Vendredi 10 octobre 2008
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Avec le numéro 19, le magazine renouait avec une iconographie et des thèmes plus originaux. Commençons par les parodies érotiques de la BD Pim Pam Poum, BD créée en
1865 par un dessinateur allemand nommé Busch qui inventa les deux garnements Max und Moritz. En 1897, le New York Journal publiait une version américanisée des 2 gamins
: Hans and Fritz. Leur carrière dura jusque dans les années 1970. Il existe quelques pastiches érotiques ( souvent médiocres de la BD. Voici une vignette
extraire d'une parodie parue en octobre 1982, dans la revue Viper et signée Voss. Les Katzenjammer Kids version partouze !
Après cela une photo bien bandante de l'actrice Pamela Green. Ou du bon usage du soutif, du slip en dentelle et des bas noirs !
Sur le thème de l'exotisme des pays chauds, deux illustrations : Une lithographie anonyme du XIXème siècle sur la vie secrète et donc nécessairement licencieuse du harem. Puis une gravure,
encore anonyme, sur les plaisirs des tropiques.
Un dessin de Jean-Claude Forest pour Louise Rose. Forest, surtout connu pour sa Barbarella, se révèle ici un dessinateur d'un grand talent, au trait puissant et disons-le
jouissif. Voyez l'expression quasiment extatique du visage de la belle ainsi que la densité charnue de son ventre ! Cela laisse rêveur...
Enfin, pour terminer, une bien belle photo érotique des années 1930. La pose est délicatement obscène, la femme attirante...
Par michel koppera
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Mercredi 8 octobre 2008
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Cet été, je suis tombé
presque par hasard sur le roman que j'ai "englouti" en quelques jours. Bien que Houellebecq ne soit pas ma tasse de thé, je dois reconnaître qu'il écrit fichtrement bien. La parabole du retour de
Daniel dans la chaleur tiède et rassurante de la matrice originelle de la mère-terre est assez intéressante. Il y a quand même dans le récit une scène érotique que je vous retranscris dans son
intégralité. C'est aux pages 332 à 334 de l'édition du grand livre du mois :
" Le 15 août, jour de la Vierge, Esther me fit l'amour
avec encore plus de lascivité que d'habitude. Nous étions à l'hôtel Sanz, le lit faisait face à un grand miroir et ils faisait si chaud que chaque mouvement nous arrachait une coulée de
transpiration ; j'avais les bras et les jambes en croix, je ne me sentais plus la force de bouger, toute ma sensibilité s'était concentrée dans mon sexe. Pendant plus d'une heure elle me
chevaucha, montant et descendant le long de ma bite sur laquelle elle contractait et détendait sa petite chatte qu'elle venait d'épiler.
Pendant tout ce temps, elle caressa d'une main ses seins luisants de sueur tout en me
regardant dans les yeux, souriante et concentrée, attentive à toutes les variations de mon plaisir. Sa main libre était refermée sur mes couilles qu'elle pressait tantôt doucement, tantôt plus
fort, au rythme des mouvements de sa chatte. Lorsqu'elle me sentait venir elle s'arrêtait d'un coup, pressait vivement de deux doigts pour arrêter l'éjaculation à sa source; puis, lorsque le
danger était passé, elle recommençait à aller et venir. Je passai ainsi une heure, peut-être deux, à la limite de la déflagration, au coeur de la plus grande joie qu'un homme puisse connaître, et
ce fut finalement moi qui lui demandai grâce, qui souhaitai jouir dans sa bouche. Elle se redressa, plaça un oreiller sous mes fesses, me demanda si je voyais bien dans le miroir ; non, c'était
mieux de se déplacer un peu. Je m'approchai du bord du lit. Elle s'agenouilla entre mes cuisses, le visage à hauteur de ma bite qu'elle commença à lécher méthodiquement, centimètre par
centimètre, avant de refermer ses lèvres sur mon gland ; puis ses mains entrèrent en action et elle me branla doucement, avec force, comme pour extraire chaque goutte de sperme des profondeurs de
moi-même, cependant que sa langue effectuait de rapides mouvements de va-et-vient. La vue brouillée par la sueur, ayant perdu toute notion claire de l'espace et du temps, je parvins cependant à
prolonger encore un pe ce moment, et sa langue eut le temps d'effectuer trois rotations complètes avant que je ne jouisse, et ce fut alors comme si tout mon corps irradié par le
plaisir s'évanouissait, aspiré par le néant, dans un déferlement d'énergie bienheureuse. Elle me garda dans sa bouche, presque immobile, tétant mon sexe au ralenti, fermant les yeux comme
pour mieux entendre les hurlements de mon bonheur."
