Samedi 4 avril 2009 6 04 /04 /Avr /2009 15:21

Dans le tome II de « Ma Vie Secrète » , édité aux Editions La Musardine dans la collection Lectures amoureuses (2007), Walter, le narrateur, se livre de temps à autre à des considérations presque philosophiques sur ses aventures et plus particulièrement sur la relation hommes-femmes. Voici ce qu’il écrit au début du chapitre 12, pages 195-197 :

 

«  J’eus de bonne heure le goût des formes féminines. Le visage avait évidemment pour moi l’attraction ordinaire, car la beauté de l’expression parle en premier à l’âme de l’homme. Les yeux d’une femme lui parlent avant qu’elle ouvre sa bouche, et instinctivement (car la connaissance véritable lui vient seulement dans ses années de maturité), il lit en eux, l’inclination, le dégoût, l’indifférence, la sensualité, le désir, l’abandon voluptueux, ou la luxure farouche et téméraire.

Tous ces sentiments peuvent être vus dans les seuls yeux d’une femme, car ils expriment et provoquent chaque sentiment, chaque passion, chaste ou sensuelle.* Ils peuvent susciter chez l’homme l’amour chaste, comme on l’appelle, qui est considéré tel jusqu’à ce que l’expérience enseigne que, quelque chaste qu’il puisse être, il ne peut exister sans le secours occasionnel d’une queue raide et brûlante, palpitante, dans un con chaud, largement distendu, et une décharge simultanée des sucs spermatiques des deux organes.* Le reste du corps d’une femme, les seins et les membres, peut exciter la luxure non accompagnée par l’amour et, dès que commence l’admiration pour eux, la luxure suit instantanément. Un petit pied, une jambe et une cuisse rondes, dodues, et un gras postérieur parlent directement à la queue. Les formes sont en fait plus attrayantes pour la plupart, et créent chez l’homme des années de maturité un attachement plus durable que le plus charmant visage Une femme laide avec un beau cul et de belles jambes, et des seins fermes et pleins, attirera un homme ( à moins que son con soit une affreuse balafre), où la demoiselle au plus mignon visage échouera *. Peu d’hommes, à moins que leur ventre ne soit gros, ou qu’ils ne soient très vieux, s’attacheront longtemps à une dame osseuse dont les fesses maigres peuvent tenir dans la main. J’eus tôt le goût des formes féminines, un goût né avec moi. Même petit garçon, je choisissais des partenaires pour danser parce qu’elles étaient ce que j’appelais « pleines de mie », et j’admirai même une fois une femme entre deux âges qui nous vendait de gros bonbons à la menthe, parce que je l’avais surprise exhibant ses grosses jambes en s’accroupissant pour pisser. »

 

* C’est moi qui souligne et qui mets en caractères gras

 

Certes ces mots datent de plus d’un siècle, mais cette analyse du  rapport au corps de l’autre est intéressante. Qu’est-ce que la beauté ? Est-elle le moteur du désir ? Walter répond presque catégoriquement par non, et je ne suis pas loin de partager son point de vue !

 

 

La photo est une image porno des années 20. Quant aux deux dessins, le premier est signé Nato, le second Marcel Vertès

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Vendredi 3 avril 2009 5 03 /04 /Avr /2009 17:57

Le recueil de Juan Manuel de Prada s'ouvre avec un texte intitulé " Les hérauts du con",  texte à la gloire des touffes de poils sous les aisselles. Le texte est absolument délicieux. je ne résiste pas au plaisir de vous en livrer quelques passages et ne saurais que vous recommander encore une fois la lecture de cet ouvrage remarquable.
La photographie d'Elizabeth Jagger est parue dans un article de Nouvel Observateur du 19 avril 2007, article intitulé " La revanche des poilues". De l'auteur de ce cliché je n'ai que les initiales : D.R
J'ai trouvé la seconde photo (photomontage assez réussi) au fil d'un vagabondage sur le net
.

