Mercredi 25 juin 2008 3 25 /06 /Juin /2008 14:41

       Comme tous les grands médias, votre blog préféré va prendre ses quartiers d'été. Cela ne signifie pas du tout un arrêt des programmes, bien au contraire. Pendant que je consacrerai l'essentiel de mon temps à travailler à mon dernier roman, je vous propose une promenade dans ma bibliothèque érotique personnelle. Il se trouve que je suis l'heureux propriétaire de la collection complète de la revue "Fascination" dont le premier  numéro date de avril 1978 et le dernier ( le numéro 27) de 1985. Vous voici donc embarqués dans l'exploration de l'univers troublant des fantasmes d'antan... Alors bon voyage, si le coeur vous en dit...
Fascination N° 1

Le sommaire annonçait 3 grands dossiers : le premier consacré à Pierre Louÿs, photographe de l'érotisme en Afrique du nord, le second à Sarah Bernhardt, le troisième au fantasme de la zoophilie.


Outre ces 3 titres aguicheurs, on pouvait découvrir quelques suppléments non dénués d'intérêt, comme un "eight-pagers", petit fascicule de BD porno des USA mettant en scène des stars d'Hollywood, ainsi qu'un dossier consacré à un film "coquin" des années 20, en l'occurrence "Shéhérazade" (1927) et une chronique intitulée "Eros musicien" décortiquant les paroles d'une chanson égrillarde des années folles, ici " À la foire d'Asnières" signée d'un certain Dorville dont voici le dernier couplet :
"Bref, tout l'mond' se tire,
Mais moi sans rien dire
Près d' la gross' femm' le coeur embrasé
Je reste et veux lui rendre un baiser, 
Mais ell' sans se formaliser
Esquisse un sourire
Présente un' tir'-lire :
" Mon chéri, m' dit-elle en m'embrassant, 
Mon chéri, m' dit-elle en m' la tendant
Je t'en prie, mets-moi quéqu' chose là-d'dans"
Je m'suis fouillé mais n'ayant plus d'sous
J'suis parti sans rien mettre du tout.

En illustration : la couverture du n°1, 3 photos de Pierre Louÿs et 1 vignette du "eight pagers" mettant en scène Greta Garbo. La 3ème photo de Pierre Louÿs servait à la fois d'illustration au dossier qui lui était nominativement consacré ainsi qu'à celui du dossier " Les Bellles et les Bêtes "  Remarquez au passage le doigt fureteur de la femme noire qui se branle "tranquillement"  Je trouve ce cliché super bandant, pas vous ?

   

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 23 juin 2008 1 23 /06 /Juin /2008 18:16

17 janvier. Sur internet, des cons, toujours des cons ! Cons velus, cons tout nus, convenus.
11 février.Lu cette information : la DS Citroën avait ceci de particulier qu'on ne pouvait déverrouiller la portière avant-droite ( celle du passager avant) de l'intérieur. Pour faire monter quelqu'un, ou en l'occurrence quelqu'une, le conducteur devait donc sortir et faire le tour de la voiture afin d'ouvrir la portière à sa passagère, si bien que les possesseurs de DS passaient , et sans doute malgré eux, pour des hommes d'une galanterie exemplaire.
13 septembre.Choses vues, en fin d'après-midi au supermarché. Trois filles dans les rayons habillement femme. C'est l'été. Elles sont en tenue légère, surtout deux d'entre elles. Ces deux-là sont les plus provocantes : la première, un peu boulotte, cheveux bruns, yeux très maquillés porte une jupe ultra-courte et un haut moulant ; la seconde, en pantalon blanc chemisier assorti largement déboutonné qui laisse déborder une forte poitrine à peine contenue par un soutien-gorge noir qui ne lui couvre que les tétons. La troisième, plus grande, en tenue plus conventionnelle - pantalon et tee-shirt - les accompagne avec en main un appareil photo numérique. Elles ont une vingtaine d'années, pas plus. Les deux premières se choisissent des fringues et des sous-vêtements et partent les essayer dans les cabines d'essayage, une sorte de couloir un peu en retrait, avec plein de miroirs sur les murs. La responsable du rayon les surveille du coin de l'oeil mais les laisse faire, peut-être par crainte d'un incident ou d'un esclandre... Les filles se changent en laissant la cabine entrouverte, rideau à moitié écarté... L'autre les photographie dans des poses obscènes : elles exhibent leurs seins, leur cul et même leur chatte, accroupies au fond de la cabine... Je surprends des caresses en solitaire ou échangées. leur manège dure un bon quart d'heure... Enfin, elles remettent tout en place et finissent par quitter le rayon sans rien acheter. Plus tard, je les retrouve à la caisse voisine de la mienne : elles n'ont quasiment rien dans leur caddie ( deux bouteilles de Coca et des bricoles à grignoter) . La grande prend toujours des photos; Elles rigolent haut et fort.
 
