Lundi 28 avril 2014
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Le saviez-vous n° 73
Il est de tradition qu’en temps de guerre les armées soient suivies d’un BMC (Bordel
Militaire de Campagne) chargé d’assurer le « repos du guerrier ». Ce serait le roi Philippe Auguste qui aurait initié cette pratique au cours de la troisième croisade (1189-1192). Le
roi aurait été, dit-on, choqué par les pratiques sodomites des Francs ainsi que par les viols commis sur les populations conquises. Afin de remettre les croisés sur le chemin de Dieu, il aurait
alors fait venir de France un plein bateau de filles de joie.
Par michel koppera
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Jeudi 24 avril 2014
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/2014 09:05
Le saviez-vous n° 72
Le biovagin : quatre jeunes
femmes qui souffraient d’un syndrome se traduisant par l’absence totale ou partielle de vagin et/ou d’utérus ont bénéficié de l’implantation d’un vagin bioartificiel. Pour cela, les chercheurs
ont prélevé des tissus au niveau de la vulve intacte des patientes qui ont produit en laboratoire des cellules vaginales. Ces cellules de culture ont été placées dans un moule biodégradable qui a
été implanté dans le ventre des patientes. Huit ans après l’implantation, les organes fonctionnent normalement et les patientes sont en mesure d’avoir des orgasmes.
Par michel koppera
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Vendredi 21 février 2014
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À poil(s) ou pas ?
Les « poils d’or » dont Zola avait gratifié les aisselles de son héroïne Nana (1880) mirent à l'époque le
public en « rut ».
Aussi en 1904, Le Bréviaire de la femme recommandait à ses lectrices l’épilation axillaire « indispensable
avec la forme nouvelles de robes du soir outrageusement décolletées »
Cependant, la même année, Emile Bayard, inspecteur de l’Académie, déplora dans son ouvrage La Pudeur dans l’art et
la vie, « l’absence scabreuse de la touffe de poils riante comme un nid sous les bras » et fustigea les artistes modernes qui « s’évertuèrent à épiler les
aisselles et le pubis des femmes, sans se douter que leurs mains de vandales montraient, de la sorte, le chemin de la malsaine concupiscence »
Références : Jean da Silva, auteur du « Du velu au lisse : histoire et esthétique de
l’épilation intime », 2009
Marquet, la femme au divan
Par michel koppera
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Samedi 1 février 2014
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/2014 11:24
"On a fabriqué en Inde, dans l'état du Gujurat et jusqu'à Goa, le plus érotique des meubles. Il s'agit d'un lit, d'un
palang, qui comporte des colonnes et un dais ajouré. Tous les côtés du lit ainsi que le ciel, sont garnis de miroirs. Avec une précision que les amateurs apprécieront : ces miroirs sont
pivotants. On peut en changer l'angle en les poussant de la main, ou du pied..."
Jean-Claude Carrière, in L'érotisme dans l'art, numéro hors-série du Nouvel Observateur, janvier 2014
Par michel koppera
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Samedi 18 janvier 2014
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/2014 10:46
À propos des estampes japonaises appelées "shunga" c'est à dire "images de printemps", de 1600 à
1900
Les premières estampes érotiques japonaises sont apparues vers 1600. Elles étaient alors peintes à la main et richement
colorées, parfois d'or et d'argent ce qui explique leur prix très élevé : seuls les samouraïs qui formaient la classe dominante en possédaient et conservaient ces images comme un trésor
familial transmis de génération en génération. À la différence des chungonghua chinois, les shunga insistent davantage sur la représentation des organes sexuels dont la taille
est vite exagérée.
Dès 1650, les shunga entrent dans l'ère du ukiyo-e ("images du monde flottant").
