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"Les ardents de la rue du Bois-Soleil" # 38
Jamais encore elle ne m’avait appelé ainsi et ces deux mots m’arrachèrent un délicieux frisson.
- Approche, n’aie pas peur ! Je ne vais pas te manger tout de même. Mais qu’est-ce que je vois là !
Ce disant, d’une main prompte, elle baissa mon bermuda jusqu’aux genoux et m’empoigna fermement la bite.
- Alors, comme ça, on vient rendre visite aux femmes faciles ! Monsieur est un habitué à ce que je vois, il a mis un slip propre et il s’est bien lavé avant de monter.
Je ne comprenais pas du tout pourquoi elle me parlait ainsi, avec ces mots-là, cependant cela ne faisait que redoubler mon excitation.
Elle défit son peignoir et je vis que là-dessous elle portait une sorte de bustier noir qui lui remontait outrageusement les seins dont il me sembla que les aréoles et les tétons étaient eux aussi rehaussés d’un soupçon de rouge à lèvres. Un porte-jarretelles et des bas noirs encadraient une très petite culotte en dentelle rose qui laissait presque tout voir de sa touffe et dont l’étroit empiècement lui pressait avec volupté le sillon vulvaire. De son corps maintenant à demi nu montait un parfum lourdement fruité qui se mêlait à la fumée mielleuse du tabac blond.
Elle écrasa sa cigarette dans le cendrier puis, comme par magie, un petit sachet à peine plus grand qu’un timbre-poste apparut dans sa main libre.
- On le met maintenant ou tu veux que je te suce avant ?
- C’est quoi ?
- Un préservatif, grand nigaud ! Une capote anglaise, si tu préfères…
Tout cela était tellement inattendu que pendant quelques instants, je me demandai sérieusement si je n’étais pas en plein rêve, en présence d’une de ces créatures improbables de Paris-Hollywood, femme mannequin déguisée en fille de joie. Mais non, tout ceci était bien réel, ma bite dans la bouche fardée de Geneviève, ma main gauche sur son épaule nue, la droite qui lui agaçait les mamelons… Je me retenais avec force et conviction, mais en réalité, c’était Geneviève qui avait pris le contrôle de mon corps. Sans cesser de me pomper la queue, elle se défit de sa culotte de dentelle et commença à se caresser la fente. En bas, dans la perspective ouverte entre ses seins, je voyais son index et son majeur réunis s’agiter aux abords de son clitoris. À chaque spasme, ses incisives me mordillaient la couronne du gland.
Lorsqu’elle me lâcha, j’étais luisant de salive et une trace de rouge à lèvres me baguait la base de la queue.
- Dans quelle position veux-tu me prendre mon chéri ? Missionnaire, levrette ou plus fantaisie ?
Je n’y connaissais rien. Tout en me branlant avec lenteur, Geneviève me donna quelques explications techniques d’une voix neutre et détachée.
- Si tu veux du spectacle, je te conseille un truc au bord du lit, dans le genre brouette : toi à genoux entre mes cuisses écartées, tu pourras tout voir… On essaie ?
à suivre...
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