Mercredi 6 août 2008
3
06
/08
/Août
/2008 14:58
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Mercredi 30 juillet 2008
3
30
/07
/Juil
/2008 15:21
Numéro intéressant à plus d'un titre.
Tout d'abord par quelques planches très rares du "Petit Théâtre animal" de Grandville (1803-1847), tirées de l'édition presque confidentielle qu'en avait faite J.J. Pauvert en 1971. Génial
illustrateur des grands classiques de la littérature ( Fables de la Fontaine, Voyages de Gulliver, Robinson Crusoé... ) cette oeuvre érotique était quasi inédite...
Ensuite, un article intitulé "Mariage en (russe) blanc" où la nuit de noces ou plutôt ses préparatifs sont racontés en 8 vignettes dont je vous propose la n° 6.
Une chanson grivoise " Ulysse" sur une musique de Maurice Yvain et des paroles d'Albert Willemetz, chanson de 1923 dont je vous livre le second couplet :
" Ulysse !
Allons, c'est l'moment
Prends ton instrument.
Ulysse !
Tire bien, Ulysse,
Ton truc à coulisse
Il faut qu'il s'allonge
Qu'i'r'lève et qu'il plonge.
Ne crains pas lorsque tu joues
D'aller jusqu'au bout !
Ulysse !
Un p'tit coup encore.
Vas-y mon trésor.
Ulysse !
Ne chage pas d'main,
Je sens que ça vient !
Su l'do tu soupires.
Au ré,tu t'retires.
Mon ami, t'as pas d'moelleux.
Refais-le moi le ! "
Le grand dossier était consacré à Pierre Molinier ( 1900-1976), célèbre peintre et photographe androgyne, maître de l'ambiguïté...
Enfin en quatrième de couverture, cette reproduction d'une oeuvre tirée de l'album de Denis Boissier "Fantasmes".
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Mercredi 23 juillet 2008
3
23
/07
/Juil
/2008 18:54
Outre le grand dossier final dédié aux maîtres de l'estampe japonaise, ce numéro 9 contenait un article consacré à l'auteur Catulle Mendès ( 1840- 1909), auteur engagé aussi bien
politiquement que moralement ( charge anticléricale comme l'illustre assez bien cette sainte Thérèse d'Avila vue par le graveur Félicien Rops ) Voici en prime un très court extrait de
Zo'har, roman de Catulle Mendès paru en 1922.
" Ils s'étreignaient avec frénésie sous la tente noire des cheveux. Le déchaînement enfin, comme d'une lionne lâchée, de leur formidable amour, se ruait, s'acharnait, pantelait dans cette
embrassade..."
Ensuite, un portfolio
de quelques photos de Mariano Fortuny ( 1871- 1949), qui se servait de la photo pour ses études préalables, comme celle de cette femme nue dans un salon. Quel cul !
Enfin les estampes. Plutôt que de vous présenter les scènes classiques de fornication, je vous ai choisi 3 estampes de préliminaires, jeux de mains et de langue, moins conventionnels.
La première estampe est l'oeuvre de Morunobu ( 17ème siècle )
La seconde de Shunshö (1726-1793)
La dernière est du génial Hokusaï ( 1760-1849)
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Vendredi 18 juillet 2008
5
18
/07
/Juil
/2008 16:25
Très riche numéro en iconographie paru en avril 1980. Tout d'abord, un excellent dossier consacré à Georges Pichard illustrateur de Pierre Louÿs. Le noir et blanc du magazine pour une fois ne
porte aucun préjudice à l'oeuvre du dessinateur. Tout y est, la perversité des situations, l'obscénité des poses, la permanence des fantasmes ( je ne peux que vous encourager à "relire" Pierre
Louÿs et à vous replonger dans les albums de Pichard.)
Un eight-pagers où l'acteur Jimmy Durante - ici nommé Schnozzle Durante ( gros-pif) - baise une jeune starlette d'Hollywwod dans une bd d'une pornographie jubilatoire ( ici, la vignette n°
7)
Ensuite un sublime portrait de Eve Lavallière ( 1866 - 1929) actrice vedette de la fin du 19ème siècle.
Le grand dossier était consacré aux images soft du sado-masochisme, avec un classique à savoir la séance de fouet infligée par la domestique ( image alliant
sado-masochisme, lesbianisme et amours ancillaires, bref rien que du classique.)
