Samedi 2 février 2008
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Le Roman de Violette est paru sous le manteau en 1882 à Bruxelles sous le libellé suivant : " Le roman de Violette, chez Antonio de Boa-Vista, Lisboa,
1870." La paternité de ce roman libertin est obscure : attirbué successivement à Alexandre Dumas père, à Théophile Gautier, Alexandre Dumas fils ou à Maupassant, il semble qu'une certaine
dame Mauriac de Boissiron en soit l'auteur, même si cette identité ne soit sans doute qu'un pseudonyme.
L'ouvrage fut réédité en 1976 par EURODIF dans la collection Aphrodite Classique, n° 17. C'est de cette rééédition qu'est extrait le passage que je vous propose ( pages 184-185): Scène de
masturbation avec godemiché gicleur des plus perfectionnés pour l'époque :
" Florence se sentit prise
de vertige ; elle remplit le bijou d'ivoire d'un lait nouveau, se renversa en face du lit sur la chaise longue, écarta ses lèvres, et caressant son clitoris d'une main, elle appuya de l'autre
main le gland du godemiché contre la membrane de l'hymen. Mais bientôt, elle s'aperçut que dans cette position, elle perdait une partie de ses forces : elle en chercha donc une autre. Elle
rapprocha deux oreillers de la causeuse, s'appuya doucement dessus, se réservant d'appuyer quand elle serait sûre de trouver dans le plaisir un auxilliaire contre la douleur ; puis, elle commença
de chatouiller de la main droite, tandis que de la main gauche, elle empêchait le bijou de vaciller, soit en avant, soit en arrière, avec une science admirable qui lui venait de l'habitude ; elle
harmonisa les mouvements des reins avec la progression du plaisir, appuyant peu à peu, laissant toujours la douleur en arrière de la jouissance, puis sentant le plaisir arriver, elle s'abandonna
à toute sa pesanteur, poussa un cri, mais n'en appuya que plus fort, poussa un second cri, lâcha le ressort, se sentit envahir par un flot d'amour, poussa un troisième cri, mais de plaisir, mais
de bonheur, et donnant avec la main un mouvement de va-et-vient au bijou royal, elle acheva de jouir en se renversant en arrière en se tordant comme une couleuvre."
Par michel koppera
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Vendredi 1 février 2008
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Moins connu que les best-sellers que furent Sexus ou les Tropiques, "Jours tranquilles à Clichy" n'est connu du grand public que par le film de Chabrol
sorti en 1990. Film sans gand intérêt qui n'est qu'une pâle et insipide adpatation du texte de Miller.
L'ouvrage est paru pour la première fois en France en 1967 aux éditions "Le Terrain Vague" et fut ensuite réédité par l'inévitable et indispensable Eirc Losfeld.
L'intrigue de l'ouvrage qui ne compte que 133 pages se résume aux errances d'un écrivain américain sans le sou dans le Paris des années 30. Il y découvre un Paris secret, underground avant
l'heure, où l'alcool tenait lieu de cocaïne et où l'on ne parlait pas encore de mélangisme mais de partie carrée. L'édition française
est parue en 1967 dans une traduction de Gérald Robitaille. En voici un passage aux pages 74-75, où le narrateur se trouve dans un dancing de Clichy :( les 2 illustrations sont signées
Philippe Cavell.)
" Adrienne, la fille du vestiaire, était
venue boire au bar. Elle était juchée sur un tabouret, jambes écartées. J'étais debout à ses côtés, le bras autour d'une de ses petites amies. Je ne fus pas long à glisser une main sous sa robe.
Je jouai avec elle un petit bout de temps, et puis elle descendit de son perchoir, me passa les bras autour du cou, m'ouvrit la braguette furtivement et de sa main m'emprisonna les couilles. Les
musiciens jouaient une valse lente, l'éclairage était réduit. Adrienne m'amena sur la piste, braguette béante, et me tenant serré contre elle, m'entraîna vers le milieu où nous étions entassés
comme des sardines. On pouvait à peine remuer, nous étions collés les uns aux autres. Elle glissa sa main encore une fois dans l'échancrure, extirpa ma pine et la plaça contre son con.