Par michel koppera
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Vendredi 3 octobre 2008
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Le numéro 18 de Fascination, comme son prédécesseur ne contenait rien de bien emballant. je
vous ai quand même déniché quelques documents dignes d'intérêt. Comme ces paroles de chanson paillarde
Chanson grivoise de Lucien Boyer datée de 1932 : " La sécheresse"
1 Par les temps de
sécheresse,
Quand hélas il ne pleut pas,
Tout's les fleurs sont en détresse,
Elle se disent tout bas...
REFRAIN
Quand est-ce que ça mouille, mouille
Quand est-ce que ça mouillera ?
2 Y'a surtout sur une colline,
Du côté de Montretout,
Dont l'gazon fait triste mine :
Il est sec comm' l'amadou.
REFRAIN
3 Et plus bas dans la vallée,
Pas très loin de Mézidon,
J'vous jur, qu'la plus désolée
C'est une fraise en bouton.
REFRAIN
4 Elle voudrait , en fait d'averse
Quelque chos' de diluvien
Qui la perce et la transperce...
Oh ! Comm' ça lui f''rait du bien !
REFRAIN
5 Mais, dans les temps où nous sommes,
Le bonheur est en échec!
Le ciel, le printemps, les hommes,
Tout est grillé, tout est sec !
REFRAIN
6 Et danscette sécheresse
Le p'tit jardin de Suzon,
Sans rosée et sans caresse,
A d'sacrées démangeaisons
!
REFRAIN
7 Il est tout triste, tout blême,
Il est cuit par le soleil...
On peut l'arroser soi-même,
Seul'ment c'est pas pareil !
REFRAIN
8 Elle cherche, la pauvrette,
Pour l'arroser chaque soir,
Un jardinier qui lui prête
Son p'tit n'amour d'arrosoir.
Oh ! comme ça mouille, mouille,
Oh ! comme ça mouillera !
Les illustrations de droite sont extraites d'un dossier consacré aux poésies d'Alexis Piron (1689-1773).
La seconde image me fait penser au témoignage d'une connaissance qui me raconta que son oncle, rentrant une nuit dans sa maison, avait vu une de ses jeunes cousines endormie sur un
canapé, le ventre découvert les cuisses grandes ouvertes et qu'il était resté de longues heures assis, silencieux à contempler cette vulve abandonnée à ses yeux en pensant qu'un jour
l'homme à qui elle se donnerait serait le plus heureux des hommes et que cet homme ce ne seait hélas pas lui !
Dans le grand dossier final, il était question de masques, de l'éternel jeu du montré-caché. Je vous ai choisi cette illustration anonyme qui n'est pas sans rappeler une scène du film de Kubrick ,
"Eyes Wide Shut"... Comme si c'était Tom Cruise et Nicole Kidman...
Enfin, cette petite perle iconoclaste attribuée à Paul Verlaine.
Par michel koppera
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Samedi 27 septembre 2008
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Par michel koppera
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Mardi 16 septembre 2008
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Paru au printemps 1982 ce numéro 16 manquait singulièrement de souffle. Hormis le dossier final consacré à l'urolagnie ( à savoir, une variante de l'urophilie qui peut aussi
prendre la forme de l'urophagie !) Dans le cas qui nous intéresse, il ne s'agit que d'observer, voire épier la femme - ou l'homme- en train d'uriner, voire de se faire par la même occasion
asperger d'urine et parfois même de la goûter. Bref, pas de quoi fouetter un chat.
En attendant, deux illustations pour se mettre en bouche : un savoureuxet bien grivois dessin de Fontana ( pseudo de Léo Fontan, vous savez, le célèbre illustrateur d Arsène Lupin ! ). Ici,
il s'agit d'une illustration pour "Chambrières de haute Ecole", ouvrage tendrement sado-maso paru dans les années 1920.
Plus hard, 2 vignettes d'une version gay des Pieds Nickelés,sans doute réalisée pendant la première guerre mondiale, parodie évidemment anonyme.où l'on constate que Croquignol est le plus
membre des trois compères !
Venons-en au dossier sur l'urolagnie.
Première image : une caricature anonyme de 1847, ayant pour titre " Lola Montez en Bavière". Lola Montez, vedettede cirque, écuyère, danseuse et acrobate, fut aussi une des femmes
les plus courtisées de son époque, et par les plus grands d'Europe dont le roi Louis 1er de Bavière en personne !