15 septembre. Amour, comme la voiture, souvent en panne.
16 septembre. Si I** me proposait de baiser, je crois que je ne dirais pas non. Elle a beau être blonde, elle doit avoir une belle touffe, en forme de coquille Saint-Jacques... En plus, il paraît qu'elle a ses règles deux fois par mois ! Je ne sais pas pourquoi, mais ça la rend bigrement intéressante. Je m'imagine qu'elle doit avoir aussi deux périodes de rut postmenstruels, où elle doit être féconde mais surtout excitée comme jamais et mouillée en permanence. Le genre de femme avec laquelle il ne faut pas oublier ses capotes.¨Pas mal l'idée de la chatte en forme de coquille Saint-Jacques... Esparbec pour sa part parle de "sexe en carapace de tortue", c'est aussi une belle trouvaille !
30 octobre. Mon oncle est mort. Ce n'était pas un oncle d'Amérique. Il s'appelait Marcel, marcel qu'il portait avec tant d'élégance quand il était encore jeune et bel homme.   

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Dimanche 22 juin 2008 7 22 /06 /Juin /2008 15:58

Daté de 1783, l'ouvrage est sans aucune contestation possible de Mirabeau et largement autobiographique. Il a été récemment réédité aux éditions de la Musardine. Les extraits que je vous propose datent de la réédition de 1976 d'Eurédif dans la collection "Aphrodite classique".
page 26-27. ( appréciez au passage la remarque sur les goûts esthétiques des Américains et aussi les dialogues où l'on voit que les films porno n'ont rien inventé ! )
       " En attendant, je me rends le lendemain, à sept heures du soir, chez mon Américaine. Je trouve de la magnificence, un gros luxe, beaucoup d'or placé sans goût...(...) Nous restons seuls, ma belle se plonge sur un sopha ; sans s'amuser à la bagatelle, je saute dessus ; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge brun ; mais dure comme marbre, un corps superbe, une motte en dôme, et la plus belle perruque... Pendant la visite, ma belle soupirait comme on beugle, semblable à la cavale en furie ; son cul battait l'appel et son con la chamade... Sacredieu, une sainte fureur me transporte, je la saisis d'un  bras vigoureux, je la fixe un moment, je me précipite... ö prodige.. Ma bougresse est étroite... En deux coups de reins j'enfonce jusqu'aux couilles.. Je la mords... Elle me déchire... Le sang coule... Tantôt dessus, tantôt dessous, le sopha crie, se brise, tombe... La bête est à bas ; mais je reste en selle ; je la caresse à coups redoublés..." Va mon ami... va... foutre... Ah !...Ah!... va fort!... Ah !... bougre...Ah ! que tu fais bien ça. Ah ! ah ! ah !... Sacredieu, ne m'abandonne pas... Ho, ho, ho, ... encore... encore... V'la que ça vient... À moi... à moi... enfonce, enfonce..." Sacré bougresse ! son jean-foutre de cul qui va comme la grêle m'a fait déconner... je cours après... Mon vit brûle... je la rattrape par le chignon (ce n'est pas celui du cou) ; je rentre en vainqueur... " Ah ! dit-elle..  je me meurs..." foutue gueuse !... je grince les dents... "Si tu ne me laisses pas décharger, je t'étrangle..."  Enfin, haletante, ses yeux s'amollissent ; elle demande grâce... Non, foutre... point de quartier... Je pique des deux... ventre à terre... Mes couilles en fureur font feu ; elle se pâme... Je m'en fous, je ne la quitte que quand nous déchargeons tous deux le foutre et le sang  ensemble... "
page 37-38. (  après la partie de cartes, avec  la tante de Julie )
 " Je parcours des mains et des pieds les vieux charmes de ma dulcinée... de gorge... je lui en prêterais au besoin... Des bras longs et décharnés, des cuisses grêles et desséchées, une motte abattue, un con flétri, et dont l'ambre qui le parfume, à peine affaiblit l'odeur naturelle... Enfin, n'importe, je bande ; je ferme les yeux ; j'arpente mon haridelle, et j'enfourne. Ses deux jambes sont passées par-dessus mes épaules ; d'un bras vigoureux je la chausse sur mon vit. Une bosse, d'une grandeur honnête que je viens de découvrir me sert de point d'appui pour l'autre main. Son cou tendu m'allonge un déplaisant visage, qui, gueule béante, m'offre une langue appesantie, que j'évite par une forte contraction de tous les muscles de ma tête. Enfin, je prends le galop... ma vieille sue dans son harnais ; sa charnière enrouillée s'électrise, et me rend presque coup pour coup ; ses bras perdent de leur raideur, ses yeux tournent, elle les ferme à demi ; et réellement, ils deviennent supportables... Sacredieu, j'enrage, cela ne vient pas ; je la secoue... et tout à coup la bougresse m'échappe... Foutre, la fureur me prend, je m'échauffe ; le talon tendu comme une colonne, je la presse, je l'enlève ; la voilà qui marche... " Ah ! mon ami ! mon petit ! ah ! mon coeur !... Je me meurs... Ah ! je n'y comptais plus... ah ! ah ! ah ! ... je dé...dé... charge... mon cher ami, je décharge... "

