Mercredi 16 juillet 2008 3 16 /07 /Juil /2008 10:21


Ce numéro 7, paru en février 1980 consacrait un long article à la belle Otero célèbre courtisane ( 1868-1965) de la fin du 19ème siècle.
À part ça, rien de bien extraordinaire, un numéro  plutôt axé sur l'art pompieret le kitch. Cependant, quelques illustrations valaient le détour. Quatre fantasmes masculins mis en images.
Tout d'abord, cette belle prisonnière enchaînée qui en ferait presque désirer être incarcéré à ses côtés.

Ensuite, ces trois naïades à la sortie du bain, le fantasme du hammam....

La scène du gamin agenouillé, déjà bandant, entre les cuisses ouvertes de cette belle femme mûre. On imagine tout de suite qu'il s'agit d'une connaissance ( sa tante ? une voisine en visite ? une domestique ? ...) On peut fantasmer à mort. Qui n'a pas rêvé, à peine adolescent, de se trouver en pareille situation érotique ?

Enfin, dernier fantasme, celui de la veuve lubrique. Dans le genre, le tableau de Sauer est parfait : pose d'une grande obscénité, regard énigmatique, corps plus que désirable... Cette veuve-là, si elle n'est pas joyeuse, n'en est pas moins sulfureuse...

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Vendredi 11 juillet 2008 5 11 /07 /Juil /2008 15:10

        
Encore beaucoup d'images pour ce long week-end du 14 juillet. Le numéro 6 de Fascination était riche en illustrations, difiicile de faire un choix. Celui que je vous propose est donc très personnel et donc subjectif.
Tout d'abord 2 vignettes d'un "eight-pagers" des années 30 mettant en scène l'actrice Joan Crawford" rebaptisée pour la circonstance Joan Crawfoot dans un bd intitulée "The open road"... La route ouverte étant en l'occurrence celle de son cul.

     

Puis une reproduction d'une sanguine de Brunelleschi datée de 1934 parue dans la revue Paris Sex-Appeal et vraiment charmante.

     En n°4 un dessin anonyme dédicacé à un M. Boogaerts, ( vers 1900) intitulé " Et délivrez-nous du mâle, ainsi soit-il" où l'on voit que ce qui compte c'est ce que dit le petit doigt !

     Enfin pour terminer deux illustrations tirées du dossier  "Eros romantique". Tout d'abord une gouache des élèves des frères Deveria intitulées "les amours des Dieux" et une lithographie anonyme " une scène de la vie de bohême" qui ne manque pas de piquant !

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Lundi 7 juillet 2008 1 07 /07 /Juil /2008 18:13


Beaucoup d'images pour cet article consacré au n°5 de la revue Fascination.

-Iluustration n°1 : Scène de flagellation de A. Ferdinandus, gravée par Stablo ( fin 19ème) pour un roman de Ponson du terrail intitulé " La Juive du Château-Trompette" ( Oui, il y a eu des auteurs et surtout des éditeurs qui ont osé publier un titre pareil ! Comme quoi le ridicule ne tue pas.)

-Illustrations n° 2, 3 et 4 : Trois gravures de l'Anglais Thomas Rowlandson ( 1756-1827) . La première ayant pour titre " The Onlooker" ( le spectateur) , la seconde , "The timely Visit" (la visite opportune) jubilatoirement anticléricale mettant en scène une religieuse surprise dans sa cellule en tête à tête avec son olibos divin et une troisième , "Laying the dust" ( rabattre la poussière) qui met l'urologie à l'honneur.

-Illustrations n° 5 et 6 : Deux gravures du 18ème siècle dont une d'une représentation théâtrale comme il y en eut parfois à la cour de Louis XV. Et pour terminer cette belle demosiselle s'admirant la vulve dans un miroir... 
 
 

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Vendredi 4 juillet 2008 5 04 /07 /Juil /2008 14:14


Cette fois, l'écrivain à l'honneur était Félicien Champsaur ( 1859-1934). Très prolifique, il se distingue par un style nettement  plus "hard " que les précédents. Voici deux extraits que j'ai réunis, tant ils me semblent s'enchaîner presque naturellement. ( Le premier est tiré d'une oeuvre de 1922 intitulée Ouha, roi des singes, et le second du Satyre invisible daté de 1924.
         
