Lundi 28 avril 2008 1 28 /04 /Avr /2008 17:16

       Quatrain n° 24.                                                                               Quatrain n° 25
Maryvonne la secrétaire                                                           Brigitte en tailleur tulipe
Me montrait la blondeur                                                            Relevé sur la chaise
De son cul en chaleur                                                                 Attendait que je la baise
Et s'envoyait en l'air.                                                                  En écartant son slip.

Double quatrain pour Michèle n° 26 et 27.
Michèle E*, mariée, 1 enfant. Poitrine ronde aux mamelons petits et durs. Aime bien qu'on lui morde les tétons. Peau très douce, presque onctueuse. Sexe aux poils noirs, courts mais drus. Entrefesses sans poils. Sécrétions vaginales très amères, comme l'odeur de son sexe. Chatte assez étroite, pénétration parfois laborieuse. Une vraie chienne. Rêve et ne parle que de se faire enculer, mais ne peut pas car ses muqueuses anales sont trop fragiles, ce qui la frustre  si bien qu'elle se laisse avilir pour une grosse bite. Drague parfois en voiture autour des boîtes de nuit. Jouit en fermant les yeux et en bloquant tout. Mord et griffe pendant l'orgasme, pleure parfois aussi. Buvait et fumait beaucoup trop.

Michèle sous la pinède                                       Michèle fumait des gauloises vertes
La chatte déjà moite                                            Et vidait les bouteilles de vin
Regardait ma queue droite                                  Le cul nu, le ventre en alerte,
Devenir plus que raide.                                       À la recherche de l'orgasme divin.

Quatrain n° 28.                                                     Quatrain n° 29
Brigitte la plus belle                                            Marinette en chemise
Nue sous la soie verte                                         À l'heure du café
Dansait les cuisses ouvertes                              Me laissait décoiffer
Où je léchais le miel.                                           Son poil noir qui frise.

Quatrain n° 30
Catherine C* mariée, 1 enfant. Petite poitrine à peine formée, aux mamelons très durs. Jambes sublimes. Peau très blanche. Sexe très étroit, poils peau abondants, mousseux. Chatte fine, mais très savoureuse. Sécrétions sucrées. Pénétration un peu difficile, mais une fois en place, ma queue est bien calée, prise dans un fourreau de velours. Se laisse enfiler deux doigts dans le cul en baisant. Aime toutes les positions. Jouit en bavant, la bouche entrouverte, pendant que son vagin se contracte en cadence.

Catherine aux jambes fuselées 
Aux fesses si haut suspendues
M'ouvrait sa croupe ensorcelée
Et m'astiquait la bite tendue.
  


Il est évidemment inutile de présenter Aslan, l'auteur de ces dessins qui ont fait pendant des décennies le bonheur mensuel des lecteurs de Lui  (ce dessin me rappelle Maryvonne...)                        

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Vendredi 25 avril 2008 5 25 /04 /Avr /2008 19:20

     Bien que peu sensible aux textes de Sade, je dois reconnaître que si je devais en garder un, ce serait celui-là. En effet, le récit de Juliette paraît d'emblée plus spontané et plus "vivant" que les autres textes plus laborieux et parfois indigestes de Sade, je pense notamment aux "120 journées de Sodome" ou même à "la philosophie dans le boudoir" dont la renommée me semble un peu surfaite, tant à cause de l'emphase un peu prétentieuse de la langue que de l'alternance répétitive des discours moralisateurs et  tableaux fornicatoires. Rien de tout cela chez Juliette... Certes il y a des horreurs, mais cela reste presque joyeux, bon enfant... On ne se prend pas au sérieux.
      De tous temps, l'oeuvre de Sade a inspiré les illustrateurs. Pour accompagner l'extrait que je vous ai sélectionné, j'ai choisi quelques images de la bande dessinée de Philippe Cavell et Francis Leroi, intitulée "Juliette de Sade", parue en 1979 dans la collection Vertiges bulles  ( éditions Dominique Leroy, Paris)
    Le passage choisi est tiré de l'édition parue 10/18 n°446-447 parue en 1969, page 111.On y retrouve Juliette en compagnie de la supérieure Clairwill qui va l'initier au vice et à la volupté. Il va de soi que tout cela se passe dans un couvent, haut lieu de fantasmes et de sexualité débridée, bien dans l'esprit 18ème où toute religieuse ne peut être qu'une tribade en puissance.  


