Encore les pubs Stressless qui décidément se prêtent bien au détournement. Juste pour
sourire...
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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Encore les pubs Stressless qui décidément se prêtent bien au détournement. Juste pour
sourire...
Bukowski était quand même le roi des histoires glauques, des contes de fées à dormir debout, comme ce qui va suivre :
Extrait de la nouvelle « Trois poulets »
« Une fois, je glandais dans un bled au Texas et je suis tombé sur une fille, un châssis superbe, mariée à un vieux nabot tout
ratatiné avec un air mauvais et une maladie bizarre qui le faisait trembler des pieds aux cheveux. Elle le trimbalait dans un fauteuil à roulettes, et j’imaginais le nabot en train de foncer sur
ce magnifique tas de chair. Je les ai pris en photo, et j’ai fini par connaître toute l’histoire. Quand elle était gosse, elle s’était enfilé une bouteille de Coca dans le con. Impossible de la
sortir. Elle avait dû aller chez le toubib, et l’histoire avait circulé. Sa réputation était faite, mais elle ne s’était jamais décidée à déguerpir. Plus un type n’avait voulu d’elle, sauf le
nabot avec ses frissons. Lui s’en foutait, il s’envoyait le plus beau cul de la ville. »
ou encore des scènes de cul bien balancées, comme celle où le mari regarde sa femme se faire prendre sans ménagement par le narrateur venu parler littérature.
Extrait de « Le jour où nous avons parlé de James Thurber »
« On a vidé les bouteilles et j’ai retrouvé dans le frigo de quoi nous occuper un moment. Ensuite, je ne sais plus. Je crois bien que, saisi de folie, j’ai déchiré la jupe de Wendy – si on peut appeler ça une jupe. Je suis tombé sur un minuscule petit slip. J’ai retroussé la jupe et le soutien-gorge. De la loche ! Je voulais de la loche ! Eh bien, j’en ai eu, et quelle loche ! Je lui ai léché le bouton, je l’ai tétée et j’ai tordu cette loche dans ma main, jusqu’à faire hurler Wendy, et là j’ai fourré ma langue dans sa bouche pour boire ses cris.
Je l’ai déshabillée. Ah ! ses jambes. Ses cuisses de nylon ! Je l’ai sortie de son fauteuil, j’ai arraché le slip. Puis, j’ai mis le paquet.
- André, oh ! André.
Par-dessus son épaule, j’apercevais le type qui se branlait dans son fauteuil.
Je l’ai prise debout, et nous avons fait un sacré bout de chemin dans le living d’André. C’est moi qui conduisais, on se cognait aux chaises, on a cassé les lampes. Je la tenais allongée sur la table de bridge quand j’ai senti les pieds craquer. J’ai réussi à me remettre debout avant que la table ne s’aplatisse comme une galette.
-Oh ! André.
Elle s’est mise à trembler des pieds aux cheveux, comme un agneau qu’on égorge sur l’autel. Elle ne tenait plus debout, elle perdait
la tête. Je me suis contenté de lui laisser mon outil dans le ventre et je l’ai maintenue comme ça, comme un poisson qu’on vient d’harponner. En un demi-siècle, j’avais eu le temps d’apprendre
des trucs. Elle planait complètement. Ensuite, je me suis renversé en arrière et je l’ai baisée comme un malade. Je voyais sa tête ballotter comme celle d’un pantin, je voyais son cul. Elle a
joui une fois de plus, juste avant moi. Là, j’ai bien cru mourir. Elle aussi, je crois. »
Charles Bukowski.( 1920-1994) Contes de la Folie Ordinaire. Recueil de nouvelles datées de 1967-1972. Première
parution en France en 1977 aux éditions le Sagittaire, puis en 1981 chez Grasset. Edition livre de Poche, 1988.
La machine à baiser
Le narrateur se rend avec son pote Mike l’Indien chez un certain Von Brashlitz ( ancien nazi) qui a mis au point une machine à baiser tout à fait originale.
« Et voilà le vieux cochon, avec son verre de schnaps à la main et ses lunettes à double foyer, on se croirait dans un vieux Fritz Lang. Il y a déjà quelqu’un, une petite nana, trop jeune à mon goût, l’air filiforme et costaud à la fois.
