Dimanche 9 décembre 2007
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/2007 09:47
Des copains arrivent à la maison. Bénédicte contemple le cyprès à l'entrée de la cour, puis sans frémir laisse tomber son verdict : " Il est beau cet arbre-là,
on dirait une grosse bite !"
Ballade de la conseillante ( sans doute le meilleur poème pornographique que j'aie écrit. Même aujourd'hui encore à le recopier, il me fait bander !
C'est une ballade avec couplets et envoi. Rien que du classique)
Où est passé le godemiché Laissez -moi encore vous lécher Et pourrais-je sans vous fâcher
Dont vous agaciez votre chatte Le cul à la saveur pirate Y planter ma queue
scélérate
Pendant que mon vit asséché Et sa fleur rousse de péché Sans coup férir pour y
lâcher
Agitait sa tête écarlate Que votre petit doigt
dilate. Entre vos fesses à quatre pattes
Dans votre bouche délicate? Et voulez-vous que je vous flatte Trois gouttes de crémeux picrate
Et de votre ventre en saison La pointe noire des nichons Répandus sur le noir
gazon
Montait la senteur d'aromate Les lèvres plongées dans la ouate Qui borde la couleur tomate
De la chaleur de votre con. De la chaleur de votre con ? De la chaleur de
votre con ?
Votre blanc bouton que je gratte
Soulève de nouveaux frissons
Au plus profond dans la nuit moite
De la chaleur de votre con.
Conversation au lit. Eté. Emboités l'un dans l'autre, à grands coups de reins et de fesses. Dégoulinants. Les mots participent au délire final
- Maintenant que c'est l'été, tu devrais acheter des culottes sexy... Des petites culottes qui laissent dépasser les poils de ta chatte. Tu sais que ça m'excite de regarder les poils qui dépassent
?
- Oh, oui, je sais bien...
- De petites culottes qui montrent en cachant. Comme ça quand tu écarteras les cuisses, on verra tout, sauf la fente et le clito...
- Oh, oui, oui...
Encore quelques minutes de va et vient gluant... Elle va jouir mais trouve le temps de parler entre deux râles :
- Quelle couleur ?
- Quoi ?
- Les culottes, quelle couleur tu préfères ?
Conversation du samedi soir devant la gazinière. Voici dix jours que
nous ne nous sommes pas vus. Je commence :
- Comment va-t-il ?
- Très bien. Il est resté baveux toute la semaine !
- Comme une omelette ?
Elle rigole. Je suis arrivé avec un cadeau. Elle va découvrir les joies de la fée éléctricité. Deux petites piles rondes de 1.5 volt. On habille le gros doigt de silicone d'un
préservatif rose, il ne reste plus qu'à toruner la mollette rouge pour rechercher la vitesse de vibration idéale. Et hop, dans la chatte baveuse !
Elle s'envoie en l'air, en solitaire. Elle ne cache pas son plaisir. " C'est extraordinaire, qu'elle dit. Tout à fait différent d'une vraie queue... Une sensation particulière, unique." Tout
nouveau, tout beau.
Par michel koppera
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Samedi 8 décembre 2007
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/2007 14:32
Sur les photos la peau des femmes est toujours douce et les couleurs tendres. C'est un univers charnel sans défaut.
Poème indécent : Dildo
Veux-tu que je tienne
Tes pieds qui fleurissent
Pour ouvrir ton sexe
Ecarter le rideau
Que vaille et vienne
Entre tes blanches cuisses
La chair morte du dildo
À la peau de latex.
Par michel koppera
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Vendredi 7 décembre 2007
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/2007 17:06
Relu dans une interview de John Kenneth Galbraith, économiste de renommée mondiale cette phrase : " Rien ne donne autant l'illusion de l'intelligence qu'une
relation personnelle avec de grosses sommes d'argent." Je pensais que cette réflexion pourrait sans peine s'appliquer à nos dirigeants... Suivez mon regard !
Jeunes filles au chat. Deux versions : celle de Renoir et celle de Paris-Hollywood des années 60. Les deux sont charmantes, érotiques aussi. Il suffit de regarder les yeux clos, le sourire,
l'épaule nue de la jeune fille de Renoir. La seconde a un beau regard et semble fière de son corps qu'elle montre sans retenue ( malgré l'ombre pudique du censeur ).
Par michel koppera
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Jeudi 6 décembre 2007
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/2007 13:48
- Le pauvre homme qui doit se contenter du triste minimum.
_ Une gourmette d'argent tinte à son poignet droit : c'est un homme domestique.
- Les gamines de Balthus, les veuves de Clovis Trouille, les endormies de Delvaux, les femmes bleues sans regard de Labisse, les invisibles de Jean-Marie Poumeyrol, les corps nus et gras
d'Ingres, les poupées tourmentées d'Hans Bellemer, les opulentes de Félicien Rops, sans oublier les dodues de Boucher, toujours nues, les fesses offertes à l'amant voyeur et sodomite.... Telles
pourraient être les premières oeuvres de mon musée secret... Le temps que je rassemble les tableaux et dans quelque temps, j'inaugurerai sur ce blog la galerie Michel koppera...
En attendant....
Clovis Trouille et François Boucher
Par michel koppera
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Mercredi 5 décembre 2007
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/2007 11:47
Petite histoire grivoise
- Robert ! Viens voir, c'est une honte... Regarde un peu le journal télé, ils montrent des gens en train de faire l'amour !
- Hein ? Mais non, voyons, c'est juste Fidel Castro qui mange une banane !
Blaise Cendrars écrivait ces mots sublimes : " Elle est toute nue, n'a pas de corps. Elle est trop pauvre."
