Mercredi 5 décembre 2007
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Petite histoire grivoise
- Robert ! Viens voir, c'est une honte... Regarde un peu le journal télé, ils montrent des gens en train de faire l'amour !
- Hein ? Mais non, voyons, c'est juste Fidel Castro qui mange une banane !
Blaise Cendrars écrivait ces mots sublimes : " Elle est toute nue, n'a pas de corps. Elle est trop pauvre."
Le pieux adore les saints et leurs auréoles, alors que moi, au pieu, j'adore les seins et leurs aréoles.
Par michel koppera
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Mardi 4 décembre 2007
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/2007 07:49
Conte du solstice d'hiver :
" Un lavabo blanc rêvait d'épouser la baignoire rose. Une nuit sans lune, il osa enfin se glisser sans bruit sur le carrelage. À tâtons, ses deux robinets chromés cherchèrent la bien-aimée
endormie. Après de longues errances dans l'obscurité de la salle de bains, il caressa enfin l'émail satiné de sa promise. C'est ainsi qu'éperdu d'amour et de désir, le lavabo sodomisa
le bidet consentant."
Classique ( mais ça fait tojours rire ): " Le vieux marin laisse traîner ses galoches sur le bateau "
Le train
Station
debout
Station assise Station couchée
Contre le
buffet Sur le
divan Sur le
tapis
De la
gare De
cuir mou Du
salon
Le ventre hagard Elle
remue
Se fait lécher
Cathy se
fait Son
cul blanc À l'envi
Les deux bouts,
Sa chatte prise, Et le con,
C'est
selon.
À tâtons
Attention
À la station.
Par michel koppera
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Lundi 3 décembre 2007
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/2007 09:32
Entendu cette info, il y a une vingtaine d'années à la radio : " En Angleterre, un jeune garçon se rend à pied à sa leçon de violon. Pour ouvrir
une barrière, il pose quelques instants son étui sur la chaussée. Arrive un bus qui écrase et éventre l'étui. L'élève, consterné, ramasse les débris de son instrument et découvre une inscription
à l'intérieur, inscription qu'il n'avait jamais vue, et pour cause ! "Stradivarius !" C'était un violon que ses parents lui avaient acheté 20 £ chez un brocanteur. Un Stradivarius en état valait
à l'époque au moins 5 millions de francs ! Et en morceaux ? "
Article de dictionnaire érotique imaginaire
J'avais inventé les mots "scopophilie" et "scopomanie"
SCOPOMANIE : Propension pathologique, obsédante et irrépressible à observer. La scopomanie se distingue du voyeurisme par son absence de sentiment de culpabilité.
Dérivé : AUTOSCOPOMANIE. Fantasme sexuel où l'excitation, voire la jouissance, repose en grande partie sur la contemplation du reflet de son propre corps dans un miroir. Bien que
voisine du "syndrome de la psyché", l'autoscopomanie en diffère par le fait qu'il ne s'agit pas nécessairement d'un plaisir solitaire puisque l'autoscopomane peut éprouver du plaisir à se
regarder en compagnie d'un ou d'une partenaire " À propos de l'autoscopomanie, où le ça se confond avec le moi, peut-on encore parler d'objet du désir ? Ne serait-il pas plus
approprié de parler de sujet du désir ? "(J. Lacan) v. narcissisme,
nombrilisme.
Jeune femme autoscopomane en train de contempler son
sexe dans un miroir.
autoscopomane narcissique en lingerie rouge devant son miroir
Par michel koppera
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Dimanche 2 décembre 2007
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/2007 16:26
Ma fille dessine. Elle a 12 ans, ça promet ! Surtout quand on voit la vignette du vendredi...
Par michel koppera
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Samedi 1 décembre 2007
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/2007 17:32
Pas le temps de m'occuper de mon blog aujourd'hui. Alors juste un conseil de lecture :
un petit bijou de Philippe Bertrand paru aux éditions de la Musardine ( P. Bertrand, vous savez, l'animateur de l'émission de France Inter "L'as-tu vu on p'tit loup" ). Les dessins sont super, le
texte pas mal non plus. à plus.
Par michel koppera
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Vendredi 30 novembre 2007
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/2007 16:25
Nous avons tous nos maîtres à penser, nos modèles. Lorsque je m'aventure à écrire des textes "hard", je
me réfère toujours à Esparbec pour la prose pornographique ( qu'il revendique haut et fort !) et à Maupassant pour le cynisme et la concision.
Après la lecture d'un roman porno d'Esparbec, je me sens dans l'état de quelqu'un qui vient de baiser pendant des heures : à la fois repu de jouissance,
épuisé et vaguement écoeuré comme quand on a trop abusé d'un dessert à la crème. Il y a à la fois du plaisir et du dégoût. Il faut lire avec quel sens du détail qui tue il nous
décrit le désir des femmes et des hommes, leur concupiscence.... Sans oublier les plis et replis de leurs intimités moites... Les hommes bandent, les femmes mouillent. On se suce,
on se baise, on s'encule...
Maupassant, c'est la comédie humaine, mais pas celle qui fait rire, ni à peine sourire. Les hommes y sont calculateurs, médiocres, avares, perclus
d'égoïsme... Les femmes, tour à tour victimes ou bourreaux, épouses ou maîtresses malheureuses... On m'a souvent reproché que mes histoires se finissent mal... Mais comme le
chantaient Rita Mitsouko ( que Fred Chichin repose en paix !) " les histoires d'amour finissent mal en général " ! Je ne parviens pas à rendre mes personnages heureux...