Elle croise les jambes en envoyant toute la gomme : genoux en nylon, cuisses en nylon, et ce petit coin où les bas se terminent en laissant voir un bout de peau. Elle est toute cul et seins, jambes en nylon, yeux bleus porcelaine qui pétillent…
- Messieurs, ma fille Tania… (… ) Je suis un artiste, un inventeur ! la MACHINE A BAISER existe, c’est ma fille, Tania… Tania, viens t’asseoir sur les genoux du monsieur !
Tania se lève en riant et saute sur mes genoux. Ça une MACHINE A BAISER ? je n’arrive pas à y croire ! Sa peau est en peau,
en tout cas ça y ressemble, et sa langue se promène dans ma bouche, elle n’est pas mécanique, chacun de ses mouvements répond aux miens, unique.
Me voilà très occupé, j’arrache sa blouse, je m’infiltre du côté de sa petite culotte, plus excité que jamais, et là nous perdons les pédales ; on se lève et je la prends debout, les mains pendues à ses longs cheveux blonds, je lui tire la tête en arrière puis je me penche pour lui ouvrir le cul, sans arrêter de ramoner, elle jouit, je la sens vibrer et je la rejoins là-haut.
C’est le meilleur coup de ma vie ! »
MOI. Malgré l’hiver, tu avais tenu à nous montrer la maison de ton enfance, une ferme où habitait encore ta mère,
veuve depuis très longtemps. C’était un jour de givre et de vent qui nous picorait les joues. Les arbres de la cour étaient entièrement nus, la terre durcie par le gel. Julia et ton mari étaient
restés dans la maison. On n’en parlait pas, mais on savait qu’ils allaient baiser dans une des chambres à l’étage, sur un des grands lits froids.
Les bêtes étaient à l’étable : des vaches aux croupes haut perchées, quelques moutons habillés pour l’hiver et puis, tout au fond, dans une stalle à l’écart, un petit âne gris, solitaire et docile. À ton approche, il se mit spontanément à bander, comme s’il t’avait reconnue. Alors, sans aucune hésitation, tu te glissas sous lui et, couchée sur la paille, tu le branlas vigoureusement des deux mains. Lorsque son membre ténébreux commença à suinter de désir, tu relevas ta robe. Malgré le froid, tu étais nue là-dessous : ta fourrure te tenait chaud. La bite de l’âne rentra tout entière, sans problème. Les fesses sur une botte de paille, le ventre en l’air, tu le pompais avec ardeur. Quand il jouit, il se mit à braire, mais pas fort, tout doucement, comme s’il chantait. Les giclées de son sperme dans ton vagin te secouèrent violemment, pareilles à des décharges électriques. Tu avais les yeux révulsés, je te crus évanouie. J’avais peur pour toi.
Maintenant, le foutre épais de l’âne débordait de ta vulve et tombait goutte à goutte sur la paille. Souriante, tu t’en barbouillais
le ventre et les seins.
Après, tu m’as sucé. Je me souviens avoir pensé que tu devais me trouver minuscule, et pour tout dire un peu ridicule… Il faut dire que de ta main libre, tu continuais de caresser la bite de l’âne qui pendait sous son ventre, presque jusqu’à terre.
ELLE. Rassure-toi, je ne t’ai jamais trouvé ridicule ; déroutant parfois, mais jamais ridicule. Je pense au
jour où nous nous sommes rencontrés dans un sex-shop de la rue Saint-Denis. Je cherchais un double gode vibrant avec éjaculateur de foutre artificiel. Je voulais faire une surprise à Jean. Tu as
prétendu te trouver là par le plus grand des hasards, mais je te soupçonne de m’avoir suivie depuis ma descente du train. Tu en étais bien capable. Comme tu avais l’après-midi devant toi, tu m’as
proposé qu’on prenne une cabine vidéo pour une heure. Là-dedans, c’était tout petit et sombre, avec un petit canapé double juste devant l’écran. Ça sentait le sperme frais. À peine la porte
refermée, je me suis sentie mouiller. Pendant que tu tripotais les boutons de la télécommande pour nous chercher le film le plus obscène, j’ai commencé à me branler. Tu as fini par nous trouver
un film brésilien, avec un transsexuel, le genre de créature avec des seins siliconés, un membre en béton et un rectum aussi souple qu’un vagin en bonne et due forme. Mis en scène en compagnie
d’un couple hétéro standard, ça donnait libre cours à de multiples combinaisons à trois. Les acteurs étaient beaux, les figures plaisantes. Alors, on s’est mutuellement branlés, puis on a baisé
sur le petit canapé en skaï.
