inédits

Mercredi 17 juin 2020 3 17 /06 /Juin /2020 08:00

Ball-trap, # 2/9

Après le déjeuner, alors que le public regagnait les tribunes et les finalistes le champ de tir, j'ai vu de loin Pascal en conciliabule avec le fameux Daniel et celui qui était arrivé deuxième aux éliminatoires, un grand gaillard en treillis, vedette locale puisqu'il était champion en titre des Ardennes. Je ne pouvais bien sûr rien entendre ni deviner ce qu'ils se disaient mais, à l'issue  de leur conversation, ils se sont chaleureusement serré la main ; j'en ai déduit qu'ils se souhaitaient mutuellement "bonne chance et que le meilleur gagne !"

Comme les éliminatoires du matin, la finale consista en quatre séries de dix pigeons d'argile pour chaque tireur : 3 points de pénalité par pigeon raté, 1 point de pénalité pour chaque cible abattue en deux coups au lieu d'un seul. Le vainqueur serait évidemment celui qui aurait cumulé le moins de points de pénalité, idéalement aucun !

Les deux premières séries ne firent que confirmer la hiérarchie de la matinée : Daniel F* en tête, l'Ardennais deuxième, et Pascal qui le talonnait à la troisième place. Mais, au cours de la série suivante, la mécanique bien huilée de Daniel F* s'enraya. Deux fois de suite, il rata sa cible et pour trois autres, il dut s'y reprendre à deux fois pour le pulvériser. L'Ardennais connut lui aussi quelques défaillances. Quant à Pascal, il continua sur sa lancée et ne rata qu'un seul tir. Tout allait donc se jouer dans la dernière série de dix tirs. Les trois compères étaient au coude à coude. Daniel F* ne parvint pas à remettre les pendules à l'heure. Je mis ça sur le compte d'un déjeuner trop arrosé. L'Ardennais fit aussi preuve de quelques surprenantes maladresses. Pascal assurait, étonnamment calme et déterminé.  Au terme de la compétition et sous les applaudissements incrédules du public, mon Pascal fut déclaré vainqueur avec un total de 19 points de pénalité, Daniel F* deuxième avec 25 points et l'Ardennais complétait le podium avec 29 points. Les autres étaient loin derrière.

Ensuite, il y eut la remise des coupes et des prix - Pascal reçut un beau fusil Verney-Carron flambant neuf - et les discours officiels où les vaincus félicitèrent le vainqueur et où le vainqueur salua la combativité et le fair-play de ses adversaires. Il était près de 17 heures et il faisait toujours aussi  chaud.

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Au cours du vin d'honneur qui suivit, je retrouvai enfin mon héros. Il n'était pas peu fier. Il n'hésita pas à offrir le champagne à ses malheureux adversaires. C'est ainsi que je fis plus ample connaissance avec Daniel F* ainsi qu'avec l'Ardennais qui était venu accompagné de son épouse. Elle se prénommait Marianne. C'était une femme brune, d'une cinquantaine d'années, très énergique, aux yeux pétillants et à la bonne humeur contagieuse. D'emblée, elle me fut sympathique. Cette première impression fut confortée quand elle me confia qu'elle aimait la nature sauvage et plus particulièrement les oiseaux migrateurs. D'ailleurs, elle était présidente d'une association locale qui veillait sur la faune d'un lac tout proche où de nombreux oiseaux nichaient dans les roseraies.

- Ça vous dirait de venir les observer avec moi ? En fin de journée, le spectacle est fascinant. Ce n'est qu'à un gros quart d'heure de route, de l'autre côté de la forêt.

Je me suis tournée vers Pascal.

- On y va ?

- Désolé, mais je dois d'abord répondre aux questions des journalistes... Je pense que j'en ai pour un moment. Mais il ne faut pas que ça t'empêche d'y aller... Prends une petite laine, au bord de l'eau il fait parfois un peu frais...

Il est vrai que je n'étais que très légèrement vêtue. Il faisait si beau ! Une simple robe de cotonnade vichy et, dessous, une petite culotte de coton blanc sans prétention et un soutien-gorge assorti. Rien d'autre.

       À ma grande surprise, c'est Daniel F* qui se proposa de nous conduire jusqu'au lac. L'Ardennais était aussi du voyage. Sans la présence de Marianne, jamais je n'aurais pris place à l'arrière du 4 X 4 Mercedes. Elle me rassurait, avec elle je ne risquais rien.

à suivre...