Les hérauts du con

« L’an court et les traits de Noria se brouillent, jusqu’à ce que seuls survivent le triangle isocèle que forme son pubis et la selve de ses aisselles, qu’elle ne rase jamais. ( …) La chaleur étouffante de l’été fait suffoquer Noria et l’engage à sortir presque nue dans la rue, avec une petite robe à fleurs et à bretelles qui laisse à découvert un bon morceau de dos au naturel, une large surface de peau que mes mains caresseraient volontiers, si elles osaient. (…)
 J’attends le moment où, tendant ses bras de porcelaine, elle me saisira par les épaules pour me donner deux baisers chastes, un  sur chaque joue. Alors, j’en profiterai pour couler un regard sur ses aisselles, sur ces deux panaches de poils que Noria  porte toujours sur elle, et je verrai en eux, les hérauts du con (celui de Noria, qui m’a toujours été interdit), ou des cons excédentaires qui, à défaut de place entre les jambes, sont venus se loger à l’ombre des bras, dans une attente vigilante qui portera quelque jour ses fruits et les rendra à l’endroit auquel ils appartiennent. Quand Noria ne sait plus où elle en est, ses aisselles, mystérieuses sous tout le poil qu’elles exhibent, me clignent de l’œil, de leur œil aveugle, avec des paupières moroses qui se ferment pour montrer une frange de cils d’une épaisseur invraisemblable (…) Noria s’éloigne dans une chaleur pacifiée, paraît se fondre sous le soleil, avec sa petite robe à bretelles dont la transparence révèle une culotte inexistante, et le feuillage épais de ses aisselles forme un triangle isocèle avec le con pour sommet. »


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Mercredi 1 avril 2009 3 01 /04 /Avr /2009 14:42


Dernier numéro du magazine paru au printemps 1986. pourtant, rien ne laissait présager le "chant du cygne". Le numéro 30 est même paradoxalement très riche. Je ne sais pas quelles sont les causes exactes de la "mort" de Fascination. Peut-être a-t-il été victime de son austérité( à l'exception des pages de couverture, tous les documents étaient en noir et blanc ), mais ce n'est qu'une hypothèse. Si quelqu'un peut me renseigner, qu'il n'hésite pas.
Restent les documents que je vous ai sélectionnés dans ce numéro 30 très riche
1) À propos d'un article consacré à un roman de Jean-Claude Forest, une image extraite d'une BD " La Jonque fantôme vue de l'orchestre" parue chez
Casterman en 1981

2 ) Un dessin toujours de J.C Forest extrait de "Louise Rose", BD inachevée dont quelques images furent réunies chez Futuropolis et Kesserling en 1982 ( notez au passage, pour les amateurs de généreuses pilosités pubiennes dont je m'honore de faire partie, la touffe débordante de la dame en petite tenue )

3) Une photo d'une des filles du Bataclan, ( 1906) , figurantes du theâtre érotique anonymes, prises dans les coulisses... La femme est majestueusement belle, la pose lascive ... Pas plus de commentaire, l'image se suffit à elle-même.

4) Une belle photo porno de la "belle époque". le mec bande, la femme a une belle chatte. Ils s'embrassent... Le jeu de langues semble spontané. Elle lui tient délicatement la bite, elle a les cuisses légèrement écartées : ils sont excités, l'un comme l'autre. Ils vont baisser, sans aucun doute !

5) Dossier : "L'amour en noir et blanc". Dessin raciste et xénophobe de K. Sohr, publié en Allemagne pendant la guerre 14-18. Marianne, cette dévergondée, se laisse peloter et sans doute baiser par ce tirailleur africain !

6) Illustration anonyme pour " Une jeune fille à la page " ( roman d'Héléna Varley , 1938 ). La dite jeune fille se fait somptueusement enculer par un black, et elle semble s'y prêter avec complaisance.

7) Trio bicolore: Illustration de Luc Lafnet ( pseudo : Grim) pour une édition clandestine des " Stations de l'amour". La femme noire se fait lécher la chatte pendant qu'elle suce monsieur. La femme blanche en est réduite à se branler... Mon dieu, mon dieu ! C'est le monde à l'envers !


