Samedi 28 mars 2009 6 28 /03 /Mars /2009 16:51

       
Adapté d'un roman de Simenon, le film sorti en 1958 réunissait des "monstres sacrés", Bardot et Gabin. Dans le film, un avocat d'âge mûr et de bonne réputation se prend de passion pour Yvette, une de ses jeunes clientes qui lui offre ses charmes en guise d'honoraires. Le coup classique du démon de midi ! Seulement voilà, l'avocat c'est Jean Gabin, et la cliente Brigitte Bardot ! D'où la scène culte de la jeune femme qui s'offre au "maître" dans son cabinet...
       Je me suis souvent demandé si Gabin avait vu la chatte de Brigitte Bardot, qui était brune ne l'oublions pas ! Ou si elle portait un cache-sexe ? Toujours est-il qu'il ne regarde que ce ventre offert, cette jupe relevée, ces cuisses gainées de bas... Notons au passage que Bardot avait un cul presque banal ( en disant cul, je pense fesses ). Toujours est-il que je réserve à ces images une place de choix dans mon musée des fantasmes...


Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 27 mars 2009 5 27 /03 /Mars /2009 09:53


En 1979, les éditions Borderie publiaient un superbe album grand format ( 25 X 34 ) de la Nouvelle Justine de Sade. Les illustrations étaient de Garnon, et la préface d'Alain Robbe-Grillet.
L'ouvrage est remarquable à la fois par la qualité des images et de la mise en page, Garnon parvient à rendre l'histoire passionnante de la première à la dernière page, et par le choix du papier de l'album( aspect Canson un peu granuleux qui ajoute encore à la charge érotique des dessins ).
Le grand format rend impossible de vous scanner une page entière, alors je vous ai choisi 3 vignettes et l'illustration de la couverture. Pour les amateurs de S.M, les scènes de flagellation, de torture et même de meurtres sont absolument saisissantes... mais, je suis désolé, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, alors je ne tenais pas à mettre ces images sur mon blog. Cependant, si certains d'entre vous souhaitent recevoir par mail certaines de ces illustrations, qu'ils me contactent à l'adresse habituelle :
mkoppera@orange.fr


Par michel koppera - Publié dans : B.D - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 22 mars 2009 7 22 /03 /Mars /2009 18:32

En juillet 1991, alors que j'étais éperdument amoureux d'une femme qui me rendit très malheureux et me fit presque mourir d'amour, j'écrivis un haïku pour accompagner ce tableau de Max Ernst. Aujourd'hui encore, je ne peux encore dire tout ce que je ressens à la vue de cette oeuvre, étrange mélange de souffrance et de bonheur. Demeurent intactes la magie des mots et la sereine douceur des couleurs des bords de Loire...
     
   Blanche de désir,
           Enroulée sur elle-même,
                     Mon amour s'endort.

Par michel koppera - Publié dans : la grande galerie - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 19 mars 2009 4 19 /03 /Mars /2009 13:15

       Les Editions du Seuil viennent de sortir une série limtée, réédition à couverture d'un rose velouté, composée de 9 titres. parmi ces titres, figure "Cons" de Juan Manuel de Prada (écrivain espagnol né en 1970 ). 55 petits textes absolument délicieux traduits de l'espagnol par Gabriel Iaculli, dont il faut saluer le travail. Un pur chef d'oeuvre d'humour, d'obscénité réjouissante et de bonne littérature avec ce qu'il faut de culture, d'autodérision et de style... À lire absolument  !L'édition originale date de 1995, mais rassurez-vous, le texte n'a rien perdu de sa vigueur érotique. Difficile dans ce cas de vous choisir un extrait. J'ai pris un peu au hasard, tant tous sont excellents. Alors, voici dans son intégralité : "Le con des veuves" ( page 119 à 121, Points Seuil  )