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 15 juin 2020 1 15 /06 /Juin /2020 08:00

BALL-TRAP, # 1

J'ai écrit cette nouvelle pour mon ami André avec qui je partage le même amour des rondeurs féminines.

 

- Cette année, le titre il est pour moi, je le sens !

Pascal disait ça tous les ans, et, tous les ans, il finissait au pied du podium, sauf une fois où il était parvenu, on ne saura jamais par quel miracle, à terminer troisième.

On était en juin. La finale régionale était prévue pour le dernier samedi du mois, dans les Ardennes. Pascal était dans tous ses états et avait passé la dernière semaine à démonter et remonter son fusil, à le graisser, dépoussiérer et bichonner comme un nouveau-né. Il y croyait, je ne l'avais jamais vu aussi excité, aussi impatient d'en découdre. Ma sœur ne partageait pas son enthousiasme mais Pascal était si convaincu de son succès qu'il avait tenu à ce que quelqu'un l'accompagne afin qu'il soit témoin de sa victoire. Alors, ma sœur lui a dit :

- Vas-y avec Martine. Moi, tu sais bien que je n'aime pas trop le ball-trap. 

C'est comme ça qu'on a pris la route en pleine nuit et qu'au lever du jour, nous étions parmi les premiers sur le champ de tir. Je n'oublierai jamais que c'était un samedi inondé de soleil, la première vraie journée d'été, chaude et lourde

La matinée fut consacrée aux éliminatoires. Pour chaque tireur, quatre séries de dix pigeons d'argile afin de ne garder que les meilleurs. Pascal a franchi l'épreuve sans problème. Un casque anti-bruit vissé sur les oreilles, je le surveillais de loin, anonyme dans les tribunes où s'étaient massés les parents et les amis venus encourager leurs favoris à grands renforts de cris, de trompettes et de canettes de bière. " Pull !... Bang " Trois heures durant...

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À la pause de midi, sur la cinquantaine de participants, il n'en restait plus que cinq. Ce serait entre eux qu'allait se disputer le titre régional. Le déjeuner fut servi sur place, sous un grand barnum, en plein champ. Les cinq finalistes prirent place à une table d'honneur, un peu à l'écart en compagnie d'un délégué de la Fédération Nationale et du Président de l'Association des Chasseurs des Ardennes. Je savais qu'à l'issue des éliminatoires, Pascal était arrivé en troisième position. Son principal rival, celui qui était arrivé largement en tête et donc favori, était un certain Daniel F*, fort en gueule et m'as-tu-vu. Je ne le connaissais que de réputation ; Pascal m'en avait brossé un portrait peu flatteur. L'homme était "dans les affaires", roulait en 4X4 Mercedes, affichant ostensiblement Rolex au poignet et Ray-Ban façon Terminator. On le disait très influent...

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 26 avril 2019 5 26 /04 /Avr /2019 08:00

" JEU DÉCISIF", chapitre 10 (fin)

MATHIEU

Je ne voulais surtout pas gâcher la magie de l'offrande par une maladresse ou un impair. En silence, j'ai entrepris d'apprivoiser le trou de son cul qui me contemplait de son œil plissé : l'effleurer du bout des doigts, d'une pression du pouce en éprouver la souplesse et la docilité, le humer au plus près, en découvrir les senteurs secrètes aux relents de poivre et d'oignon mêlés, le titiller de la pointe de la langue, le lécher comme un chien assoiffé, l'enduire avec passion de salive épaisse jusqu'à entendre la voix étouffée de Carole :

dub25- Venez, je suis prête !

Pour dire la vérité, je n'en menais pas large. Pour moi, l'expérience était inédite ; je n'avais encore jamais pratiqué la sodomie. Essentiellement par crainte d'un refus. En effet, la seule fois où j'avais osé le suggérer à une partenaire que je croyais cool, je m'étais vu opposer un refus catégorique qui avait eu le don de refroidir mes ardeurs. Depuis cette mésaventure, j'avais refoulé ce fantasme au plus profond de mes pensées. Et voilà que la situation était totalement inversée, que c'était ma partenaire qui manifestait l'envie de ma queue dans son cul : le monde à l'envers !