Deuxième image : une aquarelle de Peter Fendi ( vers 1835) qui nous présente une version inédite de la fontaine de jouvence !
Troisième image : une illustration anonyme ( signée D.D ) des années 1920 où l'exhibitionnisme de la jeune femme est comblé par le voyeurisme attentif de son compagnon de toilettes ! L'image
dégage un érotisme magnifique !
Quatrième image : un dessin de Philippe Cavell ( daté de 1978) où l'urolagnie se double du fantasme de l'hypertrophie mammaire.
Enfin, pour terminer, une photo porno des années 1920. Beau modèle, belle pose, belle chatte. Rien que du bonheur !
Par michel koppera
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Lundi 8 septembre 2008
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Avec en couverture une illustration de Rojan de 1934, ce numéro 15 contenait deux grands dossiers illustrés. Le premier consacré aux premières photographies homosexuelles masculines ( on dirait
aujourd'hui "gays"), j'aurai l'occasion d'y revenir dans un prochain article tant le sujet mérite mieux qu'une simple citation ; puis un second ayant pour thème l'érotisme anticlérical, un
classique du genre. Il semble même que les deux termes soient comme faits l'un pour l'autre !
Mais tout d'abord, une illustration de Audrey Beardsley pour Lysistrata d'Aristophane ...
Un dessin de Rojan pour le thème "l'automobile et l'érotisme" qui nous ramène au temps où on avait de la place à l'arrière des voitures, tout au moins assez d'espace pour s'y livrer à ce
genre de gymnastique sexuelle ( souvenez-vous des tractions avant Citroën, il y en avait avec en plus de la banquette arrière, deux petits strapontins en vis-à-vis, adossés à sièges avant... On
tenait faciilement à 5 à l'arrière !)
Un portrait absolument sublime de Cléo de Mérode ( 1875-1965), une des grandes danseuses classiques de la fin du 19ème siècle, de son vrai nom Cléopâtre de Mérode, et rien que son nom
était déjà tout un programme.
Pour le dossier "l'amour en soutane", je vous ai choisi deux illustrations.
Tout d'abord un dessin anonyme pour les Epigrammes licencieuses" d'Alexis Piron, édition parue en 1872. Il est intéressant de noter la vigueur du trait qui parvient à rende presque
physiquement la force du désir qui anime les deux amants dans ce décor froid de cathédrale.
Toujours iconoclaste, ce "Stigma diaboli" ou "La recherche de la marque du diable sous l'inquisition", tableau de 1960 signé Clovis Trouille, où l'on reconnaît les traits
d'André Breton en inquisiteur à la loupe.
Enfin, en quatrième de couverture, il y avait cette pub pour le magazine Curiosa ( j'y consacrerai des articles plus tard ) où l'on retrouvait une illustration que je vous ai
déjà présentée dans un numéro précédent de Fascination, mais cette fois, la voici en couleur et c'est beaucoup mieux comme ça, n'est-ce pas ?
Par michel koppera
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Dimanche 7 septembre 2008
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/2008 13:38
Juste pour le plaisir, j'ai revu et corrigé cette pub pour l'huile d'olive Carapelli. J'ai toujours pensé en la voyant que cette femme
tenait la bouteille comme une bite. Alors je me suis permis cette fantaisie. Comparez l'original et son détournement. Qu'en pensez-vous ?
Par michel koppera
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Vendredi 5 septembre 2008
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Pas grand-chose de vraiment décapant dans ce numéro si ce n'était le dossier final consacré comme vous pouvez le voir sur la couverture à la masturbation féminine. En attendant, pour une sorte de
mise en bouche, je vous livre le troisième couplet d'une chanson de Grenet-Dancourt et Georges Nanteuil, chanson élégamment intitulée " La Kraquette" ( admirez la subtilité du"k"), chanson
datée de 1906, musique de Justin Clérice
C'est l'histoire d'un vieux beau qui se fait aborder près de la Madeleine par une belle de nuit qui l'entraîne dans sa chambrette.
" Comme il commençait à fair' chaud,
Elle se mit à son aise .
Robe, corsage,
Tout déménage ;
Et bientôt, devant l'vieux badaud,
Enlevant tout c'qui lui pèse,
En simpl' liquette
Dans' la Kraquette !
Saperlotte !
Quelle mapp'monde !
Dieu ! qu'elle est ronde !
"J'suis sûr, dit l'honnête homme,
Qu' j'en aurais plein la main.
Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah !
ça dégotte,
O belle brune,
Mieux que la lune,
Car les deux moitiés d'pomme
Font la lun' dans son plein."
Pour ce qui est du dossier, voici quelques illustrations. Difficile de faire un choix car toutes les images étaient intéressantes, soit pour leur graphisme, leur auteur ou l'atmosphère particulière
qu'elles suggéraient.
Tout d'abord un dessin anonyme de carte postale des années 1900-1910 où c'est l'incongruité de la situation qui en fait le charme.
Ensuite, un ex-libris réalisé par le dessinateur belg Mark Severin ( vers 1930). On notera la générosité de la vulve de la belle branleuse.
Une photo prise par l'acteur Michel Simon ( vers 1930 encore). Les doigts fureteurs sont sans ambiguïté !
Et enfin, une illustration de Rojan pour une édition de "Trois filles de leur mère" parue au début des années 1930. Double gode = double plaisir ? La jeune fille semble comblée dans tous les sens
du terme !
Pour terminer, une curiosité, un dessin érotique d'Hugo Pratt dont on ignore généralement ce versant de son oeuvre.
Par michel koppera
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Dimanche 24 août 2008
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Ce numéro était remarquable, voire exceptionnel, dans la mesure où le dossier final était consacré aux illustrateurs du célèbre ouvrage de Pierre Louÿs " trois filles de leur mère". Nous y
reviendrons.
Commençons donc par deux illustrateurs du poète Mathurin Régnier ( 1573- 1613), dont voici une épigramme intitulée " Fluxion d'amour"
L'amour est une affection
Qui, par les yeux, dans le coeur entre
Et, par forme de fluxion,
S'écoule par le bas du ventre.
La seconde illsutration est un dessin de Friedrich von Waldeck ( 1858 ? )
Avant d'en venir au vif du sujet, quelqus vagabondages avec un dessin de John Lennon "John and Yoko" exposé en 1970 à la London Arts Gallery, où l'on constate de visu à quel
point John était fasciné par la chatte de Yoko.
Puis cette photo porno 1925 où le jeu du miroir permet de magnifier l'entrefesse poilu de la belle.
Enfin le grand dossier : les illustrateurs de "Trois filles de leur mère"
Dans l'ordre
1° Illustration de Barthommé Saint-André
2° Une eau-forte signée Loulou, encore de Berthommé Saint-Andre datée de la fin des années 1920
3° Un dessin de Chimot ( date ? )
4° Un charmant dessin de Rojan ( début des années 1930 )
5° Une illustration de Jean Bercque ( sans doute dans les années 1950-1960)
6° Et pour terminer, un dessin de Georges Pichard pour une édition de 1979, sans doute un des meilleurs illustrateurs de Pierre Louÿs, tant il a su saisir et rendre compte de la grande
perversité des situations et de la complexité des relations entre les différents protagonistes de ce récit.
Par michel koppera
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Lundi 18 août 2008
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Reprise du blog après une dizaine de jours d'absence. Voici donc le numéro 12 de Fascination,
paru en mai 1981 (souvenez-vous, l'élection de Mitterrand, des espoirs trop vite déçus...).
Bon, commençons par 2 illustrations de Martin Van Maele pour le "Jardin parfumé", manuel d'érotologie arabe du début du XVI siècle. Les deux dessins que je vous propose datent de
l'édition de 1904. Admirez la vigueur du trait et la sensualité des situations... Je vous laisse juges...
Mais l'essentiel du numéro était consacré au thème des "fruits verts", sujet aujourd'hui très casse-gueule car suspect de pédophilie. Voici donc quatre illustrations. Dans l'ordre
:
1° : Une illustration sans doute de Louis Malteste ( 1910 ? ), scène de fessée au couvent où la punition semble fort réjouissante.. et qui conjugue les thèmes du voyeurisme, de l'anticléricalisme
et du sadisme soft...
2°: Un dessin de Martin Van Maele pour illustrer "La grande Danse macabre des Vifs" ( 1908) qui devrait réveiller en vous de doux souvenirs de touche-pipi en
compagnie de petites copines ou cousines complaisantes...
3°. Une photographie inconvenante 1900 où la salle de classe devient lieu d'exhibitionnisme...
4°. Enfin, la plus belle, la plus sensuelle, ce dessin allemand anonyme des années 30 où la jeune fille vérifie de visu son cours d'anatomie... Je trouve ce dessin super érotique.. Et
vous ?
Par michel koppera
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