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Mardi 17 juin 2008 2 17 /06 /Juin /2008 14:39

23 septembre. Entendu à France Inter. Une journaliste,  Caroline Cartier, pose des questions à des enfants dans une cour d'école. Le sujet du jour, ce sont les précautions à prendre avec des inconnus : refuser les bonbons, de monter dans leur voiture ou de leur donner son adresse, etc. Il y a un petit garçon qui dit : "Sinon, on peut se faire kidnapper !" Derrière lui, on entend une petite voix de gamine qui reprend :" Oui, on se fait canaper !" La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on... 
12 octobre.Seconde visite chez une professionnelle, enfin plutôt occasionnelle. Autant la première visite avait été désastreuse ( voir le 4 mars ) autant celle-ci ne manquait pas de charme. Femme de 35 ans, de type méditerranéen, polie, agréable, souriante, douce et accueillante ( c'est le mot juste ). Belle touffe noire, très fournie, épaisse. Vulve large aussi, profonde. Elle avait tout prévu... Je ne connais même pas son nom.
25 octobre. Branlons-nous jusqu'à la mort... Si la vie a encore un sens.



























25 novembre.
Saint Catherine : ton désir prend-il racine ?
3 décembre.Au supermarché, je croise B* ( voir 16 mai . Elle sortent poussant son caddie, je rentre les mains libres. On se fait la bise, les quatre conventionnelles régionales. Elle me dit :" C'est la course, on est toujours pressés". Je lui réponds qu'on est tous dans la même situation. Elle s'en va... Elle est toujours aussi désirable. Il parait qu'elle est couturière, qu'elle retouche des vêtements pour des particuliers... Elle est retoucheuse... et toucheuse ? Attoucheuse ?
Je me souviens que le jour du pique-nique de printemps, son mari était venu avec son ordi portable pour montrer des photos des enfant lors des différentes compétitions de l'année passée. Puis en fin d'après-midi, une fois bien chauffé par le soleil et le rhum, il avait montré aux hommes, toute une série de photos X stockés sur son disque dur... Tel que je le connais et que je la devine, je suis sûr que, quelque part, dans un dossier connu de lui seul, avec code d'accès secret, il garde des photos obscènes de sa femme. Même pas des photos de charme, mais directement des photos hard. j'en suis intimement persuadé. Elle ne peut rien lui refuser, elle lui doit tout. Ces choses-là se sentent...
4 décembre.Se masturber, est-ce baiser par défaut ? Non, c'est du pur bonheur, au même titre qu'un film de Kubrick, qu'un portrait de Modigliani, qu'un récital de Maria Callas, qu'une gamine de Balthus, qu'une veuve callipyge de Clovis Trouille, qu'un roman de Gabriel Garcia Marquez, qu'un poème d'amour d'Alfred de Musset, qu'une valse de Chopin, qu'un site de cul sur internet, qu'un beau timbre-poste, qu'une étiquette de Château Margaux, qu'un Paris-Brest, qu'une gorgée de Sauternes, qu'une lettre d'un ami qu'on croyait perdu, qu'un souvenir de première fois...
11 décembre.Fantasme. mardi 15 novembre, le patron m'envoie en urgence pour un dépannage en centre-ville. Il est 14 heures. C'est dans une petite bijouterie : plus d'électricité dans l'arrière-boutique et système d'alarme en carafe. La patronne est un peu paniquée, elle est seule. Je suis accueilli comme le sauveur. Avec sa lampe torche, elle me guide jusqu'au tableau électrique, dans un petit placard sombre au bout d'un couloir. Rien de bien grave : l'installation est vétuste. Il suffit de remplacer un fusible et la batterie de secours du système d'alarme. Elle m'éclaire avec la torche. Le magasin n'ouvre qu'à 15 heures. Quand c'est terminé, elle me dit :" Je ne sais comment vous remercier !". Je le regarde dans la lumière revenue du couloir : elle a une cinquantaine d'années, blonde sans doute décolorée. Elle porte des lunettes et un tailleur rose-beige. Elle est plutôt dodue, avec une grosse poitrine. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je lui pose la main droite sur la hanche : soit je me prends une bonne gifle, soit c'est gagné... En retour, elle pose sa main baguée directement sur ma braguette. Et nous voilà tous les deux à nous caresser dans l'étroit couloir. Je fourrage sous sa jupe de tweed, elle sent bon le parfum de luxe. Dessous, elle porte des bas couleur chair et une culotte en dentelle...Sa touffe est châtain foncé, elle mouille. On se branle, on se suce à tour de rôle. C'est la sonnerie de son portable qui nous arrête : son mari qui vient aux nouvelles à propos de la panne. Elle se rajuste :" C'est réparé, mon chéri, l'électricien a fait le nécessaire. À ce soir, je t'embrasse moi aussi." C'est tout.


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Mardi 17 juin 2008 2 17 /06 /Juin /2008 10:06

10 janvier. Vu à Paris, sur un large trottoir près de la Place de l'hôtel de ville, en face du BHV, une grosse femme noire, encore jeune,  au fessier imposant, en jupe de cotonnade bariolée, à quatre pattes au-dessus d'une bouche d'aération du métro. Elle psalmodiait une sorte de mélopée triste... Autour d'elle, son bric-à-brac de SDF fait de cartons, sacs plastique, lambeaux de couvertures... Il faisait un vent glacial et une température de deux degrés. Je songeais à ses rêves d'occident, à ses illusions perdues, à son destin qui l'avait menée jusque-là, jusqu'à cette grille absurde sur un trottoir de Paris... C'est sans doute aussi cela, la mondialisation.
20 janvier. Facile : le chameau blatère, l'homme déblatère.
9 février. Il était une fois un homme avec une si petite bite qu'on l'avait appelé Virgule.
22 février. En grand uniforme noir et blanc, la pie arpente la cour de son pas de majordome. Elle veille à ce que chaque chose soit à sa place ; elle ne supporte pas le désordre.
4 mars.Voyage à F... Aucune poésie, mais du sordide, du brutal. Après, il ne reste plus que la honte de soi-même, la honte de s'être livré à cette transaction sordide. La femme était laide, d'une immense tristesse rance... Et pourtant, il y avait ce ventre envahi d'une pilosité clairsemée, cette crevasse humide et chaude, grande ouverte. J'étais venu pour ça... D'une certaine façon, on peut dire que j'en ai eu pour mon argent. Qu'est-ce que j'étais allé m'imaginer : de la beauté, du fantasme devenu réalité, du glamour ?
4 mai. Séance de pose pour des photos X. Elle est très mouillée. Sexe gonflé de désir... Sublime.
16 mai. Pique-nique entre presque inconnus. Parmi tous, il y a un couple : lui travaille dans la finance, elle est femme au foyer. Lui français pur jus, elle maghrébine, la quarantaine, brune, bien taillée. Une poitrine généreuse, un cul sublime à en juger par les rondeurs de son jean... Et grande avec ça ! Côté face, ce grand triangle à la très large base inversée... Non pas triangle, plutôt trapèze. Je devine tout : le moelleux du pubis, la fourrure abondante dont je traque les indices sur ses tempes, sur sa nuque découverte... Je regarde ses lèvres pour voir sa bouche secrète, son nez pour deviner la grosseur de son bouton nacré... Elle respire la fente épaisse, la vulve juteuse, la chatte velue... Il paraît qu'elle s'appelle B* Ah ! Si j'avais le temps, si j'osais, j'y mettrais tout mon courage et mon ardeur n'aurait plus de fin...
29 mai. Gala bisannuel de danse. Tous ces ventres plats, ces seins juvéniles, ces corps écartelés, ces déhanchements lascifs, ces poses provocantes. Par centaines, jusqu'à l'écoeurement visuel. 
29 juin.Il y a sur Internet des merveilles pileuses. J'en reviens toujours, et parfois malgré moi, à ce fantasme pileux qui occupe de plus en plus de place dans ma vie. Il faudrait d'abord inventer des mots nouveaux pour ces chattes, ventres et entrefesses velus : ne pourraient-ils pas être touffeteux ou touffelus ? Les amateurs pourraient se regrouper en association, avec des statuts, un président, un secrétaire, un trésorier, et une revue... Tout cela doit bien exister ?  