Docilement, je me suis agenouillé derrière sa croupe offerte. Comme attirée par un aimant, la tête de ma bite est venue se poser sur son anus humide. À première vue, la disproportion entre les deux paraissait inconciliable : d'un côté l'œillet  étroit de son cul, de l'autre mon gland gonflé de sang comme une grosse prune... Et pourtant, lorsque tenant fermement Carole par les hanches, je poussai mon bassin vers l'avant, elle s'ouvrit sans résistance. La collerette de son anus s'élargit, ses chairs se firent élastiques et mon gland s'enfonça tout doucement... Une fois la tête passée, comme celle du bébé pendant l'accouchement, le reste fut aisément englouti dans l'obscurité du rectum. Je fus assailli de sensations nouvelles  : pression de l'anneau de son anus qui m'enserrait la queue, chaleur intense de son gros intestin, grande vacuité du rectum sans fond... D'un coup de reins, Carole m'a invité à lui pistonner le fondement. Alors, d'abord prudent puis de plus en plus audacieux, je me suis mis à aller et venir entre ses fesses. À ma grande surprise, Carole fut la première à jouir. Son anus fut saisi de spasmes puissants qui me baguaient la bite en cadence pendant que je sentais suinter sur mon gland une mouillure inconnue... En jouissant et en haletant, Carole prononça des mots sans doute obscènes qui ne firent qu'augmenter mon excitation. Alors, ce fut à mon tour d'être emporté par mon désir. À l'approche de l'orgasme, quand j'ai senti le flot de sperme monter du scrotum, je me suis enfoncé le plus loin possible dans son cul, jusqu'à ce que mes couilles viennent se frotter à sa vulve dégoulinante et que mes poils pubiens caressent sa raire culière. C'est sorti en giclées gluantes. Partie du périnée, l'onde du plaisir s'est répandue à travers tout mon corps, vers le sommet de mon  crâne et l'extrémité des mes orteils où elle s'est épanouie en un bouquet d'étincelles sensuelles.

Après un rapide passage par le cabinet de toilette, nous sommes encore restés plus d'une heure au lit à nous cajoler,  nous embrasser et nous caresser partout. Une fois nos sexes rassasiés, était venu le temps de la tendresse. Tout en se bécotant, on écoutait les couples de chambres voisines qui se prenaient bruyamment. Le jour a lentement décliné, puis ce fut la nuit. Carole s'est rhabillée sans hâte, me laissant tout le loisir de lui caresser encore une fois les seins, de lui lécher le nombril, de lui embrasser la chatte... Alors qu'elle venait d'enfiler son manteau, je lui ai enfin posé la question qui me brûlait les lèvres :

- On se revoit quand ?

- Plus jamais, me répondit-elle d'une voix terriblement calme. C'était la dernière fois et je vous demande de ne pas essayer de me retrouver.

Elle a ouvert la porte de la chambre et elle est sortie sans un baiser, sans même un regard..

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ÉPILOGUE

 

Cette étrange et trop brève liaison date depuis plus de trois ans. Carole a tenu parole : son nom a disparu du listing des adhérents du club de tennis et je n'ai plus eu de ses nouvelles. Moi aussi j'ai arrêté le tennis et je me suis mis à la natation. Deux soirs par semaine, je vais à la piscine où j'aime observer les femmes, et plus particulièrement celles dans la cinquantaine qui ont de gros seins et surtout des pubis rebondis serrés dans leur maillot de bain mouillé si près du corps

 

© Michel Koppera, mars 2019

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 24 avril 2019 3 24 /04 /Avr /2019 08:00

" JEU DÉCISIF ", chapitre 10 (suite)

MATHIEU

- Comme je suis habillée en putain, vous allez me traiter comme une putain. Je vous appartiens, je vous obéis...

- Vous me prenez au dépourvu. Je ne sais par où commencer...

- Déshabillez-moi puis on passera au bidet pour la toilette rituelle, comme dans les films en noir et blanc avec Arletty ou Martine Carol...

jeu-d-12Je lui ai donc ôté sa jupe, son corsage et sa petite culotte mais elle a tenu à conserver ses bas et son porte-jarretelles, ce qui la rendait effectivement diablement plus attirante.

À califourchon sur le bidet, les cuisses ouvertes, Carole s'est shampouiné la touffe et savonné la vulve. À genoux devant son ventre comme devant un tabernacle, j'étais en adoration. Elle m'a tendu la serviette pour que je l'essuie. Ensuite, ce fut à mon tour de me laver la queue debout devant le lavabo. Je bandais ferme. À peine rincé, Carole s'est accroupie et a entrepris de me tailler une pipe. Les mains solidement agrippées au bord du lavabo, les yeux mi-clos, j'ai apprécié la douceur de ses lèvres et la souplesse de sa langue qui caressait mon gland avec une habileté diabolique.

