inédits

Mardi 24 octobre 2023 2 24 /10 /Oct /2023 08:00

La plage d'à côté

J'ai écrit cette nouvelle à la demande de Anne et Jacques pour qui j'ai déjà rédigé plusieurs nouvelles que vous pouvez retrouver sur le blog

Chapitre 1

Cette année-là, nous avions décidé, d'un commun accord, de passer les vacances d'été en Charente-Maritime, au bord de la mer, mais loin des îles et des ports de plaisance au snobisme ostentatoire. Nous souhaitions des vacances "normales". Les années-galère de nos ennuis financiers étaient loin (cf la nouvelle "À découvert) et après nos excès érotiques (cf les nouvelles "Les masques de sommeil" et "Le dernier service") nous aspirions à une existence plus calme. Pour cela, nous avions loué pour deux semaines un petit mobil home dans un camping sans prétention. Cependant, il y avait quand même une piscine avec toboggan et le bruit de l'océan tout proche. C'était une grande et belle plage en forme de croissant, fermée de chaque côté par un promontoire de rochers sombres qui la mettaient à l'abri des vents d'ouest. La fréquentation de la plage correspondait à nos attentes : des familles qui investissaient les lieux avec parasols, rabanes et glacières, quelques couples de retraités, des ados qui jouaient au foot à marée basse sur le sable mouillé et au volley ou au freesbee à marée haute sur le sable sec. Anne avait opté pour un très sage maillot de bain une pièce, moi pour un bermuda bicolore. On passait nos après-midi sur nos serviettes, dans l'ombre du parasol et de nos lunettes de soleil. De temps en temps, on allait se rafraîchir et faire quelques brasses dans les vagues. On ne se parlait guère  : Anne feuilletait des magazines, je consultais mon portable... À dire vrai, nos journées suintaient l'ennui. Le soir venu, on se préparait vite fait une salade de crudités au vinaigre balsamique, on débouchait une bouteille de rosé et on dînait en tête-à-tête sur l'étroite terrasse en bois exotique de notre mobil home surchauffé. Les assauts des moustiques nous contraignaient à trouver refuge dans notre minuscule chambre où la moiteur était si dense que nos caresses et nos étreintes en étaient poisseuses.

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C'est ainsi que sont passés les premiers jours jusqu'au soir où, alors que nous  étions vautrés sur le lit à regarder notre télé de poche tout en piochant à la cuillère dans un pot de crème glacée, Anne me dit : "Cet après-midi, à la plage, il y a un mec d'une trentaine d'années qui est passé juste devant nous... Tu étais allongé sur le ventre en train de somnoler, alors tu n'as pas dû le voir ! Moi, je l'ai suivi du regard... Un beau mec, bien foutu... Je suis certaine qu'il a une grosse bite...

– Comment peux-tu en être sûre ! Il te l'a montrée ?

– Pas besoin ! Il y a des choses que les femmes sentent d'instinct !

Ces paroles dites sur le ton de la banalité m'ont instantanément fait bander, d'autant plus qu'Anne a ajouté :

– Le suivre des yeux m'a excitée au point que j'en ai mouillé l'empiècement de mon maillot de bain et qu'il a fallu que j'aille me rincer dans l'eau... Dis donc, ça te fait toujours autant d'effet quand je te raconte des trucs un peu cochons... Allez, arrête de te branler, je vais te sucer !

Ses lèvres délicieusement fraîches m'ont enrobé de salive parfumée à la vanille rhum raisins... Puis on a baisé comme des sauvages dans la fournaise de notre mini-chambre.

Dès le lendemain, nous avons pris l'habitude de reluquer en catimini nos congénères de plage. Je me suis mis moi aussi à lorgner les femmes, jeunes ou matures, à portée de regard, à mater leurs fesses, leurs poitrines parfois découvertes, le renflement de leurs bas-ventres... Le soir venu, tout en se caressant mutuellement, on se faisait le compte-rendu de nos observations du jour et on faisait l'amour autant avec les mots qu'avec les corps...

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 20 juin 2023 2 20 /06 /Juin /2023 08:00

Rappel des 2 articles précédents :

Quand j'étais bonobo (texte inédit)

 Quand j'étais bonobo, # 2

2. Ma vie de bonobo (suite) : les rites de la tribu

Le premier dimanche du mois, les élèves du cours de danse de M. Lopez se donnaient rendez-vous dans une guinguette au bord d'un canal. On y déjeunait puis, une fois le trio de musiciens en place sur l'estrade – un accordéon, une batterie et une contrebasse – on dansait. Pour l'occasion, ma Circé portait une jupe noire fendue jusqu'à mi-cuisse, ce qui laissait entrevoir la jarretière de ses bas résille, une paire d'escarpins noirs à hauts talons et un caraco de soie rose indien qui moulait ses seins. Nadine leur préférait une robe plissée si légère qu'elle se soulevait au moindre déhanché et dévoilait sa petite culotte blanche ; Carole aimait les tailleurs plus stricts en harmonie avec ses cheveux coiffés en chignon ; quant à Corinne,  que sa timidité naturelle n'autorisait à aucune extravagance, elle se contentait d'une jupe droite bleu marine et d'un corsage blanc dont les boutons de nacre semblaient prêts à céder à chaque instant sous la pression de sa poitrine comprimée. Nous, les mâles, notre uniforme de cavalier se résumait à un pantalon noir très ajusté – qu'on qualifiait entre nous de style "poutrap'" –,  d'une chemise blanche déboutonnée au col et de mocassins noirs impeccablement cirés.

Les grosses berlines allemandes garées sur le parking de la guinguette annonçaient déjà la clientèle de l'établissement : des couples bourgeois largement quinquagénaires. Dès les premières notes de tango, la piste ovale devant l'estrade  se peuplait de couples enlacés et l'air ambiant se chargeait de phéromones qui ne tardaient pas à saturer. Ma Circé évoluait lascivement au bras d'un bellâtre aux tempes argentées alors que, tel un maître d'équipage, je menais à ma guise une blonde péroxydée qui embaumait le Guerlain et dont je sentais sur ma cuisse qui se glissait entre ses jambes la rondeur moelleuse de son mont de Vénus qui me signifiait son consentement. On ne se parlait pas, on ne se regardait pas dans les yeux... Je ne quittais pas du regard son décolleté profond dont les seins pointaient avec arrogance sous le corsage ; elle fixait ma pomme d'Adam... Les figures s'enchaînaient, et plus le tango durait, plus je bandais. Elle ne pouvait l'ignorer. Les chaudes effluves mêlées de mon liquide préspermatique et de sa cyprine huileuse nous enveloppaient dans une sorte de bulle odorante et intemporelle. Sur la piste tournaient une quinzaine de couples, tous proches de l'extase... Et l'orchestre semblait ne pas vouloir briser le charme, comme s'il attendait une sorte d'orgasme collectif pour nous libérer...

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Puis, tout s'arrêtait brusquement. On en restait quelques instants hébétés, puis on se saluait, on se remerciait mutuellement. Je regagnais notre table où m'attendait déjà ma Circé, les joues en feu, les yeux brillants de bonheur. Et les autres revenaient aussi, comme un peu ivres. Même Corinne qui avait dansé avec une sorte d'Hercule bedonnant en était transfigurée. On reprenait nos esprits, le temps d'une valse, d'une java et d'une rumba, puis on y retournait emportés par de nouveaux partenaires...