Voici donc comment j'imagine en 2 photos obscènes de la belle époque, le mariage d'Esparbec et de Maupassant .
la première photographie est extraite d'un ouvrage intitulé "Cartes postales pornographiques de la Belle Epoque" paru en 1982 aux
éditions "Le club du livre secret". La seconde est une carte postale coquine datée de 1855
N.B : aux visiteurs du blog, qu'attendez-vous ou que souhaiteriez-vous ? Plus de textes ? plus d'images (photos, dessins... ) ? à vous de me le dire.
Merci
Par michel koppera
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Jeudi 29 novembre 2007
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/2007 17:56
Aujourd'hui, pas de longs discours, mais simplement une reproduction d'une toile de Paul Delvaux : Chrysis ( 1967) Je
me suis déplacé déjà deux fois en Belgique, à Saint-Isebald, pour visiter la maison de Delvaux transformée en musée, et plus particulièrement pour voir cette toile qui me fascine. J'en ai une
reproduction en affiche dans mon bureau, juste au dessus de ma table de travail. Cette jeune femme au bougeoir, qui erre nue dans la nuit, seule dans ce décor improbable de quai de gare ou
d'usine désaffectée a quelque chose de fascinant et de mystérieusement érotique. Elle fait partie de mon quotidien et je ne me lasse pas de la regarder, splendide ange-gardien aux yeux
pudiquement baissés, au ventre fécond de femme, aux épaules fragiles... C'est en quelque sorte une muette compagne, patiente spectatrice de mon travail d'écriture.
Par michel koppera
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Publié dans : la grande galerie
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Mercredi 28 novembre 2007
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/2007 14:53
Le catalogue est arrivé comme tous les mois par la poste, "sous pli discret". Le sexe en libre service. Voici la liste de quelques titres de DVD proposés
dans le n° 125, de nov-déc 2007 : " Gonzo attitude ; Etudiantes, les pièges de la prostitution ; Les fantasmes interdits ; Amatrices prises par l'anus ( elles pourraient être vos voisines ) ;
Filmés entre amis ; 20 strip-teases ; Salopes d'infirmières ; Sirop d'orgie ; Explosion de gros seins ; Petites bouffeuses de chattes ; Bagarres de femelles ; Enculeuses de femmes ; Rachida et
ses soeurs ( politiquement incorrect ? ) ; À nous les petites beurrettes ; Bites noires, culs blancs ; J'aime les bites noires ; Soif d'anal ; Dans l'anus SVP ; Vieille canaille ; Jeunes
minets pour femmes mûres ; Des hauts et des bas ; La rentrée des pisseuses ; Fist à gogo ; Fessée extrême ; Nurses scato ; El perro Chingador ; Trans anal brazil 2 ; 100% amateurs
; Turbo baise ; Chauds lapins libertins ; Big mamas ; etc
Il ne reste plus qu'à se branler et là encore, on trouve tout ce qu'il faut :
Par michel koppera
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Mardi 27 novembre 2007
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/2007 16:40
- Fruit pulpeux de son ventre, mûr, sans armure, où murmure et sussure la chair dure qui dure.
- Le corps à la fenêtre, penché entre les deux rideaux en percale rose de son ventre blond : il pleut du désir.
- Je devais avoir sept ans et il y avait un refrain que j'entendais chanter à la fin des banquets et autres repas de mariage :
" Je ne suis pas curieux, mais je voudrais savoir,
Pourquoi les femmes blondes ont les poils du chat noir ! "
Cette chanson me plaisait. Je n'y comprenais rien mais instinctivement, je pressentais que,
derrière les mots, se cachait un secret, une énigme. Il me suffisait, pour m'en convaincre, d'observer les minauderies, les éclats de rire et autres rougeurs sur les joues des femmes que les
paroles provoquaient chez les convives.
Par michel koppera
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Lundi 26 novembre 2007
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/2007 11:12
1 ) Septembre, visite au château d'O, aux confins de l'Orne. Le groupe suit le guide. Une mère avec sa fille d'une
douzaine d'années ( c'est du moins l'âge qu'elle paraît... ) Dans chaque salle, à chaque arrêt du guide, l'enfant s'arrange pour isoler sa mère dans un coin, puis elle l'enlace, l'embrasse,
lui lèche le cou. Plusieurs fois, elle lui caresse les seins à deux mains. Un vrai massage... À deux reprises, elle lui glisse la main entre les cuisses et lui caresse lentement le sexe à travers
le tissu du pantalon. Une masturbation en bonne et due forme? La mère se laisse faire, très passivement, sans même chercher à écarter sa fille... Elle continue à écouter les explications du
guide, ainsi que son mari ( père ou beau-père ?) qui semble se désintéresser complètement des manoeuvres érotiques de la
gamine.
2) Il y a quelques années, un mois de mars, j'étais à Venise, seul. Un étrange voyage, encombré de solitude. Ce n'est que maintenant que je réalise combien
ce voyage était fabuleux, combien j'étais en quête d'identité.
Je me revois assis, à la tombée du jour, au pied de la colonne du Lion de venise. En face, Santa Maria del Salute, San Giorgio Maggiore et, à l'horizon, les premières lueurs du
Lido. Les vaporetti allant et venant sans bruit. Les gondoles vides, comme des cormorans posés sur l'eau.
La brume venait de la lagune, inexorable.
J'allais. Je traversais San Marco et m'enfonçais dans le dédale des ruelles... Jusqu'à trouver une trattoria où manger un plat de spaghettis ou une friture de poissons.
La nuit venue, je marchais de nouveau, longtemps et loin, jusqu'aux arsenaux, jusqu'à leurs grands murs sombres et aveugles. Vers minuit, je rentrais à l'hôtel, sans hâte.
Certains jours, je prenais un bateau pour une île plus lointaine comme Torcello.
Un soir, j'ai repris le train bleu pour Paris, pour la terre des hommes.
Par michel koppera
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