Mais je n'avais qu'une idée en tête : baiser. Alors, on est retournés dans la chambre, sur le lit. Elle en bas noirs et porte-jarretelles, moi intégralement nu. Le léger grincement du sommier ajoutait un petit plus à notre excitation. Allongée sur le dos, les cuisses écartées, les bras en croix, Carole s'abandonnait. Elle me donnait tout : son sexe évidemment, mais aussi ses seins lourds, sa bouche fardée, son cou, ses épaules, ses pieds s'il m'en prenait envie. À ce moment, j'aurais aimé que le temps s'arrête ou que tout se mette au ralenti afin que je puisse jouir de l'instant au maximum. Je crois que je l'ai caressée partout, embrassée, léchée, pelotée, palpée, sublimée... Un énigmatique sourire aux lèvres, elle se laissait faire, son corps n'opposait aucune résistance. Au bord de l'éjaculation spontanée, je me suis enfin décidé à la baiser. Devançant mon désir, elle a spontanément écarté les cuisses en grand, relevé un peu les genoux et, une fois ma bite plantée dans son con, elle a refermé les bras sur moi, a posé ses mains sur mes fesses et m'a donné le rythme de notre accouplement tandis que nos bouches ventousées échangeaient des flots de salive sirupeuse. Malgré mes efforts pour retarder l'échéance, je n'ai pas tenu très longtemps. Je lui ai tout lâché  dans le ventre à grand renfort de  grognements animaux.

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Sans me laisser le temps de souffler, Carole m'a repoussé et est retournée au bidet pour se rincer profondément le vagin englué de foutre. Je la croyais contrariée mais, de retour sur le lit, elle m'a souri sans même paraître étonnée que je n'aie pas débandé. Me saisissant la bite à pleine main, elle m'a innocemment demandé :

- Ça vous dirait de m'enculer ?

Cette proposition formulée sur le ton de la plus grande banalité m'a littéralement électrisé. Elle a dû en ressentir les vibrations dans mon sexe qu'elle tenait fermement.

- Maintenant ?

- Oui, c'est aujourd'hui ou jamais !

C'est le genre de marché qui ne se refuse pas. Elle m'a lâché la queue pour se mettre en position, à quatre pattes sur le lit défait. Bien cambrée, ses grosses fesses blanches m'évoquèrent une énorme glace à deux boules au parfum exotique. Sa vulve poilue encore tuméfiée du souvenir de notre accouplement était comme une merveilleuse friandise fruitée. La tête posée sur l'oreiller, les seins écrasés sur le drap, elle attendait.

à suivre...

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Lundi 22 avril 2019 1 22 /04 /Avr /2019 08:00

" JEU DÉCISIF " chapitre 9

MATHIEU

 " RV samedi prochain 16 h, au pied des Horloges de la gare Saint-Lazare. Trouvez-nous un hôtel tout simple dans le quartier. Carole"

jeu-d-11Si nous n'avions pas eu rendez-vous, j'aurais pu la croiser dix fois sans la reconnaître. Ce jour-là, elle était tellement différente ! Elle portait un long manteau noir qui lui tombait à mi-mollet, avec un col de fourrure fauve qui la rendait encore plus mystérieuse. Je ne l'avais jamais vue aussi maquillée : rouge à lèvres brillant et carminé, fard à paupières, mascara et chevelure impeccable. Je me souviens aussi de ses bottes de cuir noir dont les talons claquaient sur le pavé parisien.

D'emblée, elle glissa son bras sous le mien en m'entraîna à l'abri des regards. Elle sentait délicieusement bon : c'était fruité et envoûtant, mais je ne m'y connais pas assez en parfum pour vous en dire plus.

- Alors Mathieu, où m'emmenez-vous ?

Je nous avais déniché un petit hôtel dans une rue peu passante pas loin du Boulevard Clichy. La façade ne payait pas de mine. La chambre était au troisième étage.

- Ça me plaît, dit-elle en me précédant dans l'escalier étroit. Vous avez tout compris.

Qu'y avait-il donc à comprendre ?

La chambre était aussi exiguë que l'escalier et se résumait au strict minimum à savoir un lit double, une table de chevet, une chaise, un cabinet de toilette minuscule avec lavabo, douche et bidet. Un grand miroir mural faisait face au pied du lit. La fenêtre aux rideaux tirés donnait sur une arrière-cour très sombre et sordide. À peine la porte refermée, Carole se débarrassa de son manteau et m'apparut de nouveau sous un autre jour. En effet, sous son manteau, elle ne portait qu'une courte jupe noire qui découvrait ses genoux et un chemisier parme d'un tissu fin et soyeux qui moulait ses gros seins libres de toute entrave. Elle me sourit malicieusement :

- Comment me trouvez-vous ?

