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Vendredi 16 février 2018 5 16 /02 /Fév /2018 08:00

Photo n° 14

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Trois places pour le Paradis

De toute évidence, nous ne sommes pas face à une photo de studio mais au cœur de l'environnement quotidien d'un foyer. On y trouve tout de qui compose leur univers familier : des meubles fonctionnels encombrés d'objets plus ou moins utiles, plus ou moins permanents, certains plus ou moins chargés de souvenirs, d'autres éphémères... Alors se côtoient les portraits de famille, le rouleau de papier de ménage, les flacons de produits de beauté, les bibelots, les bouteilles d'alcool, un bouquet de fleurs artificielles, une corbeille de médicaments, une station météo domestique... Il y a tant de choses à voir et chacune semble vraiment à sa place ! On est dans la salle de séjour dont la table en bois massif est recouverte d'une toile cirée. Pas de canapé, ni de fauteuils et encore moins de chaises. On a juste étalé un matelas en mousse sur le carrelage pour que ce soit un peu plus confortable...

C'est un trio. La femme est blonde, mature. Pour l'occasion, elle a mis un collant noir qui lui découvre le ventre et les fesses, ainsi qu'une paire d'escarpins noirs pour faire plus sexy. Ses deux partenaires sont intégralement nus. Lequel est son mari ? Celui qui est appuyé sur la table et à qui elle taille une pipe ou celui qui est allongé sur le matelas et qui lui lèche la vulve ? Car, de toute évidence, elle est la maîtresse de maison, c'est elle qui reçoit ! Personnellement, je serais tenté de croire que le mari est le suceur et l'invité le sucé... C'est une soirée programmée, organisée. On est sans doute au cœur de la nuit... Demain matin, tout sera oublié !

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 9 février 2018 5 09 /02 /Fév /2018 08:00

Photo n° 13

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L'argent ne fait pas le bonheur

Leur chambre à coucher est réduite à sa plus simple expression : un lit ! Un simple matelas posé sur un sommier et c'est tout. Peut-être à droite quelque chose qui ressemblerait à une étagère... Les murs sont nus à l'exception d'une applique dans un angle, un tapis est étalé sur le sol devant une porte crasseuse à la peinture défraîchie. La pièce est étroite, sans doute mal aérée. Tout serait sordide s'il n'y avait ce placard mural dont une des portes est un haut miroir qui va du sol au plafond. Certes, comme tout le reste il est usé, rongé par l'humidité mais c'est l'élément essentiel de l'instant présent.

Car sur le lit, il y a un couple en train de s'envoyer en l'air et le grand miroir devient le troisième acteur de leur fornication. Pas un simple reflet : il participe, provoque, propose... La jeune femme se regarde, elle voit ses seins, son ventre que pénètre la bite de son partenaire, elle observe la montée du plaisir sur son visage, elle se voit, elle se découvre. Et son compagnon qui prend la photo jouit du privilège de voir en même temps ses fesses blanches et son visage, son cul offert et sa bouche... Cela suffit à leur bonheur ! 

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 2 février 2018 5 02 /02 /Fév /2018 08:00

Photo n° 12

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À l'heure de la boisson chaude. Petit matin ou début de soirée ? Le cadre de vie se cantonne au strict minimum : un papier peint à l'ancienne, une table recouverte d'une toile cirée sous laquelle on cache tout un tas de bricoles, un lit métallique style pensionnat, caserne ou hôpital d'antan, une chaise, un petit meuble avec un torchon en guise de napperon. Aux murs, sont punaisées deux affiches dont une écrite en cyrillique (serions-nous en Russie ?).

Sur la chaise est assise une jeune femme tristement vêtue d'une robe de chambre lie-de-vin et d'une paire de chaussettes sombres. Sa main droite est tendue vers un mug, sans doute rempli de thé chaud. On ne voit son visage que de profil, un visage encore juvénile. Sa peau est très pâle mais sa robe de chambre largement ouverte laisse pointer un sein merveilleux. Avec les deux pans obscurs de chaque côté, le cadrage de la photo pourrait laisser croire qu'il s'agit d'une photo volée par un voyeur. Pourtant, le discret sourire qu'esquissent les lèvres de la jeune femme nous fait comprendre qu'elle est complice et consentante...

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 26 janvier 2018 5 26 /01 /Jan /2018 08:00

Photo n° 11

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Ce n'est plus une maison mais une brocante ! On imagine une demeure familiale, peut-être à la montagne, en tous cas dans une région froide ; on ne peut envisager qu'il fasse chaud dehors. Donc les murs sont entièrement lambrissés, les meubles sont anciens ou désuets. Les seuls éléments de modernité sont la télé à écran plat, le décodeur et le lecteur DVD. Pour le reste, c'est un amoncellement de souvenirs, de bibelots et de babioles récupérées au hasard des événements de la vie. Les photos de famille y côtoient les statuettes en plâtre, les guirlandes de Noël et autres futilités.. 

