Jeudi 26 février 2009 4 26 /02 /Fév /2009 17:13

MOI. Non, je croirais plutôt qu’un homme est passé, qu’il a délicatement décollé la mèche de l’écran, en prenant soin de ne perdre aucun poil. Après, il l’a reniflée et l’a rangée dans son portefeuille, juste à côté d’un trèfle à quatre feuilles desséché et d’une image de Saint Christophe. Ça lui fera un bon gri-gri pour éloigner l’ennui et sa peur de vieillir.

Sais-tu que quelques semaines après notre projection privée, j’ai acheté une vidéo porno qui s’appelait Jumping Jackie ? Deux heures de confessions érotiques en couleurs et soupirs. Du pur bonheur. Alors, j’ai pensé que nous aurions pu en tourner une version française, quelque chose qui aurait eu pour titre Insatiable Corie ou Corie de A à Z, enfin surtout Corie à la lettre X. J’imaginais une vingtaine de séquences, l’abécédaire de Corie : aguicher, baiser, caresser, déshabiller, enculer, foutre, goder, haleter, initier, jouir, lécher, masturber, niquer, orgasmer, peloter, queuter, ruisseler, sucer, trousser, uriner, ventouser, zober… Dommage qu’il manque des lettres !

 

ELLE. Après ton accident, tu es resté cloué sur un lit avec les deux bras et une cheville dans le plâtre. Ça a duré un mois entier. À l’hôpital, c’était moi, en tenue blanche d’infirmière, qui venais te faire ta toilette matinale. C’était arrivé très loin de chez toi et ta femme m’avait fait comprendre au téléphone qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper de toi : elle aimait trop sa liberté. Les médicaments et la chaleur excessive te maintenaient dans un demi-sommeil comateux… Ou peut-être faisais-tu semblant de ne pas me reconnaître. Souvent, je profitais de la situation pour te branler et te sucer la bite. Tu ne disais rien.

Et puis, un jour où tu avais le regard presque lucide, je t’ai fait une petite injection dans la verge. Tu as dû sentir une vague de chaleur t’inonder le membre, les couilles et tout le reste. J’ai déboutonné ma blouse sous laquelle j’étais nue, intégralement. Je t’ai montré mes seins, mon ventre, ma touffe fendue de désir. Voilà ta bite qui prend des dimensions jusque-là ignorées. Tu te retrouves avec une érection phénoménale, bandé comme un ressort de jouet tendu à tout rompre. J’ai grimpé sur le lit, je me suis ouverte au-dessus de toi, un genou de part et d’autre de ton corps immobile, et je me suis seringué ta bite directement dans le cul. D’où tu étais, tu pouvais tout voir, surtout ma vulve béante, huileuse. Je suis sûre que tu mourais d’envie d’y glisser les doigts, mais tu étais prisonnier de ta gangue de plâtre. Un vrai supplice de Tantale. Tout ce que tu pouvais faire, c’était te cambrer pour me la mettre au plus profond.

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Lundi 23 février 2009 1 23 /02 /Fév /2009 17:59

Dans un ouvrage paru en 1973 aux Editions Heni Veyrier, ayant pour titre " Le musée du Fétichisme" j'ai déniché cette photo extraite du film "Irma La douce" de Billy Wilder ( 1963). J'ai immédiatement fait le rapprochement avec une oeuvre de Jean-Marie Poumeyrol parue dans son premier albun de dessins édité par Eric Losfeld. Le dessin a pour titre "La boutique sombre" et  est daté d'avril 1971. Intéressant non ?

