Lundi 11 juin 2018
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/2018 08:00
Photos n° 21
Habillée, déshabillée... et désinhibée ?
Nous voici chez M. et Mme Tout-le-monde. Tout y est moyen : le mobilier, les objets, comme les
doubles rideaux à motifs floraux, le linoléum du bureau ou le tapis de laine écrue du salon. Chaque chose est à sa place : les papiers sur le bureau, le bouquet de fleurs au centre de la table
ronde, les chaises bien rangées tout autour... Il n'y a que deux détails qui viennent perturber cet ordonnancement : la paire de chaussures posée sur le sol à côté de la chaise du bureau (il a
fallu faire un choix pour la photo) et surtout, dans l'angle inférieur droit, on devine la photo de couverture d'une pochette de DVD pornographique...
L'épouse blonde - c'est un à priori je le concède - pose d'abord assise devant le bureau. Elle est
tout de noir vêtue, mais d'un noir léger, souvent transparent. Elle porte des bijoux dorés au cou, au poignet et même à la cheville gauche. La photo serait convenue si elle ne soulevait pas
malicieusement sa robe pour nous montrer ses jambes et surtout ses cuisses gainées de bas aux motifs sinueux. Elle sourit...
Sur la seconde photo, celle prise au salon, sans doute à l'aide d'un retardateur, elle arbore presque
le même visage mais son regard ne sourit plus. Il est grave, sérieux. Elle s'est entièrement dévêtue (sa robe noire est posée sur l'accoudoir du fauteuil voisin, et dépouillée de tous ses bijoux,
même de ses bagues. Elle est assise à califourchon sur le ventre de son mari, les mains solidement posées sur ses genoux, avec sa queue raide plantée au plus profond de son vagin et ses couilles
qui lui excitent le clitoris. Son visage exprime l'intensité de son plaisir, si proche de la douleur. Elle ne va pas tarder à jouir...
Par michel koppera
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Vendredi 20 avril 2018
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/2018 08:00
Photo n° 20
"C'est le jour où..."
Souvenir de la vie étudiante. Ils étaient déjà en couple (elle porte une alliance) mais n'avaient pas
beaucoup de moyens. Alors, ils louaient une simple chambre qui faisait aussi office de salon, de cuisine et de cabinet de toilette dont on voit le dessous du lavabo. Ils n'avaient ni la place, ni
le budget pour s'offrir des meubles. Le fauteuil était en mousse, les tables basses des trucs de récup' et puis c'était tout ! Le reste était composé d'objets disparates et plutôt rares.
Ils étaient fumeurs, les deux cendriers en témoignent. Ils vivaient au ras du sol et on peut imaginer que leur lit n'était qu'un matelas étendu dans un coin...
Pourtant, ce jour n'était pas un jour comme les autres : ils s'étaient autorisé un fond de cognac
dans un verre à dégustation. Elle s'était faite belle, elle avait enfilé des bas sexy, un porte-jarretelles, chaussé des escarpins... Sous sa petite robe à manches courtes, elle ne portait pas de
culotte et exhibait habilement sa vulve charnue à la pilosité généreuse. Son regard malicieux fixait l'objectif de son compagnon qui la prenait en photo et son visage exprimait la force de son
désir...
Cette photo semble tout droit sortie de l'album intime d'un couple que j'imagine feuilletant les
pages avec nostalgie tout en évoquant les souvenirs de leur vie d'étudiants : " Tu te souviens de cette soirée ? C'est le jour où...."
Par michel koppera
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Vendredi 6 avril 2018
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/2018 08:00
Photo n° 19
Nuit d'ivresse
Chambre d'hôtel quatre étoiles : spacieuse, lit kingsize, grand miroir mural, moquette rouge... Ni
superflu, ni mauvais goût ! Tout est classe. Chambre climatisée, nid d'amour.
Je pense à un soir de printemps. Ils se sont préparés pour une soirée en amoureux. Pour l'occasion,
elle s'est faite belle : robe moulante au décolleté avantageux, escarpins et bas résille... On imagine en dessous le porte-jarretelles et le string en dentelle hyper moulant. Ils vont sortir pour
aller dîner au restaurant où ils ont réservé une table. Pour la photo, elle a croisé sensuellement les jambes, elle est vraiment superbe !
Dans quelques heures, après le restaurant et un passage au casino où ils auront misé quelques
centaines d'euros, ils regagneront leur chambre d'hôtel où, devant l'écran du grand miroir, ils baiseront avec la fougue et l'insouciance des jeunes mariés...
Par michel koppera
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Vendredi 23 mars 2018
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/2018 08:00
Photos n° 18
Le rapport à l'image
Deux photos, deux conceptions en apparence différentes du rapport à l'image.
Mais commençons par l'environnement qui, sur les deux photos est semblable : une chambre à coucher,
un lit, des objets du quotidien (photos de famille, mugs, bibelots et parapharmacie...), même si la table de nuit de la seconde photo est plus encombrée que celle de la première, ce qui dénote
déjà une différence de générations sur laquelle je reviendrai. Poursuivons avec les ressemblances : un lit, une femme sur le lit (on part du principe que c'est la compagne légitime), nue ou
quasiment nue dans une position presque identique : allongée sur le dos, les cuisses généreusement écartées, en train de "se donner de la joie" comme le chantait Trénet !