Le con des veuves

Du temps où la honte et la dignité existaient encore, les veuves  respectaient leur défunt mari et lui consacraient ( en une offrande sceptique, car les veuves sont des athées qui ne croient pas que leur sacrifice ait un destinataire) le deuil de leurs atours et de leur chair, au moins pendant un an. Quelle séduction laborieuse que celle du séducteur de veuves, qui devait les suivre à l’église toutes les fois qu’elles s’y rendaient, dire avec elles leurs rosaires, des oraisons jaculatoires et des prières pour le repos de l’âme du défunt ! Maintenant, à l’heure de la démocratie, nos veuves ont perdu l’enchantement des temps jadis, et leur deuil est réduit à une veillée qui passe bien vite et au tralala des funérailles. Si bien que le séducteur de veuves doit désormais lire chaque jour (et il n’est de lecture plus agréable) les notices nécrologiques des quotidiens et assister aux enterrements, aux messes des morts et aux messes annuelles qui y sont annoncées, dans sa chasse à la veuve qui, au moins pour ces cérémonies, est en grand deuil – voile et souliers vernis noirs.
Ce sont ces veuves nostalgiques que préfère le chasseur de veuves, ce sont ces veuves auréolées du prestige du chagrin survivant au tombeau qu’il courtise, dès la sortie de l’église, en leur adressant tout le répertoire des paroles de réconfort le plus éculé, tiré des pensées de circonstance de l’almanach  ou de l’Imitation de Jésus-Christ. Il se trouve toujours quelque veuve pour mordre à l’hameçon – car la veuve est aussi naïve et crédule que la ménopausée et le veuvage n’est en fait qu’une ménopause de courte durée, à laquelle succèdent les fureurs utérines -, pour accepter les hommages du galant homme qui va la raccompagner à son domicile, et, une fois dans la place, la déshabiller avec le doigté acquis du temps où il était employé des pompes funèbres spécialisé dans l’habillage des morts.  Avec leurs chaussures vernies, sous leur voile et leur robe de grand deuil, les veuves portent une combinaison d’une blancheur obscène réhaussée de dentelles et de broderies, lingerie perverse aux petits nœuds de satin rose, que notre galant défait de ses doigts tremblants avant de s’attaquer aux crochets qui fixent les jarretelles aux bas, aux agrafes qui retiennent le soutien-gorge, et faire glisser les bas avec couture ( toute veuve qui se respecte n’en met pas d’autres) et l’élastique de la culotte ; alors, oui, il fait face au deuil intime des veuves, ce con au pubis immense, qui semble lui tenir rigueur d’être ainsi profané, ce con pareil à un stigmate de deuil au milieu de toute cette blancheur aveuglante des chairs. Mais notre séducteur étouffe ses remords, couche avec la veuve, s’accouple avec elle, enflammé de désir et de nécrophilie. Alors, le plus souvent, il trouve le con de la veuve trop mouillé, trop lubrifié d’une substance trop récente et trop blanche, et tout en constatant que son ardeur faiblit, il en conclut que ce qui a provoqué la mort du mari, c’est le con indécent de la veuve, inondé de foutre, vorace et si heureux de l’être.

 

illustrations. Dans l'ordre :
une photo d'un film érotique des années 1960 ( références inconnues !)
une reproduction d'un tableau de Clovis Trouille intitulé "Mes Funérailes
un tableau de Jean-Marie Poumeyrol, ayant pour titre : " La couronne de la mariée" ( je l'imagine très bien en veuve ! )
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Mercredi 18 mars 2009 3 18 /03 /Mars /2009 18:18

      
Paul Delvaux, Chrysis, mai 1967.
Voilà maintenant dix ans que Chrysis veille sur moi, dix ans qu'en affiche de 1,50 m sur 0.80 m, elle surplombe ma table de travail. Il me suffit de lever la tête pour la voir, tendrement penchée au-dessus de moi. Malgré ses paupières chastement baissées, elle me regarde à travers la jalousie de ses longs cils sombres. Elle ne marche pas. Non, elle est debout, immobile, le bougeoir à la main. Que fait-elle là, seule dans la nuit, sur ce quai étrange ? Vient-elle de descendre l'escalier qui mène à la porte close ou d'arriver par la rue pavée qu'éclaire maigrement un réverbère solitaire ? Je sais qu'elle m'attend. Elle n'a pas encore froid malgré la nuit. Elle est belle... J'aime ses seins aux mamelons durs et pointus, ses mains délicates, la fragilité de ses épaules et l'ombre secrète de ses salières... J'aime son ventre, ses hanches, son nombril et surtout sa chatte châtain, poilue juste comme il sied à une jeune femme immortelle.             
       Chrysis a de grands pieds, mais c'est pour mieux venir me chercher et rester là, debout, immobile à attendre que j'en ai terminé d'écrire et que je me lève enfin pour la prendre dans mes bras, car elle commence à avoir froid, toute nue et toute seule dans la nuit...