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Samedi 28 mars 2009 6 28 /03 /Mars /2009 16:51

       
Adapté d'un roman de Simenon, le film sorti en 1958 réunissait des "monstres sacrés", Bardot et Gabin. Dans le film, un avocat d'âge mûr et de bonne réputation se prend de passion pour Yvette, une de ses jeunes clientes qui lui offre ses charmes en guise d'honoraires. Le coup classique du démon de midi ! Seulement voilà, l'avocat c'est Jean Gabin, et la cliente Brigitte Bardot ! D'où la scène culte de la jeune femme qui s'offre au "maître" dans son cabinet...
       Je me suis souvent demandé si Gabin avait vu la chatte de Brigitte Bardot, qui était brune ne l'oublions pas ! Ou si elle portait un cache-sexe ? Toujours est-il qu'il ne regarde que ce ventre offert, cette jupe relevée, ces cuisses gainées de bas... Notons au passage que Bardot avait un cul presque banal ( en disant cul, je pense fesses ). Toujours est-il que je réserve à ces images une place de choix dans mon musée des fantasmes...


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Vendredi 27 mars 2009 5 27 /03 /Mars /2009 09:53


En 1979, les éditions Borderie publiaient un superbe album grand format ( 25 X 34 ) de la Nouvelle Justine de Sade. Les illustrations étaient de Garnon, et la préface d'Alain Robbe-Grillet.
L'ouvrage est remarquable à la fois par la qualité des images et de la mise en page, Garnon parvient à rendre l'histoire passionnante de la première à la dernière page, et par le choix du papier de l'album( aspect Canson un peu granuleux qui ajoute encore à la charge érotique des dessins ).
Le grand format rend impossible de vous scanner une page entière, alors je vous ai choisi 3 vignettes et l'illustration de la couverture. Pour les amateurs de S.M, les scènes de flagellation, de torture et même de meurtres sont absolument saisissantes... mais, je suis désolé, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, alors je ne tenais pas à mettre ces images sur mon blog. Cependant, si certains d'entre vous souhaitent recevoir par mail certaines de ces illustrations, qu'ils me contactent à l'adresse habituelle :
mkoppera@orange.fr


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Dimanche 22 mars 2009 7 22 /03 /Mars /2009 18:32

En juillet 1991, alors que j'étais éperdument amoureux d'une femme qui me rendit très malheureux et me fit presque mourir d'amour, j'écrivis un haïku pour accompagner ce tableau de Max Ernst. Aujourd'hui encore, je ne peux encore dire tout ce que je ressens à la vue de cette oeuvre, étrange mélange de souffrance et de bonheur. Demeurent intactes la magie des mots et la sereine douceur des couleurs des bords de Loire...
     
   Blanche de désir,
           Enroulée sur elle-même,
                     Mon amour s'endort.

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Jeudi 19 mars 2009 4 19 /03 /Mars /2009 13:15

       Les Editions du Seuil viennent de sortir une série limtée, réédition à couverture d'un rose velouté, composée de 9 titres. parmi ces titres, figure "Cons" de Juan Manuel de Prada (écrivain espagnol né en 1970 ). 55 petits textes absolument délicieux traduits de l'espagnol par Gabriel Iaculli, dont il faut saluer le travail. Un pur chef d'oeuvre d'humour, d'obscénité réjouissante et de bonne littérature avec ce qu'il faut de culture, d'autodérision et de style... À lire absolument  !L'édition originale date de 1995, mais rassurez-vous, le texte n'a rien perdu de sa vigueur érotique. Difficile dans ce cas de vous choisir un extrait. J'ai pris un peu au hasard, tant tous sont excellents. Alors, voici dans son intégralité : "Le con des veuves" ( page 119 à 121, Points Seuil  )