" Une nuit, une de ces nuits électriques où l'atmosphère semble être imprégnée de lascivité, Mabel, assoupie, énervée , se tordait sur son lit de plantes odorantes tous les jours renouvelées, mais dont l'odeur de foin coupé obsédait encore plus son corps fiévreux, ne pouvant supporter le contact d'aucun vêtement. Elle avait rejeté jusqu'au dernier voile. 
         Il lui sembla entendre un léger bruissement près d'elle ; elle entrouvrit les paupières. Des yeux de braise luisaient tout près. Elle sentit un souffle brûlant la parcourir dans tout le corps ; des mains dures, mais qui se faisaient douces pour la caresse, la saisirent aux épaules.
        Elle eut un mouvement de recul.
        Mais les sens furent plus forts soudain que sa volonté, et, à pleins bras, elle étreignit un géant velu qui, avec d'infinies précautions, s'étendit sur elle."
       Elle défaille à nouveau sous des caresses inconnues, et tout son corps chavire dans un ravissement voluptueux, qui la secoue en spasmes, et lui arrache des plaintes puériles, des râles où se mêlent des mots d'amour, alternants ou simultanés qui disent son plaisir - et aussi un autre plaisir. C'est un cri d'homme sur sa bouche, tandis que l'étreinte surnaturelle fait de sa corolle vivante la gaine d'un lingam puissant et artiste, l'épouse d'une chair inconnue. Dans une agonie toute mouillée, elle s'évanouit."
        Pas mal, non ?

Il y avait aussi un dossier consacré au graveur Antoine Borel ( 1743-1810 ) dont je vous propose une illustration pour l'Arétin Français  (1787) où l'on voit une scène savoureuse dont le bambin dans son berceau est l'innocent complice. Puis un dossier sur Andrée Vivien, avec une photographie 1900 d'un couple de lesbiennes, enfin un dossier illustré "L'humour érotique 1900", avec entre autres ce dessin de Frédéric Front paru dans la revue "Le Rire" le 18 mai 1901 avec en légende ces paroles de la mère ( mère maquerelle ? ) à la jeune femme : "
- Tu n'es pas honteuse, avec une poitrine comme ça, que ta mère soit encore concierge ? " 

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Mardi 1 juillet 2008 2 01 /07 /Juil /2008 17:35


Le numéro commence par un long article sur Jean Berheroy (  de son vrai nom Berthe Roy de Clotte-le-Barillier, plus tard épouse Czernicki , 1868- ? ) Avec un nom pareil, il est plus prudent de prendre un pseudonyme ! Voici un extrait d'un ouvrage paru en 1899 " La danseuse de Pompéi"
       
"- Nonia, Nonia, je t'ai aperçue, un soir de vendange, parmi la fragilité des pampres ; tu dansais et sur tes épaules blondes les raisins écrasés avaient appuyé des baisers rouges, et tu m'as souri de tes petites dents lumineuses ; mais j'ai repoussé ton sourire, car je te voulais dansant pour moi seul à la cime mystérieuse du Mont. Maintenant, la terre est à nous; laisse de nouveau glisser ta tunique au bord de tes reins, et donne-moi la vision de toi comme celle d'une divinité unique : car il n'est pas vrai que les nymphes et les sylvains viennent se joindre ici pour aimer. 
       D'un geste d'une joie délirante, Nonia arracha l'étoffe qui couvrait ses seins ; et, mue par le rythme éveillé en elle, les mains renversées autour du front, le dos creusé d'un nerveux frémissement, elle agita son corps léger au-dessus du redoutable abîme. Lui, toujours à genoux, la regardait éperdument ; il prononçait encore à voix basse des paroles exaltées, l'hymne sans doute des caresses qui allaient les unir. Bientôt il noua aux chevilles frêles de Nonia ses bras robustes, il l'immobilisa par degrés , tandis qu'elle continuai à balancer doucement son buste que les reflets éclatants mordaient.
      - Nonia, Nonia, le feu qui t'a brûlée tout à l'heure a passé tout entier dans mes veines ; le serpent  embrasé s'est glissé dans ma chair et la dévore ... Nonia, Nonia, arrête-toi, j t'en supplie ; couche-toi maintenant sur ma poitrine...
      Quand le jour parut, leur étreinte durait encore."  
On notera l'emploi quasi systématique de l'hyperbole poétique et d'un registre très soutenu ( pas de mots vulgaires pour parler du sexe !). Nous sommes entre gens bien élevés : on baise mais on reste digne de son rang !
  

