Lundi 28 janvier 2008 1 28 /01 /Jan /2008 08:40

En préambule, notez que l'album insolite porno qui contient actuellement 20 images a atteint son format maximum, ce qui veut dire qu'à partir d'aujourd'hui, chaque jour j'enlèverai une photo pour la remplacer par une nouvelle.

cinema.jpg Lettre
. Il y a quelques années, une amie qui s'appelait Nadine m'écrivait ces quelques lignes : " La prochaine fois, déplie ton canapé, même si on regarde la télé. Cela nous permettra de nous caresser plus à l'aise, si on en a envie... J'aime caresser ton corps, ta queue, afin de faire monter le sperme et que tu ne puisses plus le retenir. Je te dis au revoir en passant très doucement ma langue sur ta queue, en la laissant glisser sur toute la longueur, bien dure et fière de l'être." Voilà des  mots d'amour qui allaient droit au but !

Horizon. Le ciel a la couleur des nuits au sommeil léger et imprécis.

Conversation de bureau.
- Comment se passe cette journée ?
- Elle se passe de commentaires !

Cinéma. À Cannes, sur la Croisette, les pin-ups sont en première plage.
 

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Samedi 26 janvier 2008 6 26 /01 /Jan /2008 10:39

Plus connus que les 11000 verges, les Mémoires d'un jeune Don Juan furent publiés sous le manteau en 1913. Même si Apollinaire n'en a jamais revendiqué ou publiquement reconnu la paternité, quleques années après sa mort l'ouvrage lui sera atrtribué officiellement ( en 1924). On retrouve dans ce petit récit d'une centaine de pages tous les fantasmes et oripeaux de l'univers érotique d'Apollinaire : société cosmopolite, à fortes composantes slaves et germaniques, aventures loufoques, femmes plantureuses, fascination pour le sexe féminin, en particulier les pilosités pubiennes et les vulves généreuses. En voici un échantillon : 
  apollinaire-2.jpg    " Madame Muller verrouilla la porte. Je l'empoignai à la motte et je la trouvai enflée, le clitoris était dur. Je la mis en chemise et la lui soulevai très haut. À son aspect, on eût dit une femme maigre. Il n'en était rien. Elle était très bien en chair, les poils étaient noirs et lui montaient jusqu'au nombril. Alors, je la mis nue et m'étonnai de la fermeté de ses tétons qui n'étaient pas très gros et dont les tétins étaient entourés de légers poils bruns.
    En lui soulevant les tétons, je vis qu'au dessous elle avait aussi des poils très courts, fins et noirs. Ses aisselles étaient de même couvretes d'un buisson de poils aussi épais que chez les hommes.
En la regardant, je m'émerveillai de son cul, dont les fesses très relevées se serraient l'une contre l'autre. Sur l'échine, elle avait de même des poils légers et noirs qui montaient jusqu'en haut du dos. Cette riche toison me fit encore plus bander. (...) Nous étions placés de telle sorte que nous nous voyions tout entiers dans la glace. Je la menai vers le lit où elle s'assit en disant :
    - Je sais que vous voulez me voir tout entière.
     Elle souleva les jambes et montra son con poilu jusqu'au cul. J'y mis aussitôt ma langue et m'y attardai. "
 

Comme pour l'article précédent, la photo est tirée du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel"

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Jeudi 24 janvier 2008 4 24 /01 /Jan /2008 13:37

En 1907, Guillaume Apollinaire signa un petit ouvrage érotique ayant pour titre "Les onze mille verges". Moins connu que les "Mémoires d'un jeune Don Juan", le texte n'en est pas moins joyeusement paillard. Longtemps ignoré de la bibliographie du poète, il fut tiré de l'oubli par Jean-Jacques Pauvert  en 1973 et publié dans la collection "J'ai lu" dès 1978. Voici trois extraits où transparaît la fascination d'Apollinaire pour les "cons bien touffus" :
  apollinaire.jpg        "  Dans la cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut ses grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux."
        " Ensuite l'Espagnole releva ses jupes jusqu'au nombril et les agrafa de façon à ce qu'elle restât ainsi découverte jusqu'à l'ornière ombilicale. Ses longues jambes étaient gainées de bas de soie rouge qui montaient aux trois-quarts de ses cuisses. Là, ils étaient attachés au corset par les jarretelles dorées auxquelles venaient se nouer les soies qui retenaient au loup de velours noir plaqué sur les fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était caché par une toison d'un bleu noir qui frisottait."
       " La kellnerine, beau specimen d'Allemande deBrunswick, était lourde de croupe : on eût dit une robuste cavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons... Des poils bonds très clairs lui pendaient jusqu'au milieu des cuisses. Cette tignasse couvrait complètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santé robuste et tous les soldats sentirent leurs membres virils se mettre d'eux-mêmes au port d'armes." 

