Dimanche 8 mars 2009 7 08 /03 /Mars /2009 17:31

Nicole AVRIL, Ron FAFFAELLI

En 1976, paraissait aux éditions Tchou/Vertigo un album de photos de Ron Raffaelli en noir et blanc ( format paysage 30x20) accompagnées de textes de Nicole Avril ( alors  compagne de J.P Elkabach). Le livre s’intitulait EXTASES et fut un des premiers livres grand public à caractère presque pornographique. Si les photos allaient effectivement bien au-delà des conventions érotiques de l’époque, les textes qui accompagnaient chacun des 9 chapitres (1 chapitre = 12 photos) restaient d’un grand classicisme.

Comme ces extraits du chapitre 5 «  Nous inventerons des jeux secrets »

« Je suis tout ce que je veux que je sois. Et je soupire, et je crie, et je gonfle, et je me tords, et je danse, et je m’écartèle. À nouveau fiévreux, tu reprends l’exploration de mes terres et tu pousses ta charrue dans la glaise toute humide des pluies d’équinoxe ; ton soc s’enfonce et tranche un sillon profond au cœur de mon territoire tandis que les mouettes suivent au ras de mon ventre le fil sanglant de ton empreinte (…)

 … Il est des après-midi où nos fermons portes et fenêtres sur notre folie. Nous inventons des jeux secrets. Autour de « il était une fois », nous tissons nos pensées cachées et nous nous émerveillons d’oser formuler et assouvir chacun de nos désirs. Au fil de notre instinct, nos exigences sont sans limites.

Parfois je deviens ton époux, ton amant, et, tandis que je m’arcboute, j’aime t’épuiser sous moi et te sentir haleter. Tu m’entraînes à travers les forêts sibériennes. D’une main je tiens mes rênes et de l’autre, sans cesse, je te harcèle. Je ne te donnerai pas le temps de t’ébrouer dans la rivière, il faudra poursuivre ta route encore et encore. Au bout du voyage, je sens que l’éternité rôde. »

Je vous ai sélectionné 2 photos de Ron Raffaelli, extraites de l’ouvrage.


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Vendredi 6 mars 2009 5 06 /03 /Mars /2009 19:23

Ivre de pain perdu, extrait n° 2

Il y avait aussi des passages plus conventionnels, comme cette lettre qu’une adolescente, Angiolina, adresse à Nil, lettre où elle exprime son amour et son désir ( extrait du chapitre 5, pages 110-111)

« Mon amant tout nu, tout doré, j’ai envie de tes lèvres, de ton corps, de ton sexe, de la lueur qui danse dans tes yeux durant le plaisir. Quand donc te retrouverai-je dans notre lit de Monsieur-le-Prince, à la lueur su cierge, à la musique de Donovan ? Je désir tellement cet instant. J’ai drôlement envie d’être dans vos bras, je caresse mon ventre, mes cuisses, mes épaules, en m’imaginant que c’est votre peau si douce que je sens sous mes doigts, ou mieux, que ce sont vos mains qui me caressent. Je vous désire, j’ai envie de vous – très fort. J’ai envie que vous me preniez dans vos bras, que vous m’allongiez sur le lit où nous nous sommes tant de fois caressés, que vous me serriez contre votre poitrine, que vous me fassiez l’amour comme à une femme, et aussi comme à un petit garçon.

 J’aime presser ma bouche sur votre bouche tiède et profonde, je vous savoure Nil tout nu, rôti de soleil, Nil sur canapé, Nil parfumé aux senteurs orientales, Nil et les endroits secrets de son corps… Je veux dire qu’il me laisse le déshabiller sans rien dire, ses cils graves baissés sur moi, il fait « Oh ! » parce que je me montre audacieuse. Nil nu, sans défense, il ne bouge pas, si, parfois il tressaille un peu, il gémit un peu. Non, ne me touchez pas, mon amant soleil ! Restez immobile, faites le pharaon, vous avez compris ! Nil dont les fesses s’embrasent, sentez-vous mes mains avancer sur la face intérieure de vos cuisses ? Vous rendez-vous compte que vous vous ouvrez, tout doucement, que vous vous livrez à moi ? Je perds la tête et j’ai envie de me serrer contre vous, d’enlacer vos jambes de mes jambes, de vous aspirer de toutes mes forces, de jouir du va-et-vient de Mitrounet, de sentir le soleil se lever en moi. Mais auparavant je veux prendre votre bouche dans la mienne, lécher vos lèvres pourpres, vos dents si blanches, sucer votre langue fruit, boire votre salive. Je veux adorer vos oreilles coquillages, griffer votre dos, là, juste au milieu. Je veux mordre vos bras là où ils sont le plus en chair, après l’épaule. Mon bel ange tentateur, laissez-moi encore perdre mon visage dans vos aisselles parfumées, oh si ! encore. Ta poitrine, je me serre contre vous, c’est si doux, si chaud, tiédeur paisible… Je me laisse glisser le long de votre corps doré, ouvre-toi mon amour, laisse-moi te caresser, te sucer, entre les cuisses tiédeur humide entre les fesses vous gémissez et mordez l’oreiller…les petites boules à Mitroun’ je voudrais tant les prendre dans ma bouche ! Je suis le sillon et enfin ton sexe, ton sexe doux et lisse, le lécher longuement longuement tourner autour à toute vitesse enfouir son extrémité rose sous ma langue vous pétrir avec ma main te sucer te sucer faire jaillir  de toi toute ta semence…