Quelques illustrations pour agrémenter votre visite : deux vignettes du "eight-pagers" où l'on voit un Churchill incestueux, une photo extraite du film" Tempête" de Bernard Deschamps (1939) avec Dalio et surtout Arletty en lingerie plus que sexy, et une image tirée des Diableries Erotiquesde Le Poittevin ( vers 1832)  

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Dimanche 29 juin 2008 7 29 /06 /Juin /2008 19:28


Le numéro 2 débutait par un long dossier plutôt bien documenté sur Jean Lorrain, ( 1855-1906) écrivain prolifique de la fin du 19ème siècle, avec des extraits d'une de ses oeuvres "Cour d'Espagne" :
" Miss Smitson, les jambes nues, le reste aussi sous de triples tuniques de gaze, dansait, une flûte aux lèvres, des bandelettes au front, des sandales aux pieds. Elle tournait longtemps, longtemps, mesurait des guirlandes invisibles, prenait des poses et s'essayait aux attitudes que l'on voit aux nudités peintes sur les vases étrusques ; elle y réussissait quelquefois. Elle exigeait comme fond des draperies sur les murs, des écrasements de fleurs sous ses pieds et, comme elle était jeune et vierge et rougissait, et surtout comme elle arrivait de cette Amérique où tout arrive et où tout retourne, on essaya de s'en enticher"
Notez au passage l'emploi abusif de la ponctuation mineure ( virgules et tutti quanti ) qui est une marque de fabrique de la littérature de cette époque.






















On trouvait aussi un savoureux "eight pagers" mettant en scène Popeye ( voir dessins ) ainsi que deux dossiers complets : le premier sur les premiers films porno clandestins dans les années 1930( d'où est tirée l'image du dessin animé zoophile), le second aux lesbiennes (photo en noir et blanc  datant des années 1930). Quant à la gravure sur bois, elle est signée Georges Bruyer pour illustrer une oeuvre de Jean Lorrain, Les Noronsoff, parue en 1922
  

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Mercredi 25 juin 2008 3 25 /06 /Juin /2008 14:41

       Comme tous les grands médias, votre blog préféré va prendre ses quartiers d'été. Cela ne signifie pas du tout un arrêt des programmes, bien au contraire. Pendant que je consacrerai l'essentiel de mon temps à travailler à mon dernier roman, je vous propose une promenade dans ma bibliothèque érotique personnelle. Il se trouve que je suis l'heureux propriétaire de la collection complète de la revue "Fascination" dont le premier  numéro date de avril 1978 et le dernier ( le numéro 27) de 1985. Vous voici donc embarqués dans l'exploration de l'univers troublant des fantasmes d'antan... Alors bon voyage, si le coeur vous en dit...
Fascination N° 1

Le sommaire annonçait 3 grands dossiers : le premier consacré à Pierre Louÿs, photographe de l'érotisme en Afrique du nord, le second à Sarah Bernhardt, le troisième au fantasme de la zoophilie.


Outre ces 3 titres aguicheurs, on pouvait découvrir quelques suppléments non dénués d'intérêt, comme un "eight-pagers", petit fascicule de BD porno des USA mettant en scène des stars d'Hollywood, ainsi qu'un dossier consacré à un film "coquin" des années 20, en l'occurrence "Shéhérazade" (1927) et une chronique intitulée "Eros musicien" décortiquant les paroles d'une chanson égrillarde des années folles, ici " À la foire d'Asnières" signée d'un certain Dorville dont voici le dernier couplet :
"Bref, tout l'mond' se tire,
Mais moi sans rien dire
Près d' la gross' femm' le coeur embrasé
Je reste et veux lui rendre un baiser, 
Mais ell' sans se formaliser
Esquisse un sourire
Présente un' tir'-lire :
" Mon chéri, m' dit-elle en m'embrassant, 
Mon chéri, m' dit-elle en m' la tendant
Je t'en prie, mets-moi quéqu' chose là-d'dans"
Je m'suis fouillé mais n'ayant plus d'sous
J'suis parti sans rien mettre du tout.