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Lundi 16 mars 2009 1 16 /03 /Mars /2009 16:47


Avant-dernier numéro du magazine et malheureusement pas grand-chose à se mettre sous les yeux. Alors, au fil des pages, je vous ai trouvé :
1) un dessin de Fabiano (1882-1962) de son vrai nom Fabien-Marie-Jules Coup, qui abandonna Paris vers 1920 pour bourlnguer sur toutes les mers du globe. Le dessin que je vous propose vaut surtout par sa légende...

2) une vignette d'un "eigth-pagers" mettant en scène Dick Tracy ( il faut dire qu'avec un prénom pareil il aurait été dommage de rater l'occasion de tirer un coup !) Humour...

3) Une carte postale d'une série de 8 appelée "optiques", je n'en connais pas l'auteur, mais c'est plutôt bandant . (datée de 1985)

4) une photo prise par Pierre Louÿs vers 1895. publiée par Serge Nazarieff dans Le nu stéréoscopique. Photo pour illustrer le texte de la chanson grivoise ayant pour titre "Le p'tit abri"... Et bien voilà un p'tit abri bien accueillant !


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Samedi 14 mars 2009 6 14 /03 /Mars /2009 18:54

Dans le recueil de Serge Lama paru en 2007 aux Editions Anne Carrière " Sentiment Sexe Solitude", je vous ai sélectionné 10 poèmes très érotiques, voire obscènes. À l'époque, on parla beaucoup de ces poèmes, parfois pour dire du mal de leur auteur. Moi, j'aime bien, je trouve ça sympa, souvent touchant, toujours sincère... Je vous laisse juges.

J’aime les cons à la folie,

Les clitos, raides tours de guet ;

Je ne suis jamais fatigué

D’en sucer la mélancolie

Et leurs larmes me rendent gai.

 

J’aime à mort sucer les cramouilles

Ce maquis, cette rose raie,

Ma langue y dessine à la craie

Des mèches de flamme qui mouille

Et j’avale tous leurs secrets.

 

Vive les chattes bien poilues

     Et bien charnues,

Le rouge rit sous le velu

    De leurs chairs nues,

Vive les chattes qui s’écartent

Entre mes doigts comme des cartes.

 

Mon sexe n’est hélas que mon onzième doigt,

Je voudrais que mon corps entier pénètre en toi.

 

Dans l’anneau de l’anus

Si lisse de Vénus

Gicle le terminus

De l’homo erectus.

 

D’oblongs agrumes, des engins,

Sceptres spéciaux, spacieux, spatiaux, ces monolithes

Effleurant ton pruneau d’Agen,

Godemichés aristocrates, vits d’élite

Sont seuls dignes de ton vagin.

 

 Tant que vous êtes seule, osez,

Profitez-en pour vous baiser

Vous-même, dans ce va-et-vient

Dont seule la nuit se souvient,

Ce sera d’autant plus exquis

Que vous choisirez avec qui.

 

Chère élève studieuse,

Chaque nuit branle-toi,

Dans ta fente insidieuse

Enfonce tous tes doigts,

Décapsule ton cul

D’un doigt juste mouillé,

Ça, j’en suis convaincu,

Va le déverrouiller.

Cette entrée interdite

Prépare-la petite,

Pour qu’un beau prince y glisse

Un bâton de réglisse.