Enfin, en 4ème de couverture, cette illustration troublante pour un ouvrage de Denis Boissier ( Fantasmes) avec une préface de Serge Gainsbourg, grand maître du fantasme s'il en fut !
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Mercredi 16 juillet 2008
3
16
/07
/Juil
/2008 10:21
Ce numéro 7, paru en février 1980 consacrait un long article à la belle Otero célèbre courtisane ( 1868-1965) de la fin du 19ème siècle.
À part ça, rien de bien extraordinaire, un numéro plutôt axé sur l'art pompieret le kitch. Cependant, quelques illustrations valaient le détour. Quatre fantasmes masculins mis en
images.
Tout d'abord, cette belle prisonnière enchaînée qui en ferait presque désirer être incarcéré à ses côtés.
Ensuite, ces trois naïades à la sortie du bain, le fantasme du hammam....
La scène du gamin agenouillé, déjà bandant, entre les cuisses ouvertes de cette belle femme mûre. On imagine tout de suite qu'il s'agit d'une connaissance ( sa tante ? une voisine en visite ? une
domestique ? ...) On peut fantasmer à mort. Qui n'a pas rêvé, à peine adolescent, de se trouver en pareille situation érotique ?
Enfin, dernier fantasme, celui de la veuve lubrique. Dans le genre, le tableau de Sauer est parfait : pose d'une grande obscénité, regard énigmatique, corps plus que désirable... Cette veuve-là,
si elle n'est pas joyeuse, n'en est pas moins sulfureuse...
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Vendredi 11 juillet 2008
5
11
/07
/Juil
/2008 15:10
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Lundi 7 juillet 2008
1
07
/07
/Juil
/2008 18:13
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Vendredi 4 juillet 2008
5
04
/07
/Juil
/2008 14:14
Cette fois, l'écrivain à l'honneur était Félicien Champsaur ( 1859-1934). Très prolifique, il se distingue par un style nettement plus "hard " que les précédents. Voici deux extraits que
j'ai réunis, tant ils me semblent s'enchaîner presque naturellement. ( Le premier est tiré d'une oeuvre de 1922 intitulée Ouha, roi des singes, et le second du Satyre
invisible daté de 1924.
" Une nuit, une de ces nuits électriques où l'atmosphère semble être imprégnée de lascivité, Mabel,
assoupie, énervée , se tordait sur son lit de plantes odorantes tous les jours renouvelées, mais dont l'odeur de foin coupé obsédait encore plus son corps fiévreux, ne pouvant supporter le
contact d'aucun vêtement. Elle avait rejeté jusqu'au dernier voile.
Il lui sembla entendre un léger bruissement près d'elle ; elle entrouvrit les paupières. Des yeux de braise luisaient tout près. Elle sentit un
souffle brûlant la parcourir dans tout le corps ; des mains dures, mais qui se faisaient douces pour la caresse, la saisirent aux épaules.
Elle eut un mouvement de recul.
Mais les sens furent plus forts soudain que sa volonté, et, à pleins bras, elle étreignit un géant velu qui, avec d'infinies précautions, s'étendit sur
elle."
Elle défaille à nouveau sous des caresses inconnues, et tout son corps chavire dans un ravissement voluptueux, qui la secoue en spasmes, et lui arrache des
plaintes puériles, des râles où se mêlent des mots d'amour, alternants ou simultanés qui disent son plaisir - et aussi un autre plaisir. C'est un cri d'homme sur sa bouche, tandis que l'étreinte
surnaturelle fait de sa corolle vivante la gaine d'un lingam puissant et artiste, l'épouse d'une chair inconnue. Dans une agonie toute mouillée, elle s'évanouit."
Pas mal, non ?