En illustration : la couverture du n°1, 3 photos de Pierre Louÿs et 1 vignette du "eight pagers" mettant en scène Greta Garbo. La 3ème photo de Pierre Louÿs servait à la fois d'illustration au dossier qui lui était nominativement consacré ainsi qu'à celui du dossier " Les Bellles et les Bêtes "  Remarquez au passage le doigt fureteur de la femme noire qui se branle "tranquillement"  Je trouve ce cliché super bandant, pas vous ?

   

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Lundi 23 juin 2008 1 23 /06 /Juin /2008 18:16

17 janvier. Sur internet, des cons, toujours des cons ! Cons velus, cons tout nus, convenus.
11 février.Lu cette information : la DS Citroën avait ceci de particulier qu'on ne pouvait déverrouiller la portière avant-droite ( celle du passager avant) de l'intérieur. Pour faire monter quelqu'un, ou en l'occurrence quelqu'une, le conducteur devait donc sortir et faire le tour de la voiture afin d'ouvrir la portière à sa passagère, si bien que les possesseurs de DS passaient , et sans doute malgré eux, pour des hommes d'une galanterie exemplaire.
13 septembre.Choses vues, en fin d'après-midi au supermarché. Trois filles dans les rayons habillement femme. C'est l'été. Elles sont en tenue légère, surtout deux d'entre elles. Ces deux-là sont les plus provocantes : la première, un peu boulotte, cheveux bruns, yeux très maquillés porte une jupe ultra-courte et un haut moulant ; la seconde, en pantalon blanc chemisier assorti largement déboutonné qui laisse déborder une forte poitrine à peine contenue par un soutien-gorge noir qui ne lui couvre que les tétons. La troisième, plus grande, en tenue plus conventionnelle - pantalon et tee-shirt - les accompagne avec en main un appareil photo numérique. Elles ont une vingtaine d'années, pas plus. Les deux premières se choisissent des fringues et des sous-vêtements et partent les essayer dans les cabines d'essayage, une sorte de couloir un peu en retrait, avec plein de miroirs sur les murs. La responsable du rayon les surveille du coin de l'oeil mais les laisse faire, peut-être par crainte d'un incident ou d'un esclandre... Les filles se changent en laissant la cabine entrouverte, rideau à moitié écarté... L'autre les photographie dans des poses obscènes : elles exhibent leurs seins, leur cul et même leur chatte, accroupies au fond de la cabine... Je surprends des caresses en solitaire ou échangées. leur manège dure un bon quart d'heure... Enfin, elles remettent tout en place et finissent par quitter le rayon sans rien acheter. Plus tard, je les retrouve à la caisse voisine de la mienne : elles n'ont quasiment rien dans leur caddie ( deux bouteilles de Coca et des bricoles à grignoter) . La grande prend toujours des photos; Elles rigolent haut et fort.
 
15 septembre. Amour, comme la voiture, souvent en panne.
16 septembre. Si I** me proposait de baiser, je crois que je ne dirais pas non. Elle a beau être blonde, elle doit avoir une belle touffe, en forme de coquille Saint-Jacques... En plus, il paraît qu'elle a ses règles deux fois par mois ! Je ne sais pas pourquoi, mais ça la rend bigrement intéressante. Je m'imagine qu'elle doit avoir aussi deux périodes de rut postmenstruels, où elle doit être féconde mais surtout excitée comme jamais et mouillée en permanence. Le genre de femme avec laquelle il ne faut pas oublier ses capotes.¨Pas mal l'idée de la chatte en forme de coquille Saint-Jacques... Esparbec pour sa part parle de "sexe en carapace de tortue", c'est aussi une belle trouvaille !
30 octobre. Mon oncle est mort. Ce n'était pas un oncle d'Amérique. Il s'appelait Marcel, marcel qu'il portait avec tant d'élégance quand il était encore jeune et bel homme.   