Le con des veuves

Du temps où la honte et la dignité existaient encore, les veuves  respectaient leur défunt mari et lui consacraient ( en une offrande sceptique, car les veuves sont des athées qui ne croient pas que leur sacrifice ait un destinataire) le deuil de leurs atours et de leur chair, au moins pendant un an. Quelle séduction laborieuse que celle du séducteur de veuves, qui devait les suivre à l’église toutes les fois qu’elles s’y rendaient, dire avec elles leurs rosaires, des oraisons jaculatoires et des prières pour le repos de l’âme du défunt ! Maintenant, à l’heure de la démocratie, nos veuves ont perdu l’enchantement des temps jadis, et leur deuil est réduit à une veillée qui passe bien vite et au tralala des funérailles. Si bien que le séducteur de veuves doit désormais lire chaque jour (et il n’est de lecture plus agréable) les notices nécrologiques des quotidiens et assister aux enterrements, aux messes des morts et aux messes annuelles qui y sont annoncées, dans sa chasse à la veuve qui, au moins pour ces cérémonies, est en grand deuil – voile et souliers vernis noirs.
Ce sont ces veuves nostalgiques que préfère le chasseur de veuves, ce sont ces veuves auréolées du prestige du chagrin survivant au tombeau qu’il courtise, dès la sortie de l’église, en leur adressant tout le répertoire des paroles de réconfort le plus éculé, tiré des pensées de circonstance de l’almanach  ou de l’Imitation de Jésus-Christ. Il se trouve toujours quelque veuve pour mordre à l’hameçon – car la veuve est aussi naïve et crédule que la ménopausée et le veuvage n’est en fait qu’une ménopause de courte durée, à laquelle succèdent les fureurs utérines -, pour accepter les hommages du galant homme qui va la raccompagner à son domicile, et, une fois dans la place, la déshabiller avec le doigté acquis du temps où il était employé des pompes funèbres spécialisé dans l’habillage des morts.  Avec leurs chaussures vernies, sous leur voile et leur robe de grand deuil, les veuves portent une combinaison d’une blancheur obscène réhaussée de dentelles et de broderies, lingerie perverse aux petits nœuds de satin rose, que notre galant défait de ses doigts tremblants avant de s’attaquer aux crochets qui fixent les jarretelles aux bas, aux agrafes qui retiennent le soutien-gorge, et faire glisser les bas avec couture ( toute veuve qui se respecte n’en met pas d’autres) et l’élastique de la culotte ; alors, oui, il fait face au deuil intime des veuves, ce con au pubis immense, qui semble lui tenir rigueur d’être ainsi profané, ce con pareil à un stigmate de deuil au milieu de toute cette blancheur aveuglante des chairs. Mais notre séducteur étouffe ses remords, couche avec la veuve, s’accouple avec elle, enflammé de désir et de nécrophilie. Alors, le plus souvent, il trouve le con de la veuve trop mouillé, trop lubrifié d’une substance trop récente et trop blanche, et tout en constatant que son ardeur faiblit, il en conclut que ce qui a provoqué la mort du mari, c’est le con indécent de la veuve, inondé de foutre, vorace et si heureux de l’être.

 

illustrations. Dans l'ordre :
une photo d'un film érotique des années 1960 ( références inconnues !)
une reproduction d'un tableau de Clovis Trouille intitulé "Mes Funérailes
un tableau de Jean-Marie Poumeyrol, ayant pour titre : " La couronne de la mariée" ( je l'imagine très bien en veuve ! )
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Mercredi 18 mars 2009 3 18 /03 /Mars /2009 18:18

      
Paul Delvaux, Chrysis, mai 1967.
Voilà maintenant dix ans que Chrysis veille sur moi, dix ans qu'en affiche de 1,50 m sur 0.80 m, elle surplombe ma table de travail. Il me suffit de lever la tête pour la voir, tendrement penchée au-dessus de moi. Malgré ses paupières chastement baissées, elle me regarde à travers la jalousie de ses longs cils sombres. Elle ne marche pas. Non, elle est debout, immobile, le bougeoir à la main. Que fait-elle là, seule dans la nuit, sur ce quai étrange ? Vient-elle de descendre l'escalier qui mène à la porte close ou d'arriver par la rue pavée qu'éclaire maigrement un réverbère solitaire ? Je sais qu'elle m'attend. Elle n'a pas encore froid malgré la nuit. Elle est belle... J'aime ses seins aux mamelons durs et pointus, ses mains délicates, la fragilité de ses épaules et l'ombre secrète de ses salières... J'aime son ventre, ses hanches, son nombril et surtout sa chatte châtain, poilue juste comme il sied à une jeune femme immortelle.             
       Chrysis a de grands pieds, mais c'est pour mieux venir me chercher et rester là, debout, immobile à attendre que j'en ai terminé d'écrire et que je me lève enfin pour la prendre dans mes bras, car elle commence à avoir froid, toute nue et toute seule dans la nuit...