En partant, on a laissé, collée dans un coin de l’écran, une petite mèche de ma touffe enduite de ton foutre encore chaud. Il y en a qui gravent leurs noms dans l’écorce des arbres, d’autres qui les écrivent sur les murs des portes cochères… Les plus célèbres laissent l’empreinte de leurs mains dans le ciment frais. Nous, on colle des poils de cul enduits de sperme sur des écrans de télévision, c’est moins banal. Crois-tu que depuis ce jour-là quelqu’un a fait le ménage ?
Aux éditions Cornélius collection Solange, vient de paraître un recueil de dessins et histoires complètes de Crumb
( période 1967 à 1999). Le titre résume à lui seul le propos de cet album. On y retrouve les constantes de l'univers érotiique de Crumb : fétichisme des gros culs, des jambes féminines et plus
particulièrement des mollets musculeux... Je ne saurais que vous conseiller l'acquisition de cet album indispensable
Je vous ai sélectionné pour vous mettre l'eau à la bouche 5 illsutrations : la couverture de l'album ainsi que 4 dessins extraits des carnets de Crumb.
En prime, je vous ai trouvé sur internet une photo amateur d'une nana qui ressemble en chair et en os à un fantasme de Crumb . Ne dirait-on pas un dessin devenu vivant ?
Le numéro 27 de Fascination était un spécial cinéma. Il établissait le palmarès des films les plus érotiques de l'histoire du cinéma. En tête, arrivait "L'empire des sens" de
Nagisa Oshima ( 1975). Je vous épargne la suite de la liste... Mais cela m'a donné l'idée d'établir mon top 10 des films que je considère comme les plus érotiques( hors films porno ). Il ne
s'agit pas nécessairement du film dans sa totalité, mais parfois de quelques scènes. Les voici donc, en vrac, il n'y a pas à proprement parler de classement
1) La Bête de Valérian Borowczyk ( 1975 ). En particulier la séquence du début où l'on assiste à une saillie de chevaux dans la cour du château ainsi que la longue séquence
finale où la jeune fille baise avec la bête jusqu'à ce que cette dernière en meure d'épuisement et de plaisir.
2) Le Journal d'une femme de chambre de Luis Bunuel ( 1964), rien que pour Jeanne Moreau en soubrette.
3) La fiancée du pirate de Nelly Kaplan (1969), avec Bernadette Lafont, absolument fantastique.
4) La facteur sonne toujours deux fois de Bob Rafelson (1981). L'affiche du film est déjà tout un programme, génialement sexy.
5) Canicule de Yves Boisset (1984) où l'on découvre une Miou-Miou en grande forme et très chaude. à revoir ! (désolé, pas d'image )
6) Une journée particulière d'Ettore Scola ( 1977), pour la beauté majestueuse et sereine de Sofia Loren, femme au foyer délaissée et sensuelle.
7) Le Lauréat de Mike Nichols (1967). Difficile d'oublier les bas de Madame Robinson !
8) Dernier amour de Dino Risi (1977) avec Ornella Muti en femme de ménage dans une maison de retraite pour artistes..
9) Les Diables de Ken Russel ( 1971). Les possédées de Loudun vues par un cinéaste déjanté, cela donne un film sulfureux et sacrément chaud !
10) Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci (1972) pas nécessairement pour la fameuse scène de sodomie au beurre, mais pour toutes les séquences où Maria Schneider et
Marlon Brando se retrouvent dans l'intimité. Fabuleux !
MOI. Cette histoire de manuscrit oublié me rappelle un de nos après-midi ensoleillés au bord d’un torrent de montagne. Nous avions pique-niqué tous les quatre sur l’herbe et sans doute abusé du vin de Savoie. Julia et Jean avaient néanmoins entrepris une randonnée digestive vers les sommets. Nous avions sagement opté pour une sieste.
