michel-koppera

Le saviez-vous n° 49

« Dès 1959, le sexologue américain R. Street, dans un livre sur les techniques sexuelles dans le mariage, avançait qu’une majorité de femmes adultes était capable d’orgasmes multiples. Masters, chez cinq épouses stériles en raison de l’impuissance éjaculatoire de leur mari, constata à l’observation directe que trois d’entre elles étaient multi-orgasmiques : l’érection sans éjaculation de leur mari durant d’une demi-heure à une heure, cette érection persistante favorisait l’orgasme en série. On sait aussi qu’avec les stimulations vulvo-vaginales prolongées d’un vibromasseur électrique, quantité de femmes normales et probablement leur majorité, deviennent capables d’orgasmes multiples. » ( in « la femme révélée », 1969) 

Le saviez-vous n° 47

« Pour entraîner un vagin aux devoirs conjugaux et surtout lui faire récupérer sa tonicité perdue, les gynécologues utilisent de plus en plus l’appareil dit périnéomètre de Kegel (Gynécologue américain des années 1940). Ce périnéomètre est une chambre à air aux dimensions approximatives d’une verge érigée moyenne. Lubrifiée et placée dans la cavité vaginale, elle est reliée à un manomètre que l’utilisatrice peut lire elle-même. La moindre pression sur la chambre à air se traduit sur ce manomètre. Avec une quinzaine de contractions par exercice et une dizaine de séances par jour, le renforcement du dynamisme génital est très rapide : en trois mois le succès est déjà notable ; en six mois, selon Kegel et autres gynécologues, quatre-vingts fois sur cent, si son relâchement n’était pas extrême, le vagin devient bien plus tonique et tout au long, la patiente a pu suivre elle-même ses progrès. »

( ibid, La femme révélée, 1969) 

Périnéomètre, version médicale...

Périnéomètre, version "grand public" ?

Le saviez-vous n° 45

Dans les années 1930, le chirurgien militaire Jacobus Sutor a rapporté que la plupart des prostituées nord-africaines qu’il avait examinées, reconnaissaient avoir des rapports vaginaux avec deux jeunes mâles simultanément : le diamètre de leur vagin était suffisamment large pour les admettre ensemble. Ce coït simultané n’existe d’une manière normale que dans une certaine espèce d’insectes, où deux mâles pénètrent et fécondent en même temps la femelle. (Ethnologie du sens génital, 1935)

Le saviez-vous n° 43

Dans les années 60, voici comment la médecine officielle envisageait le traitement du vaginisme. En fait, en guise de thérapie, on conseillait tout bonnement aux femmes de se branler avec un gode !!!

« Des gynécologues, surtout des femmes, se sont spécialisés dans le traitement du vaginisme. Il s’agit de faire pénétrer d’abord un doigt dans l’ouverture vaginale puis de compléter la dilatation par un ou deux autres supplémentaires, avec des mouvements de torsion qui la parachèveront. Des bougies métalliques ou en plastique, lubrifiées et tièdes, par leurs allées et venues intravaginales et leur calibre croissant, préparent l’arrivée masculine. Ces bougies peuvent être confiées aux intéressées pour qu’elles-mêmes les introduisent chez elles ; on leur enseigne la meilleure position de pénétration : cuisses très écartées et fléchies à l’extrême  sur le bas du ventre, le sacrum relevé soulevé par un oreiller… Aux dernières séances de dilatation, le mari peut être présent ; sa femme est ainsi préparée psychologiquement à ce qu’il prenne la suite des bougies. » 

(in « La femme révélée, Editions de la table Ronde, 1969) 

Le saviez-vous ? # 41

D’après l’ensemble des statistiques, la masturbation féminine ordinaire se contenterait d’une autosatisfaction toutes les deux ou trois semaines, bien moins que l’homme. Cependant une enquête a révélé que les Italiennes avaient recours au moins une fois par semaine aux pratiques solitaires. Bien au-dessous de ces moyennes, certaines femmes ne s’adonnent à la masturbation qu’une ou deux fois dans l’année ; à l’opposé, d’autres s’y livrent avec une facilité qui en fait des nymphomanes de l’onanisme. De nombreux exemples ont été cités de femmes se masturbant plusieurs dizaines de fois dans la journée.

Dans 95% des cas, la masturbation féminine aboutit à l’orgasme alors que très fréquemment elle n’y parvient pas dans le rapport sexuel, c’est une des raisons de la persistance de cette pratique dans le mariage. Les femmes sont d’autant plus tentées d’y persévérer que selon les enregistrements d’un laboratoire de Saint-Louis (USA), les réactions physiologiques de l’orgasme sont plus  marquées dans la masturbation que lors d’un rapport sexuel, ce qui laisse supposer une plaisir plus intense.