       " - Juliette, je t'adore, me dit Clairwill, faisons tout ce que tu voudras.
        Et mon amie fut aussi nue que moi; dans l'instant, nous nous examinâmes d'abord plusieurs minutes en silence. Clairwill s'enflammait à la vue des beautés que m'avait prodiguées la nature. Je ne me rassasiais pas d'admirer les siennes. jamais on ne vit une plus belle taille, jamais une gorge mieux soutenue... Ces fesses ! Ah Dieu ! C'était le cul de la Vénus adorée des Grecs : je n'en vis jamais de coupées plus délicieusement je ne me lassais point de baiser tant de charmes, et mon amie, se prêtant d'abord avec complaisance, me rendait ensuite au centuple toutes les caresses dont je l'accablais.
         - Laisse-moi faire, me dit-elle enfin, après m'avoir couchée sur l'ottomane, les cuisses très ouvertes, laisse-moi te prouver, ma chère bonne, que je sais donner du plaisir à une femme.
          Deux se ses doigts alors travaillèrent mon clitoris et le trou de mon cul, pendant que sa langue, enfoncée très avant dans mon con, pompait avidement le foutre qu'excitaient ses titillations. Je n'avais jamais,de ma vie, été branlée de cette manière ; je déchargeai trois fois de suite dans sa bouche avec de tels transports, que je pensai m'en évanouir. Clairwill, avide de mon foutre, changea , pour la quatrième course, toutes ses manoeuvres avec autant de légèreté que d'adresse. Ce fut un de ses doigts qu'elle enfonça cette fois-ci dans mon con, pendant qu'avec un autre, elle frétillait sur mon clitoris, et que sa langue douce et voluptueuse pénétrait au trou de mon cul...
      - Que d'art... que de complaisance ! m'écriai-je... Ah ! Clairwill, tu me fais mourir !
        Et de nouveaux jets de foutre furent le fruit des procédés divins de cette voluptueuse créature."     

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Jeudi 24 avril 2008 4 24 /04 /Avr /2008 09:28

Quatrain n° 20
Marie-Christine G*. Grosse poitrine ronde, peu sensible. Peau assez épaisse et très douce Sexe aux poils châtain foncé, très drus et assez étendus. Entrefesses poilu. Chatte large, très visqueuse. Ne suce pas, ne se laisse pas lécher. Aime dominer l'homme, c'est elle qui le chevauche. Jouit en silence, à grandes giclées de secrétions vaginales. Se branle le clitoris en baisant. Aime particulièrement qu'on lui éjacule sur la vulve, elle se malaxe les lèvres vaginales enduites de sperme. 
          
Marie-Christine m'embrassait
           Les doigts dans ma braguette,
           Le cul sur la banquette
           Se laissait renverser.
Quatrain n° 21
Jocelyne G *. Pas plus d'un mètre cinquante. Tout petits seins ronds, très sensibles. Peau très blanche. Sexe aux poils châtain clairs, très clairsemés sur le mont de Vénus. Fesses pommelées et fermes. Entrefesses glabre. Un peu maso. Aime les très grosses bites. S'empale dessus sans ménagement. Fente étroite, sèche à l'extérieur. Se fait enculer avec douleur et plaisir, avec juste un peu de vaseline au bord du trou. Elle jouit bouche ouverte, les yeux révulsés, en bavant un peu.
          

Jocelyne au pied bot
           Le cul déjà rempli
           Parlait philosophie
           Et c'était encore beau.
Quatrain n° 22

Dominique D*. Divorcée, 2 enfants. Petite poitrine, aux mamelons durs qu'elle aime qu'on mordille. Peau douce et blanche. Sexe aux poils blonds, plutôt clairsemés. Petite chatte, étroite, presque toujours sèche à l'extérieur, mais chaude et humide dedans. Entrefesses sans poils. Aime se faire lécher la moule, le cul et les doigts de pieds. Bonne suceuse aussi. Aime voir le sperme. Langage souvent obscène pendant l'amour. Aime se faire enculer et se voir dans un miroir baisée ou enculée. Jouit en criant presque, en gémissant, en se tortillant comme un serpent. Cou très rouge pendant l'orgasme.
          

 

Dominique quarante ans
           Redoutait la rouille
           Et me massait les couilles
           Avant, après, pendant.
Quatrain n° 23
ValérieL* Poitrine en poire, aux seins assez lourds. Quelques poils sur les aréoles. Peau mate. Sexe aux poils noirs, très abondants. Pilosité pubienne très étendue, poils fourni entre les fesses. Chatte odorante, chaude, gluante.Clitoris très sensible, lèvres vaginales gonflées. Aime la lingerie sexy, regarder des photos pornos de bites en érection, sa propre image ( se branle devant des miroirs). Assez exhibitionniste. Se branle avec tout : doigts, gode, légumes, poire de douche... Apparence timide, langage très réservé. Se laisse lécher la moule, le cul, mais pas sodomiser, mais apprécie quand même qu'on lui glisse un doigt dans le cul pendant qu'elle baise. Orgasmes en chaîne, jusqu'à 5 ou 6 à la suite. Contractions vaginales, doigts de pieds en éventail, souffle coupé... Aime qu'on lui éjacule dans la bouche, s'en barbouiller le visage, la vulve, le cul, les seins...  La plus grande des baiseuses. Unique !
            
