-" Ma poule a une dent contre moi. "
- Dicton:
"Domfront, ville de malheur,
Arrivé à midi, pendu à une heure."
Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
En 1972, Bertrand Blier publiait son roman "Les Valseuses" qu'il allait plus tard adapter au cinéma pour réaliser le film culte que l'on connaît.
Voici deux extraits de ce roman. Le premier présente Marie-Ange, personnage interprété par Miou-Miou dans le film.
" Pierrot avait le regard d'une étrange précision, braqué sur l'entrejambe de Marie-Ange qu'il suivait dans tous ses déplacements autour du tabouret, un vrai radar. Il arrêtait pas de
fixer la tache sombre sous l'indémaillable avec les poils rebelles qui dépassaient les élastiques ou transperçaient carrément le coton. Il les comptait à la loupe, les poils, et les yeux
commençaient à lui sortir sérieusement de la tête.
Mais alors là où ça clochait sa jeunesse, sa fragilié, sa pudeur et tout le bordel, c'est qu'elle avait entre les cuisses une véritable anatomie de mère de famille, épanouie
comme si elle avait pondu trois enfants à grosse tête, et une mère de famille plutôt garce pour être précis.
Il s'étalait généreusement son engin, et il remontait haut par devant, sur une grosse bosse, pour qu'on le voie mieux. Un étalage une veille de fête. Une grande marée
d'équinoxe qui laissait tout à découvert, poulpes, varechs, étoiles. L'univers à soi tout seul... Sacrée Marie-Ange ! Quelle embouchure !"
Le second extait est consacré au personnage de Jeanne qui ne sera pas repris dans le
film.
" Jeannne avait tort de vouloir dissimuler ses poils gris. Je suis descendu leur parler, leur expliquer qu'ils me plaisaient. Jeanne, sensible
à ce langage, s'ouvrait comme une fleur enfin libre, une belle fleur de cimetière. Je suis monté sur elle et je l'ai fait jouir trois fois (...) Elle nous laisse faire provision
d'images fumantes... Voilà ! Elle dit. Ca y est : vous êtes des grands ! Vous avez vu une femme nue. Vous êtes contents ? Vous allez pouvoir drôlement les épater les petits
copains de la communale ! Un régal ! ... Une vraie bonne femme, les mecs ! Une mémé qu'avait bien trente berges ! Et complètement à poil ! Elle nous a tout montré ! Ses gros nichons !
Et tous ses poils entre les cuisses ! Qu'est-ce qu'elle en avait ! Des noirs et des tout bouclés ! Même qu'elle nous a fait toucher ! Et même qu'elle s'est foutue à plat ventre pour qu'on
lui voie les fesses."
Extrait de Dom Bougre ( Gervaise de La Touche, 1741)
" Au plaisir que je ressentais, je reconnus le centre de la volupté. Il était
ombragé d'un poil épais, noir et frisé. Toinette avait les jambes écartées. Il semblait que sa paillardise fût d'accord avec ma curiosité pour ne me rien laisser à désirer.
Je m'enivrai de ce charmant spectacle : un bas proprement tiré, noué sur le genou avec une jarretière feu et argent, une jambe faite au tour, un petit pied
mignon, une mule la plus jolie du monde, des cuisses, ah ! des cuisses dont la blancheur éblouissait, rondes, douces, ferme, un con d'un rouge de carmin entouré d'une haie de petits poils
plus noirs que le jais et d'où sortait une odeur plus douce que celle des parfums les plus délicieux."
Bribes de mon journal :
- Oui, j'ai envie de vous caresser la cuisse...
- Laquelle ?
- Qu'importe ! La plus proche de votre désir.
" Les sillages des avions, comme des fils de laine qui tissent l'azur. Les hommes tricotent le ciel."
Hiver, froidure : "Entrez donc, vous prendrez bien une poignée de feu !"
Amsterdam. Ruelles nocturnes du quartier rouge. Les haies de putains qui ondulent comme des peupliers au passage des hommes.
Petit quatrain lubrique.
Pose
En simple culotte blanche ou en string moulant,
La folie de ses poils déshabille le jour :
Crins noirs, drus, pluie sombre sur le ventre, roulant
L'obscène posture de l'attente d'amour.
Lecture de Maximilien Bémol : "Le libertin de qualité" Mirabeau, 1783
"
Nous restons seuls, ma belle se plonge dans un sopha ; sans s'amuser à la bagatelle, je saute dessus ; dans un tour de main, la voilà au pillage. Je trouve une gorge d'un rouge brun ; mais dure
comme du marbre, un corps superbe, une motte en dôme et la plus belle des perruques..."
Quelques aphorismes extraits de mon journal :
" Il la regardait, le ventre droit comme un i."
"Conversation :
- Tiens,mais c'est Abel ! Comment ça va ?
- Bof, cahin-caha..."
"Déjà au lit ? ! Vous êtes vraiment couchée de bonheur !"
" - Moi monsieur, je suis employé de
bureau !
- Ah bon !... Dans quel tiroir ?"
dans l'album photo, je vous mets un calligramme inédit réalisé en 1987. Dites moi ce que vous en pensez. Merci
Soirée à Matignon du jeudi 25 octobre 2007
J'avais donc reçu une invitation à Matignon à l'occasion de la rentrée littéraire 2007. Après hésitation, je m'y suis rendu. Sous les lambris dorés de la Répubique. Que vous dire ? Que le
champagne était vraiment extra ( cuvée Demoiselle, vous ne risquez pas les aigreurs d'estomac !), les petits fours tout aussi divins ( je ne sais si ce sont les chefs de Matignon ou un
traiteur, mais c'était vraiment sublime )... En résumé, des flics partout dans la Rue de Varenne, une perspective imprenable sur les jardins de Matignon, une débauche
de personnel ( majordomes à toutes les portes, serveurs et serveuses en gants blancs et habit noir, militaires en uniforme d'apparat - fourragères et médailles- dans tous les coins...)
Discours de Fillon : je ne le regarde pas lui, mais la ministre de la culture à ses côtés qui ne dit pas un mot, un vrai pot de fleurs ! Discours bien construit au demaurant. Une info :
Fillon est tout peit ( pas beaucoup plus que Sarko !) et la Ministre bien gaulée ( Christine comment déjà ? )
Mon éditeur est là aussi. On échange quelques mots. Les lustres sont impressionnants. Quelques personnalits entrevues : D'ormesson, Benamou, Poivre d'Arvor ( le frère, pas le présentateur !). On
est dans un autre monde, celui du pouvoir, là où visiblement on ne connaît ni le prix d'un litre d'essence, ni d'une baguette).
Il faut les voir, après le discours du premier " Sinistre" se presser autour de lui pour solliciter un regard, une parole., mieux un entretien.. Fillon reste plus d'une heure, à la
rencontre des invités. Au passage, je remarque une attachée de cabinet ( ou secrétaire qui ramasse les livres-cadeaux) métisse, super belle qui suit le premier ministre comme son ombre. On
se croirait au bal des débutantes, ce sera à celui qui aura l'honneur de la première danse au bras du prince charmant. Il y a quelque chose d'indécent, voire d'osbcène, dans leur
bassesse.
J'ai pris contact avec quelques écrivains et un jeune éditeur intéressant, "l'altiplano" et parlé de littérature érotique avec des gens, au hasard des regards complices échangés
Bilan de la soirée : ça valait le coup d'aller voir !
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