La jeune femme pose au centre de la photo, debout, les mains sur les hanches, juste vêtue d'un body transparent qui ne cache rien de son corps : on voit ses seins, son nombril et son sexe épilé. Elle semble sûre d'elle, épanouie. Sa peau uniformément pâle contraste avec les tons sombres de la pièce. La photo a sans doute été prise en fin d'année, peut-être la jeune femme essayait-elle la tenue qu'elle allait porter pour fêter la Saint-Sylvestre. On la sent heureuse et fière. Elle a un beau regard amoureux et ses lunettes la rendent à la fois plus désirable et plus fragile. C'est l'héritière.

J'aime cette photographie, elle a quelque chose de rassurant. 

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Vendredi 19 janvier 2018 5 19 /01 /Jan /2018 08:00

Photo n° 10

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Cela se passe sous un auvent adossé à un luxueux camping car. Le couple y a aménagé un petit coin salon composé de meubles pliants et de toile. C'est le règne du plastique. Il n'y a rien de superflu, rien que du fonctionnel, du moderne. Il fait beau, l'herbe est épaisse. On est au tout début de la saison estivale, les peaux sont encore pâles à peine sorties de l'hiver. On distingue à peine les premières marques du bronzage sur les bras et les épaules. 

Le couple est nu, à l'exception de tongs aux pieds pour marcher sans risque dans l'herbe. La femme est blonde, intégralement épilée. Elle a les seins refaits, on ne peut pas ne pas le voir. Son compagnon est encore plus pâle qu'elle. Elle est assise sur lui, empalée sur son sexe qui la pénètre profondément. Elle a l'air heureuse. Ils ne craignent pas d'être vus, le auvent est largement ouvert sur l'extérieur. Mais ils s'en fichent car sans doute sommes nous dans un camping naturiste où les résidents vivent nus. C'est Camping Paradis !

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Vendredi 22 décembre 2017 5 22 /12 /Déc /2017 08:00

photo n° 9

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Les lieux. Un coin de salon, devant une baie vitrée donnant sur le balcon. Tout paraît froid : aucune ligne courbe, rien que des angles droits, des volumes et des formes géométriques rigides. Le petit coussin posé à l'angle du canapé n'échappe pas à la règle. Pas de rideaux, ni de cadres aux murs. Aucun objet superflu, tout est nu, uni, triste et hygiénique comme le carrelage. Seule concession, une plante verte aux feuilles étroites dont on aperçoit une branche, sans doute posée tout près de la baie vitrée... J'imagine un appartement connecté à un serveur qui règle la vie quotidienne : ouverture et fermetures des stores électriques, régulation de la température ambiante et de la climatisation, programmation à distance des appareils ménagers (télé, four, lave-vaisselle, machine à laver...), commande à distance et modulation des éclairages, système d'alarme anti-intrusion... Pas d'animaux domestiques, ni d'enfants : trop salissants ! J'imagine aussi des odeurs aseptisées... On est comme dans un laboratoire.

La femme. Elle est à l'image de son environnement : vêtue d'une sorte de body noir et d'escarpins à talons hauts, elle nous regarde fièrement, le buste arrogant et la taille fine. C'est la maîtresse des lieux. Son corps musculeux est le fruit de nombreuses heures de fitness, son visage le résultat de nombreux rendez-vous chez l'esthéticienne et chez le coiffeur visagiste. J'imagine qu'elle est intégralement épilée au laser, les aisselles, les jambes et évidemment le mont de Vénus et le reste, jusque autour de l'anus. C'est Madame 2.0 !

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Lundi 27 novembre 2017 1 27 /11 /Nov /2017 08:00

Photo n° 8

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Un jardin riche en essences. On y trouve tout ce qui en fait l'agrément : des fleurs variées, une pelouse épaisse où il fait bon marcher pieds nus, des arbres qu'ils soient en pleine terre ou en pot (au premier plan, ne serait-ce pas un jeune olivier ?). On voit aussi se dresser des tuteurs de plants de tomates, promesses de fruits et de nourriture saine. Nous sommes sans doute à la fin du printemps, la température est douce, sans excès, le ciel lumineux. En arrière-plan, il y a la maison familiale, moderne, spacieuse et confortable. On imagine volontiers les senteurs florales, le chant des oiseaux, le bourdonnement des insectes dans les feuillages. Difficile de ne pas y voir une évocation de la Bible, Génèse, chapitre 3, verset 25 : "L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte."

Ils sont au jardin d'Eden, intégralement nus (à l'exception du fin collier avec crucifix qu'elle porte au cou), la peau encore pâle au sortir de l'hiver. Ses larges hanches et les rondeurs de sa poitrine sont promesses de fécondité ; sa semi-érection est promesse de virilité. Ils s'aiment, ils s'embrassent, ils sont au Paradis terrestre, leur paradis conjugal. Mais où se trouve donc l'arbre de la connaissance, où se cache Satan qui les surveille ? 