Valérie au ventre noir
             S'ouvre des doigts le con
             Et s'enfile le piston
             En regardant le miroir.

Ces deux dessins de Martin Veyron évoquent certaines chaudes soirées en compagnie de Valérie, dans le salon, quand il faisait si froid dehors, surtout cette façon impudique de montrer son désir, par les gestes et par les mots...
 

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Mercredi 23 avril 2008 3 23 /04 /Avr /2008 09:49

     Réédité en 1978 par Eurédif dans la collection " Aphrodite Classique",n° 25,  Les Confessions d'un Cagot, sous-titrés "les errements d'un enfant pervers, d'après les papiers de monsieur de la ville aumonier des galères (1720)" raconte les mésaventures d'un jeune homme, membre malgré lui de la communauté des cagots. La préface de l'ouvrage présente ainsi les cagots : " Au début du 18ème siècle, on accusait les cagots d'avoir la lèpre mais, en général, ils étaient surtout les descendants d'hérétiques divers. Cagots en Gascogne, ils étaient appelés colliberts dans le Maine, le Poitou et la Saintonge, caqueux ou caquins en Bretagne, marrons dans le Centre. Tenus à l'écart des communautés urbaines, regroupés dans des "cagoteries", ils étaient obligés de porter une casaque rouge marquée d'une patte d'oie ou de canard. Ils n'étaient admis aux offices religieux que par une porte basse et dans un coin réservé, ne pouvaient prendre l'eau bénite qu'au bout d'un bâton. Ils ne pouvaient exercer que les professions de bûcheron ou de charpentier. Dépendant civilement et pénalement de l'Eglise, ils furent émancipés à la révolution de 1789."
Voici donc un extrait de l'ouvrage, pages 114-115 :
        " - Mon petit Pierrot, viens m'enculer.
          La Muller lui avait appris ce mot mais jusque-là, on s'en souvient, elle n'avait jamais voulu en venir à cette extrémité.
         - Bonne idée, dit l'Allemande, et pendant ce temps je vais te gamahucher assise en dessous  de toi entre tes jambes. mais d'abord, je vais oindre le vit de Pierrot de salive.
         Elle me suça donc, me mouillant abondamment, et je forçai le petit trou brun de Louison. Elle serra les dents sur la douleur que je lui causais puis gémit de satisfaction et donna de furieux coups de reins lorsque son plaisir approcha.
        - Va chercher ton simulacre, dit-elle à la Muller. Je veux que tu me l'imposes pareillement .
        - Mais il est du double, la prévint la gouvernante.
        - Ça ne fait rien. Je vais faire tête-bêche avec Pierrot. Et toi tu profiteras du moment où je serai en pâmoison pour me le mettre. Si ce M. de V... croit me trouver intacte de ce côté-là, il aura une belle surprise.
         

Je me couchai sur le lit, ma verge tendue à craquer. Louison s'accroupit dans l'autre sens, ma tête entre ses belles jambes, me donnant sa belle croupe à baiser et à lécher ce dont je ne me privais pas. Je l'huilai de douce salive tandis qu'elle gainait mon gland de sa bouche avide. Puis elle me présenta son sexe dans lequel je fourrai profondément ma langue avant de lui sucer le bouton qui ne cessait de se développer et devenait aussi long  que celui de la Muller. Il faut dire que ce petit rejet de chair sensible ne restait jamais sans caresses ou lécheries. Il lui arrivait de connaître au moins dix frictions dans une journée, ce qui explique sa croissance continue.
          Ainsi placé, je suivis l'opération que préparait la Muller tout excitée. Elle commença par se placer le godemiché dans son propre sexe, pour l'en ressortir luisant de ses humeurs. Puis elle aussi lutina le petit anus de sa langue, l'enfonçant comme un sexe dont elle avait presque la grosseur. J'entends une verge normale. or le godemiché avait des dimensions exagérées, et je craignais le pire pour ma jeune et talentueuse maîtresse.
          Au comble de la rage amoureuse, Louison aspirait ma verge avec frénésie mais comme j'avais déjà grandement éjaculé dans ses entrailles, je n'étais pas pressé de récidiver. Je pensais que le simulacre d'ivoire allait retrouver mon sperme et que cela faciliterait sa pénétration.
            Au moment bien choisi par la Muller, le godemiché se présenta contre le muscle étroit. De mes mains, j'écartai les fesses de Louison au maximum mais sans cesser de la faire jouir de ma bouche. Malgré le plaisir qu'elle ressentait, elle gémit lorsque la gouvernante la força peu à peu. Je vis avec surprise cet anneau brun s'élargir autour du faux gland d'ivoire puis soudain happer entièrement celui-ci. Le simulacre se terminait par deux énormes testicules qui permettaient de le manier avec plus de facilité.
           La jeune fille se déchaîna alors, et ...."