C'était atroce. Et pour me rendre la chose encore plus atroce, une de ses petites amies qui s'était faufilée jusqu'à nous me saisit tout d'un coup impudemment la verge. Je ne pus me retenir,
je lui lâchai ma bordée en pleine main."
Par michel koppera
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Mercredi 30 janvier 2008
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Dans mon dernier article consacré à Restif de la Bretonne, j'évoquais les fantasmes incestueux de Restif à l'égard de sa fille
Agnès. Avec ses "Lettres incestueuses", Nathalie More ( évidemment un pseudo, tant il est patent que cet ouvrage a été écrit pas un homme ) s'en donne si l'on peut dire à cul ou à con joie!
Les deux soeurs se masturbent mutuellement, le gendre baise sa belle-mère et sa belle-soeur à peine âgée de 14ans, etc.
Je n'ai rien pu trouver sur l'identité réelle de l'auteur, ni même sur la date de publication. de l'ouvrage. De toute évidence, c'est assez récent ( les lettres sont datées du 3 juillet 1929 au
30 juin 1930 pour la dernière ). Les aventures ont lieu soit à Venise, Londres, mais surtout sur les bords de la Loire dans une belle propriété bourgeois appelée la Bellaupré.
( si vous avez des informations concernant l'identté véritable de cet auteur, faites m'en part )
Dans l'extrait que je vous propose, Didier, le cadet de la famille âgé de 13 ans, se fait initier aux arcanes de la masturbtion féminine par une servante créole nommée
Carlotta. La scène est décrite par la grande soeur de Didier qui les surprend dans la salle de bains en pleine activité :
" Carlotta s'assit sur le rebord de la baignoire, retroussa sa vaste jupe
bariolée. Elle avait le cul nu là-dessous. Entre ses cuisses sombres qu'elle avait écartées, j'aperçus la fente rose et humide de son con. Mouillant son index de sa salive et écartant
les boucles brunes de sa toison, elle ferma les yeux et se mit à se masturber avec ferveur.
- Qu'est-ce que tu fais, s'étonna mon frère qui était sorti de son bain et la contemplait avec intérêt.
Elle lui sourit brièvement sans s'interrompre pour autant.
- Je me branle, tu le vois bien. regarde moi si tu veux. mais ne vas surtout pas le répéter ! Je branle ma chatte comme j'ai branlé ta petite queue.
- Et ça te fait le même plaisir ? interrogea mon frère.
- Le même, assura Carlotta d'une voix haletante. regarde, petit chéri, regarde mon doigt aller dans ma fente... Tu vois ce bouton qui pointe là ?
- Je vois, dit Didier en s'agenouillant pour mieux observer entre les cuisses écartelées de la Martiniquaise. Cela s'appelle un clitoris, nest-ce pas ?
- Tu es savant, petit homme, sourit nerveusement Carlotta. Un jour, quand tu seras plus grand, je te le laisserai toucher. Regarde bien comme il faut faire, regarde
bien !
Entre son piuce et son index, elle masturbait son bourgeon de chair, son regard commençait à se révulser. Alors, j'ai honte de le dire, mon Isabelle, je retroussai
moi-même ma jupe, écartai l'élastique de mon slip et, debout, me mis à me masturber, sans plus pouvoir me retenir !"
Par michel koppera
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Mardi 29 janvier 2008
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Restif de la Bretonne (1734-1806) détestait Sade. Cette haine qui l'a poussé à donner pour titre à son ouvrage le plus obscèene "
l'Anti-Justine" cache difficilement la jalousie qu'il éprouvait à l'égard du divin Marquis. En outre, cet ouvrage révèle au grand jour les fantasmes incestueux de Restif, qui n'avait pas
supporté le mariage en 1781 de sa fille Agnès avec un certain Augé qui fut d'ailleurs condamné à mort et excécuté pour avoir tenté d'assassiner sa belle-mère, ex-femme de Restif. Le
livre fut écrit en 1797, alors que Restif n'était plus qu'un vieillard solitaire. Sns doute espérait-il par ces écrits d'une absolue lubricité réveiller des désirs éteints.
