Mardi 27 novembre 2007 2 27 /11 /Nov /2007 16:40

- Fruit pulpeux de son ventre, mûr, sans armure, où murmure et sussure la chair dure qui dure.

la-divine-parole.jpg
- Le corps à la fenêtre, penché entre les deux rideaux en percale rose de son ventre blond : il pleut du désir.
- Je devais avoir sept ans et il y avait un refrain que j'entendais chanter à la fin des banquets et autres repas de mariage :
     " Je ne suis pas curieux, mais je voudrais savoir,
       Pourquoi les femmes blondes ont les poils du chat noir ! "
Cette chanson me plaisait. Je n'y comprenais rien mais instinctivement, je pressentais que, derrière les mots, se cachait un secret, une énigme. Il me suffisait, pour m'en convaincre, d'observer les minauderies, les éclats de rire et autres rougeurs sur les joues des femmes que les paroles provoquaient chez les convives.

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Lundi 26 novembre 2007 1 26 /11 /Nov /2007 11:12

       1 ) Septembre, visite au château d'O, aux confins de l'Orne. Le groupe suit le guide. Une mère avec sa fille d'une douzaine d'années ( c'est du moins l'âge qu'elle paraît... ) Dans chaque salle, à chaque arrêt du guide, l'enfant s'arrange pour isoler sa mère dans un coin, puis elle l'enlace, l'embrasse, lui lèche le cou. Plusieurs fois, elle lui caresse les seins à deux mains. Un vrai massage... À deux reprises, elle lui glisse la main entre les cuisses et lui caresse lentement le sexe à travers le tissu du pantalon. Une masturbation  en bonne et due forme? La mère se laisse faire, très passivement, sans même chercher à écarter sa fille... Elle continue à écouter les explications du guide, ainsi que son mari ( père ou beau-père ?) qui semble se désintéresser complètement des manoeuvres érotiques de la gamine. 
hentai.jpg

2) Il y a quelques années, un mois de mars, j'étais à Venise, seul. Un étrange voyage, encombré de solitude. Ce n'est que maintenant que je réalise combien ce voyage était fabuleux, combien j'étais en quête d'identité.
    Je me revois assis, à la tombée du jour, au pied de la colonne du Lion de venise. En face, Santa Maria del Salute, San Giorgio Maggiore et, à l'horizon, les premières lueurs du Lido. Les vaporetti allant et venant sans bruit. Les gondoles vides, comme des cormorans posés sur l'eau.
     La brume venait de la lagune, inexorable.
    J'allais. Je traversais San Marco et m'enfonçais dans le dédale des ruelles... Jusqu'à trouver une trattoria où manger un plat de spaghettis ou une friture de poissons.
    La nuit venue, je marchais de nouveau, longtemps et loin, jusqu'aux arsenaux, jusqu'à leurs grands murs sombres et aveugles. Vers minuit, je rentrais à l'hôtel, sans hâte. Certains jours, je prenais un bateau pour une île plus lointaine comme Torcello.
Un soir, j'ai repris le train bleu pour Paris, pour la terre des hommes.
Hommage----T-Mann.jpg

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Dimanche 25 novembre 2007 7 25 /11 /Nov /2007 18:57

       Dans le roman "La seconde vie de Maximilien Bémol",  je fais référence à une plaque envoyée dans l'espace par la sonde Pionner 10, avec un message destiné à d'éventuels extra-terrestres afin de leur présenter la Terre et ses habitants. Je m'étonnais du dessin utilisé pour représenter le couple d'humains et particulièrement de l'absence de poils pubiens, alors que les cheveux n'ont pas été "oubliés". Troublant, non ? Voici une copie de la fameuse plaque :
  nasa.jpg   

Par michel koppera
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Samedi 24 novembre 2007 6 24 /11 /Nov /2007 16:36

Donc, dernière page provisoire de l'album de Maximilien Bémol. On termine par la vision magique du ventre de Karpena, chapitre 13, page 233 :
     " De ses doigts tremblants, il lui ôta sa culotte, et il fut enfin aux portes du temple. Maximilien sentit qu'il était en train de vivre une sorte d'apothéose, que sa quête arrivait à son terme. Certes, il avait aimé plus que de raison la chatte de Teresa, mais cette fois, il touchait au divin. Que dire ? Il y avait des poils partout, mais ce n'était  pas le chaos. Le bas-ventre velu de Karpena n'était qu'abondance et harmonie : poils lisses et raides du pubis, poils un peu frisés aux abords de la vulve, poils épais et moussus de la raie culière, poils courts au creux des reins, poils bouclés sur la peau tendre en haut des cuisses...
    Mais le paradis était encore au-delà. "
 

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Vendredi 23 novembre 2007 5 23 /11 /Nov /2007 18:46