 

Je voudrais te voir

Une nuit entière

Derrière un miroir

Sur une litière

Te faisant fourrer

De mille manières,

De pipe en pipe

De type en type,

Avec des gonzesses

Te léchant les fesses…

Moi, dans mon fauteuil,

Je me rince l’œil.

 

Je sais des femmes de tout âge

Aux bouches pleines de vagins

Et qui s’enfoncent des engins

Enormes et lourds, qui fourragent

Leur rouge théâtre qui geint.

 

 

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Vendredi 13 mars 2009 5 13 /03 /Mars /2009 07:40


Les photos parlent d'elles-mêmes. Il suffit de voir les touffes de poils sous les aisselles de Penelope Cruz, poils longs et soyeux, d'un noir charbonneux,  à l'image de son abondante chevelure, pour deviner l'autre touffe, la grande, la sublime, la secrète... Penelope doit avoir une chatte fantastique, drue, épaisse, large, majestueuse.... Une chatte tropicale, chaude comme son nom.... J'aimerais tant écarter le drap qui dérobe son ventre à nos regards ou soulever sa jupe noire, écarter ses cuisses et voir, même pas toucher, non rien que voir ! Mais je m'emporte ! On ne peut que se dire que la nature est parfois vraiment bien faite, ou remercier Dieu d'avoir créé des femmes si belles ! Si l'un d'entre vous possède dans un repli secret de son ordinateur ou dans ses archives une image de cette splendeur pileuse, qu'il m'en envoie une copie !  


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Mercredi 11 mars 2009 3 11 /03 /Mars /2009 07:23


À l'occasion de la sortie  le 4 mars en livre de poche de mon recueil de nouvelles érotiques "Body Gym", j'ai le plaisir d'offrir aux 10 premiers lecteurs de ce blog qui le souhaitent un exemplaire de ce livre avec une dédicace personnelle. Pour cela, il vous suffit de me communiquer vos coordonnées postales et vous recevrez dans quelques jours votre cadeau
Faites votre demande en m'écrivant :
mkoppera@orange.fr

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Mardi 10 mars 2009 2 10 /03 /Mars /2009 12:37

Dans les années 1941-1943, Balthus peignait son célèbre tableau intitulé «  Le salon ». On y retrouve les thèmes favoris de l’artiste : des jeunes filles en jupe bien courte, un lieu clos, des poses lascives et ambiguës… Commentaire du tableau par Jean Leymarie dans l’ouvrage consacré à Balthus paru aux éditions Skira en 1982 : «  Voici, sous son aspect littéral et aussitôt mystérieux, la grande pièce du salon, son espace quadrangulaire, ses fines plinthes lambrissées et son lourd décor  bourgeois, le piano, le guéridon, le sofa, les étoffes aux plis mouvementés sur ces gros meubles curvilignes. Une même fillette se dédouble en deux figures opposées, l’une active et l’autre passive, la liseuse accroupie au sol,(…) la dormeuse renversée à l’appui du sofa, les jambes à califourchon. »

Trente années plus tard, en janvier 1971, Jean-Marie Poumeyrol  signait une œuvre qu’il intitulait « Les petites filles modèles ». Difficile de ne pas faire le rapprochement. Certes les jupes ont encore raccourci, les gestes ont gagné en cruauté et en audace, mais on retrouve la même atmosphère érotique … Nous sommes passés du salon bourgeois aux bancs de l’école primaire. Où est donc l’institutrice ? On la devine dans la cour à surveiller la récréation. Ces deux-là sont punies ; contrairement à ce qu’annonce le titre, ce sont de mauvaises élèves, et si ce sont des modèles, ce ne sont pas des modèles de vertu mais de vice… Les cahiers sont mal tenus, les cuisses très écartées, les doigts curieux et précis dans le plaisir comme dans la cruauté, les culottes trop étroites pour contenir tous leurs désirs de femmes…

J’aime et j’admire les deux œuvres, j’aimerais les voir réunies dans une exposition du musée Koppera. Et vous ?

L’œuvre de J.M Poumeyrol a été publiée dans l’album paru en 1972 aux Editions Le terrain vague.

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