La photographie anonyme qui illustre l'extrait est extraite du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel", recueil de poèmes érotiques et de photos licencieuses de la Belle Epoque edité par le Club du Livre Secret en mars 1882. ( Des petits trésors d'érotisme à l'ancienne."  
 

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Mercredi 23 janvier 2008 3 23 /01 /Jan /2008 16:20

En 1720, Pierre Rabeau ( aujourd'hui tombé dans l'oubli ) publiait les "Confesssions d'un cagot." Petit ouvrage érotico-porno sans autre ambition que de divertir. En voici deux extraits :
m--moires-d-un-cagot.jpg " Sans la moindre gêne, Louison enjamba le rebord de la baignoire sans plus faire attention à moi que si j'avais été un chien. Dans ce geste, la fourrure sombre de son ventre s'ouvrit sur la chair rose de son sexe. Jamais je n'en avais tant vu.[...]
J'étais allongé sur le corps de la Muller pour mieux la "gamahucher" entre les fesses et ma verge se trouvait à hauteur de son épaule. Soudain, d'un léger mouvement, elle la happa dans son aisselle humide où les poils blonds étaient plus abondants qu'au pubis je ne sais par quel mystère. Tout en se lassant lécher, elle s'arrangea pour frotter doucement mon gland exacerbé dans le repli de sa chair. J'eus une éjaculation fabuleuse, et mon sperme lui inonda le dessous de bras." 

N.B. N'oubliez pas que je complète chaque jour l'album insolite porno.

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Mardi 22 janvier 2008 2 22 /01 /Jan /2008 17:14

Si Sexus est le plus connu des ouvrages d'Henry Miller, Tropique du Capricorne est à mes yeux le plus érotique de ses livres. Paru en France aux Editions du Chêne en 1946, c'est un vrai chef d'oeuvre. Je crois que sa lecture ne peut laisser indifférent, ni homme ni femme : toutes les situations décrites sont ancrées dans le quotidien. Chacun peut se reconnaître ou s'identifier à un des protagonistes de ces aventures sexuelles. Comme dans la scène suivante où le narrateur ( Henry Miller lui-même ?) se trouve en présence d'une femme, une certaine Madame Costello, qui prétend ne pouvoir avoir de rapports amoureux car elle est trop étroite. Voici donc le narrateur à l'ouvrage :

38815_Vin_111704_094_581lo.jpg " Peu à peu, très doucement, sans rien brusquer, ma main remonta le long de sa jambe pendant que je continuais à lui parler d'une voix basse et calmante. Quand mes doigts atteignirent la fente entre ses jambes, et séparèrent les petites lèvres, elle était aussi moite qu'une lavette à vaisselle. Je la massai doucement, élargissant de plus en plus l'ouverture et lui racontant toujours ma petite histoire télépathique sur les femmes qui se trompent parfois sur leur vraie nature, sur la façon dont il arrive qu'elles se croient trop étroites quand elles sont en fait très normales ; et plus je faisais durer le plaisir, plus le fruit devenait juteux et plus elle s'ouvrait. J'avais déjà introduit quatre doigts, qu'il y avait place encore pour d'autres si j'avais voulu. Elle avait un con énorme et qui avait été dûment ramoné, je pouvais sentir cela. Je la regardai pour voir si elle fermait toujours les yeux. Elle avait la bouche ouverte et haletait un peu, mais elle gardait les yeux obstinément clos comme si elle prétendait en elle-même que tout cela n'était qu'un rêve."     

