteurs de feu de bois dans la cheminée, un soir d'automne, avec des réminiscences de cochonnaille grillée... Il est rustique, sauvagement campagnard... Et le trou de votre cul dont je me délecte est un peu poivré. L'odeur et le goût de votre cul se marient sur ma langue qui vous lèche et vous suce...
– Et mon con ?
– Au repos, votre con a des arômes de bouquet champêtre, un subtil mélange de parfums tout simples... Mais quand il bâille et bave, comme en ce moment, il s'en dégage un puissant parfum de miel de châtaignier, épais comme votre mouillure... Une odeur de femelle en attente de queue, une odeur de salope comme les reniflent de loin les mâles en rut, une odeur qui fait se dresser les bites et venir le foutre...
– Et en ce moment, vous bandez ?
– À votre avis ?
Ou même plus, comme je le fais remarquer dans ma réponse au commentaire de verolove
Et si Arnaud et Michel étaient vraiment deux personnes distinctes. Le personnage d'Hélène n'en serait que plus intrigant. Elle aurait ainsi plusieurs amants avec lesquels elle vivrait les mêmes situations... Pourquoi pas !