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Dimanche 22 février 2009 7 22 /02 /Fév /2009 17:20


Il y a quelques jours, la chaîne TCM rediffusait "Le Charme discret de la Bourgeoisie" de Luis Bunuel. Je me souviens de l'avoir vu en salle lors de sa sortie de 1972. Presque 40 ans plus tard, comme lors de sa sortie, je n'ai eu d'yeux ni pour Delphine Seyrig, ni pour Bulle Ogier pourtant très sensuelles mais pour tous mes regards s'attardaient sur Stephane Audran... Je ne voyais qu'elle. Elle était resplendissante, majestueuse, quasiment royale. L'émotion était intacte.  Pour tout dire, je bandais, comme j'avais bandé naguère à chacune de ses prestations... Comme dans "Coup de Torchon" où j'ai tant rêvé de glisser moi aussi mes mains sous sa robe à fleurs...

Stephane Audran reste pour moi l'actrice la plus sensuelle, la plus belle. J'aime son corps, sa voix, ses regards, tout...
Rien que pour elle, j'ai composé ce modeste poème.

Le charme trop discret
De votre robe d'ancolie
Cachait le grand secret
De vos hanches fleuries.

J'aimais, et j'aime encor,
Le galbe de vos mollets,
La pulpe de vos lèvres d'or
Et de votre cul le ballet.

Bienheureux furent les hommes
Qui vous prirent la main,
Vous sucèrent les seins
Et croquèrent avec vous la pomme.


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Vendredi 20 février 2009 5 20 /02 /Fév /2009 13:26

Encore les pubs Stressless qui décidément se prêtent bien au détournement. Juste pour sourire...

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Jeudi 19 février 2009 4 19 /02 /Fév /2009 12:51

Bukowski était quand même le roi des histoires glauques, des contes de fées à dormir debout, comme ce qui va suivre :

Extrait de la nouvelle « Trois poulets »

«  Une fois, je glandais dans un bled au Texas et je suis tombé sur une fille, un châssis superbe, mariée à un vieux nabot tout ratatiné avec un air mauvais et une maladie bizarre qui le faisait trembler des pieds aux cheveux. Elle le trimbalait dans un fauteuil à roulettes, et j’imaginais le nabot en train de foncer sur ce magnifique tas de chair. Je les ai pris en photo, et j’ai fini par connaître toute l’histoire. Quand elle était gosse, elle s’était enfilé une bouteille de Coca dans le con. Impossible de la sortir. Elle avait dû aller chez le toubib, et l’histoire avait circulé. Sa réputation était faite, mais elle ne s’était jamais décidée à déguerpir. Plus un type n’avait voulu d’elle, sauf le nabot avec ses frissons. Lui s’en foutait, il s’envoyait le plus beau cul de la ville. »

 

ou encore des scènes de cul bien balancées, comme celle où le mari regarde sa femme se faire prendre sans ménagement par le narrateur venu parler littérature.

Extrait de «  Le jour où nous avons parlé de James Thurber »

« On a vidé les bouteilles et j’ai retrouvé dans le frigo de quoi nous occuper un moment. Ensuite, je ne sais plus. Je crois bien que, saisi de folie, j’ai déchiré la jupe de Wendy – si on peut appeler ça une jupe. Je suis tombé sur un minuscule petit slip. J’ai retroussé la jupe et le soutien-gorge. De la loche ! Je voulais de la loche ! Eh bien, j’en ai eu, et quelle loche ! Je lui ai léché le bouton, je l’ai tétée et j’ai tordu cette loche dans ma main, jusqu’à faire hurler Wendy, et là j’ai fourré ma langue dans sa bouche pour boire ses cris.

Je l’ai déshabillée. Ah ! ses jambes. Ses cuisses de nylon ! Je l’ai sortie de son fauteuil, j’ai arraché le slip. Puis, j’ai mis le paquet.

- André, oh ! André.

Par-dessus son épaule, j’apercevais le type qui se branlait dans son fauteuil.

Je l’ai prise debout, et nous avons fait un sacré bout de chemin dans le living d’André. C’est moi qui conduisais, on se cognait aux chaises, on a cassé les lampes. Je la tenais allongée sur la table de bridge quand j’ai senti les pieds craquer. J’ai réussi à me remettre debout avant que la table ne s’aplatisse comme une galette.

-Oh ! André.