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Lundi 16 mars 2009 1 16 /03 /Mars /2009 16:47


Avant-dernier numéro du magazine et malheureusement pas grand-chose à se mettre sous les yeux. Alors, au fil des pages, je vous ai trouvé :
1) un dessin de Fabiano (1882-1962) de son vrai nom Fabien-Marie-Jules Coup, qui abandonna Paris vers 1920 pour bourlnguer sur toutes les mers du globe. Le dessin que je vous propose vaut surtout par sa légende...

2) une vignette d'un "eigth-pagers" mettant en scène Dick Tracy ( il faut dire qu'avec un prénom pareil il aurait été dommage de rater l'occasion de tirer un coup !) Humour...

3) Une carte postale d'une série de 8 appelée "optiques", je n'en connais pas l'auteur, mais c'est plutôt bandant . (datée de 1985)

4) une photo prise par Pierre Louÿs vers 1895. publiée par Serge Nazarieff dans Le nu stéréoscopique. Photo pour illustrer le texte de la chanson grivoise ayant pour titre "Le p'tit abri"... Et bien voilà un p'tit abri bien accueillant !


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Samedi 14 mars 2009 6 14 /03 /Mars /2009 18:54

Dans le recueil de Serge Lama paru en 2007 aux Editions Anne Carrière " Sentiment Sexe Solitude", je vous ai sélectionné 10 poèmes très érotiques, voire obscènes. À l'époque, on parla beaucoup de ces poèmes, parfois pour dire du mal de leur auteur. Moi, j'aime bien, je trouve ça sympa, souvent touchant, toujours sincère... Je vous laisse juges.

J’aime les cons à la folie,

Les clitos, raides tours de guet ;

Je ne suis jamais fatigué

D’en sucer la mélancolie

Et leurs larmes me rendent gai.

 

J’aime à mort sucer les cramouilles

Ce maquis, cette rose raie,

Ma langue y dessine à la craie

Des mèches de flamme qui mouille

Et j’avale tous leurs secrets.

 

Vive les chattes bien poilues

     Et bien charnues,

Le rouge rit sous le velu

    De leurs chairs nues,

Vive les chattes qui s’écartent

Entre mes doigts comme des cartes.

 

Mon sexe n’est hélas que mon onzième doigt,

Je voudrais que mon corps entier pénètre en toi.

 

Dans l’anneau de l’anus

Si lisse de Vénus

Gicle le terminus

De l’homo erectus.

 

D’oblongs agrumes, des engins,

Sceptres spéciaux, spacieux, spatiaux, ces monolithes

Effleurant ton pruneau d’Agen,

Godemichés aristocrates, vits d’élite

Sont seuls dignes de ton vagin.

 

 Tant que vous êtes seule, osez,

Profitez-en pour vous baiser

Vous-même, dans ce va-et-vient

Dont seule la nuit se souvient,

Ce sera d’autant plus exquis

Que vous choisirez avec qui.

 

Chère élève studieuse,

Chaque nuit branle-toi,

Dans ta fente insidieuse

Enfonce tous tes doigts,

Décapsule ton cul

D’un doigt juste mouillé,

Ça, j’en suis convaincu,

Va le déverrouiller.

Cette entrée interdite

Prépare-la petite,

Pour qu’un beau prince y glisse

Un bâton de réglisse.

 

Je voudrais te voir

Une nuit entière

Derrière un miroir

Sur une litière

Te faisant fourrer

De mille manières,

De pipe en pipe

De type en type,

Avec des gonzesses

Te léchant les fesses…

Moi, dans mon fauteuil,

Je me rince l’œil.

 

Je sais des femmes de tout âge

Aux bouches pleines de vagins

Et qui s’enfoncent des engins

Enormes et lourds, qui fourragent

Leur rouge théâtre qui geint.

 

 

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