Voici un extrait du chapitre intitulé " De l'enculo-conillerie"
" Hé bien, reprit Traitdamour, je vais vous donner un plaisir que vous
n'avez jamais eu, ni ces bougres-là non plus. Je tiens cette pratique de l'Abbé Chouanche, ancien Genovesain, qui m'a souvent enculé avant que j'eusse de la barbe au menton et du poil au vit...
Un jour, voyant que je m'ennuyais de son culetage, il me dit d'aller lui chercher la petite Culfrayé, la cadette, jolie comme un coeur, et non encore vendue à un Lord. Il envoyait 12 francs
à la mère, et la fille devait en recevoir autant. l'Abbé la fit s'appuyer un coude sur une commode ; il se mit derrière elle, et l'encula. J'étais devant, et il me la fit enconner. Nous limions ;
nos deux vits se sentaient, ou la jeune garce tortillait du cul de façon que nous croyions le sentir. Choanche la faisait tantôt pousser du con sur moi, et alors son vit déculant à moitié, il
avait l'agrément de la réenculer, quand elle foutait du cul sur lui. Je presque déconnais alors, puis je réenconnais. Ce joli jeu dura, tant que Chouanche put retenir son foutre. Car il ne
déchargeait pas : il se réservait pour mon cul. En conséquence, il fit mettre la jolie Culfrayé sur le dos ; je l'enconnai l'abbé m'encula et nous déchargeâmes tous trois..."
encore deux illustrations de Hugdebert, décidément le plus proche de l'esprit du libertinage, façon 18ème siècle.
Par michel koppera
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Lundi 28 janvier 2008
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/2008 08:40
En préambule, notez que l'album insolite porno qui contient actuellement 20 images a atteint son format maximum, ce qui veut dire qu'à partir
d'aujourd'hui, chaque jour j'enlèverai une photo pour la remplacer par une nouvelle.
Lettre. Il y a quelques
années, une amie qui s'appelait Nadine m'écrivait ces quelques lignes : " La prochaine fois, déplie ton canapé, même si on regarde la télé. Cela nous permettra de nous caresser plus à
l'aise, si on en a envie... J'aime caresser ton corps, ta queue, afin de faire monter le sperme et que tu ne puisses plus le retenir. Je te dis au revoir en passant très doucement ma
langue sur ta queue, en la laissant glisser sur toute la longueur, bien dure et fière de l'être." Voilà des mots d'amour qui allaient droit au but !
Horizon. Le ciel a la couleur des nuits au sommeil léger et imprécis.
Conversation de bureau.
- Comment se passe cette journée ?
- Elle se passe de commentaires !
Cinéma. À Cannes, sur la Croisette, les pin-ups sont en première plage.
Par michel koppera
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Samedi 26 janvier 2008
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Plus connus que les 11000 verges, les Mémoires d'un jeune Don Juan furent publiés sous le manteau en 1913. Même si
Apollinaire n'en a jamais revendiqué ou publiquement reconnu la paternité, quleques années après sa mort l'ouvrage lui sera atrtribué officiellement ( en 1924). On retrouve dans ce
petit récit d'une centaine de pages tous les fantasmes et oripeaux de l'univers érotique d'Apollinaire : société cosmopolite, à fortes composantes slaves et germaniques, aventures loufoques,
femmes plantureuses, fascination pour le sexe féminin, en particulier les pilosités pubiennes et les vulves généreuses. En voici un échantillon :
" Madame Muller verrouilla la porte. Je
l'empoignai à la motte et je la trouvai enflée, le clitoris était dur. Je la mis en chemise et la lui soulevai très haut. À son aspect, on eût dit une femme maigre. Il n'en était rien. Elle était
très bien en chair, les poils étaient noirs et lui montaient jusqu'au nombril. Alors, je la mis nue et m'étonnai de la fermeté de ses tétons qui n'étaient pas très gros et dont les tétins étaient
entourés de légers poils bruns.