Cela durait jusqu'à la nuit. Comme souvent, Corinne d'abord enthousiaste terminait la journée avec le moral au plus bas : ce n'était pas encore ce jour-là qu'elle rencontrerait l'âme-sœur. Elle semblait si abattue qu'on craignait qu'elle ne fasse des bêtises, alors pas question de la laisser seule. Dans la voiture, elle s'était installée à l'arrière aux côtés de ma Circé qui la consolait en silence. Une heure plus tard, décoiffée et débraillée, elle allait déjà mieux. Elle se laissait entraîner dans notre chambre, mettre nue et allonger en travers du grand lit où ma Circé lui prodiguait ses caresses les plus tendres. Corinne lui offrait sans pudeur son vas-ventre aussi nu et lisse que celui d'une enfant et pourtant aussi profond et charnu que celui d'une courtisane aguerrie. Pendant que ma Circé, à genoux sur le lit, la croupe en l'air, la tête enfouie entre les cuisses ouvertes de Corinne lui léchait la fente et suçait le clitoris, je la tenais par les hanches et la baisais doucement en levrette... lent,vif, vif, lent... 

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 6 juin 2023 2 06 /06 /Juin /2023 08:00

Exercice d'écriture  n° 14

La photo

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La lettre de l'amante

 Michel,

 

Les aléas de la vie me maintenant éloignée de vous, je me permets de vous écrire et de vous offrir cette photo qui, je l'espère, vous consolera un peu de mon absence. Comme vous vous en doutez, elle a été prise - à dire vrai, c'est moi qui l'ai demandée - par mon époux, un soir de cet hiver pluvieux et morose. L'image est un peu floue, j'en suis désolée, quoique ce flou aura peut-être le pouvoir de nourrir vos fantasmes ! À ce moment précis, je pensais à vous, à vos yeux posés entre mes cuisses ouvertes, à votre main chaude sur mon ventre, à vos mots obscènes à mon oreille, à votre souffle dans mon cou... Est-il nécessaire de vous préciser que je mouillais ? Comme mon mari bandait, je ne vous cacherai pas que je n'ai guère résisté lorsqu'il m'a demandé de me retourner pour m'allonger sur le ventre. C'est juste avant ce mouvement de bascule qu'il a pris la photo. Je vous laisse deviner ce qui s'est passé ensuite... Mais je vous assure que lorsqu'il m'a léché la vulve et l'anus, c'est à vos lèvres et à votre langue que je pensais, de même lorsqu'il m'a prise en levrette, c'est votre bite que j'imaginais en train d'aller et venir en moi... Et au moment de son éjaculation, son sperme était aussi le vôtre. J'ai fermé les yeux pour jouir intensément : vous étiez encore là dans l'intimité de ma nuit. 

Je devrais être morte de honte de vous confier mes pensées secrètes en termes si peu convenables que ma main qui vous écrit en tremble d'émotion, mais il me tarde tant que vous me rendiez de nouveau visite, que j'entende votre voix, que je sente votre présence !

Bien à vous

Hélène

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 23 mai 2023 2 23 /05 /Mai /2023 08:00

2. Ma vie de bonobo 

Il y a quelques années, un ami à qui j'avais bien imprudemment raconté ma métamorphose m'avait demandé si cette expérience m'avait rendu heureux. Sa question était si inattendue et gênante que je n'avais su que bredouiller quelques banalités philosophiques sur la subjectivité du bonheur. Si c'était aujourd'hui, je lui aurais répondu que je n'avais été ni heureux ni malheureux car j'étais un autre. Il m'aurait alors sans doute classé dans son hit-parade des mythos !

Vu de l'extérieur, mon quotidien de bonobo n'était guère différent de celui d'un humain lambda. Je menais la vie paisible et routinière d'un employé de banque sans reproche : j'aimais discuter avec mes collègues près de la machine à café, les retrouver tous les midis au restaurant du coin, participer au pot de départ en retraite d'un ancien... Pourtant, je n'envisageais mes voisines de bureau ou de table que comme femelles, c'est à dire des êtres sexualisés avec des seins à caresser et surtout une vulve humide en haut des cuisses. Chaque matin, juste avant de quitter l'appartement, ma femelle me donnait ses tétons à sucer et sa fente à respirer. Ainsi, tout la journée, loin d'elle, je gardais en bouche la saveur de ses mamelons et en tête l'odeur de son sexe... 

Le soir venu, de retour dans le huis-clos de son petit appartement, avant de dîner sobrement en tête-à-tête, on prenait ensemble une longue douche très chaude ; nos corps enduits de savon, on se lavait mutuellement, on se frottait, on se caressait, on s'embrassait à pleine bouche, on se décrassait du monde du dehors, je la léchais, elle me suçait, j'éjaculais une première fois en elle en la tenant par les hanches, elle jouissait une première fois en astiquant frénétiquement son clitoris beurré de sperme. La peau à peine sèche, on passait à table puis vite au lit où on se donnait de nouveau du plaisir...

Tel était notre quotidien, à l'exception du mardi soir, jour de notre cours hebdomadaire de danse de salon. Cela se passait dans une grande maison bourgeoise entourée d'arbres et de pelouse fleurie. Notre maître de danse s'appelait Monsieur Lopez, un grand homme au visage austère, à la silhouette élégante et à la voix puissante. Il nous initiait au tango et au paso-doble. Le cours avait lieu dans une grande pièce nue au parquet luisant, dans le sous-sol de la maison. Chaque mardi, nous y retrouvions deux couples, jeunes comme nous : Nadine et Pierre, elle brune aux cheveux bouclés, lui grand et barbu, ainsi que Carole et Alain, elle blonde un peu plus grande que lui. Il y avait aussi Corinne, une lesbienne aux gros seins et fessue en diable qui avait la phobie des oiseaux, des araignées et des hommes en général, sauf peut-être de Monsieur Lopez dont elle acceptait qu'il lui prenne la main et flatte sa chute de reins.

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La première heure était consacrée au tango la seconde au paso-doble. Les couples se mélangeaient comme dans les quarts d'heure américains. Monsieur Lopez nous rappelait constamment que la danse était avant tout une entreprise de séduction, une sorte de parade amoureuse où il fallait apprendre à subjuguer le corps du partenaire, à sentir ses muscles en action, à éveiller son désir. C'était un érotisme codifié où les déhanchés, la précision des pas, les circonvolutions, les frôlements et les pressions des corps, ventre contre ventre, se nourrissaient du rythme cadencé de la musique... Lent, vif, vif, lent...

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 9 mai 2023 2 09 /05 /Mai /2023 08:00

Quand j'étais bonobo

1. Comment je suis devenu bonobo

 Naguère, pendant quelques années, de 25 à 28 ans pour être précis, je fus bonobo. Jamais je n'aurais imaginé le devenir, de même que trois années plus tard je n'avais envisagé de ne plus l'être.

Ma métamorphose eut lieu un samedi soir de janvier, dans un petit appartement douillet d'une ville de province, au premier étage d'un modeste immeuble banalement coquet. Cela débuta sur la moquette du vestibule, au pied de la porte d'entrée tout juste refermée à double tour.

J'avais accepté son invitation et apporté un bouquet de roses ainsi qu'une bouteille de Pauillac crû grand bourgeois. Une bonne année. Le bouquet tomba à terre et la bouteille fut posée dans un coin, à côté d'une paire de pantoufles... L'heure n'était pas aux civilités protocolaires...