             

      

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Mardi 22 avril 2008 2 22 /04 /Avr /2008 11:01

    

Au cours de mon récent séjour à Marrakech, de passage au jardin Majorelle, j'ai photographié une porte verte. Cette photo m'a rappelé le célèbre film " Behind the green door" (1972) où la belle Marilyn Chambers rayonnait de sensualité. Je me souviens avoir vu le film il y a maintenant quelques années. Rappel : le film est construit à partir d'une sorte de légende qui court dan le milieu des routiers U.S. selon laquelle il y aurait, dans certains restoroutes des grands axes qui traversent les Etats-Unis, une mystérieuse porte verte qui ouvrirait sur un monde secret de fantasmes... Evidemment, la légende devient réalité. Je me souviens surtout des dernières scènes du flm ( l'intrigue est très succinte ) où l'on voit des éjaculations tournées au ralenti, avec ces gerbes de sperme qui traversent l'écran avant de venir éclabousser le corps de Marilyn... On peut parler de pornographie esthétique.


       Marilyn Chambers est née le 22 avril 1952. Elle a donc 56 ans aujourd'hui même. Alors, happy birthday et encore merci !   

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Vendredi 11 avril 2008 5 11 /04 /Avr /2008 17:37

Ce roman de science-fiction érotique est paru en 1969 aux Editions le Terrain Vague( alors dirigées par Eric Losfeld ). Je résume rapidement le thème. Dans une société futuriste où le sexe est devenu une marchandise comme une autre, le narrateur tombe amoureux de Michèle, une femme mystérieuse qui se révélera être une androïde... La jaquette jaune canari du livre était ornée d'un dessin original de Félix Labisse que je vous ai scanné. Je vous ai également sélectionné deux extraits :


Le premier ( pages 32-33) décrit l'affiche d'un film intitulé " Le viol de Frankenstein" :
      " L'affiche déjà, qui dévore toute la façade d'un immeuble, sur vingt mètres de haut, a de quoi laisser rêveur. Dans une lueur d'apocalypse qui ne serait qu'une gigantesque explosion de couleur glauque, le monstre de Frankenstein, sans cesse coupé en morceaux depuis un demi-siècle et perpétuellement ressuscité, avance, les mains en avant, non plus dans un cimetière ou dans une lande déserte, mais dans un véritable labyrinthe de femmes nues qui se tordent de désir sur son passage, offertes, ouvertes, cambrées de la nuque aux chevilles, ruisselantes de sève, dévorées par leurs seins jusqu'aux yeux, fendues de partout, véritables orifices sur pattes qui ne paraissent plus savoir où donner de la bouche, les cheveux au vent, confondus dans la toison de leur sexe avide de prendre le monde en tenailles, cabrées et capturées d'avance, brûlant à grand feu dans leur jus, les unes frôlant du ventre le visage du monstre qui paraît se demander ce qui lui arrive, les autres tombées à quatre pattes, écartelées, narguant les clients de toute la hauteur de leurs silhouettes de géantes affamées de caresses, de fouet, d'orgasmes et de terreur. "

Dans le second extrait ( pages 146-147), l'érotisme est plus retenu, tout en nuances. Le narrateur partage son bain avec Michèle : 
      