Le pieux adore les saints et leurs auréoles, alors que moi, au pieu, j'adore les seins et leurs aréoles.
Par michel koppera
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Mardi 4 décembre 2007
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/2007 07:49
Conte du solstice d'hiver :
" Un lavabo blanc rêvait d'épouser la baignoire rose. Une nuit sans lune, il osa enfin se glisser sans bruit sur le carrelage. À tâtons, ses deux robinets chromés cherchèrent la bien-aimée
endormie. Après de longues errances dans l'obscurité de la salle de bains, il caressa enfin l'émail satiné de sa promise. C'est ainsi qu'éperdu d'amour et de désir, le lavabo sodomisa
le bidet consentant."
Classique ( mais ça fait tojours rire ): " Le vieux marin laisse traîner ses galoches sur le bateau "
Le train
Station
debout
Station assise Station couchée
Contre le
buffet Sur le
divan Sur le
tapis
De la
gare De
cuir mou Du
salon
Le ventre hagard Elle
remue
Se fait lécher
Cathy se
fait Son
cul blanc À l'envi
Les deux bouts,
Sa chatte prise, Et le con,
C'est
selon.
À tâtons
Attention
À la station.
Par michel koppera
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Lundi 3 décembre 2007
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/2007 09:32
Entendu cette info, il y a une vingtaine d'années à la radio : " En Angleterre, un jeune garçon se rend à pied à sa leçon de violon. Pour ouvrir
une barrière, il pose quelques instants son étui sur la chaussée. Arrive un bus qui écrase et éventre l'étui. L'élève, consterné, ramasse les débris de son instrument et découvre une inscription
à l'intérieur, inscription qu'il n'avait jamais vue, et pour cause ! "Stradivarius !" C'était un violon que ses parents lui avaient acheté 20 £ chez un brocanteur. Un Stradivarius en état valait
à l'époque au moins 5 millions de francs ! Et en morceaux ? "
Article de dictionnaire érotique imaginaire
J'avais inventé les mots "scopophilie" et "scopomanie"
SCOPOMANIE : Propension pathologique, obsédante et irrépressible à observer. La scopomanie se distingue du voyeurisme par son absence de sentiment de culpabilité.
Dérivé : AUTOSCOPOMANIE. Fantasme sexuel où l'excitation, voire la jouissance, repose en grande partie sur la contemplation du reflet de son propre corps dans un miroir. Bien que
voisine du "syndrome de la psyché", l'autoscopomanie en diffère par le fait qu'il ne s'agit pas nécessairement d'un plaisir solitaire puisque l'autoscopomane peut éprouver du plaisir à se
regarder en compagnie d'un ou d'une partenaire " À propos de l'autoscopomanie, où le ça se confond avec le moi, peut-on encore parler d'objet du désir ? Ne serait-il pas plus
approprié de parler de sujet du désir ? "(J. Lacan) v. narcissisme,
nombrilisme.
Jeune femme autoscopomane en train de contempler son
sexe dans un miroir.
autoscopomane narcissique en lingerie rouge devant son miroir
Par michel koppera
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Dimanche 2 décembre 2007
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/2007 16:26
Ma fille dessine. Elle a 12 ans, ça promet ! Surtout quand on voit la vignette du vendredi...
Par michel koppera
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Samedi 1 décembre 2007
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/2007 17:32
Pas le temps de m'occuper de mon blog aujourd'hui. Alors juste un conseil de lecture :
un petit bijou de Philippe Bertrand paru aux éditions de la Musardine ( P. Bertrand, vous savez, l'animateur de l'émission de France Inter "L'as-tu vu on p'tit loup" ). Les dessins sont super, le
texte pas mal non plus. à plus.
Par michel koppera
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Vendredi 30 novembre 2007
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/2007 16:25
Nous avons tous nos maîtres à penser, nos modèles. Lorsque je m'aventure à écrire des textes "hard", je
me réfère toujours à Esparbec pour la prose pornographique ( qu'il revendique haut et fort !) et à Maupassant pour le cynisme et la concision.
Après la lecture d'un roman porno d'Esparbec, je me sens dans l'état de quelqu'un qui vient de baiser pendant des heures : à la fois repu de jouissance,
épuisé et vaguement écoeuré comme quand on a trop abusé d'un dessert à la crème. Il y a à la fois du plaisir et du dégoût. Il faut lire avec quel sens du détail qui tue il nous
décrit le désir des femmes et des hommes, leur concupiscence.... Sans oublier les plis et replis de leurs intimités moites... Les hommes bandent, les femmes mouillent. On se suce,
on se baise, on s'encule...
Maupassant, c'est la comédie humaine, mais pas celle qui fait rire, ni à peine sourire. Les hommes y sont calculateurs, médiocres, avares, perclus
d'égoïsme... Les femmes, tour à tour victimes ou bourreaux, épouses ou maîtresses malheureuses... On m'a souvent reproché que mes histoires se finissent mal... Mais comme le
chantaient Rita Mitsouko ( que Fred Chichin repose en paix !) " les histoires d'amour finissent mal en général " ! Je ne parviens pas à rendre mes personnages heureux...
Voici donc comment j'imagine en 2 photos obscènes de la belle époque, le mariage d'Esparbec et de Maupassant .
la première photographie est extraite d'un ouvrage intitulé "Cartes postales pornographiques de la Belle Epoque" paru en 1982 aux
éditions "Le club du livre secret". La seconde est une carte postale coquine datée de 1855
N.B : aux visiteurs du blog, qu'attendez-vous ou que souhaiteriez-vous ? Plus de textes ? plus d'images (photos, dessins... ) ? à vous de me le dire.
Merci
Par michel koppera
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Publié dans : le musée Koppera
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