Elle s’est mise à trembler des pieds aux cheveux, comme un agneau qu’on égorge sur l’autel. Elle ne tenait plus debout, elle perdait la tête. Je me suis contenté de lui laisser mon outil dans le ventre et je l’ai maintenue comme ça, comme un poisson qu’on vient d’harponner. En un demi-siècle, j’avais eu le temps d’apprendre des trucs. Elle planait complètement. Ensuite, je me suis renversé en arrière et je l’ai baisée comme un malade. Je voyais sa tête ballotter comme celle d’un pantin, je voyais son cul. Elle a joui une fois de plus, juste avant moi. Là, j’ai bien cru mourir. Elle aussi, je crois. »

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Mercredi 18 février 2009 3 18 /02 /Fév /2009 14:21


Charles Bukowski.(
1920-1994) Contes de la Folie Ordinaire. Recueil
de nouvelles datées de 1967-1972. Première parution en France en 1977 aux éditions le Sagittaire, puis en 1981 chez Grasset. Edition livre de Poche, 1988.

 

La machine à baiser

Le narrateur se rend avec son pote Mike l’Indien chez un certain Von Brashlitz ( ancien nazi) qui a mis au point une machine à baiser tout à fait originale.

 

« Et voilà le vieux cochon, avec son verre de schnaps à la main et ses lunettes à double foyer, on se croirait dans un vieux Fritz Lang. Il y a déjà quelqu’un, une petite nana, trop jeune à mon goût, l’air filiforme et costaud à la fois.

Elle croise les jambes en envoyant toute la gomme : genoux en nylon, cuisses en nylon, et ce petit coin où les bas se terminent en laissant voir un bout de peau. Elle est toute cul et seins, jambes en nylon, yeux bleus porcelaine qui pétillent…

- Messieurs, ma fille Tania… (… ) Je suis un artiste, un inventeur ! la MACHINE A BAISER existe, c’est ma fille, Tania… Tania, viens t’asseoir sur les genoux du monsieur !

Tania se lève en riant et saute sur mes genoux. Ça une MACHINE A BAISER ? je n’arrive pas à y croire ! Sa peau est en peau, en tout cas ça y ressemble, et sa langue se promène dans ma bouche, elle n’est pas mécanique, chacun de ses mouvements répond aux miens, unique.

Me voilà très occupé, j’arrache sa blouse, je m’infiltre du côté de sa petite culotte, plus excité que jamais, et là nous perdons les pédales ; on se lève et je la prends debout, les mains pendues à ses longs cheveux blonds, je lui tire la tête en arrière puis je me penche pour lui ouvrir le cul, sans arrêter de ramoner, elle jouit, je la sens vibrer et je la rejoins là-haut.

C’est le meilleur coup de ma vie ! »

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 17 février 2009 2 17 /02 /Fév /2009 16:05

MOI. Malgré l’hiver, tu avais tenu à nous montrer la maison de ton enfance, une ferme où habitait encore ta mère, veuve depuis très longtemps. C’était un jour de givre et de vent qui nous picorait les joues. Les arbres de la cour étaient entièrement nus, la terre durcie par le gel. Julia et ton mari étaient restés dans la maison. On n’en parlait pas, mais on savait qu’ils allaient baiser dans une des chambres à l’étage, sur un des grands lits froids.

Les bêtes étaient à l’étable : des vaches aux croupes haut perchées, quelques moutons habillés pour l’hiver et puis, tout au fond, dans une stalle à l’écart, un petit âne gris, solitaire et docile. À ton approche, il se mit spontanément à bander, comme s’il t’avait reconnue. Alors, sans aucune hésitation, tu te glissas sous lui et, couchée sur la paille, tu le branlas vigoureusement des deux mains. Lorsque son membre ténébreux commença à suinter de désir, tu relevas ta robe. Malgré le froid, tu étais nue là-dessous : ta fourrure te tenait chaud. La bite de l’âne rentra tout entière, sans problème. Les fesses sur une botte de paille, le ventre en l’air, tu le pompais avec ardeur. Quand il jouit, il se mit à braire, mais pas fort, tout doucement, comme s’il chantait. Les giclées de son sperme dans ton vagin te secouèrent violemment, pareilles à des décharges électriques. Tu avais les yeux révulsés, je te crus évanouie. J’avais peur pour toi.

