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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Nonnes, volume 11
Toutes les images de cet article sont extraites de l’ouvrage : « Eros secret, objets érotiques à transformation », publié en 2006 aux Editions HUMUS ( Lausanne, Suisse)
Les photographies des objets ont été réalisées par Véronique Willemin.
Troisième série d'images sur le thème des "Trois Grâces". J'ai trouvé intéressant de mélanger dans chaque galerie des images d'époques très différentes, allant de l'antiquité à nos jours, et sous différentes formes d'expression (sculptures, tableaux, photographies...). Par ce choix, j'ai voulu montrer la permanence, voire l'universalité du mythe qu'on retrouve même de façon diffuse dans les images pornographiques du net.
Les trois Grâces # 2
Les trois Grâces ne doivent pas être confondues avec les trois déesses du jugement de Pâris (souvent représentées avec une pomme à la main) Pâris, prince troyen, voit un jour apparaître devant lui trois divinités, Aphrodite, Athéna et Héra, qui lui demandent d’offrir la « pomme de discorde » à la plus belle des déesses de l’Olympe. Il désignera Aphrodite qui en récompense lui offrira l’amour de la belle Hélène qu’il enlèvera, déclenchant ainsi la guerre de Troie.
Les trois Grâces # 1
À l’occasion de l’acquisition et de l’exposition par le musée du Louvre des « Trois Grâces » de Lucas Cranach l’Ancien ( tableau daté de 1531), il m’a semblé opportun d’ouvrir une galerie virtuelle sur ce thème.
Les Grâces. Au nombre de trois dans la mythologie grecque, les Grâces ( ou Charités) étaient filles de Zeus et d’Eurynome (Eurynome était la fille aînée d’Océan et de Thétys,. Elle fut l’une des premières divinités à régner sur l’Olympe avant d’en être chassée par Cronos). Les trois Grâces avaient pour nom Aglaé, Euphrosyne et Thalie et personnifiaient respectivement la beauté, la joie de vivre et l’abondance.
Dans la mythologie romaine, elles furent appelées Pulchritudino (Beauté), Voluptas ( Volupté) et Castitas ( Chasteté). Au début de leurs représentations, elles étaient vêtues d’amples robes, puis furent bientôt montrées nues pour indiquer sans doute qu’elles étaient exemptes de toute dissimulation.
Chez Cranach, les trois Grâces symbolisent chacune une vertu : la Charité, l’Amitié et la Générosité.
Un tableau narratif.
Léopold-Louis ROBERT est un peintre suisse né en 1794 et mort en 1835 à Venise. Des familles de brigands lui servirent de modèles pour ses compositions de scènes italiennes qui lui valurent sa renommée et la clientèle d’une élite bourgeoise en mal d’émotion.
En 1831, son tableau intitulé « L’arrivée des moissonneurs dans les marais pontins » lui valut la croix de la Légion d’Honneur que lui remit le roi Louis-Philippe en personne. L’œuvre se trouve aujourd’hui exposée au Louvre dans les salles consacrées aux peintures françaises du XIXème siècle.
Le tableau est un bon exemple de la peinture narrative.
Sous les apparences d’une banale scène de genre campagnard, se dissimule un scénario d’une grande sensualité (ce qui explique sans doute en partie son succès). Le personnage central de la composition est un bellâtre dépoitraillé au pantalon plus que bien garni, immortalisé dans une pose déhanchée très provocante. Encadré de deux bœufs aux naseaux écumants (ce qui suggère des capacités physiques et sexuelles hors du commun), il regarde avec effronterie deux jeunes femmes à sa droite. De toute évidence, il a jeté son dévolu sur celle qui tient serrée contre son ventre une gerbe de blé, symbole de fertilité donc de désir. Sont-ils déjà amants ou vont-ils le devenir le soir même ? Une chose est claire : il vont baiser.
Mais le plus intéressant réside dans le comportement et les réactions des personnages environnants. Dans la charrette, l’homme au chapeau et à l’écharpe orange qui regarde le Don Juan (son père, un parent ?) est visiblement fier des exploits du jeune qui n’est pas sans lui rappeler ses conquêtes passées. Il y a aussi la femme debout dans la charrette, avec un bébé dans les bras : son visage est empreint d’une infinie tristesse ; sans doute que l’enfant qu’elle porte est le fruit de ses amours avec le beau bouvier dont elle se sait déjà abandonnée. Et puis, aux côtés de la jeune femme à la gerbe, il y a cette camarade des champs qui porte un chemiser bleu, et qui adresse à sa voisine un regard lourd de reproches. Il suffit de lire le dépit sur sa bouche : jalousie ? déception ? Ce n’est pas elle que le bel étranger baisera ce soir…
Et tout autour, la fête, les danses du grand rut des moissons.
Les fresques de Pompéi.
Les fouilles sur le site de Pompéi ont aussi mis à jour les fresques qui ornaient les murs des bordels de la ville. Ces peintures murales n’avaient pas pour seul but de stimuler les clients mais faisaient avant tout office de « publicité » sur les talents et spécialités des prostituées de l’établissement et d’information sur leurs tarifs.
« Puis, cachant ses noirs cheveux sous une perruque blonde, elle (Messaline) entre dans le lupanar moite aux tentures usées, dans sa cellule vide, sa cellule à elle ! Alors, elle s'expose nue, les seins dans une résille d'or, sous une inscription qui lui donne le faux nom de «Lycisca». [...] Elle accueille avec des caresses celui qui se présente et lui demande de l'argent. Et culbutée, allongée, elle reçoit en elle les chocs de ses nombreux clients. » Juvénal, SatireVI
Voici une petite galerie de créatures inquiétantes venues du fond de la préhistoire, des confins de l'univers ou des méandres de nos peurs de l'inconnu...
Une nouvelle série d'illustrations consacrées au fantasme des nonnes lubriques
« Elle aimait tout dans la vie religieuse, jusqu'à ses austérités et ses humiliations » (Oraison funèbre d'Anne de Gonzagues de Clèves)
« La bonne religieuse est celle qui apporte dans le cloître quelque grande faute à expier » (Diderot, La Religieuse, 1796)
L'âne
« Tout animal est triste après l'amour, sauf l'âne et le poète » ( Renan )
« Il n'est forteresse qu'un âne chargé d'or ne puisse approcher » ( Philippe II de Macédoine)
« Défense de mélanger les choses : tu ne laboureras pas avec un boeuf et un âne » ( Paul Claudel, Journal )
« L'âne est bien patient, mais à tirer sur sa queue, il y a une limite. » (Massa Makan Diabaté, le boucher de Kouta )
« Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler. » (Victor Hugo)
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