Je pense que ce fut lors de notre premier baiser que s'enclencha le processus de ma mutation génétique, au moment même où je lâchai le bouquet de roses qui tomba à nos pieds. Pendant que s'opérait en silence l'alchimie des voluptueuses circonvolutions de nos langues, de la soudure de nos lèvres enfiévrées, du bouillon de culture de nos salives mêlées, nous nous dépouillâmes en toute hâte de nos vêtements de froidure, jusqu'à nous allonger nus sur la moquette à côté du bouquet de roses. Alors que nos bouches ne pouvaient se résoudre à se séparer, nos mains nomades parcouraient nos peaux sans défense : elle caressait ma nuque, mes épaules, mes fesses et surtout mon sexe en érection pendant que je soupesais ses seins aux aréoles sombres, parcourais la chair fragile de ses cuisses ouvertes et surtout explorais son sexe pulpeux... Alors, de nos corps en chaleur, monta un parfum nouveau, subtil assemblage de crème fraîche aromatisée d'une pointe de vanille... Telle une brume invisible, cette odeur inconnue nous enveloppa tout entiers, il me sembla même qu'elle donnait goût à nos salives intarissables.

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Nos sexes se marièrent tout naturellement : entre ses cuisses  ma verge pointa sa tête chercheuse que sa vulve, les lèvres ouvertes, engloutit d'un seul tenant. Ce fut un accouplement presque silencieux, à peine ponctué par le chuintement visqueux de nos sexes qui s'emboîtaient au rythme du tango de nos hanches : lent, vif, vif, lent . Elle jouit assez vite, me serrant plus fort dans ses bras repliés sur mon dos, m'attirant en elle au plus profond et faisant battre le cœur palpitant de son utérus pendant que sa langue ne cessait de chercher la mienne.

Puis, on est restés comme ça, immobiles, l'un dans l'autre, à se regarder enfin... Je la croyais apaisée. Je me perdais dans ses yeux grand ouverts à quelques centimètres des miens... Elle passa lentement sa langue entre ses lèvres et me dit  tout doucement : "Encore !"

Encore, encore et encore...

Bien sûr, il y eut des pauses pour s'empiffrer de toasts au saumon fumé, aller aux toilettes, goûter au gratin dauphinois pendant qu'il était encore chaud, faire la fête à la bouteille de Pauillac, choisir un disque à poser sur la platine - ce fut Leonard Cohen -, mettre le bouquet de roses dans un vase, aller de nouveau aux toilettes... Mais, toujours on en revenait à l'essentiel : se toucher, se renifler, se goûter, se regarder, s'écouter... Caresser et marier nos peaux nues ; respirer le parfum de nos aisselles, de nos ventres, de nos culs ; boire nos salives, nos secrétions intimes ; contempler sans fin nos anatomies comparées ; entendre nos soupirs, nos gémissements, nos prières... Encore !

Si j'avais été Ulysse, elle aurait été la divine Circé. Car, à l'aube du lundi, quand je quittai enfin sa caverne magique, j'étais devenu bonobo, déjà impatient de revenir le soir-même me vautrer dans les draps parfumés de sa couche.  

à suivre....         

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 18 avril 2023 2 18 /04 /Avr /2023 08:00

Fist-fucking # 5

J'en viens à mes expériences personnelles de fist-fucking. Dans mon recueil de nouvelles "Body Gym ", le dernier texte intitulé "Annie Grosses-Loches" est l'évocation d'une de mes aventures des années 80. Les mots y sont parfois cruels mais je ne veux rien y changer. Voici donc la nouvelle dans son intégralité.

 

Annie Grosses-Loches

Moi, je ne l’ai jamais appelée Annie Grosses-Loches. C’était les autres qui disaient ça, tous ceux qui n’avaient jamais pu lui caresser les seins. C’était leur façon à eux de se venger.

C’était vrai qu’elle avait de gros seins. Quand elle achetait un soutien-gorge, il lui fallait du 115, bonnets E, avec armature. Elle n’avait pas l’embarras du choix.

Ses seins étaient lourds. Lorsque je les soulevais à deux mains et que je les lâchais d’un seul coup, ça faisait un bruit flasque, comme Sposssh ! Elle ne trouvait pas ça drôle.

À cause de ses seins, elle ne pouvait pas faire de sport, c’était trop douloureux. Ça tombait bien !

Annie était caissière de supermarché, hôtesse de caisse comme on dit. Sa blouse jaune à col et manches rouges avait été taillée sur mesure.

Chaque jour, matin et soir, elle se lavait soigneusement la peau sous les seins, pour qu’il n’y ait pas de champignons ou une autre saloperie  cutanée qui s’installe dans le pli.

Le soir, pour aller au lit, elle portait une chemise de nuit rose pâle, translucide. Comme elle était blonde, j’avais l’impression de coucher avec une poupée Barbie trop gonflée.

Heureusement Annie n’avait pas seulement de gros seins. Elle avait aussi une grosse paire de fesses montées sur de grosses cuisses blanches.

Elle avait les cheveux blonds, très fins, coupés comme ceux de Sylvie Vartan quand elle était jeune. Ses poils des aisselles et de la chatte étaient blonds aussi. Elle n’avait pas de poils au cul.

Annie n’aimait pas les chats. Elle disait qu’ils étaient sournois et qu’ils mettaient des poils partout sur les fauteuils et les manteaux en laine. Elle préférait les chiens, surtout les petits, ceux qui jappent pour un rien et qui font de petites crottes sur les trottoirs.

Pour son premier job, à dix-sept ans, elle avait été embauchée dans une blanchisserie. Elle se faisait peloter par le mari de la patronne qui s’en était aperçue. Annie avait été virée vite fait.

 Les aréoles de ses seins étaient larges comme des soucoupes, mais plutôt claires, couleur de thé léger. Ses mamelons étaient mous.

Deux fois par semaine, Annie jouait au Loto : toujours les mêmes numéros. Malheureusement, tous ceux de ses mensurations étaient bien au-delà du 49.

Elle avait les yeux très bleus et un petit nez pointu, légèrement en trompette, tout comme son clitoris, mais qu’elle ne montrait à personne.

Annie aimait la télévision, surtout les émissions de jeu où les candidats pouvaient gagner des voitures, des croisières dans les Caraïbes ou d’énormes sommes d’argent. «  C’est pas à moi que ça arriverait, qu’elle disait. Et puis, c’est tant mieux ! Qu’est-ce que je ferais de tout ce tas de fric ? Etre riche, c’est pas donné à tout le monde. »

Ses seins étaient tellement gros que pour se voir la touffe, il fallait qu’elle se penche en avant ou qu’elle écarte un de ses seins sur le côté.

Après la blanchisserie, Annie avait été serveuse dans un bar. Par plaisanterie les habitués lui commandaient un lait de poule. Elle en riait ; ils lui laissaient du pourboire. Derrière le comptoir, elle se faisait peloter par le patron et renifler les fesses par son berger allemand. Heureusement qu’elle aimait les chiens ! Mais, un jour, il l’a méchamment mordue au mollet, alors Annie a rendu son tablier.

Le dimanche après-midi, elle allait faire une partie de belote chez ses parents. J’aimais son sourire victorieux quand elle annonçait : » Dix de der ! ». Moi, ça me faisait bander. Je pensais : « Dix dans le cul ! » On échangeait un regard ; elle minaudait.