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Lundi 21 janvier 2008 1 21 /01 /Jan /2008 08:37

Vers 1740, parurent "Les mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir", ouvrage signé d'un certain John Cleland qui raconte les aventures amoureuses d'une jeune femme, courtisane au royaune d'Angleterre. L'auteur écrivit le texte en prison où il était incarcéré pour dettes. À la parution en 1747, il fut poursuivi pour atteinte aux bonnes moeurs. Devant le tribunal, il allégua sa pauvreté comme excuse. Tant et si bien que le président du tribunal lui alloua une pension annuelle de 100 Livres Sterling. ( Les Anglais ont vraiment un sens de l'humour qui nous étonnera toujours !) Voici donc un court extrait des mémoires de Fanny Hill, tiré d'une réédition française parue en 1980 chez Albin Michel dans la collection Les Classiques interdits, avec une préface de Jacques Suffel.

art_erotique_07_0607_eros_11.jpg " Le grenadier posa sans cérémonie ses larges mains sur les effroyables mamelles, ou plutôt sur les longues et pesantes calebasses de la mère Brown. Après les avoir patinées quelques instants avec autant d'ardeur que si elles en avaient valu la peine, il la jeta brusquement à la renverse et couvrit de ses cotillons sa face bourgeonnée par le brandy. Tandis que le drôle se débraillait, mes yeux eurent le loisir de faire la revue des plus énormes choses qu'il soit possible de voir et qu'il n'est pas aisé de définir. Qu'on se représente une paire de cuisses courtes et grosses, d'un volume inconcevable, terminées en haut par une horrible échancrure, hérissée d'un buisson épais de crin noir et blanc, on n'en aura qu'une idée imparfairte.  [...] Au-dessous se profilait la délicieuse région du ventre de Polly, terminée par une section à peine perceptible qui semblait fuir par modestie et se cachait entre deux cuisses potelées et charnues ; une riche fourrure de zibeline la recouvrait..."  

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Dimanche 20 janvier 2008 7 20 /01 /Jan /2008 10:27
Avenir. Le désespoir commece le jour où on ne peut plus dire oui.

Misogynie. Pour mesurer le poids des mots, elle ferait mieux d'utiliser un pèse-lettres.

Réunions. Il y a aussi ceux qui n'aiment pas être interrompus et qui commncent toutes leurs phrases par " Je disais donc...". Comme si c'était logique !

Jeu de mots douteux. Dans les Balkans, les Kosovars sont exaserbés.

Poème d'amour. Sans titre.

" Je rêve d'une autre femme                                       À grands coups de reins captivants
Belle salope aux yeux noirs                                        Se remplirait la cramouille,
Aux seins blancs polis d'ivoire.                                   Offrant son cul épanoui
En guise d'oriflamme                                                  À une autre queue plus souple
Elle montrerait son ventre sombre                               Se faufilant dans sa croupe.
Aux poils drus sans limites                                          Et quand elle aurait joui
Pour y loger des bites                                                 Se branlerait encore
Raides comme des concombres.                                 S'enfilant d'une main ferme
Elle se les mettrait jusqu'aux couilles                            Toute enduite de sperme
Accroupie sur le divan                                                Une autre bite prête à l'effort.
sicomoro.jpg
voici un dessin de Sicomoro. C'était la première page d'une aventure érotique intitulée "Anna" et qui était parue dans la revue bdadult' il y a un ou deux ans (revue aujourd'hui malheureusement disparue des kiosques !)
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Samedi 19 janvier 2008 6 19 /01 /Jan /2008 13:53

Subjonctif. " Encore eût-il fallu que je t'enfilasse mon thermostat dans la culasse." 2_paraitre_bx_livres_erotiques_utamaro_est_erot_japon_titre.jpg
Petite histoire.
Dans la rue, trois chiens parlent de leur vie quotidienne. Le premier est américain, le second russe et le troisième chinois. Ils en arrivent au chapitre de la nourriture.
- Moi, dit le chien américain, quand j'ai faim, j'aboie et mon maître m'apporte una gamelle de viande.
- Bien, dit le chien russe, mais juste une petite question : c'est quoi de la viande ?
- Et moi, continue le chien chinois, j'aimerais savoir ce que ça veut dire aboyer. 
Haïku.
"Puis la mer se brise
À l'ombre des sémaphores
Surdes rochers pâles."  
Périphrase.
Pour se branler, l'homme secoue la salière.
Social.
Reprise du travail, comme d'une chaussette. Ce n'est qu'un cache-misère.