Tu es l’Unique, mon amour du onze août, mon visiteur du soir, mon Nil dont le cœur palpite dans mon sein quand nous nous aimons, mon seigneur du monde. Tes cils sont des ailes de papillon, mon petit niouf-niouf. Moi, je suis ton petit pouf, ton petit poisson, ta lycéenne, ton amante. Jamais je ne serai à un autre. Je me suis donnée à vous et c’est à jamais que je vous appartiens. Je me suis dévoilée à vous corps et âme. Vous m’avez tout pris et vous m’avez tout donné. Il y a là un ouragan d’amour qui nous emportera ensemble à travers les années. Toujours ensemble, toujours les caresses, les tendresses, le plaisir, la gravité, je t’aime, je suis ta rencontre, ton enfant fidèle, ton esclave nubienne, ta maîtresse, ta muse, ton amante absolue pour tous les jours de l’éternité. »   
Etrange tout de même cette toute jeune fille qui demande à être enculée !!!

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Mercredi 4 mars 2009 3 04 /03 /Mars /2009 19:52

Né en 1936, d’origine russe, Gabriel Matzneff connut son heure de gloire à la fin des années 70. Dans ses ouvrages, il ne fit aucun mystère de ses mœurs pédophiles, aussi bien féminines que masculines. La piscine Deligny était un de ses terrains de « chasse » favoris. Plus  tard, dans les années 80, avec un ordre moral plus strict, ses écrits firent scandale et peu à peu, il disparut de la scène médiatique.

Son roman «  Ivre de pain perdu » paru à la table Ronde en 1981 constitue une de ses œuvres majeures. On y retrouve tout l’univers de Matzneff : luxe, vie facile et plutôt oisive, voyages, érotisme et intellectualisme bobo.  Le livre fut même édité en Folio dès 1983.

Voici un premier extrait où nos deux principaux protagonistes du roman, Nil et Rodin, discourent très doctement de la pédérastie. Il va de sans dire que de tels écrits seraient aujourd’hui quasiment impensables. Extrait des pages 34-35 de l’édition Folio

«  Enculage ou touche-pipi, le principal aux yeux de Nil, quand deux êtres se trouvent dans le même lit, c’est qu’ils y fassent des choses qui leur soient agréables à l’un et à l’autre. Telle n’était pas la philosophie de Rodin, qui se mit à dérouler, dans les moindres détails, les mérites du trou du cul. Nous nous tiendrons la bride courte sur ce point, par désir de n’effaroucher pas les mères qui nous lisent. Observons simplement que Rodin possédait le sujet à fond, et que s’il en avait fait une thèse de doctorat de troisième cycle , il aurait sans nul doute ( et non, cher typos, sans cul boute) reçu les félicitations du jury.

- Votre jean marc, qui a douze ans, conclut brusquement le banquier, j’espère que vous le sodomisez ? J’aime qu’un garçon m’offre ses fesses, car c’est le signe d’une nature généreuse. »

Difficile de faire plus explicite !


 

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Lundi 2 mars 2009 1 02 /03 /Mars /2009 14:33


MOI
. Ton évocation de mon séjour à l’hôpital m’a laissé perplexe. Tu parles de mon accident comme d’un événement qui te serait totalement étranger. Aurais-tu oublié comment je suis tombé de cette échelle ?