Quand Annie allait dans le monde, elle voulait faire des phrases. Alors, elle parlait de l’Œdipe de son fils, de la faillite de la gauche, de la détresse du Tiers-Monde, mais elle disait « malgré que… »

Après le bar, Annie avait trouvé un emploi d’auxiliaire de vie dans une maison de retraite. Elle portait la blouse bleu ciel de service. Pendant qu’elle leur servait le café au lait et le potage, des petits vieux en fauteuil roulant lui mettaient leur main crochue au panier tout en lui reluquant les nichons. Alors, ils bavaient et faisaient tomber des gouttes de potage sur leur braguette. Elle les grondait.

Annie avait un fils, un fils sans père. Il se prénommait Julien, elle l’appelait Juju. Il avait sept ans. C’était le grand-œuvre d’Annie. C’est lui qui nous avait dit qu’à l’école et dans le quartier, il y en avait qui appelaient sa maman Annie Grosses-Loches.

Annie avait le pubis large et dodu comme un petit édredon. Il était couvert de poils blonds, très longs, peignés droit. Le sillon de la vulve était profond, avec des bords arrondis et moelleux. Sous sa culotte tendue, ça dessinait deux bourrelets bien excitants.

Chaque dimanche matin, Annie faisait son tiercé. Elle jouait le 7 parce que c’était l’âge de Juju, le 16 et le 5 parce que c’était le jour et le mois de naissance de Juju. Un jour, elle avait eu l’arrivée dans le désordre. Avec l’argent, elle avait acheté une Game-Boy pour Juju, et pour elle un magnétoscope en promotion.

À la télévision, Annie et Juju suivaient le classement du Top 50. Ensemble, ils reprenaient les refrains des tubes. Elle disait que chez les chanteuses, ce n’était pas la voix qui comptait, mais uniquement d’avoir un beau cul. Et pour les chanteurs, peut-être qu’il suffisait d’être pédé.

Annie avait le con tellement large qu’elle ne sentait presque rien quand elle baisait. Elle avait toujours été comme ça, même avant d’avoir Juju. Elle s’était résignée à se faire fister mais elle trouvait ça plutôt dégradant. Avec une petite noix de vaseline, je lui mettais la main entière dans le vagin et je lui caressais le col de l’utérus. Parfois, elle arrivait à jouir.

fist annie grosses loches

À la maison de retraite, il y avait un papy de quatre-vingt-deux ans qui avait eu un malaise après lui avoir touché les seins sous la blouse. Il était si gentil ! La clique des mamies avait dit qu’Annie était une vraie salope.

Sur son magnétoscope en promotion, tard dans la nuit, quand Juju dormait, on regardait des cassettes porno. Elle aimait bien les films avec John Holmes parce qu’il avait soi-disant « la bite la plus grosse du monde ! »

- Peut-être que si c’était lui qui me baisait, j’arriverais à jouir… disait-elle en rêvassant devant un arrêt sur image.

- De toute façon, c’est trop tard : il est mort du sida.

- Tant pis ! N’empêche que j’aurais bien aimé essayer, rien qu’une fois…

Un jour d’été qu’elle était partie en vacances en camping avec Juju sur la côte Atlantique, elle m’avait envoyé une carte postale. Pour évoquer notre relation amoureuse, elle avait adopté le style romantique : «  J’ai hâte de retrouver ton épaule où me reposer, où me détendre, où ma sensualité me laisserait rêveuse. » La sensualité, c’était sa manière littéraire de parler de son envie de baiser.

Pour parvenir à coup sûr à l’orgasme, Annie se faisait enculer. Elle avait le cul aussi souple et aussi confortable qu’un con, mais elle en avait tellement honte que lorsqu’elle me prenait la bite et posait la tête du gland sur son anus gourmand, elle disait : « Baise-moi. » Quand elle jouissait, elle mouillait à en tacher les draps.

Virée de la maison de retraite, elle avait décroché un intérim de six mois comme agent d’entretien à l’Ecole de la Légion d’Honneur. Les élèves étaient des jeunes filles de bonne famille. Même qu’une pensionnaire de terminale, lesbienne au clitoris énorme, l’avait présentée à ses parents, notables de province, afin de les convaincre de l’embaucher comme domestique.

Quand elle était bien disposée, Annie acceptait une branlette espagnole.

- Si tu y tiens ! disait-elle un sein dans chaque main. Je ne vois vraiment pas ce que ça a de si excitant.

- Ça te gêne ? Tu sais, tu n’es pas obligée…

- Je sais… Tu le faisais avec ta femme ?

- Jamais ! Elle n’était pas assez libérée pour ça.

- Vas-y, prends ton temps. Quand tu sentiras que ça vient, préviens-moi pour que tu me jouisses dans la bouche.

Alors qu’elle venait de tomber enceinte de Juju, Annie avait été chauffeur de taxi à Paris. Il y avait des clients qui lui disaient en rigolant qu’ils ne risquaient rien vu que c’était une voiture à double airbag. Elle rigolait aussi, mais avec ceux-là, elle s’arrêtait à l’orange pour faire tourner le compteur. On n’est jamais trop prudent.

Annie ne buvait pas d’alcool, sauf le dimanche midi un verre de muscat de Rivesaltes ou de porto en apéritif. Elle disait qu’elle devait faire attention parce que, quand elle avait trop bu, elle était capable de tout. J’aurais bien aimé savoir de quoi.

Elle habitait au quatrième et dernier étage d’un petit immeuble HLM, sans ascenseur. Lorsqu’elle mettait le nez à la fenêtre, on pouvait dire qu’il y avait du monde au balcon.

Pour ses trente ans, je lui avais offert du Chanel n° 5. Elle trouvait que ça sentait très bon, mais qu’à ce prix-là, ils auraient pu faire un flacon plus joli. À mes quarante ans, j’ai reçu en cadeau un briquet plaqué or, parce qu’elle aimait l’haleine de cigarette blonde quand on lui roulait un patin.

À la fin de l’année, nous étions allés réveillonner chez un couple qu’elle connaissait du côté de Limoges. Le type s’ivrognait au pastis et au mauvais vin rouge ; sa femme passait son temps à planquer les bouteilles. Juju partageait notre chambre. Au petit matin du jour de l’an, alors qu’on croyait qu’il dormait encore, Annie, à poil sur le lit défait, m’avait sucé la bite pendant que j’avais cinq doigts dans sa chatte.

Annie n’aimait pas qu’on lui parle de ses seins, même pour en dire du bien.   

© Michel Koppera

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Mardi 8 novembre 2022 2 08 /11 /Nov /2022 08:00

Exercices d'écriture # 13

La photo

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Les textes

Le texte du  mari

En regardant cette photo, datant de quelques années, j’eus le souvenir très précis de ce qui s’était passé. Je savais que ma femme avait couché avec notre ami Michel et, au cours d’un dîner en tête-à-tête, je lui demandai si elle recommencerait devant moi, sachant qu’il devait passer prendre un verre le lendemain chez nous. J’avais en moi ce fantasme de voir Hélène baisée par un autre.

Elle me demanda si je le supporterais :

– Oui. 

 – Alors chiche ! 

Lorsque, le lendemain, Michel était là, assis dans un canapé du salon, Hélène prétexta un appel à passer pour rapidement réapparaître en escarpins, bas noirs auto-fixants, string noir transparent, les seins nus, avec une simple veste en cuir sur les épaules. Elle a toujours été frileuse.

