Vendredi 4 décembre 2015
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"Crissie et Monsieur K.", chapitre 28 b
Tu as chaud et tes joues sont roses. Tu sembles presque apaisée et c’est un aspect de toi que je ne connais pas.
Après nos ébats, moite et alanguie, tu t’installes sur le dos, mets tes bras derrière la tête et me regardes du coin de l’œil. Tu as la majesté malicieuse ou perverse, c’est selon, de certaines
odalisques. J’ai envie de sortir du seul monde sexuel qui nous enserre depuis que je te connais, j’ai envie de partager avec toi mon amour de l’art, de la peinture. Après tout, c’est devant un
tableau que nous nous sommes rencontrés ; nous n’avons jamais évoqué cet amour-là, que probablement nous partageons.
Pour l’heure, c’est une autre discipline que je brûle à nouveau d’exercer en regardant tes jambes que tu ouvres lentement en
grand écart en me regardant au plus profond des yeux.
Tu dis : « Baise-moi encore, joue, fais-moi mal, possède-moi… Possède-moi ! »
Tes mots réactivent mon désir. Je me sens insatiable de toi. Te regardant Crissie je comprends toutes les démesures exercées
par les passionnés d’un autre être, tous les crimes pour faire sien l’autre, le déchirer, l’absorber. Oui, je me sens devenir cannibale. J’ai envie de faire mien tout ton être, jusqu’à la plus
infime parcelle, jusqu’à la moindre fibrille. Si tu mourais Crissie, comme dans ce livre, Les os de ma bien-aimée, je te mangerais toute, jusqu’au dernier ligament, pour garder en moi
tout ton corps…
Mais ces pensées hautement philosophiques ne me traversent que le temps d’un éclair double, en même temps que celui qui monte
et grossit ma queue, la durcit comme une batte de base-ball.
De me voir ainsi te dominer comme un satyre triomphant te fait de l’effet et tu en rajoutes, te caressant les seins et le
sexe avec une insistance théâtrale et une vulgarité inhabituelle (tu passes la langue sur tes lèvres, image que je te sais trouver ridicule dans les films X ) : tu en fais des tonnes
et il faut que tu arrêtes sinon je vais te gicler direct sur le visage…
Mais je me freine encore un peu, je rapproche tes seins menus pour frotter ma verge presque douloureuse d’attendre dans
le sillon qui les sépare, je te demande : « où ? ». Alors tu prends ma queue très vite et l’enfonce en toi avec une force inouïe, en même temps que j’éjacule, juste en même
temps.
Tu éclates de rire, me poses sur toi avec douceur et m’entoures de tes bras.
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