- Merveilleuse.

- Je crois que ma tenue est en harmonie avec ces lieux. Écoutez ! Vous entendez la même chose que moi ?

En effet, traversant les fines cloisons, du couloir et des chambres contiguës, nous parvenaient les échos de la vie quotidienne de l'hôtel : claquements de talons hauts,, bruits de clés qu'on tourne dans les serrures, vibrations de tuyauteries, grincements de sommiers, soupirs, halètements et grognements de plaisir... Ce n'est qu'à ce moment-là que je réalisai que nous étions dans un hôtel de passe. Carole en paraissait ravie.

Elle s'était assise au bord du lit, les jambes croisées. Je remarquai qu'elle portait des bas noirs ornés d'arabesques brodées. Prenant appui sur ses deux bras, elle se renversa en arrière et contempla le plafond.

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- J'ai mis des dessous de putain... Voyez par vous-même.

Je suis venu m'asseoir à ses côtés et j'ai retroussé sa jupe : c'était bien des bas, suspendus en haut des cuisses par un porte-jarretelles en dentelle. Elle ne portait qu'une petite culotte très étroite et ajourée qui moulait avec obscénité sa chatte qui m'apparut encore une fois comme la plus belle chose au monde.

à suivre...

 

 

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Vendredi 19 avril 2019 5 19 /04 /Avr /2019 08:00

"JEU DÉCISIF ", chapitre 8 (suite)

CAROLE ET FRANÇOIS

- À ce moment-là, vous aviez déjà baisé ?

- Pas vraiment. J'avais juste joué un peu avec sa queue, je me l'étais enfoncée dans le vagin comme pour faire un essai, pour tester la marchandise...

- Alors, une fois qu'il a joui, il a bien fallu qu'il fasse une pause !

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- Pas du tout ! Il n'a même pas débandé. Je suis à peu près sûre qu'il avait pris des trucs pour assurer, du Viagra ou quelque chose dans le genre. Il avait à peine fini d'éjaculer qu'il m'a agenouillée au pied du canapé et m'a prise en levrette. Je ne saurais te dire combien de temps ça a duré, ni le nombre de mes orgasmes. Je jouissais en continu... Dis donc, ça a l'air de te faire de l'effet ce que je te raconte : tu bandes comme un âne !

- Oui, vas-y, branle-moi et raconte-moi encore.

- C'est moi qui ai fini par lui demander de faire une pause pour aller faire pipi et me rafraîchir le visage tout englué de sperme séché. J'avais le ventre en feu. Mais j'étais à peine revenue au salon qu'il m'a de nouveau sauté dessus. Le voilà qui me lèche encore le ventre, qui me caresse les seins, m'excite les mamelons. Il me remet sa bite dans la bouche. Il bande encore plus fort que la première fois. Sa queue est merveilleuse.

jeu-d-10- T'étais aussi mouillée que maintenant ?

- Sans doute. Je me souviens qu'il m'a léché le trou du cul, qu'il m'a dit que j'avais la plus belle vulve du monde, qu'il banderait pour moi jusqu'à sa mort. Le plus drôle, c'est que je le croyais. Puis il s'est remis à me baiser, en missionnaire cette fois, sa bouche collée à la mienne, avec sa queue qui allait et venait dans mon vagin. Un vrai piston bien huilé.

- Tu as encore joui ?

- Oui, deux ou trois fois. je le serrais dans mes bras, je l'attirais au fond de moi pour que son pubis cogne sur mon clito en folie. C'était incroyablement bon...

- Et lui ?

- Il a joui aussi : tout son foutre sur mes seins, à grandes giclées, comme un ado..

- Ça s'est terminé comme ça ?

- Non. On est allés prendre notre douche ensemble. On s'est savonné l'un l'autre. Comme il bandait encore un peu, je l'ai branlé affectueusement. Moi, j'avais la moule tellement surexcitée que je pouvais à peine la toucher. Mais aujourd'hui, ça s'est calmé. Tu peux y aller à fond. Défonce-moi !

- Tu as l'intention de le revoir ?

- À ton avis ?

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 17 avril 2019 3 17 /04 /Avr /2019 08:00

" JEU DÉCISIF ", chapitre 8

CAROLE ET FRANÇOIS

 - C'est comment chez lui ?

- C'est propre et bien rangé, mais on sait tout de suite qu'on est chez un célibataire.