Les ressemblances s'arrêtent là. Si les intentions sont les mêmes, les méthodes divergent. Sur la
première photo, c'est la "vieille école" de l'érotisme, comme en témoignent le porte-jarretelles et les bas noirs. En photo X, on a encore recours au tirage papier, le gode lui-même a une
technologie et un design dépassés. Tout cela n'enlève rien à la force sensuelle de l'image !
Sur la seconde photo, on est passé à l'ère du numérique : l'image est sur écran qu'on regarde de
près, de trop près !!! Plus besoin de bas pour exciter le partenaire. On est branché, la télécommande de la télé reste à portée de main. La femme se caresse la fente et se branle le clitoris...
Peu nous importe de savoir ce qu'elle regarde (photo ou vidéo), l'essentiel est qu'elle soit captivée par l'univers du web.
Par michel koppera
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Vendredi 9 mars 2018
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/2018 08:00
Photos n° 17
Pour ces photos, je ne vous ferai que peu de commentaires sur l'environnement des trois situations :
mobilier standard, contemporain, "ikéiste". On est chez Monsieur-et-Madame-tout-le-monde : photos de famille à leur place dans les cadres, confort classe moyenne (notez que les deux dernières
photos ont été prises dans la même pièce, avec le même couple, mais sous des angles différents : cf les cadres aux murs)
Ce qui est plus intéressant, ce sont les sujets. Les alliances aux annulaires des couples attestent
de la légitimité de leur union. Tout d'abord il paraît évident qu'il s'agit de selfies, sans doute pris à l'aide d'un retardateur ou d'une commande à distance. Les poses sont les mêmes : la femme
de face, les cuisses ouvertes, assise sur le ventre de son conjoint dont elle s'est enfilé le sexe dans le vagin. Leur visage exprime le plaisir, la fierté et le bonheur de baiser. Aucune
expression de pudeur ou de honte. Elles se montrent, exhibent leur corps nu (avec ses charmes et ses défauts), elles sont libres...
Pour leur conjoint, c'est moins évident, socialement plus difficile à assumer. On a l'impression
qu'ils profitent du cadrage pour se dissimuler derrière leur épouse, comme s'ils craignaient d'être reconnus, ne laissant voir que leurs mains, leurs jambes nues et leur sexe planté dans le
ventre de leur partenaire. Sauf sur la troisième photo où on aperçoit le regard de l'homme.
On retrouve cette configuration dans la majorité des photos de couples : la femme exposée dans son
intégrité, nue, offerte aux regards ; l'homme caché, visage flouté ou masqué... Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur cette constante, révélatrice de l'inégalité homme-femme au sein même du
couple.
Par michel koppera
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Vendredi 2 mars 2018
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/2018 08:00
Photos n° 16
Le jeu des 7 erreurs.
Enfant, vous avez sans doute joué à ce jeu qui consiste à comparer deux dessins presque identiques
mais dont 7 détails ont été modifiés. On pourrait faire la même chose avec ces deux photos du même couple dans le même décor... À première vue tout semble pareil et pourtant, en 10 mois, que de
changements ! Je vous laisse chercher...
Quant au couple, on le retrouve dans une configuration presque identique, à savoir madame à poil et
monsieur habillé. C'est une constante de la photo de couple : monsieur aime bien montrer sa femme nue - elle se laisse d'ailleurs volontiers faire - tandis que monsieur répugne à dévoiler son
corps. Est-ce pudeur ou peur du ridicule (grosse bedaine et petite bite) ?
Par michel koppera
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Vendredi 23 février 2018
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/2018 08:00
Photo n° 15
Madame et son gode.
Dans l'intimité du couple, un des standards de la photographie érotique amateur.
La photo est prise dans la chambre conjugale avec son lit en bois verni et sa table de chevet où
s'amoncellent pêle-mêle les traces de la vie conjugale et familiale : dans un petit cadre rond une photo du couple amoureux en train de s'embrasser (le jour du mariage ?), des albums de photos
souvenirs, un napperon sous un vase de fleurs séchées... Et quelques objets de la routine quotidienne : un verre de jus de fruits, un briquet posé à côté d'un paquet de cigarettes entamé et du
cendrier. Le lit n'est pas encore défait.