Elle s’assit devant Michel sur l’un des deux fauteuils médaillon Louis XVI et retira son string avec délicatesse, les jambes écartées sans vulgarité mais laissant voir son sexe qu’une épilation au laser avait rendu totalement lisse, avec ses grandes lèvres charnues et pendantes.

– Mon mari veut me voir baisée  devant lui,  dit-elle tout simplement.

Michel ne fut en rien étonné, il se leva et alla retirer le string que ma femme avait encore au bout de son escarpin . Il lui dit de se lever, ce qu’elle fit et il retira la veste qu’elle avait sur les épaules.

Voir ainsi ma femme quasiment nue – il ne lui restait que ses escarpins et ses bas – devant Michel dont le regard ne laissait vierge aucune parcelle de son corps, provoqua chez moi immédiatement une érection. Je me demandai combien de temps j’allais tenir.

Michel rentra dans le jeu immédiatement : " Comtesse, votre mari, mon vieil ami, va être cocu et le savoir en temps réel ". Il saisit Hélène par le cou et l’embrassa sur la bouche, Elle se prêta à ce baiser avec volupté. Les mains de Michel mains parcouraient son corps, caressant ses seins, ses fesses, rentrant son index dans la bouche, puis dans l’anus, ce qui provoqua une petite crispation chez Hélène, qui finalement se laissa fouiller.

J’étais sous le charme de voir ainsi ma femme, comme le roi Candaule lorsqu’il avait placé son officier derrière un rideau pour qu’il vît sa femme nue.

Michel lui demanda de le déshabiller. Elle le fit comme une professionnelle. Lorsqu’il ne resta plus que le caleçon, elle était à genoux devant lui. Elle baissa le caleçon qui laissa littéralement surgir son sexe tendu. Elle commença à le lécher, sa langue allait de la verge aux couilles, qu’elle prenait dans ses mains, les caressant de ses doigts.

Mon candaulisme exultait. Elle me regardait : " Tu l’as voulu et tu sais que c’est très agréable de s’occuper d’un ami aussi charmant". Michel lui prenait la tête et enfonçait doucement sa bite dans la bouche de ma femme. Voir cette bite jouer avec la bouche de ma femme provoquait un intense plaisir. Je me disais qu'il avait une plus grosse bite que la mienne.

Il se retira de sa bouche, la fit asseoir sur le canapé, il s’agenouilla devant elle lui empoignant les chevilles pour lever ses jambes et les écarter, afin que son sexe lui fût offert.

Là aussi, voir sa femme ainsi manipulée, offrir son sexe au regard d’un homme était le plus doux des spectacles.

Il pressa sa bouche contre le sexe de ma femme, y enfourna sa langue dont je ne pouvais que supposer qu’elle léchait habilement le clitoris, à entendre les soupirs d’Hélène, signes d’une jouissance clitoridienne en train de monter. Lorsqu’elle n’en put plus elle saisit la tête de Michel pour la plaquer contre son sexe et son soupir se fit haletant jusqu’à cet orgasme clitoridien qu’elle adorait.

Il n’eut pas besoin de lui intimer la moindre instruction, elle se mit à genoux sur le canapé et me dit de passer derrière afin que je puisse voir ses yeux lorsqu’il allait la pénétrer.

Michel dont le sexe pénétrait la chatte de ma femme me dit : " Si tu savais, elle est ruisselante, c’est un plaisir de la prendre et en plus devant toi..."

Hélène me dit : "Tu aimes ? " Je lui répondis : " Oui, beaucoup."

Michel allait et venait en elle. Elle commença à râler bruyamment comme toujours lorsque son orgasme vaginal montait. Elle me regardait fixement et dit à Michel :" Bourrez-moi bien pour notre plus grand plaisir et celui de mon mari."

Il la tenait fermement par les hanches. Il la baisait de plus en plus vite et de plus en plus durement.J’avais envie que ce moment ne s’arrête jamais. Ils jouirent ensemble. Ma femme me regardait les yeux dans le vague.

Je dus quitter le salon pour aller me soulager dans la salle de bain.

Lorsque je revins ils étaient allongés sur le canapé, Hélène nue dans ses bras une main sur le sexe de Michel qui me demanda de servir une coupe de champagne.  – Si tu savais comme cela a été agréable de baiser la Comtesse devant toi. 

 

J’obtempérai avec le sentiment d’avoir été un cocu tout à fait convenable.


Le texte de l'amant

L'automne était bien là, avec son cortège de dépressions venues de l'océan  accompagnées de coups de vent et de fortes pluies. Au manoir, la cheminée du grand salon prodiguait une douce chaleur animale. C'était un samedi soir, la météo avait annoncé un week-end morose. J'avais été invité à dîner. Au moment du café, on s'est retrouvés tous les trois devant la cheminée, un peu empruntés. C'est Hélène qui a proposé une partie de Trivial Pursuit. Je dois avouer que, comme son mari, je n'étais pas très enthousiaste mais pour nous convaincre, elle a ajouté :

–  On ne fera qu'une partie et le vainqueur aura le droit d'infliger un gage aux deux perdants.

D'un seul coup, le jeu devenait beaucoup plus intéressant.

– Quel genre de gage ?

Elle a pris le temps de la réflexion.

– Un gage trivial, comme le jeu.

C'était sérieux. La partie a bien duré une heure. La victoire fut longue à se dessiner. Pendant longtemps, c'est moi qui ai fait la course en tête - je réfléchissais déjà aux gages que j'allais leur donner - mais j'ai séché à plusieurs reprises sur des questions scientifiques. Et finalement, c'est Hélène qui l'a emporté sur le fil. Elle n'était pas peu fière ! Elle nous a regardés avec un petit sourire malicieux. On n'en menait pas large.

– Voici mes gages : Michel, vous allez me lécher la chatte et me faire jouir ; quant à toi - elle s'adressait à son mari - tu devras te masturber en le regardant faire. Tu n'auras pas le droit de me toucher, par contre, si ça t'excite, tu pourras m'asperger les seins et le ventre avec ton sperme.

Et sans attendre nos commentaires ou objections, elle a ôté sa jupe et est allée s'asseoir dans un fauteuil. Elle a rapidement retiré sa petite culotte pour nous montrer son sexe nu et déjà tout moite.. Elle s'est laissé aller en arrière, a écarté les cuisses et, de la main, m'a fait signe d'approcher. À peine agenouillé entre ses jambes, elle a posé sa main sur ma tête et attiré mon visage tout contre son sexe. Ma bouche s'est ventousée à sa vulve. Elle était trempée. J'ai fermé les yeux  pour ne pas croiser le regard de son mari qui, le pantalon aux chevilles, se caressait tout près de moi. j'entendais distinctement son souffle court qui accompagnait les gémissements d'Hélène à chaque passage de ma langue sur son clitoris.

J'ai perdu toute notion du temps. Je bandais à tout rompre. Ne comptait plus pour moi que le ventre d'Hélène où était collé mon visage et mentalement, je me répétais la même phrase, lancinante : "Je lèche le con d'Hélène et son mari nous regarde." C'est lui qui a joui le premier : j'ai senti l'odeur puissante de son foutre chaud qui coulait sur le ventre d'Hélène et débordait de la vasque de son nombril. Il a poussé une sorte de rugissement rauque. Puis, ce fut le tour d'Hélène d'atteindre l'orgasme, sans doute stimulée par la jouissance de son mari. Sa chatte est devenue encore plus onctueuse, son bassin ondulant, sa main caressante dans mes cheveux. Elle a joui en silence, comme en apnée... Le calme revenu, elle a ramassé sa jupe posée à terre.