- C'est à dire ?

jeu-d-9- Ça manque de chaleur. je ne saurais t'expliquer. C'est quelque chose que j'ai ressenti, comme une absence. Par exemple, il n'y a pas de photos personnelles, pas un portrait...

- Ça t'a gênée ?

- Pas du tout. De toute façon, je ne m'étais pas invitée pour feuilleter des albums de famille !

- Allez, raconte-moi tout. Vous avez commencé par quoi ?

- Par des photos, justement.

- De cul ?

- Non... Enfin, pas vraiment. Il m'a demandé de poser en tenue de sport, avec ma jupette plissée, mon tee-shirt mauve, mes tennis, mes socquettes blanches et ma raquette. C'était marrant. Il me tournait autour pour me photographier sous tous les angles.

- Ce n'est pas très sexy !

- Détrompe-toi. Je peux t'assurer qu'il était à l'étroit dans son short. Et plus il me prenait en photo, plus je mouillais. Puis il m'a demandé de me mettre en position comme si j'allais recevoir un service et il est venu s'agenouiller derrière moi pour prendre les photos.

- Il t'a touchée ?

- Pas à ce moment-là ! Mais le bruit des clichés pris en rafale était super excitant. J'ai été la première surprise de sentir l'effet que ça me faisait : j'avais le ventre en sueur...

- Et après ?

- On s'est assis face à face dans le salon, chacun dans son fauteuil. Il m'a demandé de retrousser la jupe jusqu'à la taille et d'écarter les jambes. Il m'a dit qu'il n'avait jamais vu un pubis comme le mien, aussi bombé, aussi sexuel... Il a su trouver les mots pour me flatter. Sa voix grave était rassurante, je ne pouvais rien lui refuser. Il n'employait aucun mot vulgaire, ne me donnait aucun ordre. Il me proposait et je le faisais. Je n'obéissais pas, j'acceptais.

- Il ne faisait que parler ?

- Non. Il avait baissé son short jusqu'aux genoux et se caressait la bite en me parlant de mon ventre. Son sexe était dressé, droit comme un "I" majuscule. Incroyablement dur. J'en étais morte d'envie.

- Parle-moi encore de sa bite.

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- Tu ne vas pas être jaloux ? Non ? Sa bite est toute droite, moins grosse mais plus longue que la tienne. Elle me fait penser à une asperge. Le gland n'est pas beaucoup plus gros que le reste. Il a de belles couilles plus sombres et le pubis couvert d'épais poils bruns très doux au toucher. Sa bite est aussi agréable à sucer...

- Parce que tu lui as taillé une pipe ?

- Oui, deux fois. La première fois, il a failli me jouir dans la bouche. On était tête-bêche sur le canapé, lui allongé dessous, moi à quatre pattes au-dessus de lui. Il me léchait la vulve pendant que je lui suçais la queue. Je dégoulinais, il lapait tout comme un chien. Je l'ai senti venir et je l'ai retiré à temps pour qu'il me lâche tout sur le visage. C'était bon, tu ne peux pas savoir !

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 15 avril 2019 1 15 /04 /Avr /2019 08:00

"JEU DÉCISIF " , chapitre 7

MATHIEU 

jeu-d-8

 Il n'est pas un jour sans que je pense au sexe de Carole. Je me le représente comme un gros abricot dont je pourrais sucer sans fin la chair moelleuse, sans jamais être rassasié. En me quittant, elle m'a dit qu'il était inutile que je cherche à la joindre, que ce serait elle qui reprendrait contact avec moi. Après ma piètre performance, du niveau d'un adolescent impatient et maladroit, je ne me faisais guère d'illusions. J'avais autant d'espoir qu'un candidat qui s'entend dire à la fin d'un entretien d'embauche "On vous téléphonera". Néanmoins, dès le lendemain de ma mésaventure, j'ai consulté un ancien copain de fac devenu médecin qui, devant mon désarroi, m'a prescrit du Tadalafil pour trois mois. Il m'a gentiment expliqué que, pris quotidiennement, ce comprimé me permettrait de faire face à l'éventualité d'une rencontre fortuite, ce qui n'était pas le cas du classique Viagra. Dès le deuxième jour de traitement, je me réveillai chaque matin en proie à une puissante érection qui revenait, que ce soit au travail ou dans le RER, à la simple évocation du con de Carole. Le souvenir de sa chatte me rendait dingue !