Maintenant, le foutre épais de l’âne débordait de ta vulve et tombait goutte à goutte sur la paille. Souriante, tu t’en barbouillais le ventre et les seins.

Après, tu m’as sucé. Je me souviens avoir pensé que tu devais me trouver minuscule, et pour tout dire un peu ridicule… Il faut dire que de ta main libre, tu continuais de caresser la bite de l’âne qui pendait sous son ventre, presque jusqu’à terre.

 

ELLE. Rassure-toi, je ne t’ai jamais trouvé ridicule ; déroutant parfois, mais jamais ridicule. Je pense au jour où nous nous sommes rencontrés dans un sex-shop de la rue Saint-Denis. Je cherchais un double gode vibrant avec éjaculateur de foutre artificiel. Je voulais faire une surprise à Jean. Tu as prétendu te trouver là par le plus grand des hasards, mais je te soupçonne de m’avoir suivie depuis ma descente du train. Tu en étais bien capable. Comme tu avais l’après-midi devant toi, tu m’as proposé qu’on prenne une cabine vidéo pour une heure. Là-dedans, c’était tout petit et sombre, avec un petit canapé double juste devant l’écran. Ça sentait le sperme frais. À peine la porte refermée, je me suis sentie mouiller. Pendant que tu tripotais les boutons de la télécommande pour nous chercher le film le plus obscène, j’ai commencé à me branler. Tu as fini par nous trouver un film brésilien, avec un transsexuel, le genre de créature avec des seins siliconés, un membre en béton et un rectum aussi souple qu’un vagin en bonne et due forme. Mis en scène en compagnie d’un couple hétéro standard, ça donnait libre cours à de multiples combinaisons à trois. Les acteurs étaient beaux, les figures plaisantes. Alors, on s’est mutuellement branlés, puis on a baisé sur le petit canapé en skaï.

En partant, on a laissé, collée dans un coin de l’écran, une petite mèche de ma touffe enduite de ton foutre encore chaud. Il y en a qui gravent leurs noms dans l’écorce des arbres, d’autres qui les écrivent sur les murs des portes cochères… Les plus célèbres laissent l’empreinte de leurs mains dans le ciment frais. Nous, on colle des poils de cul enduits de sperme sur des écrans de télévision, c’est moins banal. Crois-tu que depuis ce jour-là quelqu’un a fait le ménage ?

 

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Lundi 16 février 2009 1 16 /02 /Fév /2009 16:54

Aux éditions Cornélius collection Solange, vient de paraître un recueil de dessins et histoires complètes de Crumb ( période 1967 à 1999). Le titre résume à lui seul le propos de cet album. On y retrouve les constantes de l'univers érotiique de Crumb : fétichisme des gros culs, des jambes féminines et plus particulièrement des mollets musculeux... Je ne saurais que vous conseiller l'acquisition de cet album indispensable
Je vous ai sélectionné pour vous mettre l'eau à la bouche 5 illsutrations : la couverture de l'album ainsi que 4 dessins extraits des carnets de Crumb.


























En prime, je vous ai trouvé sur internet une photo amateur d'une nana qui ressemble en chair et en os à un fantasme de Crumb . Ne dirait-on pas un dessin devenu vivant ?

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Samedi 14 février 2009 6 14 /02 /Fév /2009 11:59


Le numéro 27 de Fascination était un spécial cinéma. Il établissait le palmarès des films les plus érotiques de l'histoire du cinéma. En tête, arrivait "L'empire des sens" de Nagisa Oshima ( 1975). Je vous épargne la suite de la liste... Mais cela m'a donné l'idée d'établir mon top 10 des films que je considère comme les plus érotiques( hors films porno ). Il ne s'agit pas nécessairement du film dans sa totalité, mais parfois de quelques scènes. Les voici donc, en vrac, il n'y a pas à proprement parler de classement
1) La Bête de Valérian Borowczyk ( 1975 ). En particulier la séquence du début où l'on assiste à une saillie de chevaux dans la cour du château ainsi que la longue séquence finale où la jeune fille baise avec la bête jusqu'à ce que cette dernière en meure d'épuisement et de plaisir.