" Ma main droite la prit à la nuque, ma main gauche plongea dans l'eau, puis se referma en douceur sur un de ses seins, se droguant de cette certitude que jamais mes doigts ou mes rêves n'auraient pu les modeler plus proches de ce que j'avais cherché si longtemps et souhaité si confusément. De tous ses nerfs, Michèle se crispa, me rentra la chaleur de sa peau dans la paume de mes mains et ma bouche, une fois encore, alla chercher au plus profond de sa nuque cette odeur de femelle que je n'arrivais plus à fuir. Puis, comme si elle se noyait et coulait au ralenti au fond de l'eau, ma main tomba en feuille morte jusqu'à ses cuisses, s'y échouant, comme lourde d'eau et d'agonie, à quelques centimètres des poils de son sexe qui ondulaient sous l'eau, comme cette mousse qui tapisse les pierres des fonds sous-marins. Ma main rampa jusqu'au plus haut des cuisses, je la laissai là, résistant de tous mes muscles à mon désir de la refermer sur ce sexe que l'on devinait gonflé de sève et de remous à la fois impudique et réservé, encore refermé sur ses secrets. Un instant,  ma main virevolta, le frôla simplement comme un poisson se serait approché d'une proie peut-être dangereuse et dissimulée au fond de son repaire.
         Je sentis Michèle me plaquer ses mains trempées dans le cou, tendre, crispée, rejetée en arrière, à moitié sortie de l'eau. De tout son ventre, elle s'arquebouta contre ma main, se labourant de mes doigts, s'y plaquant, sans déchaînement,, avec une inquiétante lenteur, comme assoiffée de jouir en silence, en profondeur, avec une brutalité maîtrisée, les lèvres serrées, les yeux grand ouverts, avide de boire l'amour plutôt que de le faire, de le sucer à la façon d'un sable mouvant, possessive et ralentie, engouffrante et tropiquée, dégoulante et envertigée, tout entière dévorée par une voracité presque invisible à l'oeil nu" 

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Mercredi 9 avril 2008 3 09 /04 /Avr /2008 15:22

Comme je sais à la lecture des stats de visite des articles que vous n'êtes pas insensible à ce genre d'exercice, je ne peux résister au plaisir de partager avec vous, fidèles blogueurs, quelques détournements de publicités récemment parues dans nos magazines. Comme la première fois, je me suis permis de les agrémenter de bulles "guillerettes" que je vous laisse apprécier.  Dans l'ordre, une pub pour les salons Natuzzi, la seconde pour New Man et la dernière pour une Volvo que je l'ai intitulée "échangisme" . Laquelle préférez-vous ? Aux urnes citoyens !

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Lundi 7 avril 2008 1 07 /04 /Avr /2008 16:34

    Il ne restait dans le fond de la tasse qu'un peu de sucre fondu qui avait pris la teinte chaude du café. Les quelques miettes éparpillées sur le plateau témoignaient de mon appétit matinal... La veille, la tempête s'était levée et, toute la nuit, les arbres hardiment penchés au-dessus du canal avaient tangué sur les vagues du vent. Tandis que, ce matin encore, les pompiers sondaient les eaux boueuses à la recherche d'un noyé présumé, les pêcheurs avaient déjà appâté les chevaines et surveillaient les flotteurs nonchalants de leurs lignes impassibles.
       Au spectacle de ce quotidien rassurant, il m'échappa comme un sourire et je pus croire un instant que mon angoisse s'était dissipée dans ma longue nuit de sommeil. Pourtant elle revint et le canal où paressaient au fil de l'eau des branches mortes m'apparut menaçant et les pêcheurs détestables... Je me pris à envier le noyé qui dormait paisiblement entre deux eaux, évitant les longues perches des pompiers sondant sans conviction les eaux troubles, pendant que de grosses anguilles nécrophages s'agrippaient à ses paupières pour l'entraîner par le fond... Je ne sais pourquoi, mais sans le connaître, ce noyé m'était - j'allais ajouter déjà - sympathique et il aurait sans doute perdu toute mon estime en se révélant bien vivant.
      