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Vendredi 13 juin 2008 5 13 /06 /Juin /2008 17:37

Anonyme sous-titré " moeurs des petites dames de ce temps" publié pour la première fois à Bruxelles en 1868. Réédité en 1980 aux éditions J.C Lattès ( collection "les Classiques interdits") avec une préface de Gilbert Sigaux. Ces entretiens  se présentent sous la forme de dialogues théâtraux avec alternance de conversations et de longues didascalies où les acteurs passent à l'action.
Passage page 73 :( dessins de Hugdebert)                                                                                          
                                                                                   CAROLINE
" Viens, mignonne ; mets-toi à cheval sur ma tête, les cuisses très écartées, de manière que mes yeux puissent voir facilement ce qui se passera au-dessus d'eux, et que ma langue soit à portée de rendre service à ton affamé minon. Te voilà placée on ne peut mieux ! Penche-toi maintenant en avant. Avec tes mains, empoigne ferme mes fesses. Petite pressée, attends donc... pas encore... et vous, monsieur le sodomite, à genoux  entre les jambes de Marie, votre vit en main, pointé sur le trou à perforer... Marie, tiens donc bien ton derrière levé ! ... Pas là, maladroit ! Vous êtes trop bas ; vous glissez chez le voisin... Plus haut ... tenez, laissez-moi vous diriger... Vous y êtes enfin ! À la rescousse à présent ! que chacun fasse son devoir, et Vénus pour tous !
( Marie, en fervente et vaillante sectatrice du culte de Paphos, reçoit les premiers assauts avec tant d'intrépidité, que l'introduction d'un si gros membre dans son cul se fait sans le plus petit mouvement de sa part, et que, si Caroline ne suivait des yeux le mouvement de l'opération, elle ne pourrait croire à la prise si subite d'un passage aussi étroit. Malgré l'âpreté de ses sensations, Marie n'a pas un instant interrompu sur son amie le service de sa langue et de ses doigts. Les plaisirs qu'elle donne, comme ceux qu'elle reçoit, ne font que stimuler davantage les mouvements de son derrière. Quant à Caroline, placée comme elle est, elle voit aller et venir ce superbe vit dans le trou mignon de sa cousine. Elle sent parfois frôler sur son front  les deux compagnons qui se balancent  au-dessus de sa tête ; aussi l'excitation est si forte que, malgré sa volonté de retenir sa jouissance, elle atteint la première le but ; mais, en bonne fille, elle n'en continue pas moins à augmenter de tout son pouvoir le plaisir de ses amis. Un frisson général, suivi de la cessation de tout mouvement, annonce qu'au-dessus d'elle la crise sublime est arrivée. la voluptueuse spectatrice n'a pas encore quitté sa place ; elle veut tout voir jusqu'à la fin, même la
retraite de l'assiégeant ; ce qui fait qu'elle reçoit sur les yeux, par le fait même de cette retraite, quelques gouttes de sperme.)
                                                                             CAROLINE
                                          ( se débarrassant d'entre les cuisses de Marie )
Fichtre ! voyez le maladroit ! Me voilà aveuglée !
  