Lorsqu’on m’a enlevé mon plâtre à la cheville et que j’ai pu de nouveau marcher, j’ai fait mes premiers pas hors de ma chambre. J’ai suivi les couloirs, j’ai pris les ascenseurs… Je n’allais pas au hasard, je suivais une sorte de piste invisible, entraîné par un courant diffus que suivaient d’autres hommes : les uns en blouse blanche, le stéthoscope au cou ; d’autres en pyjama, estropiés, encombrés de pansements comme moi. Je me retrouvai le dernier dans la file des hommes qui patientaient devant une lourde porte à hublot. Nous faisions la queue pour te satisfaire. Je ne te voyais pas, mais j’avais reconnu tes gémissements et parfois tes cris. Enfin, ce fut mon tour. Cela se passait dans une des salles du bloc opératoire, au deuxième sous-sol. Tu étais couchée sur le dos, nue, étendue sur une sorte de table de massage qui te relevait légèrement le buste. Un parapluie de lumière blanche inondait ta peau pâle. Tes cuisses s’ouvraient à la bonne hauteur pour te faire enfiler sans effort. Ton corps était maculé de foutre. L’air était saturé d’odeurs de sperme, de sueur et d’antiseptique. En me voyant, tu as eu un tout petit sourire triste, pareil à une grimace. Tu ne t’attendais pas à moi…

Comme tu avais le vagin plein de foutre, quand je t’ai pénétrée, ça a débordé… Même chose pour ton cul. Ça faisait floc, floc, à chaque coup de piston… J’ai giclé et j’ai compris, à ce moment précis, que tu ne m’aimais pas, que te ne m’aimerais jamais et que je ne te reverrais plus. 
  
  

                 

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Samedi 28 février 2009 6 28 /02 /Fév /2009 11:21


Plus que 3 numéros avant la fin. Ce numéro 28 de l'automne 1985 entretenait encore l'illusion avec quelques documents intéressants, comme des dessins érotiques de Hugo Pratt, ainsi qu'un article instructif sur la technique de peinture de Gustav Klimt, à savoir qu'il commençait par dessiner une femme nue et qu'ensuite, il l'habillait de peinture en quelque sorte.  Le grand dossier était consacré à la partouze, des origines à nos jours, des contrées les plus lointaines à nos salons parisiens. Rien de bien nouveau dans tout ça. Je vous ai donc sélectionné quelques illustrations. Je vous en laisse juges.
1) Pour commencer, un croquis d'Hugo Pratt, intitulé Yes, Tomorrow ( Londres 1979 )

2) Un dessin anonyme des années 1930, pour une partouze de salon. On est entre gens bien, on sait se tenir, et même quand on baise, on garde son rang !

3) Un truculent dessin d' Albert Dubout ( vers 1950). Il ne faut pas moins de 5 freluquets mâles pour venir à bout de cette matronne himalayesque !

4) Illustration de Berthommé Saint-André pour une édition de Pybrac ( Pierre Louÿs) vers 1930.

5) Partouze "moderne", illustration de Philippe Cavell pour Nini Tapioca de Béatrice Tessica ( 1978 )

6) Carte postale de J.M Lafferté.


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Vendredi 27 février 2009 5 27 /02 /Fév /2009 13:49

Retour à Roissy, une fille amoureuse

Pauline REAGE

Jean-Jacques Pauvert, 1969

Extrait pages 119-120

 

«  Les photos d’O avaient été prises un matin, dans un studio tout pareil à celui où elle avait travaillé, installé sous les combles de l’aile droite. O avait été fardée comme elle fardait les mannequins, dans un temps qui lui semblait plus lointain que sa petite enfance. Elle avait été photographiée vêtue de son uniforme, de sa grande robe jaune, elle avait été photographiée nue, de face, de dos, de profil : debout, couchée, à demi renversée sur une table et les jambes ouvertes, courbée et la croupe tendue, à genoux et les mains liées. Allait-on garder d’elle toutes ces images ? « Oui, dit Anne-Marie. On les met à ton dossier. Les plus réussies, on en fait des tirages pour les clients. » Quand Anne-Marie les lui montra, le surlendemain, elle fut atterrée ; elles étaient jolies pourtant ; pas une qui n’eût pu prendre place dans les albums qu’on vend à demi clandestinement dans les kiosques. Mais la seule où O eut l’impression de se reconnaître  fut une photo où elle était nue, debout, de face, accotée au rebord d’une table, les mains sous les reins, ses fers bien visibles entre les cuisses, et le fente de son ventre aussi bien marquée que sa bouche entr’ouverte. Elle regardait droit, le visage noyé et perdu. »

Pour illustrer cet extrait, il m'était difficile de ne pas vous proposer des illustrations de Loïc Dubigeon qui est un grand spécialiste du SM et qui a illustré Histoire d'O. Voici donc 4 images qui semblent avoir été faites rien que pour cet extrait :

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Jeudi 26 février 2009 4 26 /02 /Fév /2009 17:13

MOI. Non, je croirais plutôt qu’un homme est passé, qu’il a délicatement décollé la mèche de l’écran, en prenant soin de ne perdre aucun poil. Après, il l’a reniflée et l’a rangée dans son portefeuille, juste à côté d’un trèfle à quatre feuilles desséché et d’une image de Saint Christophe. Ça lui fera un bon gri-gri pour éloigner l’ennui et sa peur de vieillir.