Tu t’es endormie aussitôt, allongée sur le ventre, les fesses à l’air, les cuisses écartées, bien cambrée, le cul tendu
vers le ciel sans nuages. J’ai caressé les poils magnifiques qui poussent entre tes fesses. Je t’ai léchée aussi, noyant ta vallée intime de salive épaisse. Et, tout en enfonçant mes doigts dans
tes deux trous bienveillants, je pensais au titre du roman de Balzac, Le Lys dans la Vallée.
ELLE. En voiture. On file sur l’autoroute qui déroule son large ruban noir à travers le pays. On voyage, tous les deux, comme un vieux couple aguerri aux tête-à-tête. Tu conduis. Il fait chaud, très chaud. Notre voiture n’est pas climatisée, alors on roule toutes vitres baissées. J’ai soulevé ma jupe pour me ventiler la touffe. Il y a des routiers qui klaxonnent quand on les dépasse. Ça te fait tellement bander que tu dois t’arrêter à la prochaine aire de repos. Tu finis par nous trouver une place entre les remorques de deux énormes camions qui nous font aussi de l’ombre… Tu me branles des deux mains. Je te suce. Par les vitres ouvertes, on entend le grondement incessant du fleuve de voitures qui filent vers le Sud. Ça sent le gasoil à plein nez. Je suis si excitée que, pour me finir, je baise avec le levier de vitesses.
Quand on repart, le levier est comme beurré de foutre. Tu remets le moteur, tu veux passer la première et puis tu cales…
MOI. Il faisait déjà nuit noire lorsque tu es revenue du travail. Après cette froide journée d’hiver, j’étais
allé prendre un bain en attendant ton retour. J’étais mollement avachi dans mon sarcophage d’émail, vaguement somnolent, lorsque tu es entrée sans ménagement dans le hammam brumeux de la salle de
bains. En quelques contorsions, te voilà toute nue, habillée de vapeur.
- La nuit va être glaciale ! as-tu annoncé d’un ton péremptoire. D’ailleurs, il a commencé à geler.
Tu as filé à la douche. Derrière la vitre granitée de la cabine, je distingue la masse trouble de ton corps nu, tes bras levés vers la pluie chaude, la blancheur laiteuse de tes fesses… Tu fredonnes une chanson d’amour de Julio Iglesias, car tu es une sentimentale.
Enfin, te voilà
qui ressors de la cabine. Toute mouillée, ta longue touffe, collée, dégoulinante, pendouille entre tes cuisses comme le pelage d’une chienne qui sort de l’eau. J’en bande instantanément. Tu viens
t’asseoir face à moi, au bord de la baignoire. Mon pied droit remonte ta jambe, puis ta cuisse et, doucement, se glisse dans ta vulve savonneuse. Tu t’ouvres à l’extrême. Mon pied s’enfonce en
toi profondément, jusqu’à te caresser le col de l’utérus avec les orteils. Tu jouis comme ça, les pieds dans l’eau chaude, les fesses sur l’émail.
Plus tard, je te fourre mon gros orteil dans le trou du cul pendant que tu te shampouines la touffe. C’est à mon tour de jouir. J’éjacule dans la mousse. Mes giclées de sperme font comme un petit remous à la surface de l’eau, rien de plus.
ELLE. Quelle mouche t’a donc piqué de nous quitter ainsi, de façon si impromptue ? En pleine partie, si l’on peut dire. Certes tu avais des obligations citadines, mais cela ne pouvait-il pas attendre un peu ? En partant, tu avais abandonné le manuscrit d’une nouvelle : une cinquantaine de pages dactylographiées que je t’envoie par courrier. Je dois t’avouer que je n’ai pu résister à la tentation : je les ai lues. En avais-je le droit ? J’ai considéré que cet oubli était peut-être un présent.
Dès les premières lignes, je t’ai retrouvé. C’était comme si tu étais de nouveau là, tout près de moi, à me chuchoter des indécences à l’oreille, à m’enlacer de tes guillemets, à me titiller de tes virgules, à me caresser lentement de tes points de suspension.