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Vendredi 18 janvier 2008 5 18 /01 /Jan /2008 16:33

Nouveauté. Je viens de créer aujourd'hui un nouvel album photo avec des images trouves sur internet, au fil des navigations. L'album intitulé "album insolite porno" est essentiellement composé de photos étranges( pénétrations extrêmes, dilatations vaginales ou anales, performances lubriques...) Certes il est évident que certaines de ces  images sont bidon mais ce n'est pas ça qui importe, mais leur forte charge fantasmatique... On est là pour fantasmer, pour s'évader du quotidien. Si de votre côté vous avez des images, n'hésitez pas à me les envoyer à mkoppera@wanadoo.fr. Je complèterai régulièrement cet album pour le plus grand plaisir de vos yeux...

Jardin. Sur la pelouse, la taupe dépose un peu du sang de la terre.
Maison. Une araignée noire traverse le mur blanc, en ligne droite, comme une tache d'encre sur la page de mes angoisses. 
Voyage. Le monde des îles : une collection de poche.
Métaphore. Les amants se nouent et se dénouent comme des lacets. Il se nouent avec le plus grand soin, mais se dénouent dans l'indifférence, sans y penser.

Haïku.
" Blanche de désir,
Enroulée sur ellle-même,
Mon amour s'endort." cc_courbet_nude-copie-1.jpg





















un tableau de Courbet pour la nuit...

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Jeudi 17 janvier 2008 4 17 /01 /Jan /2008 20:32

Miévrerie. Il y a quelques années, j'écrivais ces quelques mots à la femme dont j'étais alors éperdument amoureux : " Ce matin, tu es belle et douce comme une île de la Mer Ionienne, Képhalinnia, aux rivages somptueux, aux plages secrètes où je jette à jamais l'ancre du voilier de mon coeur."  Aujourd'hui, je serais plus prosaïque, et je lui enverrais ce texto : " RV chez moi. Vi1en string et porte-jartel kon baiz un max." Car en vérité, cela se passait comme ça.

Hiver. C'est la froidure. Froidure de la terre gelée, du ciel étoilé, des vêtements de glace du matin, du lit abandonné, de la cheminée à la gueule de cendre.

Citations. En épilogue du film Cobra Verde de Werner Herzog, cette phrase :" Les esclaves vendront leurs maîtres et il leur poussera des ailes." Et dans le film Zanzibar, cette autre phrase :" Avoir envie, ce n'est pas forcément avoir besoin." ( à propos, quelqu'un peut-il me rappeler qui est le réalisateur de ce film ? )

Exercice de style ( à la manière de Raymond Queneau). Science-fiction.
" À la conjoncton des trois soleils, à bord de la navette spatiale Sigma, j'ai vu un humanoïde, mutant de girafe interstellaire qui portait un casque galactique entouré d'une antenne temporelle sinusoïdale. L'humanoïde envoyait des injures téléscopiques à un extra-terrestre qui, soit-disant, lui brouillait les ondes corporelles à chaque arrêt sur les satellites de Saturne.
Deux secondes-lumière plus tard, j'ai vu cet humanoïde en suspension devant une station orbitale. Il échangeait des messages galactiques avec un clone à propos de l'emplacement d'une capsule électronique sur sa combinaison hydrofuge."  

Enfin, pour ne pas perdre de vue que vous êtes sur un site "pour adultes", voici deux dessins où l'on peut constater que si l'on est venu d'un "autre monde", on n'en est pas moins un être de sang et de chair... ( le premier dessin, celui de la belle passante humanoïde, est de Riverstone )
riverstone.jpg science-fiction.jpg  


Par michel koppera - Publié dans : inédits
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