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Dimanche 22 juin 2008 7 22 /06 /Juin /2008 15:58

Daté de 1783, l'ouvrage est sans aucune contestation possible de Mirabeau et largement autobiographique. Il a été récemment réédité aux éditions de la Musardine. Les extraits que je vous propose datent de la réédition de 1976 d'Eurédif dans la collection "Aphrodite classique".
page 26-27. ( appréciez au passage la remarque sur les goûts esthétiques des Américains et aussi les dialogues où l'on voit que les films porno n'ont rien inventé ! )
       " En attendant, je me rends le lendemain, à sept heures du soir, chez mon Américaine. Je trouve de la magnificence, un gros luxe, beaucoup d'or placé sans goût...(...) Nous restons seuls, ma belle se plonge sur un sopha ; sans s'amuser à la bagatelle, je saute dessus ; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge brun ; mais dure comme marbre, un corps superbe, une motte en dôme, et la plus belle perruque... Pendant la visite, ma belle soupirait comme on beugle, semblable à la cavale en furie ; son cul battait l'appel et son con la chamade... Sacredieu, une sainte fureur me transporte, je la saisis d'un  bras vigoureux, je la fixe un moment, je me précipite... ö prodige.. Ma bougresse est étroite... En deux coups de reins j'enfonce jusqu'aux couilles.. Je la mords... Elle me déchire... Le sang coule... Tantôt dessus, tantôt dessous, le sopha crie, se brise, tombe... La bête est à bas ; mais je reste en selle ; je la caresse à coups redoublés..." Va mon ami... va... foutre... Ah !...Ah!... va fort!... Ah !... bougre...Ah ! que tu fais bien ça. Ah ! ah ! ah !... Sacredieu, ne m'abandonne pas... Ho, ho, ho, ... encore... encore... V'la que ça vient... À moi... à moi... enfonce, enfonce..." Sacré bougresse ! son jean-foutre de cul qui va comme la grêle m'a fait déconner... je cours après... Mon vit brûle... je la rattrape par le chignon (ce n'est pas celui du cou) ; je rentre en vainqueur... " Ah ! dit-elle..  je me meurs..." foutue gueuse !... je grince les dents... "Si tu ne me laisses pas décharger, je t'étrangle..."  Enfin, haletante, ses yeux s'amollissent ; elle demande grâce... Non, foutre... point de quartier... Je pique des deux... ventre à terre... Mes couilles en fureur font feu ; elle se pâme... Je m'en fous, je ne la quitte que quand nous déchargeons tous deux le foutre et le sang  ensemble... "
page 37-38. (  après la partie de cartes, avec  la tante de Julie )
 " Je parcours des mains et des pieds les vieux charmes de ma dulcinée... de gorge... je lui en prêterais au besoin... Des bras longs et décharnés, des cuisses grêles et desséchées, une motte abattue, un con flétri, et dont l'ambre qui le parfume, à peine affaiblit l'odeur naturelle... Enfin, n'importe, je bande ; je ferme les yeux ; j'arpente mon haridelle, et j'enfourne. Ses deux jambes sont passées par-dessus mes épaules ; d'un bras vigoureux je la chausse sur mon vit. Une bosse, d'une grandeur honnête que je viens de découvrir me sert de point d'appui pour l'autre main. Son cou tendu m'allonge un déplaisant visage, qui, gueule béante, m'offre une langue appesantie, que j'évite par une forte contraction de tous les muscles de ma tête. Enfin, je prends le galop... ma vieille sue dans son harnais ; sa charnière enrouillée s'électrise, et me rend presque coup pour coup ; ses bras perdent de leur raideur, ses yeux tournent, elle les ferme à demi ; et réellement, ils deviennent supportables... Sacredieu, j'enrage, cela ne vient pas ; je la secoue... et tout à coup la bougresse m'échappe... Foutre, la fureur me prend, je m'échauffe ; le talon tendu comme une colonne, je la presse, je l'enlève ; la voilà qui marche... " Ah ! mon ami ! mon petit ! ah ! mon coeur !... Je me meurs... Ah ! je n'y comptais plus... ah ! ah ! ah ! ... je dé...dé... charge... mon cher ami, je décharge... "

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Mardi 17 juin 2008 2 17 /06 /Juin /2008 14:39

23 septembre. Entendu à France Inter. Une journaliste,  Caroline Cartier, pose des questions à des enfants dans une cour d'école. Le sujet du jour, ce sont les précautions à prendre avec des inconnus : refuser les bonbons, de monter dans leur voiture ou de leur donner son adresse, etc. Il y a un petit garçon qui dit : "Sinon, on peut se faire kidnapper !" Derrière lui, on entend une petite voix de gamine qui reprend :" Oui, on se fait canaper !" La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on... 
12 octobre.Seconde visite chez une professionnelle, enfin plutôt occasionnelle. Autant la première visite avait été désastreuse ( voir le 4 mars ) autant celle-ci ne manquait pas de charme. Femme de 35 ans, de type méditerranéen, polie, agréable, souriante, douce et accueillante ( c'est le mot juste ). Belle touffe noire, très fournie, épaisse. Vulve large aussi, profonde. Elle avait tout prévu... Je ne connais même pas son nom.
25 octobre. Branlons-nous jusqu'à la mort... Si la vie a encore un sens.



