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Vendredi 13 juin 2008 5 13 /06 /Juin /2008 14:41
Détournement d'une pub de Renault pour la nouvelle Clio. J'aurais souhaité mettre un gros gode à disposition posé sur les draps entre les deux conjoints mais je n'ai pas trouvé d'image de la bonne dimension.
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Lundi 9 juin 2008 1 09 /06 /Juin /2008 17:52

9 janvier. Elle se prénomme Sandra, ça doit être comme ça qu'elle dort. Il y a toujours dans ses rapports avec les hommes un-je-ne-sais-quoi de sensualité provocante, comme sa façon de s'asseoir sur une banquette, un rien avachie, les cuiises écartées, de manière à ce que son jean épouse bien l'arrondi de son mont de Vénus qu'elle a d'ailleurs bien rebondi... Et elle nous regarde droit dans les yeux, comme si elle nous disait :" Allez, viens me baiser ! Qu'est-ce que tu attends ?"
18 février. Rêve classé X. Je suis assis nu sur un tapis, la tête entre ses genoux écartés. Elle est accroupie sur le canapé, elle n'a gardé que ses bas. J'ai devant les yeux sa fantastique touffe noire et une vue imprenable sur son sexe et son cul. Je la lèche, je lui demande de pousser fort comme si elle voulait m'offrir son ventre. Alors, elle pousse et je vois l'intérieur de son vagin comme une grotte mystérieuse et son anus qui prend l'aspect d'un cul de poule sur le point de pondre un oeuf. je lui dis que c'est magnifique ; elle mouille...
Plus tard, je lui enduis la fente et le cul d'un gel spécial fist. Je lui introduis mes doigt gantés de latex dans la chatte ( quatre doigts) puis dans le cul ( un, deux, enfin trois doigts) Pour terminer, je la baise avec une grosse courgette sous préservatif. Elle jouit en continu. Sur le latex, il y a un liquide visqueux et blanchâtre, c'est sa mouillure. À aucun moment, je n'entends sa voix, ni ne regarde son visage.
5 mars. Jeux de mots ( exercice de style)
Je me souviens de votre ventre ouvert, de vos lèvres visqueuses de salive ovarienne, du vertige de votre mont de Vénus, de votre vulve bivalve, de votre vagin vorace et de la vallée velue de votre valseur révulsé.
 Je me souviens de ses seins pointus, de ses fesses charnues, de son petit trou goûtu, mais aussi de sa poitrine menue, de ses mamelons grenus, de sa chair nue, de sa motte chevelue, de sa chatte poilue, de ses lèvres à-bouche-que-veux-tu, de ses exhibitions saugrenues, de ses fausses pudeurs convenues, de ses bas suspendus, de ses trings ingénus, de ses cris retenus, de ses orgasmes en continu, de ses poses en petite tenue, de son fruit défendu, de ses soupirs éperdus, de son sourire entendu, de ses reins tendus, de ses aisselles touffues, de son clitoris en mal d'absolu, de sa fente velue, de toutes les années perdues à oublier son cul... 
21 avril. On vide le grenier, c'est comme un lavage de cerveau.
8 septembre. Paris. Au Musée d'Orsay, nous avons vu le tableau de Courbet "L'origine du Monde". Superbe et beaucoup plus sensuel qu'en photo. pendant l'orage, nous avons vu des Pakistanais ou des Sri Lankais qui vendaient des parapluies sous des trombes d'eau qui les trempaient de la tête aux pieds... À Montmartre, j'ai vu le string des femmes assises sur les marches du Sacré-Coeur. Rue de la Gaieté, nous avons croisé de jeunes prostitués qui marchandaient avec un homme vénérable. Au restaurant chinois, j'ai vu une femme en petite tenue sous une petite loupe au fond de mon verre de liqueur de litchi...
6 octobre. les jeux olympiques sont terminés. Je ne regardais que les épreuves où l'on peut voir des femmes en short ou en maillot. J'observe le renflement de leur pubis et quand elles sautent, j'espère toujours entrevoir quelques poils de cul ou de con déborder des coutures trop ajustées à mon goût... Je ne pense plus qu'au con des femmes, je n'écris plus que des histoires de cul, je ne lis plus que des livres de cul, je ne suis plus qu'une pensée unique tourné vers le cul. Je voudrais être l'homme invisible pour n'être plus qu'un regard, une paire d'yeux qui se glisserait sous les jupes des femmes ou sous leurs draps pendant qu'elles dorment... Il y a aussi Aurélie, la voisine, dont le corps dégage une onde de chaleur lubrique que je dois être le seul à entendre et ressentir... À table, elle mange sans vraiment fermer la bouche si bien que sa mastication évoque de gargouillis vaginaux. Il y a dans les traits de son visage une sorte de mollesse générale, presque pornographique...
25 octobre. - Sire, soyez concis ! demande le grand Vizir à son calife.
29 octobre. Voyage en Enfancie : on y retrouve des objets aux couleurs passées
, les clefs aux serrures rouillées... Mais tant de choses ont changé et les arbres font de l'ombre.