– Je vous remercie, dit-elle sans nous regarder.

Elle est tournée vers son mari déjà reculotté :

– Chéri, s'il te plaît, tu peux remettre du bois dans le feu ? Pendant ce temps-là, je vais sucer la bite de Michel...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 30 septembre 2022 5 30 /09 /Sep /2022 08:00

Exercices d'écriture n° 12 

1 : la photo

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2 : les textes

- Le texte du mari

Ma femme et Michel, lors d’un dîner avec des amis, avaient eu une discussion un peu vive, Hélène s’était emportée pour critiquer l’art moderne. Lorsqu’ils furent partis, Michel lui dit qu’elle aurait mérité une bonne fessée.

S’allongeant sur le canapé et levant les jambes, elle releva sa jupe, dévoilant ses fesses : « Pas question ! »


Trois jours après, Michel nous téléphonait : « Je passe chez vous ce soir et j’ai retenu trois places dans un café théâtre ».

Il me demanda de prendre ma voiture, la sienne étant garée.

Nos arrivâmes donc dans le 18ème arrondissement de Paris. La façade était celle d’un petit théâtre, avec cette enseigne « Café Théâtre de la fessée »

Au guichet, Michel remit les trois tickets et l’hôtesse l'informa qu'il fallait remplir une fiche qu'elle lui tendit, Je vis  par dessus son épaule qu’il y inscrivait le nom de ma femme et il y avait des cases à cocher : Niveau 1 2, 3 4 et 5. Il cocha le niveau 5.

Sans lui en montrer le contenu, il demanda à Hélène de signer, lui expliquant que c’était un spectacle pour adultes consentants, Elle signa machinalement.

Nous sommes allés ensuite nous installer à une table dans de confortables fauteuils. Il y avait environ une dizaine de tables et trois ou quatre personnes par table. Et, devant, une scène de théâtre avec un rideau

Un serveur est venu prendre la commande des consommations et demander s'il y avait un bon de participation, Michel lui donna la fiche signée.

La salle s’était remplie, nous buvions le whisky commandé, Michel s’adressa à Hélène lui demandant s’il se souvenait de leur discussion animée, elle reconnut qu’elle avait eu tort de s'être emportée. "Donc vous méritez une punition et comme vous le verrez nous sommes là pour cela."

Hélène se montra interrogatrice lorsque le présentateur se présenta sur scène, il salua la salle et présenta ses collaborateurs, deux jeunes hommes qui étaient en jean, le torse nu musclé.

Hélène dit à Michel : " Beaux mecs", c’est un streap-tease masculin ?

Elle n’eut pas le temps d’entendre la réponse que le présentateur appelait une première personne de la salle Sophie T... dont il avait extrait la fiche du lot :

– Sophie, voulez-vous venir sur la scène ! Elle se présenta et le présentateur exposa que la fiche mentionnait à la demande son mari une punition de niveau 1 c’est-à-dire une simple fessée.

L’un des deux jeunes hommes s’assit sur une chaise la fit venir, l’allongea sur ses genoux et la fessa, une dizaine de belles claques, sur un fessier non dénudé.

La seconde avait un niveau 2, la jupe fut relevée,

Au niveau 3, la culotte était baissée. Un homme en fut la victime.

La salle applaudissait.

Une dizaine de fessées furent ainsi distribuées à différentes personnes sous les applaudissements du public, y compris ceux d’Hélène.

Le présentateur annonça un entracte afin que les verres soient remplis, puis le noir se fit à nouveau laissant seule la scène éclairée, avec le présentateur entouré des deux jeunes fesseurs.

– J’appelle Madame la comtesse Hélène de la Motte-Veuillé. 

– Allez-y sans rechigner, lui souffla Michel, vous avez admis devoir recevoir une punition.

 – Salaud ! lui dit-elle en quittant sa place pour monter sur la scène.

Elle y fut accueillie par le présentateur qui lut sa fiche : « Punition de niveau 5 à la demande de son amant avec l’accord de son mari. Le niveau 5 requiert la nudité complète pour recevoir la fessée. Madame, veuillez vous déshabiller entièrement. »

Hélène qui ne s'attendait qu’à une simple fessée hésitait. Les deux assistants la mirent à poil en quelques instants sans qu’elle ne puisse résister : la robe portefeuille qu’elle portait, déboutonnée et retirée, les escarpins, les bas le soutien gorge et le string. Ensuite ils l’invitèrent à s’allonger sur les genoux du premier assistant.

Hélène de la Motte-Veuillé fut ainsi fessée d’une vingtaine de claques retentissantes sur son joli petit cul qui était écarlate à la fin de la séance. Invitée à se relever elle fut prise par les épaules par le second assistant qui présenta ses fesses au public sous un tonnerre d'applaudissements.

– Vous pouvez vous rhabiller,  lui dit le présentateur, Alors qu’elle ramassait ses vêtements, il lui dit : « Non, le niveau 5 précise que c’est ici, sur la scène, que vous devez le faire et ne pourrez la quitter qu’après ! " ce qu’elle fut bien obligée de faire, le second assistant lui présentant ses vêtements dans un ordre préétabli : les bas, les escarpins, le string, le soutien gorge et enfin la robe.

De retour à notre table sous les regards goguenards du public, Michel lui dit : " Je suis sûr que vous avez adoré cette humiliation, il va falloir que je réfléchisse à la prochaine."

 

- Le texte de l'amant 

L'été caniculaire et son cortège de sombres augures nous avait tenus éloignés l'un de l'autre, mais au retour des pluies et des vents d'ouest, nous avons repris nos séances hebdomadaires de lecture. Nous nous sommes donc retrouvés à l'heure du thé dans le coin bibliothèque du grand salon où Hélène prenait place sur le sofa. Comme je n'étonnais qu'elle me reçoive toujours vêtue de noir, elle consentit à me donner une explication :

– C'est une façon pour moi de me sentir moins coupable.

– Coupable de quoi ?

– D'adultère, bien  sûr ! Habillée en veuve, je m'autorise la liberté d'avoir un amant ! Je n'ai plus rien à me reprocher. Tenez, regardez, même ma petite culotte est noire...

Ce disant, elle a soulevé les jambes, retroussé sa jupe et montré ses fesses délicieusement vêtues d'un string anthracite.

– Vous voyez ! Et je prends mon rôle de veuve au sérieux : j'en ai la chatte qui pleure de chagrin... Aussi, il me tarde que vous veniez la consoler, lui murmurer des mots tendres, la caresser, l'embrasser et surtout lui présenter vos sincères condoléances.

– Mais votre mari ?

– Ne vous faites pas de souci pour lui. Il y trouve son compte, conclut-elle  avec un regard salace.

– Dans ce cas, ça vous dirait qu'on joue à la veuve et l'orphelin ?

– Un peu trop classique, vous ne trouvez pas ? a-t-elle dit avec une petite moue.

– Alors, je vous propose une partie de Veuve Poignet. C'est un jeu interactif !

– Je ne connais pas... Expliquez-moi, je vous prie.