Un jeudi matin, je n'oublierai jamais ce jour, j'ai reçu un texto du secrétariat du club de tennis. J'en conserve encore précieusement une copie :" Invitation. Vendredi 16, court n° 5, réservé de 18 à 19h.". Inutile de dire que j'ai passé les deux jours d'attente dans une sorte d'état second, hésitant entre incrédulité et folles espérances. Après tout, rien ne me prouvait que j'allais enfin la revoir, et pourtant ça ne pouvait être qu'elle.

jeu-d-8-1Le vendredi 16, je suis arrivé très en avance. Sur le tableau de réservation, ne figurait que mon nom. Au secrétariat, on m'a juste informé que l'heure était déjà réglée. J'étais sur des charbons ardents.

Elle est arrivée juste à l'heure, habillée avec la même jupette que celle qu'elle portait le jour du tournoi. Elle s'est approchée de moi, toute souriante, et m'a fait la bise.

- Vous êtes en forme ? m'a-t-elle demandé en baissant les yeux sur mon short.

- Je crois... J'espère ne pas vous décevoir.

- Alors, on y va !

J'ai fait un nombre incalculable de doubles fautes, de retours dans le filet, de passings ratés... J'avais la tête ailleurs. À chaque fois que Carole allait ramasser des balles perdues et éparpillées au pied du grillage de fond de court, elle se baissait et prenait tout son temps pour me montrer ses cuisses nues et sa petite culotte blanche tout en haut dans l'ombre de sa jupette plissée. Il n'est pas évident de jouer correctement eu tennis en bandant !

Après un énième coup droit trop long, Carole m'appela au filet. On se faisait face : elle les jambes nues sous sa jupette plissée et sa grosse poitrine mature moulée dans son tee-shirt mauve, moi vêtu de mon vaniteux polo Lacoste et tout encombré par mon érection presque douloureuse qui déformait mon short.

- On arrête ! me dit-elle en me regardant droit dans les yeux. Je suis venue avec une amie qui m'a juste déposée. Vous me raccompagnez ? Je pourrais prendre une douche chez vous...

Il en fut ainsi. Les dés étaient jetés.

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 12 avril 2019 5 12 /04 /Avr /2019 08:00

" JEU DÉCISIF ", chapitre 6

CAROLE

 Je ne me souviens pas d'avoir rencontré un homme autant excité par la contemplation de mon sexe. Mais il faut que je commence par reprendre les événements dans l'ordre. Donc, il me propose de monter prendre un verre chez lui. J'accepte. Je résume : appartement confortable au troisième étage avec ascenseur, mobilier Ikéa, très grand canapé en tissu, télé à l'avenant... C'est propre, rangé, ordonné. Rien de superflu. Il me donne le choix entre une boisson chaude et un apéro. jeu-d-7J'opte pour la seconde proposition, un rhum arrangé. Je l'observe. Je le devine tendu comme un ressort. Il tremble un peu en apportant le plateau avec les verres qu'il pose sur la table basse en face du canapé. Les premières gorgées d'alcool nous apaisent. Alors qu'il est allé chercher quelque chose à grignoter dans le frigo, il en profite en passant pour baisser le store électrique de la grande baie vitrée et moi pour ôter mes bottes fourrées. Quand il revient s'asseoir à mes côtés, il pose une main brûlante sur ma cuisse. J'écarte un peu les jambes pour lui signifier mon consentement. Alors, tout va très vite, beaucoup trop vite. Sans attendre, il déboucle la ceinture de mon jean, en baisse la fermeture éclair, le fait glisser le long de mes cuisses. Je me retrouve les jambes nues, en petite culotte, avec lui agenouillé entre mes cuisses écartées, le regard scotché à mon bas-ventre, incapable d'une parole ou d'une caresse. Il est hypnotisé. Comme j'ai un peu pitié de lui, je prends l'initiative de le débarrasser de son pantalon. Mon Dieu, comme il bande ! Une belle queue bien droite, dure comme du bambou. Je n'ose pas y toucher de crainte de déclencher une éjaculation trop précoce.

Finalement, après de longues minutes de silence, il se met à me raconter qu'il n'est pas un seul jour où il ne pense à ma chatte et à mon cul. Que c'est comme ça depuis le tournoi du club, des derniers points de notre match perdu par sa faute parce qu'il avait vu, sous ma jupette soulevée par le vent, ma culotte blanche et le renflement de mon entrejambe.