Sais-tu que quelques semaines après notre projection privée, j’ai acheté une vidéo porno qui s’appelait Jumping Jackie ? Deux heures de confessions érotiques en couleurs et soupirs. Du pur bonheur. Alors, j’ai pensé que nous aurions pu en tourner une version française, quelque chose qui aurait eu pour titre Insatiable Corie ou Corie de A à Z, enfin surtout Corie à la lettre X. J’imaginais une vingtaine de séquences, l’abécédaire de Corie : aguicher, baiser, caresser, déshabiller, enculer, foutre, goder, haleter, initier, jouir, lécher, masturber, niquer, orgasmer, peloter, queuter, ruisseler, sucer, trousser, uriner, ventouser, zober… Dommage qu’il manque des lettres !

 

ELLE. Après ton accident, tu es resté cloué sur un lit avec les deux bras et une cheville dans le plâtre. Ça a duré un mois entier. À l’hôpital, c’était moi, en tenue blanche d’infirmière, qui venais te faire ta toilette matinale. C’était arrivé très loin de chez toi et ta femme m’avait fait comprendre au téléphone qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper de toi : elle aimait trop sa liberté. Les médicaments et la chaleur excessive te maintenaient dans un demi-sommeil comateux… Ou peut-être faisais-tu semblant de ne pas me reconnaître. Souvent, je profitais de la situation pour te branler et te sucer la bite. Tu ne disais rien.

Et puis, un jour où tu avais le regard presque lucide, je t’ai fait une petite injection dans la verge. Tu as dû sentir une vague de chaleur t’inonder le membre, les couilles et tout le reste. J’ai déboutonné ma blouse sous laquelle j’étais nue, intégralement. Je t’ai montré mes seins, mon ventre, ma touffe fendue de désir. Voilà ta bite qui prend des dimensions jusque-là ignorées. Tu te retrouves avec une érection phénoménale, bandé comme un ressort de jouet tendu à tout rompre. J’ai grimpé sur le lit, je me suis ouverte au-dessus de toi, un genou de part et d’autre de ton corps immobile, et je me suis seringué ta bite directement dans le cul. D’où tu étais, tu pouvais tout voir, surtout ma vulve béante, huileuse. Je suis sûre que tu mourais d’envie d’y glisser les doigts, mais tu étais prisonnier de ta gangue de plâtre. Un vrai supplice de Tantale. Tout ce que tu pouvais faire, c’était te cambrer pour me la mettre au plus profond.

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Lundi 23 février 2009 1 23 /02 /Fév /2009 17:59

Dans un ouvrage paru en 1973 aux Editions Heni Veyrier, ayant pour titre " Le musée du Fétichisme" j'ai déniché cette photo extraite du film "Irma La douce" de Billy Wilder ( 1963). J'ai immédiatement fait le rapprochement avec une oeuvre de Jean-Marie Poumeyrol parue dans son premier albun de dessins édité par Eric Losfeld. Le dessin a pour titre "La boutique sombre" et  est daté d'avril 1971. Intéressant non ?

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Dimanche 22 février 2009 7 22 /02 /Fév /2009 17:20


Il y a quelques jours, la chaîne TCM rediffusait "Le Charme discret de la Bourgeoisie" de Luis Bunuel. Je me souviens de l'avoir vu en salle lors de sa sortie de 1972. Presque 40 ans plus tard, comme lors de sa sortie, je n'ai eu d'yeux ni pour Delphine Seyrig, ni pour Bulle Ogier pourtant très sensuelles mais pour tous mes regards s'attardaient sur Stephane Audran... Je ne voyais qu'elle. Elle était resplendissante, majestueuse, quasiment royale. L'émotion était intacte.  Pour tout dire, je bandais, comme j'avais bandé naguère à chacune de ses prestations... Comme dans "Coup de Torchon" où j'ai tant rêvé de glisser moi aussi mes mains sous sa robe à fleurs...

Stephane Audran reste pour moi l'actrice la plus sensuelle, la plus belle. J'aime son corps, sa voix, ses regards, tout...
Rien que pour elle, j'ai composé ce modeste poème.

Le charme trop discret
De votre robe d'ancolie
Cachait le grand secret
De vos hanches fleuries.

J'aimais, et j'aime encor,
Le galbe de vos mollets,
La pulpe de vos lèvres d'or
Et de votre cul le ballet.

Bienheureux furent les hommes
Qui vous prirent la main,
Vous sucèrent les seins
Et croquèrent avec vous la pomme.


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Vendredi 20 février 2009 5 20 /02 /Fév /2009 13:26

Encore les pubs Stressless qui décidément se prêtent bien au détournement. Juste pour sourire...

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