Je me suis agenouillé au pied du sofa, et tout près de son oreille, je lui ai chuchoté les règles du jeu. Le sourire aux lèvres, Hélène gardait les yeux clos.

- J'ai une question : je suppose que le gagnant sera celui qui aura le premier fait jouir son partenaire de jeu ?



 

  

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 21 juin 2022 2 21 /06 /Juin /2022 08:00

La photo

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1 ) Le mari

Michel m’avait téléphoné qu’il passerait au manoir pour essayer son nouvel appareil photo en prenant ma femme pour modèle. J’en informai Hélène qui fit la moue, estimant ne plus avoir l’âge de jouer les top-models. Je lui répondis de se débrouiller avec Michel.

Il arriva en soirée, ravi de sa nouvelle acquisition.

Il fit d'abord quelques premières photos de ma femme dans le salon puis lui annonça qu’il voulait essayer des nus.

La comtesse de La Motte-Veuillé protesta, mais avec Michel il y avait peu de chance qu’il se laisse détourner de son projet. On monta donc dans notre chambre.

Il essaya différents cadrages et demanda tout naturellement à Hélène de se mettre à poil. J’adorais lorsqu’il la rudoyait ainsi.

Elle dit : «D’accord  mais je garde un chemisier sur les épaules, vous savez que je n’aime pas mes épaules, trop petites. »

Elle se déshabilla donc entièrement et alla chercher un chemisier blanc dont elle noua simplement les pans. Michel lui choisit une paire d’escarpins en daim marron glacé au bout noir dont la hauteur des talons élançait encore la silhouette nue de ma femme.

Michel lui faisait prendre différentes poses.

D’abord debout, appuyée sur la cheminée, de face, montrant combien avec son sexe épilé elle était « fendue haut », puis de profil et de dos, son adorable petit cul donné en pâture au photographe  qui la fit ensuite allonger sur le lit conjugal, aménageant les plis du chemisier, découvrant ses seins qu’il effleurait savamment, prenant ses jambes pour les décroiser et laisser apparaître son sexe dont il repliait lui-même les grandes lèvres à l'intérieur, ne se privant pas de laisser glisser ses mains, sortes de caresses qui annonçaient l’érotisme des photos. Il la mitraillait, elle se prenait au jeu, obéissant à toute demande.

J’étais sous le charme de voir ma femme laisser son corps obéir aux demandes de Michel.

Il me proposait ainsi de les voir non pas faire l’amour comme ils l’avaient souvent fait devant moi, mais différemment, Michel intimant ses instructions et Hélène s’y conformant, allant même proposer telle ou telle position,

Michel photographiait puis revenait vers moi me montrant sur l’écran de l’appareil la photo qui venait d’être prise.

L’érotisme de cette situation satisfaisait totalement mes sentiments candaulistes : simplement voir ma femme nue devant un homme qui lui impose de prendre telle ou telle position, qui commande à son corps et ce corps qui répond à un autre que moi.

Je leur proposai d’aller chercher une bouteille de champagne et trois coupes pour fêter cette séance de photos.

Lorsque je revins elle était à ses pieds le suçant amoureusement. Une La Motte-Veuillé ne manque jamais de savoir-vivre. Quel plaisir pour moi !

 

 

2 ) L'amant

Chaque semaine, Hélène et moi, nous nous donnons rendez-vous dans un hôtel discret du centre-ville. Nous y passons l'après-midi dans une chambre à l'abri des qu'en-dira-t-on. À chaque fois, j'apporte quelques ouvrages de littérature érotique dont elle est friande. Elle y vient vêtue de soie, de dentelle et de parfums enivrants...

Alors que nous sommes allongés quasiment nus sur les draps blancs, elle aime que je lui fasse la lecture pendant qu'elle me taille une pipe. Aujourd'hui, j'ai apporté "Sexus" d'Henry Miller. À la fin du chapitre, elle me parle sérieusement de ma bite, de sa saveur, de sa longueur en bouche, du volume de mes couilles, ce qui entretient mon érection. En retour, penché au-dessus de ses cuisses ouvertes, je lui parle de son sexe intégralement épilé au laser dont j'adore le velouté et la très chaste obscénité, de la délicatesse de ses lèvres vaginales que j'écarte de la pointe de la langue... Hélène est chaude. Je reprends la lecture, le livre ouvert sur ses fesses nues, une main  entre ses cuisses pour lui caresser le périnée et l'anus tendre. Elle me tient la bite et me branle distraitement. Le texte l'excite :

" Saisissant sa main, j'attirai Mélanie contre moi et l'embrassai. Elle n'offrit pas de résistance. Au contraire, elle renversa la tête en arrière et tendit ses lèvres. La seconde d'après, ma langue était dans sa bouche, et son corps mol et chaud, se pressait convulsivement contre le mien. Je glissai une main sous son peignoir et plongeai les doigts dans la fourche. À ma surprise, elle chercha droit dans ma braguette, l'ouvrit et sortit ma verge. Je l'adossai au mur et la laissai mettre mon vit en batterie dans son con. Elle était en feu, à présent..." (Sexus, editions Buchet-Chastel, chapitre 10, page 302)

Plus tard dans l'après-midi, alors qu'elle repose sur le lit à la manière d'une odalisque, la fente poisseuse de mon sperme encore chaud, elle fouille dans son sac à main et en sort un appareil photo qu'elle me tend :

– Prenez-moi en photo !

– Comme ça ?

– Oui, surtout comme ça ! Photographiez mes seins, ma chatte, mon cul... N'hésitez-pas à m'ouvrir les cuisses pour qu'on voie bien votre foutre qui déborde de mon vagin !

– C'est pour vous les photos ? En souvenir ?

– Non, c'est pour mon mari...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 14 juin 2022 2 14 /06 /Juin /2022 08:00

"Le dernier service", # 5

À sa demande, c'est moi qui ai débarrassé Anne de sa petite robe. Elle était nue là-dessous. Il ne lui restait plus que ses sandales qu'elle a vite quittées. Elle se tenait maintenant debout face à nous, en tenue d'Ève, les yeux baissés mais ne cherchant à cacher ni ses seins ni son pubis au pelage félin.

Plus tard, c'est elle qui nous a déshabillés : les chemises et les t-shirts d'abord pour caresser d'une main légère les épaules et les pectoraux, puis les pantalons dont elle a défait les ceintures, ouvert les braguettes avant de les descendre jusqu'aux chevilles. À pleine paume, elle a saisi la boursouflure des boxers pour en soupeser l'endurance. Puis, l'un après l'autre, très lentement, elle a libéré les bites déjà tendues qu'elle a regardées, frôlées, sans vraiment les toucher. Et moi, je les regardais aussi ces sexes rivaux : la bite massive et puissante de Loïc tendue au-dessus d'une lourde paire de couilles poilues, et celle de Nicolas, plus longue, plus élégante, donnant une impression d'arrogance. Moi aussi, je bandais.

dernier service 03

Ils ont invité Anne à prendre place sur le canapé, le ventre appuyé sur le dossier, le buste et les seins pendant dans le vide, la croupe offerte. C'est Nicolas qui s'est chargé de la ligoter pendant que Loïc et moi la maintenions immobile. Le lien était une longue cordelette blanche, d'un seul tenant, tressée dans une fibre naturelle plutôt agréable au toucher. À force de savantes boucles, de croisements, de nœuds plus ou moins serrés, Anne s'est retrouvée entravée, les cuisses écartées, pieds et mains liés, dans une posture très obscène qui laissait libre accès à sa vulve et à sa raie culière, faisait jaillir ses seins aux mamelons congestionnés. Pour finir, je lui ai posé un bandeau de velours noir sur les yeux. Désormais, elle n'était plus qu'un corps accessible à tous nos fantasmes.