- Monsieur a bien déjeuné ? me demanda la femme de chambre en jetant un regard rapide sur le plateau vide.
        Pressé de me retrouver seul, je me contentai de lui répondre par un vague signe de tête. Mais, sans plus attendre, elle avait entrepris de faire le lit.
       - Laissez donc ! lui dis-je sèchement. Je ferai ça moi-même.
       - C'est mon travail, monsieur ! Ici, chacun reste à sa place. Vous, votre job, c'est d'être le client, et vous n'avez pas jouer un autre rôle que celui du client... Si je ne fais pas votre lit, alors, vous n'êtes plus un client et, dans ce cas, mon boulot n'a plus aucun sens, je ne sers plus à rien... Vous voudriez me voir réduite à rien ?
       - Je ne crois pas, je n'oserais même pas y penser.
       - Alors, laissez-moi faire mon travail. Et vous, continuez de regarder par la fenêtre  Vous payez, donc vous devez ne rien faire. J'insiste bien : non seulement vous pouvez ne rien faire, mais c'est aussi un devoir... Comme il est de mon devoir de changer vos serviettes de bain, de passer l'aspirateur sous le lit et le chiffon à poussière sur la table de chevet...
        Donc, elle a aspiré, épousseté, aéré, vidé le cendrier et la corbeille à papiers, rangé mes notes et rassemblé les feuilles éparpillées sur la table qui faisait face à la fenêtre.
       - Vous savez, me dit-elle en s'essuyant le front, il est presque onze heures. Vous devriez sortir, marcher un peu au bord du canal... D'habitude, les gens de passage font ça... Voilà deux jours que vous êtes arrivé et vous n'avez pas encore mis le nez dehors... Décidément, je pense que vous n'êtes pas un client comme les autres... Pourquoi êtes-vous ici ?
         La question me transperça brutalement et je sentis soudain comme un grand vide à l'intérieur de mon corps.
        - Je ne sais pas exactement...
        Et pourtant, tout m'était étrangement familier : le canal, les pêcheurs, l'auberge... le canal.
        La femme de chambre s'est retirée sans bruit, me laissant seul avec ma réponse inachevée. Je me suis plongé dans l'écriture du dernier chapitre de mon roman... Mon héros venait de rompre avec son quotidien et prenait la route qui devait le mener à la mort. En fait, je n'aimais pas beaucoup cette histoire, je peux même dire que je la détestais. C'est pourquoi j'étais si pressé d'en terminer. La perspective de retrouver une pensée neuve, sans contrainte, me stimulait plus encore que la fierté, toute légitime d'ailleurs, du travail mené à son terme, de l'oeuvre accomplie... Aussi, le chapitre avançait vite, les mots défilaient en rangs serrés quand, brusquement, le flot du récit se tarit, comme si une main venait d'en fermer les vannes. J'attribuai cette soudaine sécheresse à la fatigue et descendis prendre le déjeuner avec les autres pensionnaires de l'auberge.
        Après le repas, et malgré un café bien serré, les mots refusèrent obstinément de revenir sous mes doigts et, las de combattre un adversaire insaisissable, absent en quelque sorte, je renonçai à aller plus avant et laissai le chapite en supens. Les pompiers n'avaient pas repris leurs recherches. Comme moi, ils avaient provisoirement abandonné le cadavre au fond de l'eau... Par contre, les pêcheurs moins inconstants n'avaient pas abdiqué, statues de glaise dressées près de leurs lignes lancées au-dessus du canal comme de muettes antennes...
        On a frappé deux petits coups discrets à la porte, puis elle est entrée sans même attendre que je vienne lui ouvrir.
       - Vous avez déjà fait le ménage de la chambre ce matin, lui ai-je fait remarquer sans chercher à cacher mon irritation. 
        - Je sais, mais vous pouvez noter que je ne porte plus de tablier, donc que je ne suis plus femme de chambre. Par conséquent, permettez-moi de ne plus vous parler comme à un client, et cela jusqu'à demain matin.
         - Comment ça, demain matin ?
         - Parce que, cet après-midi, c'est ma demi-journée de repos et que je ne reprends mon service que demain...
          Sa voix, d'abord pleine d'insolence se faisait plus douce, plus pénétrante. Puis, elle se tut. Elle était jeune, je crois, mais comment juger de l'âge des femmes de chambre alors que leurs robes noires les habillent toutes en veuves ? Je pense, néanmoins, compte tenu de ses cheveux noirs mi-longs, de ses lèvres rieuses et de ses bas nylon, qu'elle ne devait avoir guère plus de trente ans... Mon regard s'attarda aussi sur sa poitrine franche, suivit la courbe de ses hanches et les lignes de son cou, avant de s'échouer dans ses yeux...
        - Alors ? demanda-t-elle.
        - Eh bien, oui, je le reconnais...
        - Je vous plais vraiment ? Pour tout vous dire, je m'y attendais un peu. Quant à moi, je vous trouve, disons... sympathique. Cela ne signifie rien du tout... Vous avez quelque chose de mystérieux, et le plus étrange, c'est que vous en savez aussi peu que moi sur vous-même. Peut-être que c'est moi qui vais vous découvrir... Vous écrivez ?
        - J'essaie, mais ce n'est pas toujours facile.
        Elle s'est assise à la table et a commencé la lecture du roman inachevé. je savais qu'elle y resterait jusqu'à la tombée du jour, mais je n'ai pas cherché à l'en dissuader. Après avoir parcouru distraitement un journal local et fumé quelques cigarettes, je me suis endormi. Pas une seule fois elle n'avait relâché son attention, ni relevé la tête, ni bougé sur sa chaise.
          Tout mon rêve ne fut qu'une phrase : " Après le virage, à sa gauche, sur la rive opposée du canal, apparut la maison dont depuis quelques jours les volets restaient clos comme en signe de deuil.  Il ne pouvait détacher son regard des fenêtres aveugles. La route sinueuse courait devant lui, vers le pont..." . De même que mon travail matinal n'avait pu aller plus loin, le rêve trébucha lui aussi sur les derniers mots, incapable de les dépasser.
          Les rayons obliques du soleil venaient frapper de tout leur éclat la chaise vide devant la table au centre de laquelle dormaient les derniers feuillets du roman. De la salle de bains contiguë me parvenait le chant de l'eau bondissant des robinets ouverts.
         - Vous lisez vite ! ai-je crié en direction de la porte entrouverte.
         Apès quelques clapotis, le chant de l'eau cessa.
         - J'arrive ! Un peu de patience !
         La serviette éponge nouée surles hanches, elle a fait le tour du lit, pris le manuscrit posé sur la table et est venue s'allonger à mes côtés.
         - Oui, je lis vite. Surtout quand ça m'intéresse. J'étais pressée d'arriver à la fin, et aussi de me retrouver avec vous. Je croyais trouver des réponses, mais en fait, je me trompais... Par exemple, quand votre héros parle, travaille, ou bien encore quand il fait l'amour à sa femme, on pourrait croire que c'est vous... Et bien, c'est vrai et faux, en même temps. Je me suis même demandé si ce n'était pas plutôt vous qui vous efforciez de lui ressembler... Vous avez envie de moi ?
         J'ai laissé ma main couri sur son épaule nue, glisser sur ses hanches, écarter le tissu éponge qui couvrait ses cuisses... Elle s'est retournée pour offrir son dos à mes caresses. D'une voix monocorde, elle a commencé à lire :
        