Le jeune épouse est nue sur le lit, très belle, parée pour la cérémonie rituelle du plaisir. Bien
coiffée, légèrement maquillée, elle arbore ses bijoux, même les plus intimes : un très discret collier en or, un bracelet, son alliance lourde de diamants, des piercings au nombril et aux lèvres
vaginales. Elle a de beaux seins bien fermes, les paupières baissées, un timide sourire aux lèvres... Elle sait que nos regards sont inévitablement attirés vers son ventre, vers son sexe qu'elle
offre à nos yeux, les cuisses généreusement écartées. De sa main droite passée sous ses fesses, elle tient délicatement par la base un gros gode en latex dont elle a déjà introduit le gland dans
son vagin (préalablement lubrifié avec le gel du tube posé sur le lit?) À partir de cet instant, on peut laisser libre cours à nos fantasmes, imaginer par exemple la lente progression du gode
jusqu'au fond de son vagin puis qu'elle le fasse aller et venir dans son ventre, qu'elle succombe rapidement à l'orgasme... ou alors qu'elle recherche des sensations plus intenses en se
l'enfonçant dans l'anus ou encore que son mari la rejoigne sur le lit pour l'embrasser à pleine bouche et se faire sucer la bite...
À chacun son scénario. Ce n'est que le début de la nuit, tout est permis.
Par michel koppera
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Vendredi 16 février 2018
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/2018 08:00
Photo n° 14
Trois places pour le Paradis
De toute évidence, nous ne sommes pas face à une photo de studio mais au cœur de l'environnement
quotidien d'un foyer. On y trouve tout de qui compose leur univers familier : des meubles fonctionnels encombrés d'objets plus ou moins utiles, plus ou moins permanents, certains plus ou moins
chargés de souvenirs, d'autres éphémères... Alors se côtoient les portraits de famille, le rouleau de papier de ménage, les flacons de produits de beauté, les bibelots, les bouteilles d'alcool,
un bouquet de fleurs artificielles, une corbeille de médicaments, une station météo domestique... Il y a tant de choses à voir et chacune semble vraiment à sa place ! On est dans la salle de
séjour dont la table en bois massif est recouverte d'une toile cirée. Pas de canapé, ni de fauteuils et encore moins de chaises. On a juste étalé un matelas en mousse sur le carrelage pour que ce
soit un peu plus confortable...
C'est un trio. La femme est blonde, mature. Pour l'occasion, elle a mis un collant noir qui lui
découvre le ventre et les fesses, ainsi qu'une paire d'escarpins noirs pour faire plus sexy. Ses deux partenaires sont intégralement nus. Lequel est son mari ? Celui qui est appuyé sur la table
et à qui elle taille une pipe ou celui qui est allongé sur le matelas et qui lui lèche la vulve ? Car, de toute évidence, elle est la maîtresse de maison, c'est elle qui reçoit ! Personnellement,
je serais tenté de croire que le mari est le suceur et l'invité le sucé... C'est une soirée programmée, organisée. On est sans doute au cœur de la nuit... Demain matin, tout sera oublié
!
Par michel koppera
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Vendredi 9 février 2018
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/2018 08:00
Photo n° 13
L'argent ne fait pas le bonheur
Leur chambre à coucher est réduite à sa plus simple expression : un lit ! Un simple matelas posé sur
un sommier et c'est tout. Peut-être à droite quelque chose qui ressemblerait à une étagère... Les murs sont nus à l'exception d'une applique dans un angle, un tapis est étalé sur le sol devant
une porte crasseuse à la peinture défraîchie. La pièce est étroite, sans doute mal aérée. Tout serait sordide s'il n'y avait ce placard mural dont une des portes est un haut miroir qui va du sol
au plafond. Certes, comme tout le reste il est usé, rongé par l'humidité mais c'est l'élément essentiel de l'instant présent.
Car sur le lit, il y a un couple en train de s'envoyer en l'air et le grand miroir devient le
troisième acteur de leur fornication. Pas un simple reflet : il participe, provoque, propose... La jeune femme se regarde, elle voit ses seins, son ventre que pénètre la bite de son partenaire,
elle observe la montée du plaisir sur son visage, elle se voit, elle se découvre. Et son compagnon qui prend la photo jouit du privilège de voir en même temps ses fesses blanches et son visage,
son cul offert et sa bouche... Cela suffit à leur bonheur !
Par michel koppera
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Vendredi 2 février 2018
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02
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/Fév
/2018 08:00
Photo n° 12
À l'heure de la boisson chaude. Petit matin ou début de soirée ? Le cadre de vie se
cantonne au strict minimum : un papier peint à l'ancienne, une table recouverte d'une toile cirée sous laquelle on cache tout un tas de bricoles, un lit métallique style pensionnat, caserne ou
hôpital d'antan, une chaise, un petit meuble avec un torchon en guise de napperon. Aux murs, sont punaisées deux affiches dont une écrite en cyrillique (serions-nous en Russie ?).
Sur la chaise est assise une jeune femme tristement vêtue d'une robe de chambre lie-de-vin et d'une
paire de chaussettes sombres. Sa main droite est tendue vers un mug, sans doute rempli de thé chaud. On ne voit son visage que de profil, un visage encore juvénile. Sa peau est très pâle mais sa
robe de chambre largement ouverte laisse pointer un sein merveilleux. Avec les deux pans obscurs de chaque côté, le cadrage de la photo pourrait laisser croire qu'il s'agit d'une photo volée par
un voyeur. Pourtant, le discret sourire qu'esquissent les lèvres de la jeune femme nous fait comprendre qu'elle est complice et consentante...
Par michel koppera
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