Précédant son désir, j'écarte d'une main l'empiècement de ma petite culotte de coton et lui montre ma motte poilue, ma fente gonflée par l'envie de baiser. Pour lui, c'en est trop : spontanément, il éjacule de longs jets de sperme qui viennent s'écraser sur ma peau nue, entre mon nombril et mon pubis velu. Il se confond en excuses, me répète qu'il est désolé, qu'il est nul, que tout ça est de sa faute... Mais il n'en débande pas pour autant. Alors, on reste comme ça, à trinquer tous les deux, nus au-dessous de la ceinture, le sexe à l'air, lui qui bande, moi qui mouille. Quand je lui demande s'il a prévu un préservatif, comme par magie il en sort un de la poche de son pantalon en vrac sur le tapis. Il l'enfile vite fait, se met en position au garde à vous au plus près de mon sexe que j'ouvre des deux mains pour l'encourager. Il s'enfonce en moi jusqu'aux couilles. Sa bite est délicieusement dure et chaude. J'aimerais bien qu'il m'embrasse, qu'il me pelote les seins, qu'il me suce les mamelons, mais il n'a même pas le temps d'y penser. Il est tellement excité qu'il me pistonne maladroitement et jouit encore trop vite, le regard rivé sur le va-et-vient  de sa queue dans mon sexe. Ça ne fait même pas à une heure que je suis arrivée chez lui. 

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 10 avril 2019 3 10 /04 /Avr /2019 08:00

"JEU DÉCISIF ", chapitre 5

MATHIEU

 Jusqu'à la fin de l'année, je ne l'ai pas revue. Son nom n'apparaissait même plus sur le tableau des réservations de courts, comme si elle avait soudainement déménagé pour partir vivre loin, aux antipodes ou quelque chose comme ça. J'ai tenté d'obtenir ses coordonnées au secrétariat du club en prétextant que j'avais une raquette à lui rendre mais, au lieu de me communiquer son adresse, on se contenta de me répondre qu'on lui transmettrait le message. Rien de plus ! Ainsi passa l'automne, puis les fêtes de fin d'année. J'ai tout fait pour l'oublier : soirées ciné, sorties avec des collègues de bureau, trekking sur l'île de la Réunion... Une fois, je suis même allé aux putes, mais après c'était encore pire...

 jeu-d-6Et puis, un après-midi glacial de février, après mes deux heures de tennis hebdomadaires, alors que j'étais remonté en voiture pour rentrer chez moi, impossible de passer la marche arrière pour quitter ma place de parking comme si la boîte de vitesse était bloquée. C'est le genre d'incident qui a le don de m'énerver, d'autant plus que je suis nul en mécanique.

Donc, retour au bureau d'accueil du club, dans l'espoir de trouver une âme charitable pour me raccompagner jusque chez moi ou, à défaut, me déposer à la station de RER la plus proche. Et c'est juste à ce moment-là que je l'ai croisée.

- Tiens, Mathieu, quelle surprise !  Vous en faites une tête ! Des ennuis ?

Je lui explique. Elle me dit qu'elle est juste venue pour déposer une amie et que si je patiente quelques minutes, elle se fera un plaisir de me raccompagner chez moi. Je l'observe pendant que, penchée sur le comptoir du bureau d'accueil, elle discute à voix basse avec l'hôtesse de service. Carole est en jean très moulant. Aux pieds, elle porte des bottes fourrées et elle est emmitouflée dans une sorte de parka à capuche. Malgré tout, quand elle se penche en avant, la parka remonte et découvre son fessier rebondi, bien serré dans son jean.

- Voilà, je suis à vous. On y va ?

Je n'ai gardé aucun souvenir précis de la dizaine de kilomètres que j'ai parcourus à ses côtés, sur le siège passager. Pourtant, je lui servais de GPS. Je ne me rappelle ni la marque, ni la couleur de sa voiture. Comme dans la chanson de Calogero, j'étais "en apesanteur"... Nous avons sans doute parlé de trucs basiques, passe-partout. Quand on est arrivés au pied de mon immeuble, la nuit était tombée, tous les réverbères étaient allumés. Je m'entends encore lui demander, le cœur battant :

- Je peux vous offrir un verre ?

Elle a pris le temps de la réflexion, comme si elle pesait le pour et le contre.

- Ça marche ! Mais d'abord il faut que je passe un coup de fil. Je n'en ai pas pour longtemps, dit-elle en sortant son portable de son sac à main. jeu-d-6-1

- Allô, chéri ! C'est moi. Je serai un peu en retard... Non, rien de grave, c'est juste que je vais raccompagner Sonia. Celui qui devait la ramener s'est désisté au dernier moment. Allez, à tout à l'heure. ! Bisous.

Elle a éteint son portable et m'a jeté un drôle de regard.

- Ça lui arrive d'être jaloux... Pas vous ?

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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