 

" Neuvième chapitre, page 174. Elle venait de sortir du bain, si bien que sa peau avait gardé une douce moiteur. Il l'attendait avec impatience, encore tout enveloppé de sommeil. Elle n'ignorait rien de son désir et, sans chercher à se dérober, elle s'abandonna à la main qui balayait sa peau fine et faisait tanguer ses reins. Elle accueillit en frissonnant l'hommage de ses lèvres et se cambra davantage, s'ouvrant aux caresses les plus profondes..."
          Le lendemain matin, elle s'est levée à six heures et c'est elle qui, beaucoup plus tard, est venue m'apporter le plateau du petit déjeuner.
          - Monsieur a bien dormi ? me dit-elle en s'asseyant au bord du lit.
          - Oui, très bien. Est-ce que les pompiers sont revenus ce matin ?
          - Pas encore. Mais les pêcheurs sont déjà en place.
          Elle m'a donné un léger baiser sur la joue et elle est sortie sans bruit. Après m'être longuement lavé, habillé avec soin, j'ai relu la dernière phrase : " La route sinueuse courait devant lui, vers le pont...". Sans hésitation, j'ai mis le point final.
          À dix heures et demie, après quelques minutes d'attente au téléphone, j'ai enfin réussi à joindre les pompiers. Je leur ai demandé d'abandonner les recherches, désormais inutiles et vaines, de l'improbable noyé.
         
        
    

     

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits
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Dimanche 6 avril 2008 7 06 /04 /Avr /2008 17:23

      L'identité de l'auteur de ces mémoires rappelle trop celle de Casanova pour être honnête. Le récit a beau débuter par cette phrase : " Cesario Casavecchia naquit à Padoue le 28 février  1631 de Lelio Casavecchia, secrétaire particulier du cardinal Pellacani et de Martha Sinibaldi.", tout cela sent le pastiche à plein nez. L'ouvrage fut édité par Euredif ( collection Aphrodite Classique n° 78) en 1979. Même si on peut légitimement douter de la véracité de ce récit, il n'en reste pas moins plaisant et agréablement ponctué de tableaux libertins, bien dans le style de l'époque. Voici une scène de la fin de l'ouvrage ( pages 112-173) où le narrateur se trouve en présence d'une certaine Paquita qui va l'initier à la sodomie :
     