En lui soulevant les tétons, je vis qu'au dessous elle avait aussi des poils très courts, fins et noirs. Ses aisselles étaient de même couvretes d'un buisson de poils aussi
épais que chez les hommes.
En la regardant, je m'émerveillai de son cul, dont les fesses très relevées se serraient l'une contre l'autre. Sur l'échine, elle avait de même des poils légers et noirs qui montaient
jusqu'en haut du dos. Cette riche toison me fit encore plus bander. (...) Nous étions placés de telle sorte que nous nous voyions tout entiers dans la glace. Je la menai vers le lit où elle
s'assit en disant :
- Je sais que vous voulez me voir tout entière.
Elle souleva les jambes et montra son con poilu jusqu'au cul. J'y mis aussitôt ma langue et m'y attardai. "
Comme pour l'article précédent, la photo est tirée du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel"
Par michel koppera
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Jeudi 24 janvier 2008
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En 1907, Guillaume Apollinaire signa un petit ouvrage érotique ayant pour titre "Les onze mille verges". Moins connu que les "Mémoires d'un
jeune Don Juan", le texte n'en est pas moins joyeusement paillard. Longtemps ignoré de la bibliographie du poète, il fut tiré de l'oubli par Jean-Jacques Pauvert en 1973 et
publié dans la collection "J'ai lu" dès 1978. Voici trois extraits où transparaît la fascination d'Apollinaire pour les "cons bien touffus" :
" Dans la
cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut ses grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait
son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux."
" Ensuite l'Espagnole releva ses jupes jusqu'au nombril et les agrafa de façon à ce qu'elle restât ainsi découverte jusqu'à l'ornière ombilicale.
Ses longues jambes étaient gainées de bas de soie rouge qui montaient aux trois-quarts de ses cuisses. Là, ils étaient attachés au corset par les jarretelles dorées auxquelles venaient se nouer
les soies qui retenaient au loup de velours noir plaqué sur les fesses de façon à masquer le trou du cul. Le con était caché par une toison d'un bleu noir qui frisottait."
" La kellnerine, beau specimen d'Allemande deBrunswick, était lourde de croupe : on eût dit une robuste cavale luxembourgeoise lâchée parmi les étalons... Des
poils bonds très clairs lui pendaient jusqu'au milieu des cuisses. Cette tignasse couvrait complètement une motte rebondie. Cette femme respirait une santé robuste et tous
les soldats sentirent leurs membres virils se mettre d'eux-mêmes au port d'armes."
La photographie anonyme qui illustre l'extrait est extraite du "Journal intime illustré d'Alfred de Montel", recueil de poèmes érotiques et de photos
licencieuses de la Belle Epoque edité par le Club du Livre Secret en mars 1882. ( Des petits trésors d'érotisme à l'ancienne."
Par michel koppera
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Mercredi 23 janvier 2008
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En 1720, Pierre Rabeau ( aujourd'hui tombé dans l'oubli ) publiait les "Confesssions d'un cagot." Petit ouvrage érotico-porno sans autre ambition que de
divertir. En voici deux extraits :
" Sans la moindre gêne, Louison enjamba le rebord de la baignoire sans
plus faire attention à moi que si j'avais été un chien. Dans ce geste, la fourrure sombre de son ventre s'ouvrit sur la chair rose de son sexe. Jamais je n'en avais tant vu.[...]
J'étais allongé sur le corps de la Muller pour mieux la "gamahucher" entre les fesses et ma verge se trouvait à hauteur de son épaule. Soudain, d'un léger mouvement, elle la happa dans son
aisselle humide où les poils blonds étaient plus abondants qu'au pubis je ne sais par quel mystère. Tout en se lassant lécher, elle s'arrangea pour frotter doucement mon
gland exacerbé dans le repli de sa chair. J'eus une éjaculation fabuleuse, et mon sperme lui inonda le dessous de bras."