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Vendredi 20 octobre 2017 5 20 /10 /Oct /2017 08:00

PHOTOS n° 7

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Leur annonce accompagnée de photos est parue sur le site "Jacquie et Michel". Ils sont originaires du Jura et ont pour pseudo "betedesexe" ce qui est déjà tout un programme. Elle a 50 ans, mesure 1m57 et pèse 54 kg. De lui, on ne sait rien.

Lecture : Bienvenue dans un appartement témoin des enseignes But ou Conforama. On a tout : le grand meuble de salon avec portes en façade bois, niche pour ranger les souvenirs et les bibelots. Aux clefs des portes, pour faire joli, on a pendu des babioles, et sur le dessus on a rangé des vases. À gauche, le canapé clic-clac au tissu résolument "contemporain". À droite, la table de salle à manger, en bois brut, recouverte d'une nappe, elle-même recouverte d'une surnappe en plastique transparent pour éviter les taches, comme autrefois les housses de sièges auto. Dans le coin droit, la télé écran plat posée, toujours allumée, sur un meuble dans le même style que l'ensemble du mobilier. À gauche du grand meuble de salon, il y a une sorte de coffre sombre, sans doute un lit pliant pour un visiteur de passage. Une grande lampe sur pied, un seul cadre au mur... Nous sommes chez "Madame et Monsieur tout le monde"

Justement, ils sont là, intégralement nus. de face, de profil et de dos, l'air un peu emprunté. Elle s'est épilée le pubis pour être à la page. Ils se tiennent bras dessus bras dessous, ils s'aiment. Elle a de beaux seins, elle aime saisir délicatement la bite de son mari, il aime poser ses mains sur le ventre rondelet de sa femme. Et puis, il y a le détail qui tue : les pantoufles ! Finalement, nous sommes peut-être chez les Bidochon...

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Mercredi 27 septembre 2017 3 27 /09 /Sep /2017 08:00

Photo n° 6

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La cuisine : tout est nickel, tout brille, du sol au plafond ! Rien à traîner dans les éviers ou sur la paillase. les produits d'entretien sont sagement alignés sous la fenêtre aux vitres immaculées. Si l'on en croit le calendrier fixé sur le frigo, on est en mai. Il fait déjà chaud.

La maîtresse de maison est là, heureuse, en tenue vaporeuse, un verre rempli de glaçons à la main. Elle est nue là-dessous, et la transparence du tissu offre à voir sa poitrine plantureuse et sa chatte très poilue, large triangle sombre au bas de son ventre. Elle est belle, en majesté. C'est le triomphe de la middle-class qui affiche sa réussite sociale. La cuisine est le centre névralgique de sa sexualité, c'est là qu'elle s'épanouit en toute liberté, à l'abri des regards indiscrets et du "qu'en dira-t-on"

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Vendredi 22 septembre 2017 5 22 /09 /Sep /2017 08:00

Photo n° 5

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Intérieur d'automobile, la nuit. La voiture est peut-être rangée dans un garage ou alors sur un parking désert. La voiture est déjà vieille: le velours des sièges est défraîchi, voire sale par endroits ; les motifs du tissu sont vieillots et le verrouillage central des portes est d'un autre âge. Dans le vide poche entre les deux sièges, deux paquets de cigarettes entamés. Les sièges avant ont été rabattus pour se donner plus d'espace et de confort. Le volant est à gauche, ce qui exclut qu'on se trouve au Royaume-Uni, en Irlande ou en Australie. 

Presqu'entièrement dévêtue (débardeur et soutien-gorge relevés, seins à l'air, une jambe de son jean enroulée autour de la cheville droite, le ventre nu), une femme mature, assise sur le siège passager, les cuisses très écartées, caresse son sexe ouvert tout en regardant son photographe droit dans les yeux. Elle est brune à la peau blanche, avec de gros seins. Sur ses lèvres se dessine un vague sourire dont on ne sait s'il est de gêne ou de plaisir. Mais ce qui intrigue le plus, c'est cette traînée blanche qui prend naissance entre ses seins et court sur son ventre jusqu'à sa main gauche, celle qui porte des bagues dont sans doute une alliance. À première vue, il s'agirait de traces de sperme.

Alors, voici ce que j'en déduis : un couple modeste de retour de soirée un peu arrosée chez des amis. Le désir les surprend en cours de route. Arrêt d'urgence sur un parking, on incline les sièges, on se met à l'aise et on se permet des fantaisies comme une branlette espagnole, dite aussi cravate de notaire... et on garde une photo souvenir de ces quelques instants de plaisir impromptu.

Par michel koppera - Publié dans : storynet - Communauté : Fantasmes et écriture
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