Il y avait aussi un dossier consacré au graveur Antoine Borel ( 1743-1810 ) dont je vous propose une illustration pour l'Arétin Français (1787) où l'on voit une scène
savoureuse dont le bambin dans son berceau est l'innocent complice. Puis un dossier sur Andrée Vivien, avec une photographie 1900 d'un couple de lesbiennes, enfin un dossier illustré "L'humour
érotique 1900", avec entre autres ce dessin de Frédéric Front paru dans la revue "Le Rire" le 18 mai 1901 avec en légende ces paroles de la mère ( mère maquerelle ? ) à la
jeune femme : " - Tu n'es pas honteuse, avec une poitrine comme ça, que ta mère soit
encore concierge ? "
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Mardi 1 juillet 2008
2
01
/07
/Juil
/2008 17:35
Le numéro commence par un long article sur Jean Berheroy ( de son vrai nom Berthe Roy de Clotte-le-Barillier, plus tard épouse Czernicki , 1868- ? ) Avec un nom pareil, il est plus
prudent de prendre un pseudonyme ! Voici un extrait d'un ouvrage paru en 1899 " La danseuse de Pompéi"
"- Nonia, Nonia, je t'ai aperçue, un soir de vendange, parmi la
fragilité des pampres ; tu dansais et sur tes épaules blondes les raisins écrasés avaient appuyé des baisers rouges, et tu m'as souri de tes petites dents lumineuses ; mais j'ai repoussé ton
sourire, car je te voulais dansant pour moi seul à la cime mystérieuse du Mont. Maintenant, la terre est à nous; laisse de nouveau glisser ta tunique au bord de tes reins, et donne-moi la
vision de toi comme celle d'une divinité unique : car il n'est pas vrai que les nymphes et les sylvains viennent se joindre ici pour aimer.
D'un geste d'une joie délirante, Nonia arracha l'étoffe qui couvrait ses seins ; et, mue par le rythme éveillé en elle, les mains renversées autour du front,
le dos creusé d'un nerveux frémissement, elle agita son corps léger au-dessus du redoutable abîme. Lui, toujours à genoux, la regardait éperdument ; il prononçait encore à voix basse des paroles
exaltées, l'hymne sans doute des caresses qui allaient les unir. Bientôt il noua aux chevilles frêles de Nonia ses bras robustes, il l'immobilisa par degrés , tandis qu'elle continuai à balancer
doucement son buste que les reflets éclatants mordaient.
- Nonia, Nonia, le feu qui t'a brûlée tout à l'heure a passé tout entier dans mes veines ; le serpent embrasé s'est glissé dans ma chair et la dévore ...
Nonia, Nonia, arrête-toi, j t'en supplie ; couche-toi maintenant sur ma poitrine...
Quand le jour parut, leur étreinte durait encore."
On notera l'emploi quasi systématique de l'hyperbole poétique et d'un registre très
soutenu ( pas de mots vulgaires pour parler du sexe !). Nous sommes entre gens bien élevés : on baise mais on reste digne de son rang !
Quelques illustrations pour agrémenter votre visite : deux vignettes du "eight-pagers" où l'on voit un Churchill incestueux, une photo extraite du film" Tempête" de Bernard
Deschamps (1939) avec Dalio et surtout Arletty en lingerie plus que sexy, et une image tirée des Diableries Erotiquesde Le Poittevin ( vers 1832)
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Dimanche 29 juin 2008
7
29
/06
/Juin
/2008 19:28
Le numéro 2 débutait par un long dossier plutôt bien documenté sur Jean Lorrain, ( 1855-1906) écrivain prolifique de la fin du 19ème siècle, avec des extraits d'une de ses oeuvres "Cour
d'Espagne" :
" Miss Smitson, les jambes nues, le reste aussi sous de triples tuniques de gaze, dansait, une flûte aux lèvres, des bandelettes au front, des sandales aux pieds. Elle tournait longtemps,
longtemps, mesurait des guirlandes invisibles, prenait des poses et s'essayait aux attitudes que l'on voit aux nudités peintes sur les vases étrusques ; elle y réussissait quelquefois. Elle
exigeait comme fond des draperies sur les murs, des écrasements de fleurs sous ses pieds et, comme elle était jeune et vierge et rougissait, et surtout comme elle arrivait de cette Amérique où
tout arrive et où tout retourne, on essaya de s'en enticher"
Notez au passage l'emploi abusif de la ponctuation mineure ( virgules et tutti quanti ) qui est une marque de fabrique de la littérature de cette époque.
On trouvait aussi un savoureux "eight pagers" mettant en scène Popeye ( voir dessins ) ainsi que deux dossiers complets : le premier sur les premiers films porno clandestins dans
les années 1930( d'où est tirée l'image du dessin animé zoophile), le second aux lesbiennes (photo en noir et blanc datant des années 1930). Quant à la gravure sur bois, elle est signée
Georges Bruyer pour illustrer une oeuvre de Jean Lorrain, Les Noronsoff, parue en 1922
Par michel koppera
-
Publié dans : lectures x
-
0
Derniers Commentaires