N.B. N'oubliez pas que je complète chaque jour l'album insolite porno.
Par michel koppera
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Mardi 22 janvier 2008
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Si Sexus est le plus connu des ouvrages d'Henry Miller, Tropique du Capricorne est à mes yeux le plus érotique de
ses livres. Paru en France aux Editions du Chêne en 1946, c'est un vrai chef d'oeuvre. Je crois que sa lecture ne peut laisser indifférent, ni homme ni femme : toutes les situations décrites
sont ancrées dans le quotidien. Chacun peut se reconnaître ou s'identifier à un des protagonistes de ces aventures sexuelles. Comme dans la scène suivante où le narrateur ( Henry Miller
lui-même ?) se trouve en présence d'une femme, une certaine Madame Costello, qui prétend ne pouvoir avoir de rapports amoureux car elle est trop étroite. Voici donc le narrateur à l'ouvrage
:
" Peu à peu, très doucement, sans
rien brusquer, ma main remonta le long de sa jambe pendant que je continuais à lui parler d'une voix basse et calmante. Quand mes doigts atteignirent la fente entre ses jambes, et
séparèrent les petites lèvres, elle était aussi moite qu'une lavette à vaisselle. Je la massai doucement, élargissant de plus en plus l'ouverture et lui racontant toujours ma petite histoire
télépathique sur les femmes qui se trompent parfois sur leur vraie nature, sur la façon dont il arrive qu'elles se croient trop étroites quand elles sont en fait très normales ; et plus je
faisais durer le plaisir, plus le fruit devenait juteux et plus elle s'ouvrait. J'avais déjà introduit quatre doigts, qu'il y avait place encore pour d'autres si j'avais voulu. Elle
avait un con énorme et qui avait été dûment ramoné, je pouvais sentir cela. Je la regardai pour voir si elle fermait toujours les yeux. Elle avait la bouche ouverte et haletait un peu, mais elle
gardait les yeux obstinément clos comme si elle prétendait en elle-même que tout cela n'était qu'un rêve."
Par michel koppera
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Lundi 21 janvier 2008
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Vers 1740, parurent "Les mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir", ouvrage signé d'un certain
John Cleland qui raconte les aventures amoureuses d'une jeune femme, courtisane au royaune d'Angleterre. L'auteur écrivit le texte en prison où il était incarcéré pour dettes. À la
parution en 1747, il fut poursuivi pour atteinte aux bonnes moeurs. Devant le tribunal, il allégua sa pauvreté comme excuse. Tant et si bien que le président du tribunal lui alloua une pension
annuelle de 100 Livres Sterling. ( Les Anglais ont vraiment un sens de l'humour qui nous étonnera toujours !) Voici donc un court extrait des mémoires de Fanny Hill, tiré d'une réédition
française parue en 1980 chez Albin Michel dans la collection Les Classiques interdits, avec une préface de Jacques Suffel.
" Le grenadier posa sans
cérémonie ses larges mains sur les effroyables mamelles, ou plutôt sur les longues et pesantes calebasses de la mère Brown. Après les avoir patinées quelques instants avec autant d'ardeur
que si elles en avaient valu la peine, il la jeta brusquement à la renverse et couvrit de ses cotillons sa face bourgeonnée par le brandy. Tandis que le drôle se débraillait, mes yeux eurent le
loisir de faire la revue des plus énormes choses qu'il soit possible de voir et qu'il n'est pas aisé de définir. Qu'on se représente une paire de cuisses courtes et grosses, d'un volume
inconcevable, terminées en haut par une horrible échancrure, hérissée d'un buisson épais de crin noir et blanc, on n'en aura qu'une idée imparfairte. [...] Au-dessous se profilait la
délicieuse région du ventre de Polly, terminée par une section à peine perceptible qui semblait fuir par modestie et se cachait entre deux cuisses potelées et charnues ; une riche fourrure de
zibeline la recouvrait..."
Par michel koppera
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