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Vendredi 6 juin 2008 5 06 /06 /Juin /2008 14:47

      Ouvrage de Jean-Charles Gervaise de Latouche (1715-1782) paru sous le manteau en 1741 sous le titre de "Histoire de Dom Bougre, Portier des Chartreux, écrite par lui-même". Comme on le devine, l'essentiel de l'action a pour cadre un couvent où moines et religieuses se livrent à la frénésie de la débauche. Réédité en 1978 par Eurédif dans la collection Aphrodite Classique.        
       "Tantôt se rangeant en cercle autour de moi, elles (les soeurs) offraient à ma vue les tableaux les plus lascifs ; l'une, mollement appuyée sur un lit, lassait voir négligemment la moitié de sa gorge, une petite jambe faite au tour et des cuisses plus blanches que l'albâtre qui me promettaient le plus beau con du monde ; l'autre, les genous élevés, dans l'attitude d'une femme qui se prépare au combat, étendait les bras, soupirait et marquait par sa langueur et son agitation l'ardeur qui la consumait ; d'autres, dans des postures toutes différentes, la gorge découverte, les jupes levées, se chatouillaient diversement le con en s'agitant avec fureur et en exprimant par leurs soupirs et leurs exclamations le plaisir qu'elles ressentaient, marque assurée de celui qu'elles feraient ressentir ; tantôt toutes se mettaient nues et me présentaient la volupté dans tous les points de vue qu'elles croyaient  pouvoir me flatter ; l'une, le visage appuyé sur un canapé, me montrait le revers de la médaille et, passant sa main par-dessous son ventre, elle écartait les cuisses et se branlait de manière qu'à chaque mouvement que faisait son doigt, je pouvais voir l'intérieur de cette partie qui m'avait causé autrefois de si vives émotions ; une autre sur un lit de satin noir, couchée sur le dos, les jambes pendantes et écartées, me présentait à l'endroit la même image que l'autre ne m'offrait qu'à l'envers. Une troisième me faisait coucher par terre entre deux chaises, et mettant un pied sur l'une et un pied sur l'autre, elle s'accroupissait et son con se trouvait perpendiculairement à mes yeux. Dans cette situation, elle travaillait avec un godemiché pendant qu'une autre, placée devant moi, foutait de toutes se forces avec le plus vigoureux de nos moines, nu comme elle et posé de façon que je voyais tous les mouvements du con de la soeur et du vit de sa révérence qui, semblable à ces béliers que l'on suspendait autrefois aux portes d'une forteresse pour les enfoncer, tombait avec impétuosité sur le ventre de la soeur. Enfin, on offrait à ma vue les images les plus lubriques, tantôt toutes à la fois et tantôt successivement.
         Quelquefois on me couchait tout nu sur un banc, une soeur se mettait à califourchon sur ma gorge, de sorte que mon menton était enveloppé dans le poil de sa motte, une autre s'y mettait sur mon ventre, une troisième, qui était sur mes cuisses, tâchait de m'introduire mon vit dans le con, deux autres étaient placées à mes côtés de façon que je tenais un con dans chaque main, une autre enfin, celle qui avait la plus belle gorge, était à ma tête et, s'inclinant, elle me pressait le visage entre ses tétons, toutes étaient nues, toutes se grattaient, toutes déchargeaient, mes mains, mes cuisses, mon ventre, ma gorge, mon vit, tout était inondé, je nageais dans le foutre, mais le mien refusait de s'y joindre."
(illustations signées Pichard..., mais vous l'aviez déjà reconnu, n'est-ce pas ? )
           