2) Le Journal d'une femme de chambre de Luis Bunuel ( 1964), rien que  pour Jeanne Moreau en soubrette.

3) La fiancée du pirate de Nelly Kaplan (1969), avec Bernadette Lafont, absolument fantastique.

4) La facteur sonne toujours deux fois de Bob Rafelson (1981). L'affiche du film est déjà tout un programme, génialement sexy.

5) Canicule de Yves Boisset (1984) où l'on découvre une Miou-Miou en grande forme et très chaude. à revoir ! (désolé, pas d'image )
6) Une journée particulière d'Ettore Scola ( 1977), pour la beauté majestueuse et sereine de Sofia Loren, femme au foyer délaissée et sensuelle.

7) Le Lauréat de Mike Nichols (1967). Difficile d'oublier les bas de Madame Robinson !


















8) Dernier amour de Dino Risi (1977) avec Ornella Muti en femme de ménage dans une maison de retraite pour artistes..

9) Les Diables de Ken Russel ( 1971). Les possédées de Loudun vues par un cinéaste déjanté, cela donne un film sulfureux et sacrément chaud !

10) Le dernier tango à Paris de Bernardo Bertolucci (1972) pas nécessairement pour la fameuse scène de sodomie au beurre, mais pour toutes les séquences où Maria Schneider et Marlon Brando se retrouvent dans l'intimité. Fabuleux !



et pour terminer, voici un bonus qui n'a rien à voir, une photo d'Emmanuelle Arsan. Je vous laisse lire la légende, elle parle d'elle-même. (photo parue en page 50 de Fascination 27 )
Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 11 février 2009 3 11 /02 /Fév /2009 08:37

MOI. Cette histoire de manuscrit oublié me rappelle un de nos après-midi ensoleillés au bord d’un torrent de montagne. Nous avions pique-niqué tous les quatre sur l’herbe et sans doute abusé du vin de Savoie. Julia et Jean avaient néanmoins entrepris une randonnée digestive vers les sommets. Nous avions sagement opté pour une sieste.

Tu t’es endormie aussitôt, allongée sur le ventre, les fesses à l’air, les cuisses écartées, bien cambrée, le cul tendu vers le ciel sans nuages. J’ai caressé les poils magnifiques qui poussent entre tes fesses. Je t’ai léchée aussi, noyant ta vallée intime de salive épaisse. Et, tout en enfonçant mes doigts dans tes deux trous bienveillants, je pensais au titre du roman de Balzac, Le Lys dans la Vallée.

 

ELLE. En voiture. On file sur l’autoroute qui déroule son large ruban noir à travers le pays. On voyage, tous les deux, comme un vieux couple aguerri aux tête-à-tête. Tu conduis. Il fait chaud, très chaud. Notre voiture n’est pas climatisée, alors on roule toutes vitres baissées. J’ai soulevé ma jupe pour me ventiler la touffe. Il y a des routiers qui klaxonnent quand on les dépasse. Ça te fait tellement bander que tu dois t’arrêter à la prochaine aire de repos. Tu finis par nous trouver une place entre les remorques de deux énormes camions qui nous font aussi de l’ombre… Tu me branles des deux mains. Je te suce. Par les vitres ouvertes, on entend le grondement incessant du fleuve de voitures qui filent vers le Sud. Ça sent le gasoil à plein nez. Je suis si excitée que, pour me finir, je baise avec le levier de vitesses.

Quand on repart, le levier est comme beurré de foutre. Tu remets le moteur, tu veux passer la première et puis tu cales…


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