On est restés, nous les trois hommes nus, immobiles et indécis, à contempler Anne saucissonnée à l'extrême. C'est Loïc qui s'est décidé à bouger. Je pensais qu'il allait poser ses mains sur la peau nue d'Anne, mais non ! Il s'est emparé de la télécommande de la télé et nous a mis un documentaire animalier dont il a coupé le son. Dans un premier temps, j'ai trouvé ça incongru – je m'attendais plutôt à une vidéo porno – mais je n'ai pas tardé à comprendre que ce documentaire sur la vie sauvage dans la savane africaine était la parfaite allégorie de notre situation : trois mâles inconsciemment attirés et excités par une femelle en chaleur dont les phéromones exhalés par sa sueur, ses aisselles touffues, son périnée et ses sécrétions vaginales les faisaient irrésistiblement bander. Mais à la différence des fauves, il n'y avait entre nous aucune agressivité, aucune compétition, aucun désir de reproduction... Nous vivions en bonne entente, complices d'un même fantasme...

Nous avons donc commencé par tourner en rond, en cercles concentriques, autour du corps immobile mais incroyablement vivant d'Anne, à la regarder, la frôler du bout des doigts, de plus en plus près... Nous étions comme des Sioux dansant rituellement autour d'un totem. Je ne quittais pas des yeux la croupe d'Anne, ses fesses écartées, le trou de son cul qui regardait le plafond et surtout sa grande vulve luisante. Je me suis agenouillé au pied du canapé et j'ai approché mon visage de son sexe. Je ne l'avais jamais vu aussi beau et désirable : ses muqueuses étaient enduites d'une mouillure épaisse qui faisait penser à du sucre en train de caraméliser à feu doux, avec parfois de petites bulles qui remontaient des profondeurs du vagin et venaient éclater en silence au bord des petites lèvres. Je me suis penché plus près et j'ai embrassé sa vulve à pleine bouche : elle avait gardé dans ses poils pubiens et ses replis les plus secrets de sa fente le parfum épicé de l'haleine de Wilma. Pendant ce temps, de l'autre côté du canapé, mes deux compères se faisaient sucer la bite et lécher les couilles par Anne. Chacun leur tour ! J'entendais distinctement le chuintement humide de leurs queues tendues qui se glissaient entre ses lèvres consentantes. Il était grand temps de leur donner libre accès au cul de ma compagne. Ils n'attendaient que ça !

dernier service 08

Alors, j'ai fait le tour du canapé. Debout, ma bite se trouvait juste à hauteur de la bouche d'Anne et j'avais une vue privilégiée sur son dos nu, ses fesses indécentes. J'ai fourré ma queue dans sa bouche.

C'est Nicolas qui, le premier, s'est présenté aux portes de son ventre. Sa longue bite élancée s'est enlisée tout naturellement dans le marais de son vagin, si profondément que ses poils pubiens sont venus caresser le trou du cul d'Anne. Il l'a baisée lentement, en silence. J'entendais juste le gargouillis de sa queue qui brassait le sirop de son désir. De toutes mes forces, je tentais de me retenir, de ne pas jouir trop vite. Quand Nicolas à retiré sa queue, elle était enduite d'une épaisse couche grasse, le gland cramoisi, gonflé à tout rompre... Sans attendre, il l'a posé sur l'anus et il a poussé, poussé encore... J'ai vu le trou du cul d'Anne céder sans aucune résistance, s'ouvrir comme une bouche de nourrisson à l'approche d'une tétine. Nicolas s'est enfoncé dans la nuit de son ventre, la tête penchée pour mieux apprécier la progression de son membre entre les fesses que Loïc lui maintenait très écartées afin qu'il ne perde rien du spectacle. Anne a cessé de me sucer la bite et un long râle d'amour semblable à une mélopée est sorti de sa bouche mais il était évident que ce chant rauque venait de plus loin : de son ventre, de ses entrailles, de son utérus...

Pendant ce temps, sur le grand écran de la télé une femelle gnou se faisait saillir par un mâle au sexe impatient. Nicolas s'est immobilisé et, en grognant,  lui a rempli le rectum de sperme tout chaud.

dernier service 07

À peine s'était-il retiré que Loïc prenait le relais. Vue de face, sa bite était encore plus impressionnante que de profil, plus massive, plus puissante et redoutable. Pourtant, quand il a enfilé le con d'Anne, elle n'a pas bronché. Tout juste m'a-t-elle mordillé le gland, à la manière d'un chiot qui veut jouer. Une fois bien calé dans son ventre huileux, il s'est mis à le labourer avec la constance d'un piston. Anne encaissait les coups de boutoir pendant que Loïc soufflait comme un bûcheron à la tâche. Mon excitation était à son comble, alors, sans pouvoir me retenir davantage, je lui ai joui dans la bouche, à gros bouillons. Anne n'a pas avalé mon sperme, elle l'a laissé déborder de ses lèvres pulpeuses, couler le long de son menton et tomber en grosses gouttes visqueuses sur le carrelage. Le visage congestionné par l'intensité de son effort, Loïc continuait de la limer, jusqu'à ce qu'il jouisse lui aussi en gueulant un bon coup. Les violents soubresauts de son éjaculation ont resserré les nœuds de la balancine qui maintenait Anne immobile.

dernier service 05

– Assez, ça suffit maintenant ! a gémi Anne qui demandait grâce.

Comme promis, ils l'ont aussitôt détachée et je lui ai ôté son bandeau. Elle avait le visage fatigué mais heureux, rayonnant d'une joie que je ne lui connaissais pas.

Il était près de deux heures du matin. Pornic dormait, les ruelles et les quais étaient déserts. Main dans la main, on a regagné notre hôtel. En chemin, j'ai demandé à Anne si elle avait joui.

– Ça, c'est mon petit secret ! m'a-t-elle répondu en se collant tendrement contre moi.

 

Epilogue

Le lendemain après-midi, lorsque nous sommes repassés devant La Balancine, le restaurant était fermé, les menus de la devanture enlevés et le rideau de fer baissé. Quelques mois plus tard, la pandémie de Covid19 s'abattait sur le monde et, au printemps suivant, La Balancine n'a pas rouvert ses portes. Son téléphone était sur répondeur. Les confinements successifs nous ont privés de vacances. Finalement, ce n'est qu'à l'automne 2021 que j'ai pu avoir Loïc au téléphone. La Balancine avait rouvert mais ce n'était plus vraiment comme avant : Wilma n'était pas revenue, elle était retournée en Guyane où elle s'était mariée et, aux dernières nouvelles, elle attendait un enfant. Loïc ne savait pas ce qu'était devenu Samir. Quant à Nicolas, il avait quitté la restauration traditionnelle et s'était installé à son compte avec un foodtruck quelque part entre Bordeaux et Biarritz. Il n'en savait pas plus.

Dernière chose : au printemps 2022, le restaurant allait changer de nom, il s'appellerait désormais "L'Embellie"

 

© Michel Koppera, mai 2022

 

 

 

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