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 4 juin 2008 3 04 /06 /Juin /2008 11:39

1er février.Marie, arrête de me regarder comme ça en remuant les fesses ! Je pourrais te présenter mon petit Jésus.

15 février. Enfant voleur, enfant menteur, enfant tricheur enfant violeur, enfant violent... Enfant tumeur, enfin tu meurs...

22 juillet. Je me souviens que lorsque j'avais 15 ou 16 ans, j'aimais feuilleter les romans feuilletons ( je veux dire les romans-photos) italiens que vendait ma grand-mère. Il y avait des scènes érotiques : on y voyait des femmes brunes en dessous sexy ( culotte et soutien-gorge en dentelle blanche, porte-jarretelles et bas sombres) mais surtout, elles avaient du poil aux aisselles et cela me faisait bander. Je me branlais jusqu'à jouir en les regardant et j'aimais voir mon sperme éclabousser leurs touffes noires sous les bras...
       Par contre, je détestais Paris-Hollywwod parce que les photos étaient retouchées pour effacer toute trace de poil pubien. Ces filles ressemblaient à des nymphes ou des naïades de Ingres. Depuis, j'ai acheté des livres où l'on peut enfin voir ces photos non retouchées. Certains modèles avaient des touffes superbes.
       Sur internet, il y a à ce jour plus de 400.000 sites où sont répertoriés les mots-clefs : "hairy cunt"ou "hairy pussy" (photos de Serge Jacques,  première retouchée pour la censure, la seconde "naturelle")
































17 août.
Barcelone. Tout près de la colonne de Christophe Colomb, au bas des Ramblas. Vu, à un feu rouge, parmi le groupe de piétons qui attend de pouvoir traverser, il y a un jeune couple. Elle est appuyée sur un petit caddie à provisions, debout, les jambes très écartées, le tête reposant sur ses bras repliés sur le caddie... Elle est brune et encore jeune. Le gars est à genoux en face d'elle, la tête sous sa jupe relevée à mi-cuisses, il est en train de lui lécher la chatte. De sa main droite passée derrière les fesses de la fille, il lui écarte le slip. Les passants les observent, médusés. Quand c'est terminé, la fille sort un billet de 10 euros de son porte-monnaie et le donne au gars. Ils se remettent en route ensemble. Qu'est-ce que c'était ? une passe, un pari ? On ne saura jamais...
        C'était la troisième fois que je voyais des couples se livrer à des jeux de bouche en public. La première fois, c'était en décembre  1992 à la Réunion, une fille qui taillait une pipe à un mec, sur un banc, dans l'ombre des arbres d'un petit parc public. La seconde fois, c'était à Paris, en août 2002, dans une allée proche de l'entrée du jardin des Plantes. Sur un banc, il y avait un couple d'homosexuels. Celui qui était le plus jeune, la tête posée sur les cuisses de son compagnon, était en train de le sucer doucement. L'autre, la main posée sur ses cheveux, accompagnait du bassin, les mouvements de va-et-vient de sa tête.

8 octobre.La chimie des arômes, l'alchimie du désir... Les phéronomes frénétisent ses sens. Elle se rapproche, elle recherche les frôlements furtifs, les attouchements anodins.
Vieillesse. Inexorablement les traits s'affaissent, comme une lente putréfaction sans odeur.

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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