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Le saviez-vous ? # 40

Le psychiatre parisien d’enfants C. Koupernik a rapporté dans La semaine des Hôpitaux, le cas d’une fillette de cinq ans affligée, au désespoir de ses parents adoptifs, de l’habitude invétérée d’auto-attouchements.  Il s’avéra que sa mère prostituée la gardait dans son lit lors de ses accouplements professionnels et que des clients en profitaient pour masturber la fillette.

Le saviez-vous ? # 38

Ce sont parfois des impressions d’enfance qui servent de support à l’imagerie féminine du coït. Le psychiatre français Féré a rapporté qu’une femme à trois ans et demi fut léchée génitalement par deux chiens. Mariée, elle ne put supporter les rapports sexuels qu’en se remémorant cette scène de son enfance. Devenue mère, lorsqu’elle allaitait, les deux chiens repassaient dans son esprit ; l’excitation génitale intense l’obligeait alors à arrêter ses tétées. Elle les raréfia : son enfant dépérit et mourut. (Lery LENZ, Encyclopédie de la vie sexuelle, Paris, 1934)

Le saviez-vous ? # 36

«  Au début de l’ancienne Rome, la tradition était pour la jeune mariée de s’asseoir sur l’image du dieu Mutunus au phallus saillant pour lui consacrer sa virginité. Chez les anciens Juifs selon Steinberg, la fiancée qui se mariait le mercredi devait être déflorée par un personnage dont le nom Hegemon signifiait la part de Dieu ; vraisemblablement lorsqu’un hymen s’annonçait solide, on s’arrangeait pour que le mariage se situe un mercredi. Encore au milieu du XIXème siècle, aux Philippines officiaient des déflorateurs professionnels et chez les Kurdes à la même époque, le Grand Prêtre remplissait le même rôle en présence de toutes les mariées de l’année.

Suivant A. Montagu, chez les primitifs australiens un vieil homme était préposé à l’emploi. Dans des populations sous-alimentées, l’appareil génital féminin risquant d’être sous-développé, un homme d’expérience était davantage opportun. Le droit de cuissage ou droit du seigneur de posséder la vierge lors de son mariage, a pu être une manière de confier la défloration à un mâle en ayant déjà quelque habitude ; au XVIIme siècle au Piémont, lorsque ce droit de cuissage fut aboli, les paysannes protestèrent violemment. »  ( source : « La femme révélée », Editions la Table Ronde, 1969)

Le saviez-vous ? # 34

« En poursuivant la comparaison avec le gland, il faut noter que le clitoris est un organe érectile dont les érections se voient à peine, mais sont sensibles sous le doigt ou sous la langue. La question se posait donc de savoir si les femmes ont des érections automatiques comme les hommes. Comme chez les hommes, certaines femmes ont un clitoris plus long que d’autres, ce qui ne veut rien dire sur leur sensibilité, et pour les extrêmes on trouve des appendices d’un bon centimètre. Trois chercheurs de l’université de Floride menés par Ismet Karacan se sont lancés dans la chasse au papillon rare, puis ils ont fait dormir leurs papillons dûment câblés dans un laboratoire, ce qui a permis de savoir que les femmes ont, exactement comme les hommes, 3 à 5 érections nocturnes de 10 à 15 minutes qui ont lieu généralement pendant la phase de sommeil paradoxal. »

(in Le Secret des Femmes, Editions Odile Jacob, 2010)

Le saviez-vous ? # 32

« L’entomologiste Howard décrit ainsi les noces d’une mante américaine (stagmomantis carolina) :

Le mâle avait été happé par la femelle avant même qu’il eût ébauché une tentative d’accouplement. Quand la femelle eut dévoré une patte, puis un œil, l’abdomen du mâle manifesta soudain une vive excitation sexuelle, ses pièces génitales devenues turgescentes cherchant à copuler. Ce n’est que lorsque la tête et le thorax furent consommés que la femelle ouvrit brusquement ses valves génitales et réalisa la copulation ! Celle-ci dura quatre heures pendant lesquelles l’abdomen du mâle manifestait encore signe de vie. Finalement, la femelle acheva son festin ! » (Paul Pesson, « la vie amoureuse des animaux invertébrés », Hachette 1965)

Certes, les deux illustrations n'ont à priori pas de rapport avec l'univers des insectes, mais il m'a semblé que dans les deux images, la femme aavait un côté prédateur, mangeuse d'hommes, qui n'était pas sans rappeler l'appétit insatiable de la mante religieuse