L’histoire m’importait peu : seuls comptaient les mots, leur musique si douce à mon corps. Je m’étais enfermée à l’étage, dans
une des chambres d’amis, tu sais celle au papier peint à fleurs et au vieux lit bateau. Tu y as même couché quelques nuits, au temps où nous ne nous étions pas encore apprivoisés. Le couvre-lit
et le creux de l’oreiller avaient gardé un peu de ton odeur, légère et fragile comme une empreinte de pied d’enfant.
La chambre n’avait pas été chauffée de l’hiver : le carrelage était froid, l’air un peu humide. Mi-assise, mi-couchée, la nuque appuyée contre la tête de lit en chêne, le manuscrit posé sur les cuisses, je te lisais à voix basse.
Malgré le froid et la solitude, j’avais le ventre en sueur. Alors, pour tourner les feuilles récalcitrantes, je mouillais mon index avec la salive de ma vulve marécageuse. J’en avais tellement envie que j’ai joui dix pages avant la fin de l’histoire.
M’en voudras-tu beaucoup si quelques coins de feuilles ont gardé la trace de mon désir ?
MOI. Nuit de tempête sur l’Atlantique. Le vent gémit dans les volets et sur le toit. Tu es venue avec Jean passer
quelques jours chez nous. Il n’est pas loin de deux heures du matin lorsque je me réveille aux aguets. Dans mon sommeil, j’ai cru entendre un bruit insolite, comme un cri dans le fracas du vent.
Julia dort à mes côtés… Je me lève… Pieds nus, je descends au rez-de-chaussée. La maison est plongée dans les ténèbres. En tombant, des arbres ont provoqué une coupure d’électricité. Et pourtant,
tout au bout du couloir carrelé, il y a une lumière indécise qui suinte de la porte entrebâillée de la cuisine. Je devine la lueur vacillante d’une bougie. J’ouvre la porte en grand. Tu es là,
assise sur une chaise, la chemise de nuit retroussée jusque sous les seins. Tu es en train de te branler avec une aubergine luisante d’huile. Tu me regardes et tu me souris.
Tes lèvres bougent ; tu dois sans doute me dire quelque chose mais, avec le hurlement du vent, je n’entends rien. Et puis soudain l’orgasme te saisit. En jouissant, tu fais autant de
bruit que la tempête qui fait rage dehors. C’était donc ça qui m’avait réveillé : tu n’en étais pas à ton premier coup !
Quand c’est fini, tu me fais signe d’approcher. Tu souffles la bougie et tu me prends dans ta main huileuse.
ELLE. Portes-tu encore le pantalon bleu nuit que nous avions choisi ensemble ? Tu sais, celui avec une
braguette à boutons cuivrés. De la cabine d’essayage, tu m’avais appelée à l’aide : les boutonnières étaient si serrées que tu n’arrivais plus à te déshabiller. Et me voilà, à genoux, en
train de me bagarrer avec ta braguette rebelle. Souviens-toi, nous étions en plein dans les soldes d’hiver : il y avait foule. Noyé de musique, le magasin bruissait de mille voix. À
force de patientes manipulations, je t’ai enfin libéré. Mon Dieu !
Tu bandais dans ton boxer soudain trop étroit. Ton ventre était devant mon visage… Je t’ai sorti, je t’ai pris les couilles à pleine paume, je t’ai décalotté entièrement le gland. Que ta bite
était belle ainsi dans la pénombre rougeâtre du rideau tiré sur notre intimité ! Je t’ai gobé. Ma bouche t’a aspiré, mes lèvres t’ont bagué le gland, ma langue en gouttière t’a guidé vers le
fond de ma gorge… Tu pouvais soupirer et geindre à ta guise : le brouhaha de la fièvre acheteuse était le meilleur garant de notre impunité. Tu m’as tout lâché au plus profond de la gorge,
au plus près de la luette. De plaisir, j’en ai mouillé le fond de ma culotte.
J’étais en train de me lécher le bord des lèvres quand j’ai vu une petite main écarter le rideau pour laisser passer une tête blondinette de gamin. Il a écarquillé les yeux, je lui ai souri.
- Maman ! Le monsieur, il a pas de pantalon ! Qu’est-ce qu’elle fait la dame ?
- Elle aide le monsieur, mon chéri… Mais il ne faut pas regarder comme ça dans les cabines, ce n’est pas bien ! Allez, donne-moi la main, on s’en va.
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