" Lorsqu'elle se rendit compte, à je ne sais quel signe, que j'allais atteindre au but, elle se dégagea d'un mouvement qui me surprit. Instinctivement, je tendis les  mains pour la rattraper, trouvant insupportable d'être privé aussi brutalement du plaisir presque accompli.
       - Pas de gaspillage, messire ! plaisanta-t-elle en remuant dans la nuit. Là, maintenant, reviens te placer
       Déçu, bandé, j'avançai encore les mains et sentis ses fesses douces et fermes à ma hauteur. À genoux sur le lit, elle s'offrait de nouvelle manière, me guidant de sa main jusqu'à l'orifice que je retrouvai avec une fureur nouvelle. Je m'y enfonçai avec une double sensation d'horreur et de délices, le contact de ses fesses sur mes cuisses stimulant terriblement mon désir ravivé.
        Pendant que j'allais et venais ainsi en elle, de plus en plus fort, son fondement effectuait un mouvement de rotation qui ajoutait à ma folle excitation, comme si je frottais durant un cycle sur chaque partie de la gaine veloutée qui m'aspirait à peu près comme sa bouche auparavant.
         Je crus bien que cette fois elle m'autoriserait à couronner ce besoin démentiel, mais elle se dégagea encore à l'instant qui précédait l'explosion. À cette seconde, je compris comment la nature insatisfaite peut faire d'un homme un violeur car j'étais prêt à la frapper pour achever ce qui était depuis si longtemps commencé. À ma grande surprise, elle ne changea pas de posture. Sa main reprenait mon sexe en le caressant doucement.
        - Tout doux, tout doux ; cette fois, tu finiras dans le conduit le plus serré ; laisse-moi faire !
        Si grande que fût la honte qui empourprait mon visage, je me laissai placer à l'entrée du petit orifice et je poussai quand elle me le demanda. J'eus des difficultés à m'y faufiler, mais l'étroitesse de cette gaine provoqua l'émission de ma sève dès que je fus entièrment dans ses entrailles. Le mouvement de rotation de ses fesses qu'elle reprit me fut insupportable, tant il brutalisait mon appendice. Je me retirai en râlant et mes jambes mollirent sous moi. Ne pouvant me retenir, je tombai sur l'épais tapis de la chambre, cherchant vainement à reprendre une respiraton normale."

 

Par michel koppera - Publié dans : lectures x
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Vendredi 4 avril 2008 5 04 /04 /Avr /2008 09:23

         Sous titré "la secte des anandrynes" ( en grec cela signifie littéralement "sans hommes" ) l'ouvrage posthume aurait été publié pour la première fois en 1789. L'auteur Matthieu-François Pidansart de Mairobert (1727-1779) était aussi auteur de traités savants et secrétaire honorifique du roi. Il se suicida pour sauver son honneur. L'avant-propos de l''ouvrage débute ainsi :
       " Les Tribades, ainsi appelées du mot grec ( fricare, frotter), sont, dit Forberg, les femmes chez lesquelles la partie du sexe qu'on dénomme clitoris grossit tellement qu'elles peuvent s'en servir comme d'un priape pour l'acte d'amour."
Le récit se présente sous la forme d'une confession de jeune fille prénommée Sapho qui relate par le menu son initiation à la vie amoureuse, et en particulier aux amours lesbiennes.  Dans le passage qui suit (pages 68-69 de l'édition parue en 1977 dans la collection Aphrodite Classique d'EUREDIF ) la jeune Sapho se trouve en compagnie d'une se ses initiatrices, Madame de Furiel.
       

" Elle me darde sa langue dans la bouche. J'éprouve une sensation inconnue qui me porte à lui en faire autant ; bientôt, elle glisse sa main dans mon sein et s'écrie de nouveau :
         - Les jolis tétins, comme ils sont durs ! c'est du marbre ; on voit bien qu'aucun homme ne les a souillés de ses vilains attouchements.
           En même temps elle chatouille légèrement le bout et veut que je lui rende le plaisir que je reçois ; puis, de la main gauche déliant mes rubans, mes cordons de derrière :
          - Et ce petit cul, a-t-il souvent le fouet ? Je parie qu'on ne le lui a pas donné comme moi !
          Puis elle m'applique de légères claques au bas des fesses, près du centre du plasiir, qui servent à irriter ma lubricité ; alors, elle me renverse sur le dos, et s'ouvrant un passage en avant, elle entre en admiration pour la troisième fois :
          - Ah ! le magnifique clitoris ! Sapho n'en eut pas un plus beau ; tu seras ma Sapho.
          Ce ne fut plus qu'une fureur convulsive des deux parts que je ne pourrais décrire ; après une heure de combats, de jouissance irritant mes désirs, sans les satisfaire, Madame de Furiel, qui voulait me réserver pour la nuit, sonna. Deux femmes de chambre vinrent nous laver, nous parfumer, et nous soupâmes délicieusement."

  
On remarquera l'emploi si juste du point-virgule caractéristique du XVIIIème siècle, signe de ponctuation malheureusement presque tombé en désuétude.
illustration : encore et toujours l'indispensable Hugdebert !

Par michel koppera - Publié dans : lectures x
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