L'introduction de la technique de la gravure sur bois rend alors les estampes moins onéreuses, notamment pour les chônin (bourgeois qui fréquentent le "monde flottant" des villes). Le
"monde flottant" était l'autre nom donné aux quartiers de plaisir qui se sont développés dans les villes japonaises dès le début du XVIIème siècle. Les grands maîtres de l'âge d'or des
shunga, entre 1770 et 1850, furent Kiyonaga, Utumaro et Hokusai ( le plus connu en Occident par des oeuvres comme "la
vague" et "le rêve de la femme du pêcheur")
Sources : article de Charles Giol paru dans le numéro hors série du Nouvel Obs "L'érotisme dans l'art",
janvier 2014
Par michel koppera
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Jeudi 16 janvier 2014
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/2014 09:53
Dans l'art érotique de la Chine Impériale ( images appelées les chungonghua, "peintures du palais de
printemps"), l'anatomie ne compte compte pas beaucoup, même s'il n'existait aucun tabou de la nudité. Les organes génitaux, par exemple, sont représentés avec précision, sans honte ni
exagération. mais on voit à peine les seins qui étaient à l'époque dénués de charge érotique. Par contre, les petits pieds bandés ont représenté pendant des siècles la quintessence des
aphrodisiaques. Ils sont donc constamment mis en avant, sans être jamais dénudés ce qui aurait constitué une terrible faute de goût
D'après Ferry Bertholet, auteur des "Jardins du plaisir" (2003)
Par michel koppera
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Dimanche 3 novembre 2013
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/2013 12:16
Le saviez-vous n° 67
J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, chantre inconditionnel du puritanisme, anticommuniste obsessionnel, homophobe
haineux (mais homosexuel lui-même) s’était constitué au fil des années une collection très personnelle composée de revues et films pornos, d’images cochonnes et d’enregistrements d’ébats amoureux
(à partir d’écoutes clandestines).
Quant à Lyndon Johnson (président des USA de nov 1963 à 1969), il appréciait particulièrement les films de saillies animales,
surtout de taureaux et de vaches !!!
Par michel koppera
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Mercredi 23 octobre 2013
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/2013 09:50
Le saviez-vous n° 66
Certains Inuits du Groenland vivent dans des habitations communautaires. Un de leurs jeux, est d’éteindre leurs lampes et de partager leurs femmes. Selon le médecin E.Woodward qui a
vécu longtemps parmi eux, le visiteur de passage est invité à participer aux échanges collectifs. Dans la Rome antique, lors de certaines fêtes, en-dehors de la ville, consacrées aux déesses de
la Fécondité ou de l’Amour, esclaves et maîtres des deux sexes participaient à une mêlée sexuelle générale. Selon l’historien antique Th. Pompus, les Etrusques mettaient leurs femmes en commun si
bien que les enfants ne connaissaient pas leur père véritable. Chez les Celtes de Bretagne, d’après Jules César, le mariage de groupe était courant.
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Mercredi 2 octobre 2013
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/2013 12:46
Le saviez-vous n° 65
vignette de Hugdebert (extraite de l'album : "La compagne du tigre")
Des communautés de femmes homosexuelles ont été mentionnées dès les temps les plus anciens ; le sexologue allemand Magnus
Hirschfeld, lors de son séjour en Chine en 1932, signalait dans la province de Canton une coutume qui d’après son gouverneur remontait à une époque très lointaine : des dévideuses de cocons
de vers à soie se séparaient de leur famille pour vivre par couple, dans des habitations qu’elles se construisaient. Au début du siècle, dans le Haut-Nil, existaient des ménages de lesbiennes
chez le peuple pastoral des Nuers ; selon l’ethnologue anglais W Dodge qui vécut parmi elles, le « mari » de ces ménages consistait en un pénis artificiel fait d’une racine creuse,
remplie du sperme obtenu en masturbant un homme et conservé au frais.
Par michel koppera
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Samedi 21 septembre 2013
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/2013 11:23
Le saviez-vous n° 64
Lu dans le Nouvel Observateur n° 2547 du 29-08-2013 cet extrait de dossier, sur la très controversée notion de genre,
cosigné de Cécile Deffontaines et Véronique Radier :
« L’évidence du partage de l’humanité en deux sexes, hommes et femmes, cases hermétiques, n’est pas entièrement fondée. En
atteste l’existence, certes ultraminoritaire, des intersexués. L’histoire du sport est ainsi jalonnée de ces étonnants parcours d’athlètes qui, soumises à des tests génétiques à l’occasion de
compétitions, se sont, à leur grande surprise, découvertes « XY » malgré leur physique de femme ! « Le sexe ne se réduit pas à l’appareil génital apparent, pénis ou vagin,
qui peut différer chez un même individu de son appareil reproducteur (ovaires ou testicules) ou de ses chromosomes ( XX ou XY, et leurs variations), voire de son rôle social. Les spécialistes
parlent volontiers de cinq sexes », explique Ariane Giacobino, généticienne à Genève."
Par michel koppera
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