25 novembre.
Saint Catherine : ton désir prend-il racine ?
3 décembre.Au supermarché, je croise B* ( voir 16 mai . Elle sortent poussant son caddie, je rentre les mains libres. On se fait la bise, les quatre conventionnelles régionales. Elle me dit :" C'est la course, on est toujours pressés". Je lui réponds qu'on est tous dans la même situation. Elle s'en va... Elle est toujours aussi désirable. Il parait qu'elle est couturière, qu'elle retouche des vêtements pour des particuliers... Elle est retoucheuse... et toucheuse ? Attoucheuse ?
Je me souviens que le jour du pique-nique de printemps, son mari était venu avec son ordi portable pour montrer des photos des enfant lors des différentes compétitions de l'année passée. Puis en fin d'après-midi, une fois bien chauffé par le soleil et le rhum, il avait montré aux hommes, toute une série de photos X stockés sur son disque dur... Tel que je le connais et que je la devine, je suis sûr que, quelque part, dans un dossier connu de lui seul, avec code d'accès secret, il garde des photos obscènes de sa femme. Même pas des photos de charme, mais directement des photos hard. j'en suis intimement persuadé. Elle ne peut rien lui refuser, elle lui doit tout. Ces choses-là se sentent...
4 décembre.Se masturber, est-ce baiser par défaut ? Non, c'est du pur bonheur, au même titre qu'un film de Kubrick, qu'un portrait de Modigliani, qu'un récital de Maria Callas, qu'une gamine de Balthus, qu'une veuve callipyge de Clovis Trouille, qu'un roman de Gabriel Garcia Marquez, qu'un poème d'amour d'Alfred de Musset, qu'une valse de Chopin, qu'un site de cul sur internet, qu'un beau timbre-poste, qu'une étiquette de Château Margaux, qu'un Paris-Brest, qu'une gorgée de Sauternes, qu'une lettre d'un ami qu'on croyait perdu, qu'un souvenir de première fois...
11 décembre.Fantasme. mardi 15 novembre, le patron m'envoie en urgence pour un dépannage en centre-ville. Il est 14 heures. C'est dans une petite bijouterie : plus d'électricité dans l'arrière-boutique et système d'alarme en carafe. La patronne est un peu paniquée, elle est seule. Je suis accueilli comme le sauveur. Avec sa lampe torche, elle me guide jusqu'au tableau électrique, dans un petit placard sombre au bout d'un couloir. Rien de bien grave : l'installation est vétuste. Il suffit de remplacer un fusible et la batterie de secours du système d'alarme. Elle m'éclaire avec la torche. Le magasin n'ouvre qu'à 15 heures. Quand c'est terminé, elle me dit :" Je ne sais comment vous remercier !". Je le regarde dans la lumière revenue du couloir : elle a une cinquantaine d'années, blonde sans doute décolorée. Elle porte des lunettes et un tailleur rose-beige. Elle est plutôt dodue, avec une grosse poitrine. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je lui pose la main droite sur la hanche : soit je me prends une bonne gifle, soit c'est gagné... En retour, elle pose sa main baguée directement sur ma braguette. Et nous voilà tous les deux à nous caresser dans l'étroit couloir. Je fourrage sous sa jupe de tweed, elle sent bon le parfum de luxe. Dessous, elle porte des bas couleur chair et une culotte en dentelle...Sa touffe est châtain foncé, elle mouille. On se branle, on se suce à tour de rôle. C'est la sonnerie de son portable qui nous arrête : son mari qui vient aux nouvelles à propos de la panne. Elle se rajuste :" C'est réparé, mon chéri, l'électricien a fait le nécessaire. À ce soir, je t'embrasse moi aussi." C'est tout.


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