       Demain, je tournerai - provisoirement ? - la dernière page de l'album interdit de Maximilien Bémol. J'ai entrepris l'écriture de ce roman en avril 1992. Dans les premiers temps, ce n'était qu'une nouvelle d'une vingtaine de pages, mais très vite, il me devint évident que je ne pourrais jamais "épuiser" mon sujet en si peu de pages. La nouvelle s'enrichit de nouvelles situations, puis de nouveaux personnages jusqu'à devenir le livre actuel. Tout cela ne s'est pas fait en un jour : il y eut des abandons, des remodelages plus ou moins importants, des remords, des retouches innombrables... Jamais je n'étais satisfait. Il a fallu pourtant un jour se décider : le manuscrit est parti chez l'éditeur... Dix jours plus tard, par un dimanche ensoleillé de novembre  2004, alors que j'arpentais une plage de l'Atlantique, mon téléphone portable a sonné : c'était le directeur de la maison d'édition qui m'appelait pour me dire qu'il était intéressé par mon roman et décidé à le publier... Imaginez la scène: l'océan lisse comme un miroir, le soleil bas de novembre... Et la bonne nouvelle ( même si cet ouvrage était ma 4ème publication, l'émotion est toujours identique, comme à l'annonce de la naissance d'un enfant ! ). Mon rêve serait maintenant de voir ce roman adapté en B.D. ou plus modestement quelques scènes transposées en image... Illustrateurs, vous êtes les bienvenus. à bon entendeur salut!  

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Jeudi 22 novembre 2007 4 22 /11 /Nov /2007 18:20

Chapitre 7, page 74. Dans lesecret de leur intimité, Teresa se présente devant Maximilien.
      " Alors, d'un geste solennel, Teresa dénoua la ceinture de son peignoir qu'elle ouvrit en grand, dévoilant d'un coup l'impudeur lascive de son corps presque nu. Elle était en bas noirs et porte-jarretelles de dentelle blanche. Elle portait aussi un soutien-gorge pigeonnant qui soulevait ses mamelons aux aréoles d'un brun soutenu, et surtout une culotte, blanche elle aussi, moulante à l'extrême, beaucoup trop étroite pour cacher sa pilosité charbonnière."

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Mercredi 21 novembre 2007 3 21 /11 /Nov /2007 16:02

Chapitre 4, page 66, Maximilien Bémol se trouve pour la première fois dans un sex-shop, et voilà ce qu'il voit :
        "Derrière la caisse, il y avait un grand poster épinglé au mur. En relief, en trois dimensions, un truc à se fatiguer la rétine. D'une main lasse, le caissier lui tendit une paire de lunettes : un verre bleu, l'autre rouge. Atttention les yeux ! Comme par miracle, tout rentrait dans l'ordre, le brouillard prenait forme. Un mètre sur deux. Une femme blonde à la poitrine qui s'avançait dans le vide et menaçait de s'effondrer sur la tête du caissier. Les lèvres aspirantes, le ventre rond et surtout le sexe béant, au fond de l'entonnoir des cuisses écartées. la femme s'ouvrait la vulve avec les doigts et, à travers les lunettes, c'était comme si elle appelait Maximilien pour lui offrir une tranche de ses lèvres vaginales à sucer. Le clitoris pâle ressemblait à un petit os déboîté qui cherchait à percer sous la chair."

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Mardi 20 novembre 2007 2 20 /11 /Nov /2007 17:39

Chapitre 11, page 174, suite de l'exposé de Charles
     " Il parla surtout du ventre d'une Indienne qui négociait ses charmes à Udaïpur, au débarcadère d'un palace posé sur le lac Pichola.
     - Ah, Maximilien, si tu l'avais connue, elle t'aurait converti à l'hindouisme et aujourd'hui, tu ne mangerais plus ni viande, ni oeufs... Rien que des lentilles au yaourt ou du chutney à la mangue... Tout ça pour le plus beau ventre du monde. Le Dekan magique... Imagine un peu, Maximilien, des poils longs et souples comme des algues, très noirs, si noirs que tu crois que tu as perdu la ve, et innombrables comme des brins de vermicelle... Devant, derrière, partout ! Et la vulve,Maximilien, je ne te dis pas : un coquillage des mers chaudes, une vulve luisante comme une porcelaine...
      Rien que d'y penser, les yeux fermés, Maximilien contracta une érection décisive et sans rémission."

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Lundi 19 novembre 2007 1 19 /11 /Nov /2007 11:11

Toujours chapitre 11, aux pages 180-181. Maximilien se retrouve aux côtés d'une compagne de passage:
    " Maximilien avait glissé sa culotte de coton jusqu'à ses pieds pour libérer ses jambes. Longues cuisses douces, glabe émouvant du mollet. Sa main retrouva sans peine le chemin de sa touffe drue, balancée au rythme de ses reins... Ses doigts à elle ont rampé sur le ventre de Maximilien, à sa rencontre. Petites touches délcates, professionnelles... Sables mouvants du désir. Penché au-dessus d'elle, juste avant d'y coller ses lèvres, il aperçut la grande étoile brune au ciel sans nuage de ses fesses. Elle se cabra davantage, des deux mains ouvrant son ventre pour l'accueillir tout entier. Les yeux clos, elle souriait. Elle était maintenant à genoux, dans l'attente. Temps suspendu... "

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Dimanche 18 novembre 2007 7 18 /11 /Nov /2007 18:40

Chapitre 11, page 184 : 
        " De retour dans le pot-au-noir de la chambre 417, Maximilien trouva refuge contre les seins d'une femme infidèle, épouse d'un marin sans escale. Elle était blonde intégrale, de la tête à la touffe, en salopette bleue, recroquevillée dans un fauteuil, à se sucer le pouce en jouant les gamines trentenaires, à siroter des ballons de muscadet tiède..." 

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